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#51 17/12/2014 00h27

Membre (2014)
Réputation :   56  

twinings a écrit :

Bonjour à tous,

Travaillant dans l’informatique et ayant négocié une rupture conventionnelle, je m’interroge actuellement sur le statut le plus interessant pour passer indépendant. La situation a surement évolué depuis les premières réponses sur ce forum… J’ai écarté l’auto-entreprenariat et en donc retenu trois statuts pour le moment :
- EIRL
- EURL (il y a t’il une différence notable entre les deux ?)
- SASU

Pour un CA annuel inférieur à 60k€, l’EI est la forme la plus simple et la plus économique.
Au delà, privilégier l’EURL.
La SASU n’est intéressante que si vous bénéficiez déjà par ailleurs d’une couverture sociale (SASU + statut salarié)

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#52 17/12/2014 13h19

Membre (2014)
Réputation :   1  

Merci, effectivement je pense faire simple et partir sur une EURL.
Autre question plus générale : Dans l’éventualité où je souhaite reprendre un CDI et donc liquider l’entreprise, que deviennent ses fonds ainsi que ses éventuels biens (ex : matdriel informatique, véhicule ect.) ? Peuvent-ils être rachetés et si oui, dans quelles conditions ?

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#53 17/12/2014 13h48

Membre (2014)
Réputation :   56  

twinings a écrit :

Merci, effectivement je pense faire simple et partir sur une EURL.
Autre question plus générale : Dans l’éventualité où je souhaite reprendre un CDI et donc liquider l’entreprise, que deviennent ses fonds ainsi que ses éventuels biens (ex : matdriel informatique, véhicule ect.) ? Peuvent-ils être rachetés et si oui, dans quelles conditions ?

Le mieux est de bien réfléchir avant si vous êtes fait pour travailler comme indep !
Si oui, la question de reprendre un CDI ne se posera plus.

Quand vous liquidez votre EURL vous récupérez l’ensemble de son patrimoine (actif + passif), les actifs immobilisés (véhicule, matériel informatique) doivent être liquidés à leur valeur de marché (i.e. avec une +/- value par rapport à leur valeur nette comptable - à vérifier, je ne suis pas un expert mais c’est ce qui me semble le plus logique).

J’ajoute que si vous reprenez un CDI pour une durée limitée (+/- 1 an) avec l’intention de poursuivre ensuite votre activité freelance, rien ne vous oblige à liquider votre EURL, vous pouvez simplement la mettre en sommeil (et pour +/- 1 an cela coûte moins cher que de liquider et recréer ensuite).

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#54 17/12/2014 14h07

Membre (2014)
Réputation :   0  

Si vous ne souhaitez pas avoir trop de frais lors de la création de votre société, optez pour l’EI comme indiqué par Sanbouddha.

Entre EIRL et EURL, la différence est sur l’affectation du patrimoine afin de le protéger…

Si vous souhaitez dissoudre votre société, dans ce cas vous devez "vous vendre ou vendre à autrui " les différents bien qui sont immobilisés dans votre EURL-->Facture de vente et il en ressortira une PV ou MV le plus souvent etc…

Par contre je vois que vous parlez d’une voiture attention, une voiture de tourisme dans une EURL engendre de nombreux frais, notamment la TVS et la TVA, si vous êtes assujettis, n’est pas récupérable.. sur l’achat, l’entretien et que à 80% sur le carburant si cette derniers est au gasoil..
Du coup suivant votre utilisation ce n’est pas vraiment opportun d’avoir une voiture à l’actif de la société.

Edit:Tiens il y a eu une réponse entre temps :p

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#55 23/07/2015 03h44

Membre (2015)
Réputation :   0  

Bonjour à tous,

Malgré les nombreuses réponses dans le sujet je suis encore perdu sur la partie administrative.

J’ai 5 ans d’expérience en MOE comme (ingénieur de production/pilote de projet), bénéficiant de l’ACCRE, suite à une rupture de période d’essai à l’initiative de la SSII, et j’ai encore deux semaines de préavis.

je m’interroge actuellement sur le statut le plus intéressant pour passer indépendant.
Pour gagner du temps, je me suis inscris dans auto-entrepreneurs, comme conseillé dans la plupart des sites, sauf que la limite du CA de 32K me semble très juste.
Donc je voudrais savoir si je dois/peux tout de même commencer en EI ou bien vaut mieux choisir un autre statut si "comme je l’espéré" je dépasse cette limite.

Concernant l’EI peut on aussi maximiser les frais(factures tél, partie du loyer..) pour diminuer la base imposable?

Enfin, me conseillez vous de commencer à chercher des missions dès maintenant ou bien attendre de finaliser la paperasse administrative? et si vous connaissez les meilleurs sites de freelance ou à éviter dans mon domaine. 

Au plaisir de vous lire.

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#56 23/07/2015 12h29

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Le statut de l’auto-entrepreneur n’est pas adapté pour un freelance informatique, ne perdez pas de temps avec ça.

Le statut d’Entreprise Individuelle permet effectivement de "passer" des frais.

La paperasse administrative de lancement doit vous prendre très peu de temps, c’est vraiment un détail. L’important c’est de trouver une mission bien facturée (au moins 400 € HT / jour pour vous).

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#57 24/07/2015 14h23

Membre (2015)
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Re-Bonjour
J’ai appelé le CFE qui m’ont dis que je sortirai automatiquement du régime auto-entrepreneur si je dépasse la limite du CA. et m’ont conseillé de rester sur ce régime les 90 jours, le temps de s’installer. est ce une bonne idée sachant que je n’ai pas de biens à protéger.

Si j’ai bien compris, si je commence en auto-entrepreneur je ne dois pas facturer la TVA, alors dans ce cas comment ca se passe si un client/SSII me contacte? par rapport aux tarifs? 
par exemple si mon target est de facturer 400 euros, ai ce faisable de demander 320 pour 2 mois puis 400 pour le reste?

Me restant 4 mois en 2015 en appliquant la règle de trois le plafond devient 10 900?

je viens de trouver c-dessous sur le site auto-entrepreneur

En cas de dépassement de la limite de CA autorisée, 82 200 ou 32 900 euros, l’auto-entrepreneur perd aussi le bénéfice de l’ACCRE.

Ma question, si ça vaut le coup de demander l’accre? sinon si je m’inscris à pole emploie, puis je commencer une activité et avoir allocations? pendant combien de temps et sous quelles conditions?

je demande tous ça au cas ou ça ne décolle pas, surtout que j’ai pas de client sous la main et dans cette période avec les impôts qui arrivent, ce n’est pas gagné!

Enfin, en commençant en tant que auto-entrepreneur et si bascule en EI classique dois je avoir un compte bancaire? pro? dans une banque en ligne comme boursorama?

Merci d’avance pour vos réponse

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#58 24/07/2015 15h06

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Je vous ai répondu que l’AE n’était pas adaptée, vous me reparlez de l’AE…

Teloune a écrit :

je demande tous ça au cas ou ça ne décolle pas, surtout que j’ai pas de client sous la main et dans cette période avec les impôts qui arrivent, ce n’est pas gagné!

La priorité me semble déjà de trouver une mission : vous réglerez les formalités administratives après le premier contact positif.

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1    #59 24/07/2015 16h22

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En tant que freelance je me permet de vous donner mon avis

Teloune a écrit :

Re-Bonjour
J’ai appelé le CFE qui m’ont dis que je sortirai automatiquement du régime auto-entrepreneur si je dépasse la limite du CA. et m’ont conseillé de rester sur ce régime les 90 jours, le temps de s’installer. est ce une bonne idée sachant que je n’ai pas de biens à protéger.

Ne vous mettez en AE car la bascule vers le régime classique n’est pas si automatique que ça.
Les organismes (CIPAV, URSSAF, RSI) ont souvent des loupés et vous allez dépenser beaucoup d’énergie et de temps avec eux.

Teloune a écrit :

Si j’ai bien compris, si je commence en auto-entrepreneur je ne dois pas facturer la TVA, alors dans ce cas comment ca se passe si un client/SSII me contacte? par rapport aux tarifs? 
par exemple si mon target est de facturer 400 euros, ai ce faisable de demander 320 pour 2 mois puis 400 pour le reste?

Les tarifs se négocie hors taxe, on parle toujours hors taxe. Donc si vous voulez 400€ le client vous paiera :
* 400€ si vous êtes dans un régime où vous ne collectez pas la TVA
* 480€ si vous êtes dans une régime où vous collectez la TVA et vous reverserez 80€ ou moins de TVA aux impôts

Teloune a écrit :

Me restant 4 mois en 2015 en appliquant la règle de trois le plafond devient 10 900?

Oui c’est ça

Teloune a écrit :

je viens de trouver c-dessous sur le site auto-entrepreneur

En cas de dépassement de la limite de CA autorisée, 82 200 ou 32 900 euros, l’auto-entrepreneur perd aussi le bénéfice de l’ACCRE.

Ma question, si ça vaut le coup de demander l’accre? sinon si je m’inscris à pole emploie, puis je commencer une activité et avoir allocations? pendant combien de temps et sous quelles conditions?

Sur ce point je ne peux vous aider

Teloune a écrit :

je demande tous ça au cas ou ça ne décolle pas, surtout que j’ai pas de client sous la main et dans cette période avec les impôts qui arrivent, ce n’est pas gagné!

En premier vous trouvez un client, ensuite vous faites toutes les démarches de création d’entreprise.
Ca n’apporte rien de faire ces démarches avant d’avoir la mission et si vous ne trouvez jamais de mission vous allez devoir payer des charges forfaitaire sans que l’argent ne soit rentrée (sauf si vous êtes AE, mais ce n’est pas une raison suffisante pour être AE)

Teloune a écrit :

Enfin, en commençant en tant que auto-entrepreneur et si bascule en EI classique dois je avoir un compte bancaire? pro? dans une banque en ligne comme boursorama?

Si vous devenez EI je vous conseille vivement d’avoir un compte bancaire dédié à votre activité pour des questions de clarté dans vos comptes et de contrôle fiscal.
Vous n’avez pas d’obligation légale d’avoir un compte "pro", un simple compte courant supplémentaire suffit et coûte moins cher en frais.

Autre : pour vos taux de facturation, ne visez pas trop bas. Les 320€ sont un exemple ou est ce vraiment votre cible?

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#60 27/07/2015 21h44

Membre (2015)
Réputation :   0  

Merci, c’est bien plus clair maintenant. La mission d’abord! j’ai contacté mes anciens collègues qui sont soit SASU soit EURL. 

banyuls a écrit :

Autre : pour vos taux de facturation, ne visez pas trop bas. Les 320€ sont un exemple ou est ce vraiment votre cible?

c’est juste à titre d’exemple pour facilité le calcul. Sachant que j’étais facturé entre 400 et 600 en SSII je demande 450/500 pour commencer mais rien de concret. je ne sais pas si ça se fait de donner une fourchette ou s’il faut se fixer un tarif…

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#61 28/07/2015 01h45

Membre (2014)
Réputation :   119  

Je ne connais pas le contexte précis du freelance, mais en général quand on propose une fourchette la personne en face choisira le bout qui l’arrange… Etudiez la question, puis proposez un seul chiffre (quitte à négocier - quoique peut-être ça ne se fait dans ce milieu).

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#62 28/07/2015 16h38

Membre (2015)
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Oui, ne jamais donner de fourchette pour ton taux de facturation tout comme pour son salaire.
A la limite vous dîtes que c’est négociable dans une "certaine" mesure

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Favoris 1    #63 28/07/2015 18h45

Membre (2013)
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Plutôt que d’indiquer une fourchette, j’indique pour ma part un tarif journée pour une presta standard. Ce tarif peut varier à la hausse suivant les attentes exprimées et le contexte du projet (date butoir, complexité particulière, exigence inhabituelle etc).

Si on me demande une ristourne, j’explique que je ne négocie pas mes tarifs mais que pour les missions longues, il est logique que mon prix soit un peu plus faible. Cela demande moins de travail commercial à côté pour trouver d’autres contrats et remplir mes journées… En conséquence, je peux faire un geste. Le delta est plus symbolique qu’autre chose.

Pour certaines prestations qui peuvent déboucher sur des choses très intéressantes, je peux proposer un tarif découverte ou un paiement au résultat. Dans ce cas, j’exige de fortes contreparties et ne les propose qu’au cas par cas. J’explique aussi qu’il ne s’agit pas de mon tarif habituel et que ce dernier est motivé par les facteurs X ou Y (rentrer chez client X, avoir telle référence, bosser sur une techno qui m’intéresse…).

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#64 19/02/2016 20h51

Membre (2015)
Réputation :   31  

J’ai une question suite à une discussion que j’ai eu récemment avec quelqu’un qui souhaite devenir freelance.
La personne veut demander une rupture conventionnelle pour ainsi toucher le chômage (il est actuellement salarié). Il souhaite créer une société et se verser ni salaire, ni dividende durant les 2 premières années.
L’argent restera donc dans la société et durant cette période il touchera la chômage.
Après 2 ans, il se versera un salaire et des dividendes.

La manœuvre me semble évidement frauduleuse cependant je vois quel argument lui donner pour lui dire.
Est ce que l’on peut prétendre à toucher le chômage si l’on n’a pas de revenu parce que l’on thésaurise son argent dans sa société?

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#65 19/02/2016 21h13

Membre (2014)
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Bonjour,
Les textes le permettent aujourd’hui.
Après c’est selon sa "consience" wink.
Il faut tout se même surveiller la négociation actuelle des partenaires sociaux.

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#66 19/02/2016 22h01

Membre (2016)
Réputation :   6  

Effectivement c’est légal, bien que moralement contestable… Mais ça, c’est une affaire qui ne regarde que soi-même.. Ou la société lorsque ce dispositif - très bon je trouve dans le principe - sera supprimé pour cause d’abus.

En revanche, ce qui me rassure en quelques sortes, c’est qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir des ruptures conventionnelles dans ce cadre là; déjà parce que les SSII doivent rendre des compte à partir d’un certain taux de rupture il me semble, mais aussi parce que pour ces dernières il est beaucoup plus profitable en terme de marge de travailler avec des salariés que des freelances (en tout cas lorsque le salarié en question est déjà en mission).


"Simplicity is the master key to financial success." J. Bogle

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#67 19/02/2016 22h21

Membre (2015)
Réputation :   31  

Belette a écrit :

…ce dispositif - très bon je trouve dans le principe - sera supprimé pour cause d’abus.
.

La rupture conventionnelle n’est pas la cause du problème. La supprimer ne changera rien, le personne peut par exemple se faire virer et ainsi toucher le chômage et faire la magouille que j’ai décrit ci dessus.

En tout cas je suis effaré que cela soit possible.

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#68 19/02/2016 23h17

Membre (2016)
Réputation :   6  

banyuls a écrit :

[…] le personne peut par exemple se faire virer et ainsi toucher le chômage et faire la magouille que j’ai décrit ci dessus.

Je ne sais pas si vous êtes chez un client final ou une SSII, mais concrètement je n’ai jamais vu une SSII licencier un salarié, sauf inter-contrat qui dure plusieurs mois, et encore généralement elles se débrouillent pour vous faire faire partir plus ou moins "volontairement".
Les clients finaux je ne peux pas dire car je n’ai fait que de la banque/finance, mais globalement les placards sont très très efficaces.

Ceci étant moi quand je suis passé freelance, ça a presque étonné les gens que je démissionne sans avoir de rupture conventionnelle, et j’ai eu du mal à leur faire comprendre que j’avais décidé quoi qu’il en soit de choisir l’entrepreneuriat en acceptant les risques liés.
Après, j’ai fait en sorte de les limiter en le faisant en bonne intelligence avec mon ancien employeur qui a accepté que je change de statut en restant sur ma mission. C’est du win-win selon moi.


"Simplicity is the master key to financial success." J. Bogle

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#69 20/02/2016 00h34

Exclu définitivement
Réputation :   115  

banyuls a écrit :

La personne veut demander une rupture conventionnelle pour ainsi toucher le chômage (il est actuellement salarié). Il souhaite créer une société et se verser ni salaire, ni dividende durant les 2 premières années.
L’argent restera donc dans la société et durant cette période il touchera la chômage.

La rupture est legale. Etre au chomage et en meme temps freelance me semble pas possible. En sasu il y a un salaire min et en eurl ou ei on est taxé avec un seuil minimum par la rsi, urssaf etc
Ensuite, fiscalement ne pas toucher de salaire ou de dividende n’est pas optimum en terme de fiscalité

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#70 20/02/2016 00h49

Membre (2016)
Réputation :   6  

francoisolivier a écrit :

La rupture est legale. Etre au chomage et en meme temps freelance me semble pas possible. En sasu il y a un salaire min et en eurl ou ei on est taxé avec un seuil minimum par la rsi, urssaf etc
Ensuite, fiscalement ne pas toucher de salaire ou de dividende n’est pas optimum en terme de fiscalité

La subtilité réside dans le fait de prendre les aides (ARCE et/ou ARE) et de se faire verser l’intégralité de ses droits en 2 fois: 50% le 1er mois, 50% 6 mois (ou 1 an je ne sais plus trop) après.


"Simplicity is the master key to financial success." J. Bogle

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#71 20/02/2016 09h16

Exclu définitivement
Réputation :   115  

@belette. Ah ok, c’est la partie aide.
@banuyls : demandez à votre collegue, quel sera  role a t-il l’intention d’etre dans sa société et quel status aura sa boite (eurl, sasu, ei ou autre)
Il devra bien etre gerant ou admin de sa boite et les organismes sociaux le taxeront.
Une autre magouille serait d’avoir un homme de paille (nominee in english) mais il faut le payer.

La meilleure solution est de creer sa boite juste avant la signature d’un contrat.

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#72 20/02/2016 10h17

Membre (2010)
Top 50 Finance/Économie
Réputation :   124  

Belette a écrit :

La subtilité réside dans le fait de prendre les aides (ARCE et/ou ARE) et de se faire verser l’intégralité de ses droits en 2 fois: 50% le 1er mois, 50% 6 mois (ou 1 an je ne sais plus trop) après.

C’est six mois. Par contre il ne s’agira pas de l’intégralité des droits, mais de 50 % de ceux-ci, si je me souviens bien. Donc cela fait 25 % de suite, puis 25 % six mois après. Par contre il y a possibilité de récupérer une partie des 50 % des droits restants si l’on doit fermer la société moins de deux ans après.

Ce n’est pas une "magouille", mais un dispositif parfaitement connu des services de Pôle Emploi, qui ont des ateliers "création d’entreprise". On peut toujours imaginer qu’il y a des abus, mais le dispositif correspond à une certaine logique : vous négociez un départ de chez votre employeur dans le but de monter votre propre activité.

J’ai plusieurs ex-salariés de ma PME qui en ont bénéficié, avec succès d’ailleurs. Pour une fois que l’état fait quelque chose qui tient debout…

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#73 20/02/2016 12h51

Membre (2016)
Réputation :   6  

Bonjour,

Je ne sais pas quel est votre secteur ni dans quel secteur vos anciens employés ont monté leur structure, et je considère aussi que ces aides sont plutôt une bonne chose.
Mais dans le cas spécifique du secteur informatique, je trouve qu’il y a abus. Quand on quitte le salariat pour exercer exactement la même activité en salariat déguisé pour le même donneur d’ordre, chez le même client final en touchant au passage des aides assez considérables (on a des salaires annuels entre 42 et 55k€), ce n’est pas la même chose que de négocier le départ de son poste d’ingénieur pour aller monter un garage de moto ou un studio de photo par exemple..

Ce que je veux dire, c’est qu’il y a des gens pour qui ces aides sont réellement utiles pour les aider à monter leur business et réaliser le projet d’une vie sans mettre en péril leur vie familiale, mais pas franchement pour les 90% de presta informatiques (comme je l’étais) qui s’en servent en se disant "j’ai cotisé X années donc c’est un dû", parce que non ce n’est pas un dû.

Mais cet avis n’engage évidemment que moi.


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#74 20/02/2016 13h04

Membre (2010)
Top 50 Finance/Économie
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Lorsque vous quittez votre employeur pour revenir chez lui en tant que prestataire, votre prestation peut être requalifiée en salaire déguisé, peu importe si vous avez touché le chômage ou des aides à la création d’entreprise.

C’est donc à déconseiller fortement dans tous les cas. Peut-être si votre ancien employeur ne représente qu’une maigre part de votre CA (ce qui suppose d’avoir d’autres clients), mais j’éviterais quand même.

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#75 23/02/2016 12h55

Membre (2015)
Réputation :   31  

Pour ma part je suis passé freelance après avoir été salarié d’une SSII.
Il était évidement que mon employeur n’allait pas me reprendre en freelance, l’annonce de mon départ n’était pas une bonne nouvelle pour lui, j’étais en mission et je lui rapportais des sous!

francoisolivier a écrit :

@banuyls : demandez à votre collegue, quel sera  role a t-il l’intention d’etre dans sa société et quel status aura sa boite (eurl, sasu, ei ou autre)
Il devra bien etre gerant ou admin de sa boite et les organismes sociaux le taxeront.

Un créateur de SAS peut ne pas se verser de salaire contrairement à une créateur de SARL.
Seul l’ami URSSAF lui réclamera des cotisations forfaitaires minimale

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