LIVRE - Epargnant 3.0 : le livre sur le Lazy Investing

Livre reçu et lu.

Bonne lecture, ce qui m’a permis de comprendre simplement le lazy investing!

Vous m’avez convaincu. Commande passée ce jour.

Bonjour,

Merci beaucoup pour vos achats, commentaires et encore plus recommandations à vos proches.

Je suis plutôt content du niveau des ventes et des retours. Surtout, que je n’ai pas encore réellement commencé de "campagne marketing". On verra comment les journalistes vont réagir… un petit papier bien senti fera certainement augmenter les ventes.

Sinon, j’ai choisi de faire un texte relativement court, suite à mon "étude de marché". Mais il ne faut pas oublier, qu’en plus du livre il y a le site web. Le contenu est entièrement gratuit et vient compléter et approfondir certaines points (pour l’instant c’est à peu prêt 20% de contenu en plus). Cela étant je pense que le taux de transformation entre le livre et le site web est faible. Cela étant, je trouve cela un peu dommage. Mais n’hésitez pas à me demander des articles plus précis. J’ai notamment noté le sujet de la fiscalité, mais aussi sur la bonne façon de faire un portefeuille de trackers.

Concernant, la prise en compte de l’inflation. Je suis entièrement d’accord avec vous. Si j’avais suivi mon côté jusqu’au boutiste j’aurais bien sûr utilisé uniquement le net d’inflation. Mais comme les gens ne sont pas habitués à avoir des chiffres  net d’inflation, cela diminue très largement à la fois la compréhension et l’impact. Il en résulte, vous avez raison, que je suis entre les deux. J’ai essayé d’être précis à chaque fois, mais comme j’alterne un peu ce n’est pas toujours évident bien sûr.

Merci encore
Fructif

Reçu samedi et lu ce week end.
Très bon ouvrage à mon sens et simple d’accès.
Ne me reste que le site à aller consulter
Cdt

Le livre est en effet très bien écrit.
La stratégie présentée est simple, mais très efficace.

Tant qu’on ne dépasse pas le plafond de versement du PEA, elle n’est pas loin de l’optimal.
Une fois le plafond atteint, il faudra passer à quelque chose de plus élaboré si on veut encore gagner quelques dixièmes de pourcentage.

A recommander pour se mettre à l’investissement indiciel (et à l’investissement tout court).

Bonjour,

pour faire un portefeuille de plusieurs trackers il faut, avant tout se poser la question du pourquoi. Je vais vous donner plusieurs exemples :
- Je pense qu’il faut absolument avoir des pays emergents car ils représentent un % élevé du PNB mondial
- Je pense que le % des USA est trop élevé car son empreinte économique est inférieure à 50%
- Je crois au facteur value
- Je crois à l’investissement multifactoriel
- Je crois que les small sont plus décorellées entre elles, dans différentes zones géorgraphiques, que les large
- Je veux payer moins de 0,4% de TER moyen
- Je veux aussi des trackers à réplication physique …

A titre d’exemple, j’ai récemment "recommandé" le portefeuille suivant à un ami :


Cependant, il n’est pas adapté à tout le monde

Le tracker Smart d’amundi s’appuie sur les facteurs suivant : value, small, momentum, volatilité.
Il choisit donc les enteprises qui sont plutôt dans ces "domaines". Hors, ces facteurs ont eu tendance à surperformer jusqu’à maintenant (il y a des doutes sur le facteurs small et volat).
Par ailleurs, ils ont tendance à être décorellés, ce rend l’approche multifactorielle très intéressante.
Mais l’autre discussion sur les facteurs est bien plus complète.

Fructif,
Moi aussi j’ai acheté le livre et je vais m’en servir comme base pour commencer à investir car vous m’avez convaincu.

Cependant, avant de commencer d’investir, je me permets de vous poser 2 questions relativement simples.
1) Je ne compte pas prendre un seul tracker world mais faire plutôt un répartition comme mentionné sur le site smartportfolio. Lors de ma recherche des différents trackers, je suis tombé sur des trackers avec couverture de devises ou sans, je n’ai aucune idée s’il faut faire une diversification de devises aussi cad par exemple le tracker US à 35%, le prendre en USD. Votre avis la dessus ?

2) J’ai pu lire dans un autre de vos posts toute une théorie à propos d’investir une grosse somme directement ou en l’échelonnant. Si je me souviens bien, la méthode directe semblait donner de meilleurs retours. Cependant, je préfère échelonner ça dans le temps. Quelle devrait-être la durée total pour investir le tout ? 12,18,24 mois ?

3) Je ne pense pas être capable de faire des apports réguliers (cf les 10 commandements). Est ce que je peux utiliser un rebalancement annuel des trackers ayant eu une meilleure performance pour garder ma répartition cible entre les trackers US,EM et EUR ? Mais attention aux frais excessifs.

Répondre à cela me permettra réellement d’agir pour de bon. Merci

Bonjour à tous,

Merci encore pour vos retours positifs…surtout si vous commencez à le recommander à vos enfants (jeunes adultes).

Je vais essayer de répondre aux derniers points remontés :
- Oui, il y a des fonds qui font mieux que les indices/trackers. Mais dans la majorité des cas ce n’est pas dû à de la compétence mais à de la chance ! Par ailleurs, il n’y a pas vraiment de moyen de savoir à l’avance quel fonds va surperformer à l’avenir. Donc lorsque l’on a le choix, il vaut, à mon avis, mieux choisir des trackers.
- Lorsque l’on investit une grosse somme d’argent, théoriquement, puisque les marchés montent, il vaut mieux investir le plus tôt possible. Mais il faut gérer aussi votre « sommeil », et si vous passez de 0% à 40% d’actions d’un coup et que la bourse baisse de 30% … vous risquez tout de même de mal dormir. Donc ma recommandation serait d’investir progressivement, et le plus progressivement possible si vous changez fortement votre allocation cible (comme ça vous aurez le temps de tester votre résistante au stress des baisses).
- Oui, il est possible de faire du rebalancing, mais gardez à l’esprit que le rebalancing est plus important entre actions et obligations qu’entre les classes d’actions. Et faites attention aux frais, donc en dessous d’un an ça ne me parait pas indispensable.
- Les trackers hedgés (couverts) en devise sont une idée qui se regarde, cependant si vous investissez pour le long terme, ça ne vaut pas vraiment le coût de payer pour le hedge. En tout cas pour la partie actions. En revanches, pour la partie obligations, si vous vouliez remplacer les fonds € par des fonds obligations internationales, il serait préférable de les hedger.
- Oui il doit sûrement exister des coquilles Et pour Buffett, je fais tout le temps la faute, je n’arrive pas à m’en sortir ! En plus Nikki vient d’annuler notre déjeuner de demain …
- Pour les trackers à réplication synthétiques ou physiques, ca me semble effectivement trop avancé pour cet ouvrage. Cela ne se pose que pour les gens qui veulent faire un portefeuille de tracker, car quand on croit complètement au Lazy on investit à l’international dans son PEA.
- Pour les trackers à distribution, c’est un vrai sujet … mais je n’ai pas vraiment traité la phase de rente dans le livre. Par ailleurs, dans le PEA il n’y a plus de tracker monde distribuant depuis que Lyxor a créé des trackers hors europes spéciaux PEA, qui sont tous capitalisants.

Bien à vous, et merci encore pour vos lectures approfondies.

Robolth,

Sur la façon dont les trackers marchent, ça dépend à mon avis des interlocuteurs … certains veulent le détail et d’autres ça leur feraient peur … a fortiori avec les trackers synthétiques.

Pour Obama, oui c’est un argument que j’aurais du utiliser en plus c’est assez divertissant. Je vais peut être l’ajouter dans ma version 1.1. On peut voir le patrimoine de BO ici. Après, il est quand même assez diversifié (il a surtout des US treasory notes). Par ailleurs, les hommes politiques ne sont pas vraiment les meilleurs investisseurs. Enfin surtout les français … ça aurait aussi peut être une note d’humeur dans mon livre, le patrimoine des hommes politiques français (pas une action à de très rares exceptions!).

Sinon, comme sur ce forum beaucoup de gens ont envie d’avoir un portefeuille de trackers plutôt qu’uniquement un tracker monde, j’ai écrit un peit laïus sur les bonnes questions à se poser. Les réponses seront différentes pour chacun. Cela reprend quelques explications d’un des chapitres mais je le prends sous un autre angle.

Moi a écrit :

Lorsque l’on veut créer un portefeuille de tracker plus avancé qu’un « simple » tracker « Monde », il faut d’abord partir du marché, puis se poser des questions sur les raisons de ne pas suivre le marché.

Même si un tracker monde, suivant l’indice MSCI World est déjà très diversifié, il ne représente pas parfaitement le marché. En tout cas sur deux points :
- En premier lieu, il ne comporte pas de pays émergents. Il faut donc ajouter à peu près 10% d’un tracker pays émergents.
- En deuxième lieu, il ne comporte pas les small caps alors qu’elles représentent 15% de la capitalisation mondiale. Il n’y a pas de tracker small cap monde éligible au PEA (mais au CTO), il faut donc ajouter un tracker small Europe et un tracker small États-Unis.

Un tel portefeuille serait donc :
*Tracker Monde développé : 76%
*Tracker Emergent : 10%
*Tracker Europe Small Europe : 7%
*Tracker Small États-Unis : 7%

On peut aussi préférer équilibrer les zones géographiques en fonction du réel poids économique des pays plutôt que de la capitalisation boursière.
Cela fait baisser le poids des États-Unis à 30% et augmenter le poids des émergents à 30%.

Comme, ce qui est important c’est l’allocation d’actif dans son patrimoine, on peut adapter l’allocation de son PEA en fonction du reste de vos avoir. Par exemple, si vous avez beaucoup d’actions européennes sur votre PEE, il faudrait augmenter la part des actions non européennes dans votre PEA.

On peut aussi avoir envie de diversifier entre les trackers à réplication synthétique et physique. Dans le cadre du PEA, on ne peut mettre que des trackers à réplication physiques pour les trackers européens.
Si l’on croit à l’investissement factoriel, le « smart beta », on peut s’appuyer sur des trackers value ou multifactoriel.

Si l’on veut maximiser la dé corrélation entre les actifs on peut ajouter de l’emerging et des SIIC.

Si l’on veut minimiser les géographies volatiles, il faudrait réduire la place des pays émergents. En revanche, il faut savoir que les actions américaines, même en prenant en compte l’évolution des taux de change, ne sont pas moins volatiles que les actions européennes.

Si l’on veut tirer des dividendes de ses trackers par exemple afin d’avoir une rente, on peut bien sûr choisir des trackers distribuants. Cependant, on a aussi la possibilité de vendre une partie de ses trackers capitalisant et se verser en rente. C’est tout à fait possible avec un PEA.

Si on veut raffiner, on peut mettre un tracker France avec une allocation un peu surpondérée (supérieure à 3%), car ils captent les dividendes sans imposition à la source (30% des dividendes).

Si vous voulez payer moins cher qu’un tracker monde, c’est possible aussi en vous appuyant sur divers trackers, c’est toujours cela gagné.

Enfin, pour ceux qui veulent vraiment « timer » le marché, on peut s’appuyer sur des critères quantitatifs tels que le Ratio Schiller CAPE ou les moyennes mobiles.
Vous ne pourrez pas avoir tout cela à la fois, et il faudra donc faire des choix.

Le choix de trackers est vaste, et il faut à mon avis avoir de bonnes raisons pour ne pas suivre un indice monde. Dans tous les cas, mon conseil est de rester simple. Car, je ne le répéterai jamais assez, toute cette optimisation sera à mettre à la poubelle si vous ne résistez pas à la vente de vos actions quand la bourse perdra 30% et cela arrivera.

Black,

Parler du patrimoine d’Obama ne sert pas à démontrer qu’il s’agit de la meilleure stratégie patrimoniale possible. En revanche, cela rassure sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une escroquerie, ou de la dernière expérimentation à la mode.

En outre, dans la mesure où il s’agit de l’un des hommes les plus puissants au monde, on peut raisonnablement espérer qu’il n’agira pas contre ses propres intérêts en bouleversant le fonctionnement de ce type d’actifs d’une façon ou d’une autre.

Enfin, du simple point de vue marketing, votre citation de Buffett montre que beaucoup de gens sont sensibles à cet argument d’autorité - sinon il ne se serait pas donné la peine de le démontrer. Que ce soit à tort ou à raison, cela montre bien en tout cas que ce genre d’argument peut faire mouche… et n’est-ce pas là l’objectif de ce livre ?

Ah, il y a malentendu, désolé j’ai du mal m’exprimer : je ne condamne pas l’argument d’autorité de Buffett. Je voulais dire que comme le patrimoine d’Obama peut servir d’argument d’autorité, autant le mettre en avant dans le livre, puisque beaucoup de gens y sont sensibles… À tort ou à raison !

À vrai dire, je suis d’accord avec Buffett (et avec vous), et je pense qu’il est possible, avec du travail et du talent, de mieux investir qu’Obama… Mais ce livre s’adresse à des gens (comme moi ) qui n’ont pas l’envie ou le temps d’essayer