Lactalis-Parmalat : nouveau n°1 mondial des produits laitiers

Certes il n’y a plus d’interêt spéculatif ( Quoi que…. A terme, Lactalis montera problablement au capital ). Mais peut être serait il interessant de jouer la remontée des marges de Parmalat au niveau de celles de Lactalis.

Effectivement !

En fait Parmalat est monté à 83% du capital. A priori pas d’OPR.

Privé d’élément spéculatif le titre serait revenu à son cours pré-OPA ?

achats actions dirigeants 2011 (source AMF) : sauf erreur de ma part, on ne peut pas voir si M Besnier rachète des actions de son groupe car le capital est familial non ?

c’est bien ce qui me semblait, merci pour cette confirmation.
Il y a eu pas mal d’articles sur lui (Challenges et Le Point ou l’Express)

Voila Parmalat sous les 1.60 €. Une opportunité d’achat à ces niveaux de cours ?

En mai-juin, la valeur valait 1 € de plus…. 38 % de baisse en quelques mois.

Le cours semble vraiment stabilisé et évolue dans une étroite fourchette comprise entre 1.50 et 1.70 €.

La publication du T3 est prévue pour le 10 novembre.

Lactalis n’aurait il pas les yeux plus gros que le ventre ? Ne risque t’il pas l’indigestion ?

Lait  : Lactalis négocie le contrôle du numéro deux suédois

Lait  : Lactalis négocie le contrôle du numéro deux suédois

Les Echos a écrit :

Le groupe français, leader mondial de l’industrie laitière, veut s’ouvrir le marché scandinave.

ECRIT PAR

Marie-José COUGARD
Journaliste

Lactalis poursuit sa croissance à vive allure. A peine bouclée l’acquisition mouvementée du premier groupe laitier italien Parmalat, le numéro un mondial de l’industrie laitière avec un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, convoite les marchés du nord de l’Europe.
Emmanuel Besnier négocie la prise de contrôle de Skanemejerier, le deuxième acteur suédois du lait, dont l’activité dégage 330 millions d’euros avec une part de marché de 12 %.Les deux parties sont entrées en négociations exclusives il y a un mois. Le 19 décembre, le conseil d’administration de la coopérative suédoise se prononcera pour ou contre la prise de contrôle par Lactalis. L’opération sera, pour la famille Besnier, nettement moins gourmande en capitaux que l’acquisition précédente : le projet consiste à créer une filiale commune, dans laquelle la coopérative apporterait ses actifs et Lactalis des moyens financiers. Un des points à discuter concerne bien évidemment la rémunération des parts sociales des coopérateurs, ainsi que le prix auquel Lactalis serait prêt à payer le lait aux producteurs.
Du lait de consommation très rentable

Pour le groupe de Laval (Mayenne), cette acquisition présente un double intérêt. La prise de contrôle de la Skanemejerier lui permet de s’implanter en Suède, où jusqu’à présent il ne dispose pas de sites industriels, mais où il commercialise certains de ses produits.
La Suède est un très gros consommateur de lait liquide pasteurisé, un produit nettement mieux rémunéré que le lait UHT, très standardisé en France. Avec 131 litres de lait par habitant et par an, les Suédois consomment plus de deux fois que les Français (67 litres). Ils sont également amateurs de fromage pressé, en tranches, mais en proportion nettement moindre. A titre indicatif, les Français consomment 25 kilos de fromage par an, les Suédois 18 kilos.
Deuxième point non négligeable, Lactalis s’ouvrirait ainsi l’ensemble du marché scandinave -composé, outre la Suède, de la Finlande et du Danemark -, trois pays où il pourra d’autant plus facilement développer ses propres marques. A ce stade, Lactalis dispose seulement d’une filiale d’importation au Danemark, avec Delimo. En revanche, le groupe français va se trouver en concurrence frontale avec la puissante coopérative suédo-danoise Arla Foods, qui livre 95 % du lait au Danemark et 65 % en Suède. Arla Foods collecte autant de lait que Lactalis, numéro dun de cette activité en France, soit 5 milliards de litres.

MARIE-JOSÉE COUGARD

Lactalis autorisé à mettre la main sur la trésorerie de Parmalat

Les Echos a écrit :

ECRIT PAR Guillaume DELACROIX
Correspondant à Rome

Le groupe laitier italien Parmalat a reçu la semaine dernière le feu vert du gendarme de la Bourse de Milan pour réaliser une opération de « cash pooling ». Celle-ci consiste à faire remonter la trésorerie (1,4 milliard d’euros) au niveau de Lactalis, son nouvel actionnaire, qui détient 83 % du capital depuis juillet. Dans une note réclamée au préalable par Parmalat, la banque conseil Mediobanca souligne l’ampleur des dettes auxquelles Lactalis doit faire face après avoir emprunté 6,7 milliards d’euros pour obtenir le contrôle du groupe transalpin. Le français devra notamment rembourser 1,7 milliard en juillet 2012, puis 750 millions en avril 2014. « Les seuls cash flows n’y suffiront pas », estime Mediobanca, qui évoque une possible émission obligataire. Lactalis dément en tout état de cause avoir l’intention de transférer à Parmalat certains actifs, comme les mozzarellas Galbani, ainsi que le dit la presse italienne.

Source : Lactalis autorisé à mettre la main sur la trésorerie de Parmalat