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6    #1 01/03/2017 08h47

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ENTJ

Je vais exposer un sujet qui me perturbe en ce moment et essayer de le comprendre :

Quand vous aurez réussi, vous allez vous retrouver devant un problème que la plupart des gens n’imaginent même pas.

Ce qui va se passer, c’est que la communication avec la  plupart de notre entourage proche ou professionnel va devenir compliqué.

Ce n’est pas par jalousie.
Forcément, certains seront jaloux. Mais pas vos amis les plus proches.

C’est simplement qu’il ne vont pas se sentir à la hauteur.
Parce que côtoyer quelqu’un qui a réussi, ça vous met en face de vos excuses : en effet cela nous renvois à nos échecs et cela devient compliqué de se regarder dans le miroir par la suite… pourquoi pas moi ?

Ça renforce la frustration qui consiste à avoir des rêves, et à ne même pas avoir osé commencer à les réaliser.

Il n’y a qu’une extrême minorité des gens qui passe à l’action, et qui se met sérieusement à transformer ses rêves en réalité. Et si vous, vous faites partie de cette extrême minorité, alors vous vous écartez mécaniquement de vos amis et de vos proches.

En regardant votre succès, certains seront fiers de vous. Mais au plus profond d’eux-mêmes, ils vous se demander “pourquoi pas moi”.
Et ressentir de la frustration, quand ce n’est pas de la jalousie.

Peut-être qu’un ou deux de ces amis, au contraire, seront inspirés par vos résultats.
Peut-être qu’au contraire des autres, votre réussite sera l’élément qui va déclencher la leur.
En leur montrant que c’est possible.
Mais ça ne sera pas la majorité d’entre-eux. Loin de là.

Quand on réussit, on est seul.
Il y a un dicton anglophone qui dit : “It’s lonely at the top”.
Qu’on peut traduire par “On est seul au sommet”.

En bas de la montagne, vous n’êtes jamais seul.
Il y a toujours quelqu’un pour taper la causette au bar du village.

Par contre, plus vous montez, plus le groupe se réduit. Et tout en haut, on est souvent seul.

Les alpinistes apprécient -et recherchent- la solitude.
En réalité, ils n’ont pas le choix.
Parce qu’il n’y a jamais personne là-haut.

Et en business, c’est la même chose.
Si vous grimpez tout en haut de la montagne, il va falloir s’attendre à être seul pour contempler le paysage.

Le succès, c’est un plaisir solitaire.

C’est un fait. Et il faut l’anticiper.

Beaucoup d’entrepreneurs en souffrent.
Pourtant, quand on est seul, on apprend à faire confiance à son propre jugement. A ne plus avoir besoin de se reposer sur l’avis des autres. A prendre ses responsabilités.

Finalement, ça nous apprend l’autonomie.
Et ça n’est pas plus mal.

Mais que faire?

-Je pense qu’il ne faut jamais s’énerver fasse à cette "injustice" car c’est attiser le feu et leur donner raison.

-Rester humble car les gens pensent que les gens qui réussissent sont hautains et méprisants .. c’est leur interprétation car ils se sentent inférieurs car se n’est pas la même réussite social.

- Être tolèrant … Quand on réussit, on peut penser que les autres sont sans le faux : pourquoi il râle ..? Il ne met rien en œuvre pour réussir … Quand on entreprend des choses , ça peut vite nous saouler car c’est pas notre vison des choses … il faut penser qu’on a pas tous les même capacités et personnalité.

- Je pense également que c’est important pour l’équilibre de côtoyer des personnes qui ne connaissent pas votre réussite ( associations , sport etc.) et bien sûr de ne pas parler de votre métier ou si vous êtes rentier…

Personnellement j’ai beaucoup évolué depuis 2 ans et demi, je constate un écart important avec mon entourage proche (mais pour le moment ça va) et surtout dans mon métier salariat car les gens me saoulent à râler pour rien et subir leur vie sans rien faire pour changer leurs problèmes.
Ils sont haineux à baver sur tout ce qui bouge.. et pourtant il y a quand même une bonne ambiance général dans mon travail et je n’y vais pas à reculons.

Mais notre façon de penser change et on peut se sentir plus différent sur la vison de la vie.

Mots-clés : entreprendre, jalousie, réussite


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Favoris 1    #2 01/03/2017 09h06

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ENTJ

J’ai observé ce que vous dites au travers du parcours de mes parents (rentiers, mais surtout travailleurs acharnés) : isolement social lent, progressif mais inexorable.

Pour les amis vous avez sans doute bien cerné le souci.

Pour la famille, c’est simple, même encore aujourd’hui, c’est le défilé des quêteurs ; lesquels au bout du mois après imposition ont parfois plus sur leur compte que mes parents, oui mais voilà "eux ils ont des maisons". Ça se voit, c’est une évidence, un point de mire, et le paiement de l’ISF est assimilable à la désignation des parias sociaux dans certains cas (je l’affirme et le soutiens quoique l’ont puisse dire sur le bien fondé ou pas de cet impôt, la dimension sociale est trop sous estimée !).

Des relations sans grands intérêt où le doute s’insinue en permanence avec l’usure du temps. N’ayez aucune illusion, blindez vous (d’argent et de résolution smile ).

Ayant un esprit synthétique, je pense qu’il faut exprimer des conclusions simples à tous points de vues sur des sujets complexes (et la psychologie en est un !) : "pour vivre heureux vivons caché" par exemple.

C’est X qui le dit ! smile


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#3 01/03/2017 09h08

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Je me retrouve complètement dans votre analyse !
Depuis que j’ai créé ma société (avril 2015), ça a été un réel vol de moineaux dans mon entourage familial et amical.
L’effet "miroir" que vous citez est réel ! j’ai un ami de fac (une vingtaine d’années d’"amitié"…) qui, quand je lui ai annoncé mon projet ne m’a pas félicité mais m’a répondu "mais MOI je n’ai pas de projet". Très instructif.. je n’ai plus de nouvelle depuis 2 ans.
Mon père, qui n’a jamais pris aucun risque dans sa vie, m’a dit "trouve toi un vrai travail"… et a une peur bleue non pas que je me plante, mais de ses angoisses !

La solitude de celui qui prend des risques et qui se débrouille seul dans toutes les situations est bien réelle. L’INDEPENDANCE et le SUCCES font peur aux autres qui vont avoir soit des réactions irrationnelles, soit de manière plus radicale fermer la porte et vous oublier rapidement.

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#4 01/03/2017 09h13

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Alors là je vous rejoins à 200%.

Je vis cela dans mon entourage et c’est très déroutant.

Ma famille : mon ménage gagne le moins de tout mon entourage familiale. Pas compliqué, je suis fonctionnaire, mon épouse femme au foyer.

Mes amis : idem

Mes collègues : idem.

Et pourtant… mon caractère "fourmis" refusant de dépenser mon argent n’importe comment (absolument avoir le dernier téléphone à la mode, 500 chaînes de TV, la dernière console de jeux etc etc) additionné à mon épargne investie en bourse + petits gains sur le cotés (apiculture, forex etc) font que je suis propriétaire de mon logement, que je pars en vacances 3 fois par an… Rien d’exceptionnel, pourtant cela attise la jalousie…

Pour les collègues/amis c’est des réflexions derrières le dos du genre "ses parents paient" alors que pas du tout. Ou des piques sur ma femme "inactive"… combien de fois ai-je précisé qu’elle ne touche aucune aide sociale, rien, pas 1 euro?

Pour la famille, une certaine jalousie qui s’installe : comment, par exemple, un couple avec 2 bons salaires mais pas propriétaire, qui ne sait pas épargner etc peut accepter qu’un petit fonctionnaire se débrouille mieux tout seul?

Pourtant j’explique, je prête des livres etc…

Mais on revient ici :
Les gens sont paresseux, c’est affolant !

Et c’est vrai qu’au fil du temps, on devient solitaire… Les gens ne voient que le résultat, sans vouloir regarder les efforts fournis

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1    #5 01/03/2017 09h22

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Une petite remarque suite à quelques uns de vos messages ci-dessus : je ne conteste pas que le regard des gens puisse changer face à quelqu’un qui réussit.
Néanmoins, ne pensez-vous que le comportement de ce dernier envers les autres change aussi ?

La prise de risques et la réussite qui en découle n’est certes que rarement valorisée en France.
Mais est-ce qu’elle ne conduit pas également ceux qui en sont les acteurs à avoir une vision beaucoup plus dure de ceux qui n’ont pas eu la même trajectoire ?

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Favoris 1    1    #6 01/03/2017 09h22

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ISTJ

Lorsque vous arrêterez de vous préoccuper de ce que disent ou pensent les autres, vous vous sentirez beaucoup mieux.

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#7 01/03/2017 09h27

Membre (2014)
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ENTJ

"Néanmoins, ne pensez-vous que le comportement de ce dernier envers les autres change aussi ? "

Exact , j’en ai parlé à la fin de mon post.

- Être tolèrent … Quand on réussi , on peut penser que les autres sont sans le faux : pourquoi il râle ..? Il m’est rien en oeuvre pour réussir … Quand on entreprend des choses , sa peut vite nous saouler car c’est pas notre vison des choses … il faut penser qu’on a pas tous les même capacités et personnalité.

@àtoulon.. ne pas se préocuper de sa famille est amis proche n’est pas si facile que ça  .. Je pense que c’est bien de tout mettre à plat et donc chercher à améliorer sa communication pour ne pas générer de conflit.. Après pour le reste c’est sur…


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1    #8 01/03/2017 09h51

Exclu définitivement
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Dans toute entreprise, il faut "donner". Si pour atteindre des objectifs importants de sa vie, il faut en face faire des concessions, cela en vaut le coût.

A chacun de faire les "plus" et les "moins" et de voir ce qu’il gagne et ce qu’il perd.

A titre perso, en tant qu’investisseur à temps plein, je n’ai plus le contact social du salarié, mais est-ce l’essentiel ? C’est donc un écart choisi, et non subi.

Pour ce qui est de la famille. Elle ne comprend pas ce que je fais, mais ne s’éloigne nullement. Bizarre pour vous ? Peut être n’avons-nous pas le même sens du terme "réussite". Puisque pour moi cela signifie "vivre de mes investissements" et donc, visuellement, cela ne se voit pas = pas de bling-bling. LE seul aspect réellement différenciant est que je bosse de chez moi.

Pour les amis, au contraire, je trouve qu’on a plus de temps à leur consacrer. Je suis donc encore plus étonné de votre interrogation. Sont-ce vraiment des amis profonds qui vous connaissent et savent ce qui est important pour vous, fondamentalement ?

A mon avis, les individus que vous croyiez proches (amis + famille) sont en fait des relations superficielles si elles ne se réjouissent pas de votre réussite, quelle qu’elle soit (matérielle, intellectuelle, professionnelle, sportive, …).


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Favoris 1    #9 01/03/2017 09h51

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Bonjour à tous,

Loin d’avoir atteint à mon jeune âge ce que j’entends par "réussir ma vie", je rencontre déjà à 30 ans ce que vous évoquez Cricri.

Certes, j’ai sauté le pas pour investir dans 2 biens. Pour autant, si je suis propriétaire par le titre, c’est encore la banque qui est propriétaire par la finance, et pour encore longtemps, très longtemps… Cet aspect des choses ne me vaut aucune jalousie ou éloignement, car je n’en parles que peu.

En revanche, à mon âge, je sors régulièrement. Et ce qui me pose le plus de problème, ce n’est pas tant ma "réussite patrimoniale", mais professionnelle. Je m’explique… Pour faire simple, je ne parle argent (salaire) qu’avec mes très bons amis et ma mère. Ces gens me comprennent, et je n’ai aucun tabou avec eux.

En revanche, dans une conversation avec autrui, vient très vite le sujet à l’origine de l’éloignement social que vous citez :

Nouvelle rencontre, partenaire de rugby, vieille connaissance, ami d’ami, personne du sexe opposée qui pourrait m’intéresser (je suis célibataire, d’où la précision big_smile ) : "tu fais quoi dans la vie ?"
Despe : "Je suis gérant de fortune"

Paf, j’en ai trop dit. Derrière cette désignation de ma profession bien réelle, se cache une once de réussite, un brin d’ambition, et un sous-entendu de "je gagne du fric". Certains rétorquerons, pourquoi ne pas parler simplement de gestion de patrimoine ? Car d’une part je l’ai déjà expérimenté, et cela nécessite des explications complémentaires ("c’est quoi le patrimoine, le musée culturel de la commune ?") auquel cas, en tant que passionné je m’exprime et fait comprendre que je gère une "élite sociale", et d’autre part car aujourd’hui je gère des fortunes et ne réalise pas simplement un placement one shot.

Au final, moi, le passionné que je suis (combien peuvent objectivement affirmer être satisfaits de leur travail ?), j’en viens à dire pour plaisanter que je suis "réparateur de briquet jetable". Au moins ça fait sourire, nous restons sur la même longueur d’onde, et paraît-il que les filles réagissent positivement à cette boutade.

Voilà pour ma jeune expérience, qui aboutie à la conclusion que si mes rencontres (ponctuelles ou durables d’ailleurs) ne me jalousent pas forcément, elles s’éloignent de ma personne de peur de "ne pas être à la hauteur", par mépris ou par honte j’en sais rien. Alors qu’au final chacun à sa vie, et qu’on s’en br… de ce que fait intel ou intel dans la vie. Je ne sélectionne pas mes amis de cette manière !

Au plaisir,

Despe


A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire….

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3    #10 01/03/2017 09h57

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Bonjour,

Malgré la quasi unité des messages précédents perso je ne me reconnais pas vraiment dans ce qui est ecrit.

C’est quoi reussir ?

Ce n’est pas du tout un mot que j’utilise. Certes je peux ne pas travailler mais je n’ai pas réussi plus que bcp de gens. À la limite j’envierai quelqu’un de plus jeune pour son âge mais assez peu quelqu’un pour un aspect financier.

Vaut il mieux avoir cinquante ans et rentier ou 25 en pleine santé ? Qui doit envier qui (si l’on devait envier quelqu’un ?)

Je suis peut être aveugle mais je n’ai pas l’impression de croiser des personnes envieuses. J’en intrigue certains mais je ne ressens pas d’envie particulière.

Pas mal de personnes de mon entourage vivent correctement, ca joue certainement mais j’en connais plusieurs pour qui la réussite est intellectuelle (par exemple des professions libérales, médecins ou autres) pour qui le fait que je travaille ou pas ne génère certainement pas la moindre envie.

Quand je vais dans certains "club d’investisseurs" je croisent des personnes qui ont un patrimoine avec au moins un zéro de plus que le mien et certains qui dépassent les patrimoines à 8 zéro. Je me sens tres "humble" dans ces situations…mais pas d’envie particulière non plus.

L’âge fait peut être qu’à la 50taine il y a qd même pas mal de personnes qui ont des réussites diverses, que ce soit eux meme ou via des enfants brillants, ou tout simplement parce qu’ils ont une vie en adéquation avec leurs envies et que finalement on se retrouve dans une certaine "masse".

Je reconnais ne pas vivre dans une banlieue parisienne compliquée ou dans un environnement très défavorisé mais en tout cas je ne vis pas dans un cocon non plus.

Crown

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1    #11 01/03/2017 10h00

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Zavez fini de vous plaindre les rentiers?

Je plaisante wink et souscris à tout ce qui a été dit, ceci dit attention à ne pas trop bougonner par rapport à cet état de fait.
Il est indéniable que lorsque l’on devient rentier, le regard des autres change. Certains proches vont s’éloigner, à l’inverse heureusement certains amis vont le rester.
Il faut aller voir ailleurs pour trouver d’autres amis. Lors d’un retour en France je m’étais inscrit à des soirées tarot, j’aime y jouer et dans le cercle amical il n’est pas évident d’avoir des joueurs. Lors du premier jour j’ai rencontré des personnes vivant comme moi principalement d’immobilier. On a gardé le contact et ce sont maintenant des amis, que je revois chaque année.
Le plus insupportable c’est en effet ceux qui viennent frapper à votre porte pour quémander des avances. Au début on a un peu honte de dire non. Aujourd’hui je renvoie cette honte à ceux qui osent me demander quelque-chose. J’ai des enfants à charge, des crédits sur le dos et on vient me demander un prêt? Il faut inverser le sens des choses et ne pas avoir peur de froisser ceux qui de toute façon ne vous respectent pas, parce ce qu’ils ne seront jamais ce que vous êtes.


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#12 01/03/2017 10h27

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L’exemple le plus extrême est celui des gens de condition modeste qui se retrouvent du jour au lendemain millionnaires grâce au loto.
Pas de préparation à ce changement, un gain énorme, un entourage familial et amical vivant également modestement.
Cela ne doit pas être facile à gérer mais finalement c’est peut être plus simple que lorsque la richesse vient de la réussite. En effet, lorsque le gain est du au hasard et non pas au mérite, cela ne doit pas éveiller chez les autres le sentiment de frustration évoqué par CriCri.
Seulement de la jalousie du style "oh la chance qu’il a !"

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#13 01/03/2017 10h30

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Je peux vous assurer que le "oh la chance qu’il a !", il n’y a pas besoin d’avoir de la chance pour l’entendre. Le simple fait de réussir ce que les autres regardaient avec dédain suffira.


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1    #14 01/03/2017 10h33

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ENTJ

"L’âge fait peut être qu’à la 50taine il y a qd même pas mal de personnes qui ont des réussites diverses, que ce soit eux meme ou via des enfants brillants, ou tout simplement parce qu’ils ont une vie en adéquation avec leurs envies et que finalement on se retrouve dans une certaine "masse"."

Oui crown, je pense aussi.
Dans mon cas, j’ai 28 ans mes amis n’arrivent pas à mettre un rond de côté et commence à me demander des conseils pour investir dans l’immobilier alors qu’il en sont pas capable .. enfin il ne sont pas prêt … car involontairement ma réussite leurs à renvoyer leurs échecs ..

A 28 ans , de nos jours , le travail se fait rare donc un décalage se fait .. et un gros travail doit être fait pour ne pas froissé nos amis car même si on ne change pas , leurs interprétations oui.

Surin : je joue au tarot aussi .. Encore un point en commun smile

Au vu de ce que je lis , je pense que la famille proche ainsi que les VRAI amis resteront et qu’on change de , disons , de statut social et qu’on se fera plus des amis qui on une vison entrepreunarial  par exemple….


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#15 01/03/2017 10h54

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ENTP

Là où je vous rejoins cricri, c’est a propos des conseils aux amis.

J’attends à longueur de journée les gens se plaindre, mais lorsque vous leur donner des conseils, des suggestions de lecture, vous suscitez des réactions souvent très négative.

J’ai dans ma famille quelques personnes qui ont un peu de patrimoine et qui le gère assez mal, mais qui n’écoutent aucun de mes conseils, mais ça ne les empêche pas ce plaindre.

Souvent je commence par dire d’ouvrir 2-3 contrats d’AV et un PEA juste pour prendre date, 9 personnes sur 10 ne le font pas.

Des gens beaucoup plus riches que moi, me pensent plus riche qu’eux et me demandent de l’aide ou de payer "plus" pour des dépenses communes.

Dernière modification par AleaJactaEst (01/03/2017 16h51)

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1    #16 01/03/2017 10h59

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Cette idée de la réussite et de la perception des autres semble un peu vous obséder, cela fait plusieurs fois que vous y revenez.
AMHA vous devriez faire ce qui vous plait et lâcher un peu sur le jugement des uns et des autres… suivront ceux avec qui aurez toujours de choses à partager, les autres s’éloigneront, c’est la vie…

La notion de réussite est d’ailleurs très relative. Selon les parcours et les individus elle se mesure très différemment (pouvoir d’achat, compétence, niveau culturel, intelligence…). Les réactions de votre environnement doivent vous informer sur ce qui est important pour ceux qui vous entourent.

Faites ce qui est important pour vous et fichez vous de votre image dans l’opinion des autres smile


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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1    #17 01/03/2017 11h13

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Je ne suis pas rentière mais j’ai déjà un mode de vie minimaliste qui m’isole.
J’ai toujours fait attention à l’argent, à sa gestion, à l’épargne. Non pas par radinerie mais par angoisse du futur.
Les gens sortent, dépensent à tout va pour ce que je nomme vulgairement "des conneries" mais se plaignent ensuite de ne pas avoir d’argent.
Je suis une adepte des "petits flux font les grandes rivières" et pour moi, un euro représente beaucoup plus.
Les gens sont paresseux, oui, mais surtout ils prônent beaucoup le fameux "on ne l’emportera pas dans la tombe". Ils veulent profiter de la vie, ce que je peux comprendre, mais celle-ci est longue et parsemée d’embûches alors si on n’assure pas ses arrières, elle peut devenir très compliquée et douloureuse.

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#18 01/03/2017 11h21

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cricri77700 a écrit :

Dans mon cas, j’ai 28 ans mes amis n’arrivent pas à mettre un rond de côté et commence à me demander des conseils pour investir dans l’immobilier alors qu’il en sont pas capable .. enfin il ne sont pas prêt … car involontairement ma réussite leurs à renvoyer leurs échecs ..

A 28 ans , de nos jours , le travail se fait rare donc un décalage se fait .. et un gros travail doit être fait pour ne pas froissé nos amis car même si on ne change pas , leurs interprétations oui.

Vous avez certainement raison mais c’est clairement individus et circonstances dépendants.

En tout cas quand je lis l’affirmation "pourquoi votre réussite va vous écarter de vos amis de vos proches" je suis 100% convaincu que ce n’est pas systématique.

Depuis 5 ou 6 ans que j’ai le choix de travailler ou pas, j’ai vraiment l’impression de n’avoir été écarté ou d’avoir écarté personne que je qualifierai d’amis ou de proches. Mais absolument aucun.

Qu’il y ait parfois un peu d’envie dont je ne rends pas compte c’est possible ou probable (même si j’y crois modérément) mais alors avoir perdu des amis, c’est 0 de chez 0 (mais je dois être rustre et peu avenant smile smile car personne ne m’a jamais demandé de lui prêter de l’argent).

En tout cas, même si comme tout le monde (ou comme beaucoup) je suis sensible au regard des autres, je suis clairement influencé par leur jugement sur ma compétence, mon éthique ma morale car je me suis toujours construit la dessus. Mais alors leur regard sur ma "réussite" me laisse étrangement totalement indifférent car j’ai bossé et ai eu sans doute de la chance, mais rien ne me fera culpabiliser la dessus.

Crown

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#19 01/03/2017 11h23

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Cette idée de la réussite et de la perception des autres semble un peu vous obséder, cela fait plusieurs fois que vous y revenez.
AMHA vous devriez faire ce qui vous plait et lâcher un peu sur le jugement des uns et des autres… suivront ceux avec qui aurez toujours de choses à partager, les autres s’éloigneront, c’est la vie…

"Faites ce qui est important pour vous et fichez vous de votre image dans l’opinion des autres "

je suis infirmier psy, croyez moi que je constate quotidiennement les "dégâts" que peuvent causer une parole ou une attitude donnée et je trouve important d’essayer de comprendre cette "jalousie".
La nature humaine m’intéresse, comprendre les comportements ect… sa permet aussi de mieux se connaître et cela nous aide dans notre vie avec une bonne remise en question.

Après je fais ce qui me plait et quand j’en ai envie c’est pas le sujet . Mais je peux constater au vu des réponses , que cela intrigue beaucoup de personne.

Je le redis, MON image je m’en fiche et plaire à autrui également.

c’est quand même important de se pencher sur le sujet :

- décalage avec sa famille ( ne comprennent pas, peur ) car on ne rentre pas dans les mœurs de métreo/boulot/dodo.
Conduite à tenir : rassurer

- amis proche ( enfance ) : attention de ne pas renvoyer une image hautaine ( inconscient ) donné des conseils mais pas "moralisateur" ne pas employer le "je" .. il ne faut pas générer un sentiment d’échec de leurs part… plutôt avoir une attitude à valoriser le fait et geste par exemple.

- femme/Homme : un décalage peut se faire également, il faut absolument avoir son appuis, et lui faire comprendre que c’est pour nous.. ne pas se sentir inferieur car l’un évolue financièrement plus rapidement que l’autre. C’est un sentiment qu’une personnalité type dépendante va avoir… donc réassurance +++

le reste : vivons heureux mais cacher…

bref je pourrai écrire des pages …


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#20 01/03/2017 11h36

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Cricri, de manière très rapide, en lisant les différents commentaires de la file, j’ai tout de même la nette impression qu’on perçoit assez l’idée de la "carte" de la PNL, auquel je vous invite à vous intéresser si vous ne l’avez pas déjà fait.

C’est un des premiers présupposés de la PNL chacun (a) sa carte du monde…
Ce que nous pensons être la réalité n’est en fait que NOTRE réalité. Nous percevons la réalité au travers de nos propres filtres neurologiques, culturels, sociaux, et nous en faisons une représentation.
Cette représentation est ce que nous croyons être la réalité, cette représentation est à la réalité ce que la carte est au territoire.
Souvent les personnes confondent la carte et le territoire.
Il n’existe qu’un seul territoire ou un seul monde, par contre il existe une infinité de cartes.
Pour bien communiquer, il est bon d’accepter que notre interlocuteur ai(t) la meilleur carte possible par rapport à ce qu’il est, ce qu’il a vécu…

(Source = jecommunique.com, premier site à sortir à la recherche google "pnl carte")

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#21 01/03/2017 11h43

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ESFJ

"Vivons heureux, vivons cachés", ne pas changer (être pour les impôts quand on en paie pas et devenir contre quand on doit en payer), s’occuper de sa famille, ne pas chercher à tout prix à gagner de l’argent, faire du sport, ne pas parler d’argent avec des gens qui ne comprennent pas sont mes adages…et me réussissent pas trop mal pour le moment.

Je suis loin d’être millionnaire et ce n’est pas un objectif suprême mais je me considère comme ayant un patrimoine plus important que 80% des français.

Dernière modification par titoux (01/03/2017 20h26)

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#22 01/03/2017 11h58

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La discussion me rappelle une discussion avec ma femme.

En résumé, dés qu’on a des compétences pour prendre sa vie en main (que ça aille de la cuisine, à la réparation de l’ordi ou à la gestion de son patrimoine), on sort du cadre, et ça dérange !

Et sincèrement, ce n’est pas lié à la notion de succès, entrepreneuriat, mais juste à la notion de connaissance et d’approche des sujets

Typiquement, j’ai déjà des amis qui se sont écarté, car rien que l’approche de la gestion du compte courant choque.
Le fait de ne plus se laisser faire gêne déjà beaucoup de monde, même si le résultat final est faible.

Donc il faut pas chercher très loin.

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#23 01/03/2017 12h03

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Bonjour

Je partage le fait qu’il est important de se pencher sur le sujet du décalage avec ses proches. Ca peut venir de l’argent mais également d’autres évolutions dans la vie.

Des personnes dont la situation financière n’évolue pas se brouillent avec famille et amis. Pas forcement d’argent dans tout ca.

Il faut assumer son évolution, on travaille assez dur comme ca pour y arriver. La vie est faite de rencontres, il y en aura forcement de nouvelles qui seront conformes à votre évolution. Vous y trouverez de nouveaux amis.

Richard

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3    #24 01/03/2017 12h20

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INTJ

C’est une réaction très Française et dans une certaine mesure Britannique qui ne se limite pas à l’argent mais inclus toute amélioration. En France il est préférable "socialement" de rester groupé dans la médiocrité et mal vu d’essayer de s’améliorer. On voit ça en ZEP où essayer de s’en sortir par la scolarité est tout aussi aliénant. Dans les administrations ou le "bon copain" devient soudainement la cible des cancans sitôt promu.

Comme l’analyse Cricri77700, il faut exclure celui qui veut s’améliorer car ses efforts remettent directement en cause le mode de vie de ceux qui ne suivent pas : la vigueur de ces efforts est un miroir des problèmes du groupe, et la dissonance cognitive de justifier ces problèmes par un "c’est mon choix" défiant devient souvent intolérable en face des résultats. Seules solutions : saboter le fauteur de trouble pour qu’il revienne au sein du groupe la queue entre les jambes ("tu vois ! c’est pas pour nous ces choses là") ou l’exclure comme un traître pour ne plus avoir le nez dans le caca de ses résultats positifs. Car au delà des efforts, la sortie demande souvent de remettre en cause une culture et un mode de vie (dépenses frivoles dans votre cas, mais ça peut aussi se traduire par des codes vestimentaires/langages, relations aux figures d’autorité, consommation de substance, entraide qui devient impossible, etc…). C’est à mon avis plus que la paresse ce qui motive la répugnance à sortir du groupe : la remise en cause du mode de vie/valeurs, qui s’accompagne parfois d’une fierté de classe. C’est un prix très élevé à payer, trop pour beaucoup si on y ajoute l’incertitude du projet. Surtout que parallèlement au rejet du groupe dont on s’extrait péniblement, on rencontre souvent un rejet symétrique du groupe qu’on cherche à intégrer (échecs par manque de connaissance, moqueries à cause d’un accent, de codes non maîtrisés, etc…).

Cet effet panier de crabe est vraiment particulier et on ne le retrouve pas du tout en Chine par exemple (où chacun essaye au contraire de s’en sortir et de tirer ses amis vers le haut), ni au Canada par exemple où "good for you" est dit sincèrement. Je pense que c’est dû au fait que la société y est beaucoup plus fluide, alors que le système de classes sociales bien délimitées outre-Manche et plus flou mais bien réel en France donne un terreau fertile à ce genre de comportements identitaires toxiques.


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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3    #25 01/03/2017 12h37

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INFP

Bonjour Cricri77700

Ah, un infirmier psy (je suis infirmier moi-même, et j’ai bossé en moultes milieux dont la psy-le relationnel m’ayant toujours plus botté que la technique).

Je me permettrai juste une analyse ultra sauvage de votre dernier post : vous dites vous ficher du regard d’autrui, s’ensuit une liste de comment se comporter avec famille, amis, etc….cela ne me paraît pas si libre du regard d’autrui.
Je dois dire que la lecture de DR, pour moi, est souvent très intéressante au regard de la psychologie de ses intervenants, et que cela m’interroge sur la relation à l’argent, à la réussite, et en gros à sa place et réalisation au sein de la société.

Construit-on sa réussite pour soi-même, ou pour une revanche sur un sentiment d’échec, ou pour se prouver aux autres?
j’ai le sentiment que ces motivations sont souvent en arrière plan, et je parle déjà pour moi le premier!

En fait, la relation à son patrimoine est avant tout à mes yeux l’expression de sa propre façon de s’individuer….et que si beaucoup se préoccupent de questions fort matérielles, en fait il y a derrière des questions fort existentielles.

M’étant intéressé à la psychogénéalogie après la naissance de mon fils, j’ai pu me rendre compte à quel point mes échecs étaient liés à des répétitions d’histoire passées, et aussi à la déconnection de liens d’identité profondes à mes lignées paternelles et maternelles.
Cela a l’air peut-être à côté du sujet comme réponse, mais je suis persuadé qu’en fait notre évolution et réussite est un mix entre puiser l’énergie dans les liens à nos proches, et aussi s’en séparer pour faire sa propre vie. L’erreur à mon sens serait de privilégier une polarité plus qu’une autre.
Après, je pense qu’il y a un réel problème d’identité française par rapport à tous ces points (et étant descendants de paysans polonais par ma mère, ayant réussi à leur mesure par leur seul travail, et vivant avec une italienne issue de famille modeste, mon regard est décalé et tant mieux!), car nous avons des structures de fonctionnements qui favorisent des fonctionnements claniques fermés, donc des visions ultra-normatives de la réussite : réussir se fait dans le clan, s’en différencier met en péril l’identité de la norme du clan. D’où un rapport à la réussite ambivalent : les riches sont forcément des monstres d’égoïsme, alors que les français acceptent un système de république féodale où les dirigeants bénéficient de privilèges patrimoniaux à faire pâlir tout rentier qui se respecte (être rentier n’est pas un but en soi pour moi : être juste à l’aise financièrement me suffira, et nos besoins ne sont pas immenses).

J’ai pu voir la différence quand je suis passé du salariat au libéral : j’ai eu un mal fou à accepter la richesse…plus de dix ans!…Et là que je viens d’y réussir, ma collègue me vire!

Réussir c’est aussi supplanter ses pairs, et ses pères!….et parfois, inconsciemment, cela suscite justement culpabilité, voire notre conscience profondément tribale fait qu’on préfère se mettre en retrait pour laisser la préséance à nos aÏeux, pères, ancêtres, pour ne pas prendre la place du chef de clan….cela sonne psychanalyse sauvage, mais à observer le monde, surtout en milieu rural depuis treize ans, me met vraiment en face la puissance de ces comportements archaïques qui motivent encore notre société, en quête de repères, d’identités, dans un monde en changement.
D’où parfois scrupules, culpabilités possibles.

Par contre je pense que si on assume vraiment intérieurement la vie qu’on mène, alors tout cela tombera tout seul : les relations factices cesseront, et l’on trouvera lien avec des gens qui nous comprennent. Et assumer peut signifier accepter qu’on a du mal à assumer et qu’on ressent des contradictions! C’est ça aussi la vraie vie!

Derrière aussi, il peut y avoir des motivations liées à des peurs du manque, des refus de revivre la faillite, qui nous poussent à nous mettre une pression monstrueuse pour réussir, et à oublier nos besoins basiques de plaisir, de détente, de jouir de la vie telle qu’elle est…j’observe cela en moi trop souvent!
Cela peut amener justement ces sentiments de séparation, à penser que certains ne veulent pas faire d’effort (après tout c’est leur droit!), en tous cas à oublier que la vie c’est aussi les autres, et l’imperfection de ce monde, parce qu’on se met trop la pression.
Je pense qu’il y a là tout un équilibre à trouver, et qu’il faut savoir ne pas être trop pressé, et aussi ne pas oublier que malgré tous les efforts qu’on fasse, n’importe quelle catastrophe peut ruiner tout cela….donc trouver un équilibre entre la prévoyance patrimoniale et l’investissement pour renforcer notre pouvoir financier, personnel, et profiter de la vie au quotidien.
Et qu’on ne pourra pas empècher les autres de penser à notre propos!…

Après, est-ce que ceux qui ne savent que nous jalouser, qui nous flattent mais nous méprisent, sont de vrais amis?…Perso j’ai très peu de vrais amis….mais mes vrais amis ne me jugent pas, et sont contents de ma réussite. Et ne me méprisent pas quand je ne réussis pas……un peu de compassion n’a jamais fait de mal à personne, bien au contraire!

J’ai un ancien pote de lycée, il est un des rares à qui je parle de bourse….il ne juge pas…pourtant il est aux antipodes de tout ça…mais lui, sa réussite a été de retaper de façon très belle une vieille maison dans le Cantal, il s’est acheté en la revendant un bien locatif en Corrèze…il vit avec son amie, il n’a que ses 600 euros de loyer pour vivre, mais elle rapporte le salaire, et il fait un potager immense qui les nourrit une bonne partie de l’année sur le terrain de sa maison à elle , fait des ruches, quelques moutons, continue les travaux dans la maison….pour moi il est un vrai symbole de réussite, parce qu’il a réussi à développer la capacité à produire de la richesse de ses propres mains. Réussite qui est aussi le fait qu’ils sont aussi à deux et que leurs apports différents se complètent.
Denis Péchère parlait de gèrer le patrimoine à deux et de partager, je crois qu’il a raison…Soit on chemine ensemble et on partage, sinon c’est un peu dommage je trouve.

Voilà…j’espère en tous cas très sincèrement que vous trouviez votre bonheur au sein de tout cela…..l’argent doit servir le bonheur.

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