Le jeux d'échec et les IH

Job a écrit :

et parmi nous ?

Un tocard qui considère que les echecs et le tarots sont les 2 jeux les plus excitants et interessants qui soient.

J’y joue très très peu, mais chaque partie est un vrai plaisir. C’est mon père qui tenait à m’apprendre ce jeux.

J’ai beaucoup joué contre un vieux coucou électronique, le Portachess : Portachess (alt.)
Je reussissais à le battre à quasiment tous les coups jusqu’au niveau 8. Mais sans gloire, son niveau était somme toute assez faible.

Des heures de jeux jusqu’à ce que je l’oublie dans ma chambre universitaire, et que la personne qui a récupérée ma piaule me mente effrontément en niant le fait qu’elle l’ai trouvé. Pourtant, elle se vantait dans l’amphiteatre de jouer avec un jeu electronique trouvé par hasard …. L’ordure.

Ensuite, je suis passé sur un Novag Emerald Classic Plus Novag Emerald Classic plus
J’y ai très peu joué, le temps me manquant, mon niveau baissant, l’adversaire bien meilleur ….. beaucoup plus difficile.

Ce sujet me donne envie de dépoussierer le Novag et de m’y remettre un de ces 4.

A+
Zeb

@ Job

Réponse déplacée de ma présentation

Quel plaisir de rencontrer un amateur. Reykjavik 1972 a été une de mes initiations majeures, mais plutôt a posteriori car j’étais jeune alors et aussi dans leur dimension géo-politique; dans le même genre il y avait Méran et Baguio. Je vais regarder lorsque j’aurai le temps la variante de Nimzo que vous évoquez.

J’ai eu le plaisir de rencontrer Boris Spassky et même de pousser du bois contre lui, avant son infarctus. Même si les livres de Nimzovitch ont été une lecture incroyable par leur style (si c’est possible d’avoir du style en écrivant un livre d’échecs), je ne goûte guère le concept de surprotection et admire plus l’incorrection des sacrifices de Tal. Hélas, je n’ai plus guère de temps à consacrer à la compétition, il reste internet mais on ne rencontre pas les gens, il manque le stress du live et on joue trop vite.

Il y a de nouveaux jeunes très prometteurs qui ont profité de l’expérience de Lautier (qui ne joue plus) et de Bacrot (qui est très bon parfois) : par exemple Maxime Vachier-Lagrave, ex champion du monde junior.

@ Zeb

Lorsque l’on est tombé dans les échecs on y revient toujours, même après de longues pauses. le problème est que le progrès aidant (un des thèmes chers à Thomz, sauf erreur) les ordinateurs ont progressé : ils sont imbattables aujourd’hui

Mais rien n’empêche de réactiver un Novag… pour le plaisir

Je joue à ce jeu. J’y ai même consacré de nombreuses heures (plus de 35h/semaine pendant qqs années). J’en connais qui y ont consacré bien plus, sont dans le top50 français (pour moins de 2 SMIC/mois). Mais ça n’a pas grand chose à voir avec la thématique de ce forum…..

Sachez qu’il existe plein de logiciels (à 50€, voire gratuits), qui jouent sur votre PC presqu’aussi bien que les tous meilleurs joueurs du monde.

GoodbyLenine a écrit :

Sachez qu’il existe plein de logiciels (à 50€, voire gratuits), qui jouent sur votre PC presqu’aussi bien que les tous meilleurs joueurs du monde.

Oui et c’est ça qui est déprimant !

Jouer à un jeux sur lequel une machine vous pulvérise.

Les jeux sont biens évolués maintenant, et on peut même choisir le niveau Elo de son adversaire.

C’est assez frustrant de voir que l’on bloque toujours au même Elo (en ce qui me concerne). Un peu comme les tests de QI où j’obtiens tjs environ le même score.

tchakable a écrit :

Pour ceux qui, comme Job et Zeb, aiment les échecs

ce qui me fascine dans les échecs, c’est toute l’imagination qu’il faut déployer pour gagner. Fascination seulement intellectuelle, car j’ai si j’ai joué beaucoup ado avec mon père, je n’ai plus insisté depuis, sauf quand je veux bluffer mes plus jeunes neveux avec le coup du berger 

J’ai beaucoup joué plus jeune, dans un club.
Et j’ai fait 2 parties qui ont été simplement mémorable de mon point de vue.
J’avais l’habitude d’ériger une défense relativement costaude et d’attaquer depuis celle-ic.
Mon premier gros combat sensible, c’était contre un joueur qui avait la technique inverse : il réunissait un maximum de puissance en milieu de plateau et chargeait frontalement.
Dis ainsi ça parait peu valable, mais au final ça tactique était massive et rapidement en place ce qui la rendait surprenant.
La seconde partie mémorable, fut contre un joueur plus expérimenté qui a eut ma défense en metant la pression dessus.

J’étais ado en 72, et la victoire de Bobby Fischer m’avait frappé ! Dans Match, ils expliquaient qu’il utilisait une variante de Nimzovitch en précisant que ces coups-là n’avaient pas été utilisés depuis 50 ans… mais dans wiki, ils n’en parlent pas     qui croire alors ?

Aaah "le match du siècle" entre Fischer et Spassky, je n’étais malheureusement pas là pour le voir en live à l’époque, mais ses parties m’ont été rejouées par bon nombre de coachs. Certaines sont d’ailleurs encore considérées comme des modèles dans le jeu positionnel, spécialement la partie 5 du match.

Pour répondre à votre question, il faut savoir que ce match dantesque s’est effectué en 21 rondes, et que d’habitude, dans ce type de match, il est très courant de voir les adversaires changer constamment d’ouverture (les longues préparations pré-match sont là pour cela) afin de surprendre l’adversaire et de ne pas lui laisser l’opportunité de se préparer contre un seul type d’ouverture. C’est pour cette raison que l’on peut voir durant ce match Spassky alterner parfois entre 1. e4 et 1. d4 par exemple.

Il est vrai que Fischer était adepte de la Nimzovitch (tout comme je l’étais d’ailleurs !), comme on peut le voir dans la partie 5 : 1. d4 Cf6, 2. c4 e6, 3. Cc3 Fb4. Cette variante est apparue dans les années 1920 si mes souvenirs sont exacts et fut assez démocratisée par la suite. Il me paraît donc improbable qu’entre les années 1920 et les années 1970, cette variante ait été délaissée. Par contre, définir exactement si telle ou telle sous-variante (disons 3 coups après 3… Fb4) ait été employée ou non durant ces 50 années est hors de ma portée. D’autant plus qu’à cette époque la théorie des ouvertures était beaucoup moins développée qu’aujourd’hui (où il faut désormais retenir plus de 15 coups de théorie en moyenne à chaque ouverture), laissant donc la possibilité à des innovations dans les sous-variantes employées.

Dexter

Tout à fait d’accord avec vous, l’organisation des championnats du monde d’antan laissait la place à des matchs finaux d’anthologie, que ce soit un Alekhine - Capablanca, un Fischer - Spassky ou un Karpov - Kasparov, ce genre de combats titanesques manque aux échecs modernes.

Fischer était également un pionnier, il avait déjà compris à son époque que la lutte acharnée menée sur la théorie des ouvertures allait contribuer à la perte de la superbe du "jeu des rois, roi des jeux".
C’est ainsi qu’il inventa le Fischer Random Chess, où l’emplacement initial des pièces des premières rangées respectives est tiré au sort, et identique pour les deux camps, rendant ainsi caducs tous les efforts menés sur la théorie des ouvertures.

A quand la place au Fischer Random Chess sur le devant de la scène internationale?
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chec … es_Fischer

Dexter

Lu récemment dans une chronique :

Car le 8 mars, c’est aussi la commémoration de la mort, en 1942, de José Raul Capablanca y Graupera, champion du monde des échecs des années 20. L’enfant prodige de la bonne société cubaine que Boris Spassky considérait comme « le plus grand joueur d’échecs de tous les temps » et qu’Emmanuel Lasker, son prédécesseur en titre comparait à l’unique : « génie »,

altius a écrit :

@ Job

Réponse déplacée de ma présentation

Quel plaisir de rencontrer un amateur. Reykjavik 1972 a été une de mes initiations majeures, mais plutôt a posteriori car j’étais jeune alors et aussi dans leur dimension géo-politique;

Ce qui pour moi a marqué ce duel c’est la seconde partie, si ma mémoire ne me trahit pas. Selon Spassky, c’est là qu’il a sans doute perdu le tournoi, et pour ceux qui ont vécu l’évènement (suivi planétairement), ce fut un grand moment.

Sinon je préfère le Scrabble® (on pourrait d’ailleurs former un groupe sur le site où je joue). Ce dernier jeu peut s’apprendre avec un peu d’intuition et de jugeote. Les Echecs demandent beaucoup de travail et d’apprentissage pour arriver au top-niveau et je suis monstrueusement fainéant.

Je découvre l’existence de Gilles Andruet comme ancien champion d’échecs, grâce à l’actualité (morbide et mystérieuse) de sa mort.
Les joueurs du forum, je suppose que vous le connaissiez, ou au moins de réputation ?

bonjour

Je suis content de vous entendre parler du "jeu d’échecs", j’adore le jeu mais pas le mot, je voudrais le changer en "succès": SUCCÈS ET MAT !
Je suis content d’internet car on peut trouver quelqu’un et jouer n’importe quand.
D’ailleurs, je vous propose un duel vous choisissez le temps,  je joue sur

fr.lichess.org/

mon pseudo est le même qu’ici
Disons DR(comme devenir-rentier) pour se reconnaître sur le forum de discussion) il y a 3 traits superposés en haut à droite de l’écran c’est le menu, là vous faites rechercher le pseudo avec lequel vous voulez jouer et s’il est présent vous pouvez jouer et dialoguer..   
Par contre pour l’histoire des échecs et la rhétorique je ne suis pas aussi calé que vous,désolé.Même si Je connais certains noms que vous évoquez, je ne connais pas les ouvertures par leur nom mais surement par la pratique, je joue beaucoup en rapide.
au plaisir, je vais jouer..
à bientôt