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#101 03/03/2016 22h35
- Ledep
- Membre (2014)
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Bonsoir,
Cherchant les raisons de la hausse de Centrica de ce jour, je suis tombé sur cette news que je n’avais pas vu/entendu en début de semaine.
Je pourrais la poster tout autant dans la file Centrica mais il semble que ce soit Engie qui soit à l’initiative donc autant la mettre ici.
Engie envisagerait de partager certains actifs avec Centrica
Rien de plus que le titre dans l’absolu à part dire qu’il s’agit bien sûr des activités E&P qui boivent la tasse pour les 2 groupes.
Pas de quoi sauter au plafond, d’un côté comme de l’autre, quoi que sans doute plus positif pour Engie afin d’aller dans le sens de sa nouvelle stratégie mais n’ayant pas l’air de correspondre à la volonté de Centrica sur l’activité E&P…
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#102 13/11/2016 11h04
- FlamelN
- Exclu définitivement
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Quatre années plus tard Engie est à son plus bas historique: 11€80
L’effondrement des prix du gaz et de l’électricité semble en être la cause.
Pourtant à très court terme Engie devrait profiter de la fermeture temporaire de plusieurs centrales nucléaires qui ont entraîné un net rebond des prix de gros de l’électricité: EPEX, et on peut penser que les prix du gaz finiront bien par rebondir.
La valeur est l’une des mieux notées du CAC40 par les analystes, le rendement est de 6%.
Par contre Engie souffre de la récente ouverture à la concurrence obligatoire des abonnements gaz pour les grands consommateurs professionnels: Engie perd 1.5 million de clients, ainsi que de la concurrence subventionnée des ENR.
Alors qu’en pensez-vous, c’est une opportunité d’achat ou une value trap ? En tous cas moi j’en ai une grosse ligne (en perte) sur mon PEA.
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#103 13/11/2016 11h30
- Neo45
- Membre (2016)
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Mon point de vue fait ce qu’il vaut, mais personnellement je ne suis pas très positif sur Engie. Je m’explique :
- L’État est actionnaire majoritaire et n’est pas vraiment le meilleur gestionnaire qui soit.
- Les tarifs sont fixés par l’État…
- Envie est implanté dans le nucléaire, tout comme l’est EDF, et doit, à ce titre, provisionner des sommes énormes afin d’anticiper le démantèlement futur de ces centrales. Le problème est que personne ne sait combien cela coûte réellement (les estimations c’est bien, mais la réalité c’est mieux), ni la durée de tels chantiers.
Pour toutes ces raisons, je me garde d’entrer sur de telles sociétés (EDF y compris), car je trouve l’avenir un peu trop brumeux pour m’y engager actuellement. Le dividende, aussi intéressant soit-il, ne m’incite malgré tout pas à prendre le risque d’investir dans ces sociétés.
le Petit Actionnaire - Suivi de mes investissements dans les dividendes et Éducation financière.
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#104 13/11/2016 14h02
- InvestisseurHeureux
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“INTJ”
FlamelN a écrit :
Alors qu’en pensez-vous, c’est une opportunité d’achat ou une value trap ? En tous cas moi j’en ai une grosse ligne (en perte) sur mon PEA.
Engie, comme EDF, comme Areva sont des "value trap".
La consanguinité et la schizophrénie entre l’Etat actionnaire, l’Etat clientéliste, l’Etat politique empêche une stratégie de développement durable et une bonne allocation du capital.
Les historiques sont maintenant suffisamment longs pour montrer qu’il y n’y a guère d’espoir d’amélioration et que cela ne cesse d’empirer.
Pour Renault, Orange ou encore Thales, c’est différent, l’Etat se mêle moins de leur affaire.
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#105 21/11/2016 20h13
- Job
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InvestisseurHeureux a écrit :
Les historiques sont maintenant suffisamment longs pour montrer qu’il n’y a guère d’espoir d’amélioration et que cela ne cesse d’empirer.
Damned, je me pose la question de savoir si je solde ma ligne dès demain ou si j’attends un soubresaut d’ici mi-décembre !
Ericsson…! Qu'il entre !
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#106 21/11/2016 20h49
- sergio8000
- Invité
Pour qu’on parle de Value Trap, encore faudrait-il que quelque chose ait l’air value là-dedans…
Vu les montants des dettes de toutes ces entreprises, il est permis de douter de leur valeur tout court.
#107 21/11/2016 21h50
- Alien
- Exclu définitivement
- Réputation : -6
Le cours a fait un harami ce jour,certes pas tres academique mais apres une longue serie baissiere…..le mode espoir est envisageable alors courage restons!
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#108 22/11/2016 02h22
Je vous trouve un peu dur de mettre Engie, EDF et Areva dans le meme panier.
Certes, ces societes ont en point commun de détruire de la valeur avec des acquisitions surpayées. On a probablement un concentré de mauvaise gestion.
La grosse difference entre Engie et les deux autres, c’est que Engie a toujours genere un FCF positif. Le dividende a quasiment toujours ete couvert par le FCF, meme si le pay-out approché les 100%. Avec le dividende révisé en baisse, le nouveau dividende sera largement couvert. Et au cours actuel, Engie se paie moins de 10x le FCF.
A cote de ca, EDF est en FCF negatif; s’endette pour payer son dividende et se lance dans un gros projet avec son lot d’incertitudes. L’historique ne plaide pas en faveur d’EDF.
Areva, je ne pense pas avoir besoin de dire quoi que ce soit.
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#109 22/11/2016 12h30
- alexsince1978
- Membre (2013)
- Réputation : 49
Franchement, je ne pense pas qu’on puisse trop blamer l’Etat actionnaire chez Engie. Je dirais même qu’heureusement qu’il y a la partie infrastructure avec des marges bien opaque mais surement bien copieuse.
Faut admettre qu’ils sont dans un marché compliqué à savoir l’électricité en Europe, le gaz sur toute la chaîne de valeur (?). On veut bien admettre que certains l’hiver soient doux, que les centrale belges soient révisés, que l’hydrométrie au Brésil est moyenne…
Maintenant, qu’on a admit tout ça, il y a des choses dans les revirements stratégiques qui font qu’on a du mal à suivre. Dans un premier temps on a dit cap vers croissance avec les émergents. Là, Ils sont en train de revendre en partie ce qu’ils ont acheté il y a 2 an et demi (les actifs international power Aux US, en Inde) … et je serais prêt à parier qu’ils ont modernisé les installations. Finalement, les émergents ce n’est pas la panacée. On devait aussi investir dans l’exploration : production de gaz et finalement c’est en train de se vendre (avec une belle dépréciation encore. Le nucléaire on n’en entends plus parler en terme de croissance (tant mieux).
On a un nouveau plan de transformation à horizon 2018. Cap vers l’énergie verte. 22 mds d’investissement (même montant quasiment que les dépréciation 2O13 + 2015) financé par 15 milliards de cession. Sur les cessions, il y a encore des risques de moins values et sur les développement vu que tous les acteurs font la même chose il y a des risque de surpayer. Bonne nouvelle, on a pensé a faire des économies sur les couts et ils ont eu l’idée de s’organiser par zone !
L’ex Engie finalement c’était une addition d’actif sans réelle cohérence et il me semble qu’un centrage peut céer de la valeur. Il y a un risque d’exécution non négligeable.
Dernier point, l’environnement me parait trop complexe à gérer. On est dans un marché en surcapacité qu’on a voulu ouvrir à la concurrence. On continue d’augmenter les capacités dans le cadre d’un marché régulé financé par des taxes.
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#110 12/01/2017 10h57
- FlamelN
- Exclu définitivement
- Réputation : -3
Le cours se tient bien (11€66) depuis le placement des 4% de l’état (à 11€37)
Plus j’y réfléchis plus je me dis qu’Engie sera la véritable gagnante de la transition énergétique. Partout dans le monde le charbon est en train d’être remplacé par le gaz pour la génération d’électricité. à plus long terme le gaz va aussi gagner des parts de marché dans les transports (GNV et GNL).
Engie expérimente aussi le power-to-gas, c’est-à-dire le stockage de l’électricité sous forme d’hydrogène ou de méthane qu’elle pourra ensuite injecter dans son réseau de gaz de ville…
Et quand on pense qu’Engie s’échange à son plus bas historique, PER 12 et dividende 6%, c’est l’opportunité du siècle !
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#111 26/02/2017 18h22
- ArnvaldIngofson
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Un article intéressant :
Engie et la Bourse : les raisons d’un désamour
Dif tor heh smusma
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#112 02/03/2017 20h24
- Piksou
- Membre (2014)
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Une fois n’est pas coutume Engie signe aujourd’hui la plus forte hausse du CAC40 (8,24%) après la présentation des résultats 2016 sans saveur mais pas catastrophiques (dette en baisse), d’où à 0,65 fois la valeur comptable une valorisation attractive ? Ou bien des rachats de vente à découvert ?
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#113 03/03/2017 09h54
- Mestra
- Membre (2015)
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Je sais que c’est une vente en bloc, mais j’ai l’impression que l’état a vendu au pire moment. L’acquéreur doit être ravi.
"Ce qui est risqué? C'est de ne jamais prendre de risque"
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#114 08/04/2017 15h04
- Dooffy
- Membre (2014)
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Bonjour,
La lecture du livret des actionnaires fut très instructive.
Je dirai même que je suis presque content de ne pas avoir vendu mes parts dans cette entrerpise qui investit beaucoup pour s’adapter au nouveau marché et devenir plus agile.
Rotation vers le digital, transition energétique et décentralisation.
Lisez donc, les grandes tendances du secteur sont toutes traitées dans la stratégie du groupe, c’est de très bonne augure pour le futur (2020 et après). Je suis confiant pour la suite.
Bien à vous,
Bien à vous, Dooffy
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#115 09/04/2017 20h08
- Queenstown
- Membre (2016)
- Réputation : 100
Un danger à l’avenir pour Engie/EDF ?
https://qz.com/953614/california-produc … -negative/
The abundance of renewable power at certain times means grid managers have a new task on their hands—dealing with all the energy.
We don’t yet have batteries capable of storing huge amounts of electricity, and grids can only support so much. There are times, therefore, when really successful renewables have to be “curtailed,” or stopped from feeding the grid, to prevent surges. (Just as there are times when other “baseload” power sources need to step in, for example when the sun’s not out and at night.)
Germany, which has also invested heavily in both solar and wind power, sometimes has so much power it has to pay neighboring countries to use it—a quirk of the transition to high levels of renewables it calls the Energiewende, or energy transformation.
you can't climb the ladders of success with your hands in your pockets
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#116 10/04/2017 08h35
- Mi345
- Membre (2016)
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Eco2mix Mix énergetique | RTE France
La part de solaire dans le mix Francais est faible.
L’hydraulique et les centrales thermiques servent à réguler les pics.
Les eoliennes peuvent "tourner dans le vide"
La californie a le desert du Mojave qui fait 64 000 km2.
La France metropolitaine fait 540 000 km2 auquel il faut ajouter le critère d’ensoleillement.
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#117 05/09/2017 19h41
- doug
- Membre (2013)
- Réputation : 26
Bonsoir,
Une actualité importante pour Engie !
AFP a écrit :
L’Etat français a annoncé mardi avoir engagé la cession de 99,9 millions d’actions du groupe énergétique Engie, représentant 4,1% de son capital.
Cette cession prend la forme d’un "placement institutionnel accéléré", a précisé l’Agence des participations de l’Etat (APE) dans un communiqué, ajoutant qu’au terme de l’opération l’Etat "reste l’actionnaire de référence" d’Engie.
La participation précise que détiendra finalement l’Etat, en termes de capital et de droits de vote, sera précisée à l’issue de l’opération.
Pour l’État, je ne pense pas que le timing soit optimal, le marché reprenant confiance dans les perspectives d’Engie.
Cela dit, cette cession fait sens, la puissance publique n’ayant pas vocation à rester gros actionnaire de l’entreprise. Il n’y aurait que GrDF, qui gère le réseau, à considérer comme participation stratégique.
Je pense que cette annonce participe au newsflow positif sur Engie depuis quelques temps.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#118 05/09/2017 21h53
- Ledep
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Bonsoir,
En tout cas le même placement d’actions, de 4.1% également, de janvier dernier n’avait pas perturbé le cours tant que ça ensuite (-3%) mais avait été vendu à effectivement à un moment bien moins favorable qu’aujourd’hui, depuis cette date le titre à pris 21% et délivré un dividende donc l’état s’en sort pas trop mal par rapport à janvier.
Pour l’actionnaire individuel, c’est plutôt une bonne nouvelle (en plus de la potentielle non-légalité du tarif réglementé-mai je crois peu à l’aboutissement), l’état se désengage de plus en plus et devra tôt ou tard faire un vrai choix:
La loi oblige l’Etat à détenir au moins un tiers des droits de vote ou du capital d’Engie, avec une dérogation possible pendant un délai limité à deux ans.
En janvier, l’Etat avait déjà cédé 4,1 % du capital du groupe énergétique ramenant ainsi sa participation à 28,7 % du capital et 32,6 % des droits de vote.
L’Etat français a engagé la cession de 4,1% du capital d’Engie - Le Point
Donc la participation de les droits de vote vont encore baisser et d’ici janvier 2019, l’état devra statuer (ou changer la loi…).
En parallèle, Engie acquiert 0,46% de son capital pour son épargne salariale.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#119 27/03/2018 13h44
- sandandsun84
- Membre (2017)
- Réputation : 37
1) historique
La valeur présente un parcours boursier rebutant. Le groupe oscillait entre stratégie hésitante et croissance externe hasardeuse, le seul concept qui ait été appliqué de façon constante est celui de la décroissance des résultats. Le cours en 2008 était de 43 euros cela se passe de tout commentaire.
Sous la direction d’Isabelle Kocher un plan de cession d’actifs de 15 milliards d’euros ainsi que des acquisitions d’un montant équivalent dans les domaines de l’efficacité énergétique, de la production d’électricité renouvelable et visant les pays émergents. L’année 2015 a été logiquement l’année ou les comptes ont été passés à la paille de fer 8,7 milliards d’euros de dépréciation comptable suivi d’une année 2016 le groupe a encore affiché une perte de 400 millions d’euros.
Le cours de l’action est passé de 20 euros environ fin 2014 à 13,26 euros.
2) En tant qu’investisseur la question qui se pose la baisse de l’action offre elle un point d’entrée ?
Après tout sur la base d’un cours de 13,26 euros et d’un dividende de 0,70 euros la société offre un rendement de 5,27 %.
Pour répondre à cette question il faut passer en revue les éléments suivants :
- Le marché de l’électricité et du gaz est il porteur ?
- La qualité des actifs détenus par engie
- La société offre elle après restructuration une rentabilité permettant de poursuivre la rémunération des actionnaires par dividende ?
A) Evolution des marchés du gaz et de l’électricité.
L’AIE prévoit d’ici 2040 une augmentation de la demande primaire d’énergie d’un tiers d’ici 2040. La part de l’électricité dans le mix est passée de 9,4% à 18,5 % de l’offre entre 1973 et 2015. Cette tendance est amenée à se poursuivre voire à s’intensifier dans les années à venir : voitures électriques, crypto monnaies, internet des objets, intelligence artificielle, big data. Toutes ces innovations induisent une forte demande d’électricité à terme.
Evidemment cette demande accrue d’énergie ne sera pas uniforme :
- Plus forte croissance dans les pays émergents que matures
- Environnement favorable à la production d’électricité renouvelable par rapport à la génération thermique (charbon).
B) La qualité des actifs
I) Répartition géographique
Sur la base de l’ebitda 2017:
- Les infrastructures europe ( réseau de gazoducs de l’ancien GDF) représentent 36 % du résultat. En tant qu’investisseur individuel j‘ai un bon souvenir des infrastructures (Aéroport de Paris, Autoroute du Sud de la France), je considère que c’est un segment porteur de stabilité et de bénéfices récurrents en contrepartie d’une faible croissance organique.
- Les émergents représentent 32 % du résultat. C’est le segment ou se situe la croissance de demain
- L’europe et l’amérique de nord représentent 30% du résultat
- Les investissements programmés dans la production d’électricité (centrales) font apparaitre une répartition 95% versus 5% en faveur des pays émergents.
- Si l’on prend en compte uniquement la production électrique le groupe a produit par exemple 40211 mégawatts dans la zone afrique asie contre 18652 mégawatts dans la zone europe.
II) Nature des actifs
- La production électrique globale du groupe est de 102692 Mégawatts
- L’électricité renouvelable représente désormais 23,1 % de la production électrique du groupe.
- En France pour 7600 mégawatts produits 51 % est d’origine hydrauliques (barrages du rhône et midi pyrénées), 25 % d’éolien, 13 % provient de centrales thermiques à gaz.
- Le nucléaire représente 6429 mégawatts (les 7 réacteurs belges), l’exposition au nucléaire est donc limitée surtout depuis l’abandon du projet Nex Gen en Grande Bretagne.
- Dans la zone afrique asie 89 % de la production (40200 MGW) est issue du thermique gaz. Ces centrales à gaz sont situées majoritairement dans le proche orient et servent à la désalinisation de l’eau de mer.
- Dans la zone amérique latine 67 % de la production (18100 MGW) est d’origine hydraulique.
III) Métiers pratiqués :
- Distribution de gaz en aval après cession de la branche exploration production à Total (gazoducs, stockage gaz, terminaux de gazéification)
- Infrastructures électricité
- Production d’électricité
- Efficacité énergétique
IV) Conclusion :
- Dans son ensemble le mix géographique du portefeuille d’actifs semble porteur avec une répartition entre les infrastructures europe (sécurité) et les pays émergents (croissance). Les prix de revient de l’électricité sont les suivants :
Hydraulique : 15 à 20 euros le kwh
Eolien : 57 à 79 euros le kwh
Photovoltaïque au sol : 74 à 135 euros le kwh (suivant climat)
Gaz et charbon : 100 euros le kwh
EPR (nucléaire) : 120 euros le Kwh
Nucléaire ancien: 50 euros le Kwh
Les positions obtenues par la société dans l’hydraulique en amérique latine et en europe ont donc une valeur patrimoniale forte. Le mix technologique semble en conséquence bien positionné.
- Les facteurs de risque sont les suivants :
a) exposition au nucléaire ( beaucoup moins qu’EDF toutefois), environ 6% de la production
b) risque géopolitique dans les émergents, apparition possible de régimes autoritaires avec nationalisations contraintes des moyens de production.
C) La rentabilité actuelle et prévue du groupe.
La capitalisation est de 32,29 Milliards d’euros
Le chiffre d’affaires de 65 milliards d’euros soit un multiple de 0,49
Ebitda de 9 milliards d’euros soit un multiple de 3,58
Cash flow des opérations 8,3 milliards d’euros soit un multiple de 3,89
Résultat net récurrent part du groupe 2,6 milliards d’euros soit un multiple 12,41
Endettement de 20,9 milliards d’euros en baisse de 2,1 milliards d’euros.
Les objectifs 2018 sont les suivants :
Ebitda de 9,3 à 9,7 milliard d’euros
Résultat net du groupe entre 2,45 et 2,65 milliards d’euros (impact de le cession de l’activité exploration production à Total)
Dividende porté à 0,75 au titre de l’exercice 2018.
La société semble avoir atteint le bas de cycle
La rémunération par dividende est le suivante
- 5,27 % sur la base du coupon de 0,70
- 5,65 % sur la base de l’objectif de dividende de 0,75
- Au delà de 2018 on peut espérer un coupon de 0,80 soit un rendement 6,03 %
- Au nominatif administré la distribution est augmentée de 10% (3 ans de détention quand même) ce qui pourrait donner à terme un coupon de 0,8 + 10% soit une rémunération de 6,63 %
D) Mon attitude personnelle
- Le marché évolue en « tôle ondulée » avec des risques de correction à moyen terme
- La distribution du coupon sert d’amortisseur en cas de chute du marché.
- Changement de management: clamadieu remplace mestrallet à la présidence avec une réputation d’homme à poigne.
- Cette action permet de percevoir les dividendes dans un P.E.A. sans frottis fiscal
- En valeur de fond de portefeuille en buy and hold elle peut servir à alimenter en cash le P.E.A. mais il ne faut pas s’attendre à une flambée du cours.
- il semble que sous la présidence macron l’état veuille sortir du capital d’Engie à suivre.
- Je me suis positionné dessus en connaissance de cause
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#120 27/03/2018 15h57
- Ju
- Membre (2015)
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sandandsun84 a écrit :
Distribution de gaz en aval après cession de la branche exploration production à Total
Total a racheté l’amont LNG d’ENGIE (trading, transport, liquéfaction), la partie E&P a été vendue à Neptune Energy (consortium entre Carlyle et CVC Partner)
J’adhère à votre conclusion, la société ne fera pas d’étincelles mais elle a su trouver un cap (enfin!) en s’éloignant des activités à fortes intensités capitalistiques ainsi que celles aux revenus volatils.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#121 27/03/2018 18h25
- sandandsun84
- Membre (2017)
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Exact, merci de la précision, la partie amont de la filière gaz a été vendu en 2 parties à des acheteurs différents (une simplification de ma part).
Le métier de l’énergie restera à mon avis capitalistique :
- Le financement de la construction de gazoducs, centrales, lignes électriques et autres infrastructures sera financé par la dette demain comme hier.
- Cette moindre intensité capitalistique apparente est due au développement de services liés à l’efficacité énergétique (logiciels d’optimisation de la consommation, rénovation thermique des bâtiments, etc…)
L’impact des dernières cessions se fera sentir pendant l’exercice 2018. Après l’investisseur pourra raisonner à périmètre constant.
Du fait de prix fixés contractuellement pour 89 % des ventes d’électricité, la société est en train de devenir un gestionnaire d’infrastructures avec une situation normalisée et une activité résiliente. Mais la réputation sulfureuse d’engie auprès du marché, cause d’un cours de bourse anémique, ne se dissipera que très progressivement à l’aune de promesses tenues.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#122 27/03/2018 21h59
- Gap
- Membre (2014)
- Réputation : 19
sandandsun84 a écrit :
IV) Conclusion :
- Dans son ensemble le mix géographique du portefeuille d’actifs semble porteur avec une répartition entre les infrastructures europe (sécurité) et les pays émergents (croissance). Les prix de revient de l’électricité sont les suivants :
Hydraulique : 15 à 20 euros le kwh
Eolien : 57 à 79 euros le kwh
Photovoltaïque au sol : 74 à 135 euros le kwh (suivant climat)
Gaz et charbon : 100 euros le kwh
EPR (nucléaire) : 120 euros le Kwh
Nucléaire ancien: 50 euros le Kwh
Correctif : prix donnés en €/MWh
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#123 27/03/2018 22h06
- investisseur36
- Membre (2016)
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Le prix du gaz est de 20 € le mwh et pas 100.
Pour 100€/mwh c’est le prix du biogaz.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#124 28/03/2018 00h29
- sandandsun84
- Membre (2017)
- Réputation : 37
source EDF
Citation"Les centrales thermiques au gaz les plus récentes ont un coût de production moyen du MWh estimé en 2013 par EDF entre 70€ et 100€ le MWh. Un chiffre qu’il faudrait certainement revoir à la hausse : l’effet gaz de schiste au Etats-Unis amène une véritable désaffection en Europe pour l’énergie thermique au gaz, ce qui diminue les taux d’utilisation des centrales construites, dont les coûts fixes reposent sur une plus faible production. A la fin du processus, les coûts de production des centrales au gaz devaient donc se situer dans le haut de la fourchette présentée par EDF."
source engie "Le coût moyen de production d’énergie thermique issu du gaz
Entre 70 et 100 €/MWh. Il s’agit d’une énergie plutôt chère et de toute façon condamnée à terme, comme toutes les énergies fossiles et non renouvelables (pétrole, charbon…)."
Source Usine nouvelle janvier 2017
"Dans le graphique ci-dessus, les barres bleues représentent les fourchettes de coût de production de chaque énergie. La barre orangée donne la fourchette de coût de production des centrales combinées gaz. "L’éolien terrestre, avec une fourchette de coûts de production comprise entre 57 et 91 euros par mégawattheure (€/MWh) est le moyen de production le plus compétitif avec les moyens conventionnels comme des centrales à Cycle Combiné Gaz (CCG). Les centrales au sol photovoltaïques, pour les plus compétitives, entrent également désormais dans cette concurrence directe avec les moyens conventionnels", expliquent les auteurs".
Je confirme le prix de revient de l’électricité thermique gaz en recoupant et citant plusieurs sources.
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#125 29/04/2018 11h20
- sandandsun84
- Membre (2017)
- Réputation : 37
Un mois après le post initial, le temps est venu de faire un premier point sur l’investissement initial. Le cours est de 14,44 pour un PRU de 13,26 soit 8,89 % de gain, si l’on rajoute le coupon de 0,7 euro (5,27 % de rendement) on obtient un retour sur investissement de 14,26% à cours inchangé sur l’année 2018. Sur ce type de dossier à prise de risque faible sur capital investi c’est une rémunération correcte.
Je précise ci dessous quelques éléments que j’ai pris en compte au moment de la prise de décision et qui ne figure pas dans le mail initial.
1)La stratégie:
Rétrospectivement 2017 a été une année de hausse des indices la stratégie gagnante consistait d’être investi totalement dans des valeurs de croissance qui ont amplifiées la hausse des indices. En 2018, il est peu probable que l’on assiste à une hausse de l’indice de 500 points cela amenerai le marché à un niveau de valorisation alarmant. Le scénario qui se concrétise est celui d’un marché sans direction franche avec des corrections significatives pour les valeurs de croissance qui pour une raison ou une autre ne matérialisent pas les attentes élevées du marché. Dans ce contexte, acheter des valeurs matures opérant dans des secteurs impactés par une évolution technologiques et en bas de cycle permet d’acheter à des niveaux de valorisation attractif. Evidemment le dividende proposé doit être au moins à perspective stable ou en hausse. Exemples:
- le secteur pétrolier avec la révolution de la fracturation hydraulique qui a déstabilisé le marché pendant 4 ans avec des prix historiquement faibles
Le facteur de risque:il faut apprécier correctement le cycle pour éviter la stagnation du cours pendant des années. Cela nous amène à la crise du marché du gaz et de l’electricité.
2) Le marché
Le marché de l’electricité à été dynamité:
Il y quinze ans l’état fixait les prix et possédait la société de production nationale (EDF), il suffisait de produire pour statisfaire les besoins et de vendre les excédents.
La réglementation européenne et l’évolution technologique ont détruit ce modèle, désormais la production électrique issue du renouvelable doit être achetée en priorité et seul les besoins non satisfaits peuvent être comblés par les moyens de production traditionnels. La conséquence logique est une chute de rentabilité massive des moyens de production thermique qui deviennent à fonctionnement discontinu. Cela entraine également un besoin criant en matière de stockage de l’electricité. Il convient de rajouter à ce cocktail une ouverture à la concurrence et la chute des prix de revient de moyens de production renouvelables (éolien et solaire). En toute logique les entreprises du secteur ont connues de baisses de valorisation significatives. Cela dit les crises de sont pas eternelles, les signes cumulatifs de sortie de crise sont les suivants:
- l’usage de l’electricité comme énergie de substitution au pétrole (electro mobilité)
- des résultats qui doivent repartir à la hausse
- des dépréciations des actifs de production thermiques qui doivent avoir été inscrits dans les écritures.
- des opérations de croissance externe qui doivent se multiplier sur le marché (échange d’actifs RWE/Eon , Direct Energie).
La valeur économique des actifs:
La production hydraulique est et reste la source d’électricité renouvelable la moins chère, le potentiel de construction de barrages est désormais limité. Ce qui fait que les positions dans ce secteur donnent un avantage concurrentiel inestimable. 19% de la production d’electricité est d’origine hydraulique.
Le stockage d’electricité au niveau du réseau nécessite le recours à l’électrolyse, soit la conversion de l’electricité en hydrogène. L’hydrogène peut ensuite être:
- vendue au détail
- couverti en electricité via la pile à combustible
- réinjecté dans le réseau de gaz naturel pour unj usage thermique.
De surcroît la nécessité d’avoir 10% de gaz renouvelable à entraîné le développement rapide de la méthanisation avec de multiples points d’injection dans le réseau. Les professionnels du secteur estiment qu’a l’avenir 30 % du gaz consommé pourrait être issu de la méthanisation. Au final le gaz va devenir partiellement une énergie partiellement renouvelable produite localement et les infrastructures de distribution de gaz vont avoir une position centrale dans la chaine de valeur. Il faut se souvenir que les infrastructures représentent 36% du résultat d’engie, soit le réseau de distribution de gaz de l’ex GDF.
L’évolution du secteur fait que le portrait robot du gagnant donne une entreprise qui possède un maximum de production d’electricité d’origine hydraulique et d’infrastructures de distribution gazière dans ces actifs.
Pour simplifier EDF est un pari binaire sur le succés de l’EPR, Engie est un pari sur la revalorisation économique d’actifs amortis dans le bilan.
Avec un PRU de 13,26 Euros, wait and see sans stress
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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