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#51 27/04/2017 18h22
- icare
- Membre (2015)
- Réputation : 72
Le rapport annuel est sorti.
Bonne lecture
http://www.groupeguillin.fr/uploads/tx_ … lin_01.pdf
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2 #52 01/05/2017 13h19
- Eric88450
- Membre (2012)
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Bonjour à tous,
j’ai jeté un oeil sur le rapport 2016 de Groupe Guillin et j’en ai profité pour mettre à jour mes estimés sur cette (belle) valeur au management familial.
Je suis cette valeur depuis 2012 (mais je ne l’ai mise en portefeuille qu’en 2014 au cours ajusté de 18, car il ne faut pas oublier la division par 10 du nominal qui est advenue entre-temps) et entre les exercices 2012 et 2016, voici ce qui est arrivé:
CA: +21%
EBIT: +110%
Earning Per Share: +123%
Free cash flow: +99%
Dividende: + 225% (et il reste couvert très largement par le FCF…)
C’est donc plutôt une très belle histoire, avec un management efficace. Au cours actuel, on garde des ratios modérés:
PER environ 12 (un peu plus sur 2016, un peu moins sur 2017)
EV/EBIT entre 8 et 9
Cerise sur le gateau, un ratio d’endettement redevenu très faible.
Donc à ce stade et en 3 ans, la valorisation de mes titres a, à peu près, doublé au cours actuel de 35. Que faire?
Pour ma part, je conserve en visant un cours d’environ 45 "toutes choses égales par ailleurs".
- un PER de 15 ne serait pas surpayé, soit un cours d’environ 42 avec l’EPS 2016
- ainsi qu’un ratio EV/EBIT de 12 (vu la croissance récente) ce qui amène une cible de 47
Facteur de risque: comme le groupe est exclusivement européen, un "Frexit" serait sans doute perturbateur pour lui - mais la probabilité de ce risque me parait faible aujourd’hui
Bonne journée!
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#53 01/05/2017 13h49
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
+1
Je vois un autre risque la hausse du pétrole et/ou du dollar.
( mais il y a des couvertures et je crois plus à un statut quo )
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#54 16/10/2017 15h00
- Youplaboum
- Membre (2012)
- Réputation : 92
On est à 46,60, soit 17 fois le bénéfice 2016… Cela me paraît généreusement valorisé.
Les semestriels sont annoncés pour le 27/10 prochain. Je pense alléger avant.
Quelqu’un a lu l’article Investir du 7/10 sur Guillin?
The only real failure is the failure to try.
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#55 16/10/2017 16h57
- Eric88450
- Membre (2012)
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@youplaboum: ce Guillin est décidément un titre qui ne déçoit pas depuis plusieurs années…bien sûr les arbres ne vont pas au ciel, mais est-ce le moment de quitter le navire, même partiellement?
Oui, si vous avez une meilleure cible pour réinvestir (et dans ce cas, faites votre achat et partagez le ensuite avec nous…)…ou si vous êtes un as du market-timing, ce qui n’est pas mon cas.
Bon, ce qu’a dit Investir il y a quelques jours: attendre probablement une marge sous pression au S1, mais le S2 sera meilleur avec de bons volumes. Avis achat pour viser 50.Le cours était à 43.9 au moment du conseil, et à 46.5 en ce moment.
On pourrait donc, comme vous le suggérez, s’alléger maintenant et tenter de se racheter un peu plus bas…Pour ma part, la flemme autant que mon incapacité à bien profiter des variations de cours, font que je vais regarder passer le train de ces résultats semestriels, en espérant que la famille Guillin continue à bien travailler.
Bonne soirée.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#56 16/10/2017 19h33
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
Assez d’accord avec eric :
c’est un valeur qui n’est plus décotée mais une valeur de croissance.
Donc bien valorisée mais de fond de portefeuille
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#57 26/10/2017 19h45
Résultats en baisse pour Guillin, il faut dire que la marge du S1 était vraiment impressionnante en 2016 avec un alignement des astres sur les MP, le change et les dépréciations/provisions.
Le Produit des Activités Ordinaires (PAO) s’élève à 306,6 M€ en progression de 6 % par rapport au 1er semestre 2016 (+7,8 % à taux de change constant).
Le PAO du secteur « emballage » progresse de 5,4 % avec des volumes en augmentation de 5,8 %.
Le PAO du secteur « matériel » augmente de 16,7 %, notamment grâce à l’export.
Durant le 1er semestre 2017, les prix des matières premières ont poursuivi la tendance haussière observée au 4ème trimestre 2016 venant ainsi impacter le taux de marge du Groupe.
Le Résultat Opérationnel s’élève à 34,8 M€ en diminution de 11,2 % par rapport au 1er semestre 2016, essentiellement dû aux difficultés à répercuter les augmentations des matières premières. Les coûts de production et d’exploitation restent parfaitement maîtrisés.
Le Résultat Net Consolidé s’établit à 23,5 M€, en baisse de 8,9 %, conséquence directe de l’évolution du résultat opérationnel.
La capacité d’autofinancement après coût de l’endettement financier net et impôt s’élève à 38,4 M€ en amélioration de 0,5 % par rapport au 1er semestre 2016. Elle représente 12,5 % du PAO.
L’endettement financier net se réduit de 35,9 % pour s’établir à 49,2 M€, et ce malgré une progression du niveau d’investissement qui traduit la confiance du Groupe dans sa stratégie de croissance. Le gearing continue de s’améliorer passant de 0,28 au 30 juin 2016 à 0,16 au 30 juin 2017.
http://www.groupeguillin.fr/uploads/tx_ … s_2017.pdf
http://www.groupeguillin.fr/uploads/tx_ … s_2017.pdf
Pas d’actions Guillin, je trouve l’entreprise très bien valorisée au cours actuel, on est à 12.5 fois l’EV/EBIT en prenant le S1 2017 et le S2 2016.
Eureka
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#58 27/10/2017 10h26
- Eric88450
- Membre (2012)
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Ouch! Cela pique un peu ce matin avec -15%…je pense que ce sont les perspectives de marge s2, qui vont rester sous pression, qui font sortir quelques porteurs. "Cependant, une forte résistance persiste sur l’évolution des prix de vente et continuera à peser sur les performances", comme dit la note…
C’est une petite déception (le s1 était attendu, moins cette perspective mitigée). Ceci étant, le CA progresse, l’endettement diminue, les capitaux propres augmentent…les ratios restent solides, et je vais tenter un petit renforcement en ce jour de ’démarque’. Bon, je vais augmenter mon PRU qui était vers 18€, mais c’est une de mes PME familiales favorites alors je tente.
PS: dans le même temps, IPSOS fait +16% parce que son CA a progressé de…0.2% sur 9 mois. C’est une journée de pleine lune ou quoi?
A bientôt.
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#59 27/10/2017 10h31
- Geoges
- Membre (2012)
- Réputation : 125
A noter qu’il semblerait que les ventes étaient à prix déjà fixés pour ce semestre, alors que les achats ont pris en compte la hausse des matières premières.
Portefeuille : >12% de TRI sur 10ans | "Je peux être rentier à vie, à condition de mourir l'année prochaine :)"
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#60 04/01/2018 09h47
- Isild
- Membre (2015)
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Boursier.com a écrit :
04/01/2018 09:29:20
Groupe Guillin : une opportunité à saisir, pour Gilbert Dupont
Trop c’est trop… Jugeant la baisse du cours de Groupe
Guillin excessive, Gilbert Dupont passe à l’achat ce jeudi sur le dossier,
malgré un objectif de cours ramené de 48 à 43 euros. En dépit de la sensibilité
aux matières premières mise en relief lors des résultats semestriels décevants
de fin octobre, le bureau de recherche considère les fondamentaux du groupe
solides. Gilbert Dupont met en avant la dynamique des volumes soutenue par un
contexte économique en amélioration, une stratégie pertinente (innovation,
qualité du service, optimisation industrielle,…), la résilience du business
model et le "pricing power". "Dans un worst case (hausse de 20% des matières
premières et baisse de 18% du BPA), nous obtenons un objectif de 39,5 euros,
supérieur au cours", souligne Gilbert Dupont dans sa note. De quoi relever sa
recommandation d’"accumuler" à "acheter" sur Groupe Guillin.
Merci Gilbert !
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2 #61 17/01/2018 19h42
- Isild
- Membre (2015)
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Je viens de lire que le 12 janvier 2018, Sophie Guillin-Frappier directrice générale de la société Guillin, a acquis pour 355000 euros de titres.
Plutôt bon signe, ça !
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#62 18/01/2018 21h55
- bibike
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Hall of Fame
“ISTJ”
Attention tout de même à ne pas sur-considérer les achats d’insiders.
Les contre-exemples malheureux sont légions sur le forum.
Pour ce dernier achat, posez-vous quelques questions, est-ce un fait récurrent ? Que représente la somme par rapport à ses revenus (pas trouvé dans le RA) ? Et une inconnue : l’initiée possède t-elle des instruments de couverture ?
L’occasion de se replonger dans les archives : Newsletter boursière #192 - Faut-il imiter (achat/cession) les initiés en bourse ?
Cela peut être un bon point confirmant votre analyse ayant déterminée une sous-évaluation du titre, mais pas plus, vu le tracking record dramatiques de certains initiés.
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#63 22/01/2018 18h00
- Isild
- Membre (2015)
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Merci Bibike pour ces infos importantes. J’avoue que je pensais, naïvement, que l’achat de titres par les dirigeants était toujours une bonne nouvelle. Avec votre lien, j’apprends que ce n’est pas le cas.
En tout cas, Guillin a le vent en poupe en ce moment et la faveur des analystes. Elle remonte la pente petit à petit. Il faut dire que sa chute du mois d’octobre était sévère et qu’il y a encore de la marge avant de retrouver son meilleur cours.
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#64 26/04/2018 19h21
- Carabistouilles
- Membre (2017)
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RESULTATS CONSOLIDES 2017
Résultats Consolidés 2017
Hausse des activités ordinaires +5,4%
Baisse du résultat opérationnel principalement due à la hausse des matières premières
Augmentation du dividende à 0.70 (+0.05 versus 2016 (0.65))
Baisse de l’endettement
Résultat net en légère diminution versus 2016 Année record.
Valorisation
EV/EBITDA = 6.54
Piotroski = 9
ROE = 18.5
Gross Margin = 40%
Elle devrait repartir demain à la hausse
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#65 26/04/2018 19h35
- Isild
- Membre (2015)
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Bonsoir Carabistouilles,
J’aimerais avoir votre optimisme mais les je ne pense pas que ces résultats vont être bien accueillis par le marché demain.
Edit : mea culpa, il semblerait que les investisseurs apprécient les chiffres publiés par Guillin. Tant mieux !
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Dernière modification par Isild (27/04/2018 11h09)
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1 #66 10/05/2018 13h07
- Eric88450
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Bonjour,
comme l’an passé à la même époque, je profite du pont pour jeter un oeil sur le rapport 2017 de Groupe Guillin et mettre à jour mes estimés sur cette valeur au management familial.
Pour rappel, le S1 2017 était poussif, avec une marge dégradée qui a pris le marché à contre-pied fin octobre dernier. On est passé d’un plus haut à 46, jusqu’à baisser vers 33 début 2018 (pour ma part, renforcement bien trop tôt à 38…car je ne pensais pas que la claque serait si forte).
Que voit-on dans ce rapport:
- Une année 2017 bonne pour les affaires: CA en progression, capitaux propres en nette augmentation, bilan solide et qui continue de s’améliorer…
- Seul bémol: une marge en retrait, à cause d’une augmentation des matières premières pas complètement compensée. Et cela pourrait continuer un peu dans la mesure où le pétrole continue de grimper…
- Au final, on obtient "la deuxième meilleure performance" de l’histoire du Groupe, dixit Guillin.
Il est vrai que si on prend un peu de recul, la performance reste flatteuse entre 2012 et 2017:
CA: +28% - soit environ +5% par an
EBIT: +100%
Earning Per Share: +113%
Free cash flow: +68%
Dividende: + 250% (et il reste couvert très largement par le FCF…)
- La valorisation reste mesurée avec une VE/EBIT 2017 d’environ 9, mais plus aussi attractive pour un achat qu’auparavant
Ma cible de cours est d’environ 45 ce qui correspondrait à un multiple de 12 fois l’EBIT.
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1 #67 21/05/2018 12h53
- Isild
- Membre (2015)
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Un bien bel article sur Groupe Guillin :
J. Lieury - Analyste Senior - Olier Etudes & Recherche - Membre du Cercle des Analystes Indépendants - www.olier-etudes-recherche.fr a écrit :
Groupe Guillin : PME familiale et gestion de long-terme
LE CERCLE DES ANALYSTES INDÉPENDANTS 17/05/2018 à 11:19
Les critères ESG complètent l’analyse financière d’une société, mais la rentabilité reste le juge de paix.
Quand on veut investir dans une action, toute information sur la société en question est bonne à prendre (pourvu qu’elle soit publiée, bien entendu), et ce pour une excellente raison : il ne suffit pas de regarder les comptes, de considérer les prévisions, de soupeser longuement les multiples de valorisation, et de se munir de bons conseils, pour prendre une bonne décision. En d’autres termes, il faut aussi s’attarder autant que faire se peut sur les informations moins financières, qui donnent souvent aussi de bonnes indications sur la qualité de la gestion de la société, notamment les fameux critères ESG pour Environnement, Social et Gouvernance, sur lesquels les entreprises cotées ont aussi l’obligation de communique.
Et même si on est plus dans le subjectif, puisqu’on a moins de chiffres à analyser dans ces domaines extra-financiers, on peut aussi se faire avec ces critères ESG une idée sur la qualité de l’affaire dans laquelle on envisage d’investir (une partie de) ses économies. Et il n’y a pas que ce que la société elle-même communique, bien au contraire : avec une recherche par nom sur Internet, par exemple, qui vous ressort instantanément les nouvelles récentes et moins récentes, on peut voir vite les sociétés qui ont des problèmes en tous genres de façon récurrente : pollution, conflits sociaux, plaintes d’actionnaires, puisqu’elles ont pour ces raisons droit à des articles dans la grande presse. Et, a contrario, ou peut voir aussi que d’autres sociétés font finalement peu parler d’elles, parce qu’elles ne fabriquent pas tous ces ennuis : autrement dit, partant du principe que les problèmes coûtent cher, on peut penser que ces sociétés qui n’en ont pas sont souvent les mieux gérées, et délivrent dans la durée la meilleure performance économique pour le plus grand bien de leurs actionnaires. Et que c’est donc éventuellement dans ces dernières que l’on peut mettre quelques billes pour ses vieux jours.
Les critères ESG pour une approche qualitative de son investissement
Parmi ces critères ESG, le G pour Gouvernance, reste assez financier cependant, puisqu’il mesure quel traitement est réservé à l’actionnaire par la direction de la société, ceci surtout pour l’actionnaire minoritaire qui ne détient qu’une toute petite partie du capital et qui n’a donc par construction pas beaucoup voix au chapitre. De fait, l’investisseur qui veut devenir cet actionnaire minoritaire d’une société doit bien regarder la composition de son capital avant de sauter le pas : quel que soit le cas de figure, la structure de l’actionnariat d’une société influe sur sa stratégie, sa gestion, et sa valorisation in fine.
On peut penser que la question se pose d’autant plus quand la société en question a aussi de grands actionnaires, voire un actionnaire dit "majoritaire" qui détient plus de 50% des actions et/ou des droits de votes, et qui peut décider seul ou presque des nominations de dirigeants, et surtout de la distribution du dividende. Ce qui n’est pas rien, on en conviendra aisément.
Cependant, et c’est presque un paradoxe, c’est plutôt dans les grands groupes cotés, dans lesquels il n’y a le plus souvent que des actionnaires minoritaires peu ou pas identifiés, que l’on a pu trouver, çà et là, dans l’histoire boursière, les abus de mauvaise gouvernance les plus caractérisés. L’explication la plus plausible étant que dans cet actionnariat très anonyme, les mécontents votent avec leurs pieds, et revendent leurs titres plutôt que de faire de la contestation et, ce faisant, laisse encore plus de latitude à la dite direction pour continuer à mal se conduire avec le minoritaire, c’est-à-dire faire fortune sur son dos, et sur le dos de la société. C’est pourquoi, juste retour des choses, les grands groupes doivent à présent abriter toutes sortes de comités (audit, rémunérations, etc…) pour contrôler les actions de leurs dirigeants. C’est pourquoi aussi les sociétés de gestion de portefeuilles participent aux assemblées générales et votent au nom de leurs clients. Et c’est pourquoi enfin des fonds dits "activistes" s’incrustent dans les sociétés où il y a éventuellement à redire et qui se traînent en Bourse, et se font bien entendre lors des assemblées générales, souvent pour la plus grande joie des autres minoritaires.
Inversement, et c’est presque un paradoxe aussi, le petit porteur actionnaire minoritaire n’a pas souvent à se plaindre de l’actionnaire majoritaire quand il y en a un : l’explication la plus plausible étant qu’on est alors le plus souvent dans une société "familiale", et que la gestion "familiale" étant patrimoniale avant tout, elle se fait avec une vision de long-terme, et une prudence qui fait éviter les mouvements les plus risqués, et que cette bonne gestion profite à tout le monde.
Groupe Guillin: une belle midcap victime de défiance
Le Groupe Guillin, dirigé par la famille éponyme, qui l’a créé et qui détient toujours près de 64% de son capital, rentre assez bien dans ce cadre. C’est tout d’abord une belle PME, qui fabrique des emballages plastiques thermoformés (la boîte transparente qui contient la salade qui fait votre déjeuner et que vous achetez dans votre sandwicherie préférée, ou votre grande surface préférée, ou votre marchand de primeurs préféré), et qui a conquis en 25 ans une vraie prééminence sur son marché en Europe, avec 12 milliards de boîtes fabriquées en 2017 pour 180 000 tonnes de matières plastiques (PET, PET recyclé, polypropylène) dans 25 usines, le tout pour presque 600 millions d’Euros de chiffre d’affaires, avec 1 400 salariés dans six pays. Une position de leader qui doit vraisemblablement beaucoup à la richesse de l’offre de la société : Groupe Guillin a 12 000 références produits en tout, dont une bonne partie ont été conçus à la demande de clients, produits qui sont de plus livrés presque en juste à temps grâce à un outil logistique puissant : la société vend aussi du service, en quelques sortes. Et un métier qui dégage de bonnes marges en valeur absolue, lesquelles qui se retrouvent in fine dans un bilan très peu endetté.
Bref : il n’y aurait pas grand-chose à redire sur cette belle midcap.
Sauf que, malgré toutes ses qualités fondamentales, son cours de Bourse (37€) est loin de ses plus hauts (47€) atteints en novembre dernier. La mauvaise nouvelle, qui s’est confirmée depuis, étant que le résultat de l’année 2017, est en retrait, sans chuter toutefois, avec une marge opérationnelle en baisse de plus de 1 point. Une baisse qui vient du fait que Groupe Guillin n’a pas pu, ou pas su, répercuter intégralement dans ses prix de vente la hausse de ses coûts de matières premières, hausse due elle-même à la forte remontée des cours du pétrole. Ce qui, aux yeux des analystes, est vraiment un problème, et incite fortement à se défier de la capacité de la société à répercuter à l’avenir dans ses prix ces hausses de coûts, surtout si celles-ci s’amplifient, ce qui n’est pas exclu il est vrai.
Cette défiance est peut-être exagérée cependant : un effet retard n’a rien d’étonnant, puisque, selon la direction, tous les contrats avec les clients ne contiennent pas de clauses d’indexation, loin s’en faut. De plus, la marge opérationnelle de l’exercice 2016 a été la plus forte dans l’histoire récente de la société, et constitue de ce fait une base de comparaison très élevée pour 2017.
Il faut se dire surtout qu’il faudra bien s’y habituer : la direction a bien expliqué aux investisseurs qu’elle ne veut pas brusquer ses clients, des clients qui sont là depuis longtemps pour la plupart, en insistant sur sa position de grand fournisseur. Ce qui est bien la logique d’une PME familiale, gérée avec une vision de long-terme, ce que le marché, qui est soumis comme chacun sait à la dictature du court-terme, peut avoir du mal à comprendre.
Au diable le "pricing power" ? Difficile à conceptualiser, c’est vrai, pour le boursier, qui souvent ne jure que par cela. Mais on peut remarquer, pour se consoler, que ce pincement de marge impitoyablement sanctionné par le marché est assez relatif somme toute : cette marge reste à un très bon niveau en valeur absolue pour une société industrielle, il n’y a pas vraiment péril en la demeure. Et remarquer par-dessus tout, que si le plus grand risque à courir est une rentabilité un peu moins élevée qu’avant, cela vaut peut-être la peine d’être petit actionnaire minoritaire au côté d’un grand actionnaire majoritaire.
C’est un raisonnement qui en vaut d’autres, croyez-moi.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #68 17/09/2018 23h33
- JayNom
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Bonsoir,
https://www.emballagesmagazine.com/alimentaire/coup-de-froid-sur-la-vente-a-emporter.47035 a écrit :
Les députés ont voté l’interdiction des couverts et contenants à usage unique en plastique. -
En plus des pailles et des touillettes qui étaient déjà dans le collimateur, l’Assemblée nationale a approuvé, vendredi 14 septembre, l’interdiction des couverts, gobelets et contenants - "saladiers" et autres "boîtes" - jetables à usage unique en plastique, au 1er janvier 2020. Adopté en nouvelle lecture, un amendement au projet de loi agriculture et alimentation, porté par quatorze députés de la majorité, François-Michel Lambert (LREM) en tête, vise à interdire aussi les "couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladiers, boîtes". C’est donc le segment de la vente à emporter, du traiteur et de la restauration rapide qui est directement mis en cause par cette mesure. "La France a les moyens d’agir, d’être fer de lance sur ce sujet, comme nous avons pu l’être sur les sacs en plastique, comme nous avons pu déjà le voter sur les assiettes jetables. Allons plus loin ! Faisons en sorte d’attaquer la prochaine décennie en nous éloignant de cette dépendance au plastique", a lancé François-Michel Lambert. Stéphane Travert y était opposé : "Il y a une nécessité de changement de comportement pour diminuer le nombre de déchets, notamment ceux issus des produits plastique. Mais il faut être cohérent". Le ministre de l’Agriculture "souhaite que l’on puisse disposer d’informations pour mieux évaluer l’impact économique et écologique".
Quid de cette décision sur les ventes de Guillin en France (environ 1/3 du CA de mémoire)
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #69 18/09/2018 13h57
- Wift
- Membre (2015)
- Réputation : 21
JayNom a écrit :
Bonsoir,
https://www.emballagesmagazine.com/alimentaire/coup-de-froid-sur-la-vente-a-emporter.47035 a écrit :
Les députés ont voté l’interdiction des couverts et contenants à usage unique en plastique. -
En plus des pailles et des touillettes qui étaient déjà dans le collimateur, l’Assemblée nationale a approuvé, vendredi 14 septembre, l’interdiction des couverts, gobelets et contenants - "saladiers" et autres "boîtes" - jetables à usage unique en plastique, au 1er janvier 2020. Adopté en nouvelle lecture, un amendement au projet de loi agriculture et alimentation, porté par quatorze députés de la majorité, François-Michel Lambert (LREM) en tête, vise à interdire aussi les "couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladiers, boîtes". C’est donc le segment de la vente à emporter, du traiteur et de la restauration rapide qui est directement mis en cause par cette mesure. "La France a les moyens d’agir, d’être fer de lance sur ce sujet, comme nous avons pu l’être sur les sacs en plastique, comme nous avons pu déjà le voter sur les assiettes jetables. Allons plus loin ! Faisons en sorte d’attaquer la prochaine décennie en nous éloignant de cette dépendance au plastique", a lancé François-Michel Lambert. Stéphane Travert y était opposé : "Il y a une nécessité de changement de comportement pour diminuer le nombre de déchets, notamment ceux issus des produits plastique. Mais il faut être cohérent". Le ministre de l’Agriculture "souhaite que l’on puisse disposer d’informations pour mieux évaluer l’impact économique et écologique".Quid de cette décision sur les ventes de Guillin en France (environ 1/3 du CA de mémoire)
Merci pour l’article. Il y a deux questions soulevées ici :
1) Quelle part du CA cela toucherait exactement, et quel impact sur la profitabilité ?
2) Dans le pire des cas, est-ce que cela amputerait vraiment cette partie du business ?
Pour la 1), effectivement ils ne réalisaient en 2017 que 35% du CA en France (contre 50% il y a 10 ans). Mais pour essayer d’estimer le CA qui serait touché en France par cette interdiction (les "métiers de bouches" en l’occurence), pas d’autres choix que d’identifier les filières concernées et d’aller chercher les infos à la main dans les comptes sociaux : Guillin Emballages (et ses filiales commerciales à l’étranger), Alphaform, Guillin Polska, Rescaset Concept, Sharpak Aylesham, KIV Verpackungen et Guillin Nederland.
Le CA cumulée de ces 3 filiales françaises est ~38% du CA. Or il y a d’autres filiales françaises (mais sur d’autres segments) et le total pèse ~52% du CA. Comme le CA France total est seulement de 35% du CA total, on a donc un CA France "métiers de bouches" entre 25 et 30%.
Pour la profitabilité, quasiment impossible de savoir en revanche. Mais les marges nettes de ces 3 filiales sont plutôt dans la fourchette haute…
Pour la 2), il est intéressant de lire :
RA 2017 (p.9) a écrit :
Veille des évolutions et des tendances du marché, détection
des besoins émergents, études pour le développement de
nouveaux designs, recherche de nouvelles fonctionnalités
produits et de nouveaux matériaux… sont les facteurs clés
du succès de la politique d’innovation du Groupe.
Les études et recherches concernent également de nouvelles
technologies, plus particulièrement pour l’activité
« matériels ».
Le Groupe Guillin continue sa démarche d’innovation en proposant
au marché une offre d’emballage éco-conçue qui utilise
à la fois des matériaux 100 % recyclables et/ou des matières
premières renouvelables. Par ailleurs, il répond aux attentes
du marché avec des concepts novateurs comme par exemple
une barquette en carton, 100 % étanche, entièrement personnalisable
« Food K » ou sa gamme Luxipack qui remporte
un succès certain auprès des clients. Le Groupe Guillin,
conscient des enjeux et des évolutions législatives, a pris
un tournant encore plus marqué sur la maîtrise et le développement
de nouveaux matériaux de thermoformage biosourcés
ainsi qu’une utilisation accrue de matière première
recyclée et ce, de façon déterminée et professionnelle. L’un
de ses objectifs est de compléter et de renforcer la gamme
de produits offerts à ses clients.
Ils investissent 4 à 7% du CA en R&D chaque année, et ont plutôt un bel historique de retour sur investissement à ce niveau là. Certes, ils peuvent très bien rester sur le plastique et se planter si celui-ci parvient finalement à être substitué, mais la communication du groupe à ce niveau est plutôt rassurante. En effet, on voit qu’ils ont bien compris les forces s’opposant aux emballages plastiques (notamment la raison écologique) et essaient de s’aligner en identifiant les nouveaux marchés que cela va créer. On peut donc très bien imaginer qu’ils se développent en France sur d’autres types d’emballages. Enfin, on peut également apprécier leur diversification géographique ces 10 dernières années, qui viennent limiter les risques législatifs comme celui-ci.
Conclusion : Si l’interdiction prend vraiment effet, on aura a priori un impact non négligeable sur environ 30% du CA (et de façon plus incertaine, sur les marges). Mais cet impact peut très bien être dilué par un fort développement à l’étranger (ce que Guillin fait déjà très bien), et par des innovations en France pour conserver le plus possible ses parts de marché.
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1 #70 18/09/2018 19h09
- JayNom
- Membre (2016)
- Réputation : 6
Effectivement je pense que l’on en saura plus lors de la prochaine AG et/ou lors de la prochaine communication financière du groupe. Je vois mal comment ils pourraient passer à côté de la question.
La R&D prend un temps non négligeable sans parler du temps de commercialisation post création de produit. Ici l’interdiction est dans 5 trimestres…
Ceci étant dit la société est bien gérée, a anticipé l’évolution législative et doit donc avoir les armes pour défendre son CA.
À suivre
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par JayNom (18/09/2018 23h00)
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1 #71 18/09/2018 21h56
- Gaspode
- Membre (2015)
Top 50 Actions/Bourse - Réputation : 238
En fait, c’est le genre de situation qui peut profiter à une société qui a su anticiper. Il va falloir rapidement (a peine plus d’un an) remplacer un produit basique que tout le monde peut fabriquer et où on se bat uniquement sur le prix unitaire, par un produit plus technique à mettre en oeuvre (les bioplastiques sont difficiles à thermoformer, et les bases carton ont du mal à mixer sauces et passage au four). Si, et c’est un gros si, leur R&D sait leur procurer les bons produits à un coût acceptable, c’est une source de moat potentielle.
La communication va dans le bon sens, les faits suivront ils ?
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#72 18/09/2018 23h05
- JayNom
- Membre (2016)
- Réputation : 6
C’est vrai que Guillin est très bien placé pour supporter ces nouvelles barrières à l’entrée.
Résultats S1 le 29/10 wait and See…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#73 19/09/2018 09h28
- JayNom
- Membre (2016)
- Réputation : 6
Bonjour,
Nous n’aurons pas attendu longtemps, communiqué de presse tout frais de ce matin
GROUPE GUILLIN : PAPREC RECYCLAGE ET GROUPE GUILLIN S’ASSOCIENT POUR ACCELERER LE RECYCLAGE DES BARQUETTES ALIMENTAIRES PLASTIQUE EN PET a écrit :
Communiqué de presse
Paris, le 18 septembre 2018,
Paprec Recyclage et Groupe GUILLIN s’associent pour accélérer le recyclage des barquettes alimentaires plastique en PET
Décidés à accompagner la dynamique autour du recyclage plastique, le leader français du recyclage et le leader européen en solution d’emballages alimentaires lancent le projet REUSAL pour accélérer le tri et le recyclage des barquettes plastiques en PET et renforcer l’écoconception des produits mis en marché.
Mi-août, Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé la mise en place d’un système de bonus-malus pour inciter les industriels à éco-concevoir leurs produits et utiliser davantage de plastique issu du recyclage. L’ambition gouvernementale est d’arriver d’ici 2025 à recycler 100% des matériaux plastiques mis sur le marché (contre 20% actuellement).
« Utiliser du plastique recyclé dans les emballages est techniquement faisable en toute sécurité, nous l’avons déjà largement démontré avec nos partenaires et notamment avec le Groupe GUILLIN, expert reconnu en solution d’emballages alimentaires », éclaire Sébastien Petithuguenin, Directeur général du groupe Paprec. « Nous sommes évidemment favorables à la création d’un dispositif incitatif même si le système présenté par le secrétariat d’Etat nécessite encore d’être précisé », poursuit le dirigeant.
Groupe GUILLIN, précurseur en matière d’innovation, s’est toujours attaché à éco-concevoir l’ensemble de ses emballages. « Soucieux de l’environnement, notre Groupe fabrique depuis plus de 15 ans des emballages alimentaires en PET constitués de plus de 50% de de matière recyclée de qualité alimentaire. Ce principe vertueux permet d’assurer un cycle de vie infini pour nos produits » confirme Sophie Guillin-Frappier, Directeur Général du Groupe GUILLIN. « Ce projet a pour objectif d’aller encore plus loin dans notre démarche d’économie circulaire et de nous permettre de maximiser le pourcentage de matière recyclée dans la fabrication de nos produits. »
Les deux entreprises ont ainsi décidé de mettre en commun leurs moyens de recherche et de développement pour travailler au lancement d’une unité spécifique de récupération, de traitement et de régénération au grade alimentaire des emballages alimentaires plastique, selon le principe de « barquette à barquette ».
Paprec et Groupe GUILLIN ont ainsi pour objectif de mettre en place le programme de développement suivant :
- Développer et optimiser le sur-tri des barquettes dans les flux de collecte sélective,
- Développer la technologie de régénération de ces flux,
- Renforcer l’écoconception des emballages alimentaires, et
- Optimiser l’incorporation de matériaux de grade alimentaire issus du recyclage.
Le sur-tri des barquettes plastique est d’ores et déjà expérimenté à l’échelle industrielle chez Paprec Trivalo 35. Cette unité inaugurée en 2016 fait partie des usines du groupe équipées pour l’extension des consignes de tri et donc la séparation des plastiques provenant d’emballages autres que les bouteilles et flacons (barquettes, pots de yaourts, sacs plastiques.).
« Pour aller toujours plus loin dans le recyclage des plastiques, le modèle de l’alliance entre un industriel utilisateur et un recycleur est celui qui est le plus efficace », constate Sébastien Petithuguenin. Paprec est en effet leader de la transformation des plastiques avec 300 000 tonnes par an, le tiers de ce qui est collecté dans l’Hexagone. « Allier les connaissances et expertise de nos deux groupes va nous permettre de déterminer les meilleurs choix techniques et ainsi de développer des outils spécifiques adaptés à nos besoins qui exigent une matière première recyclée répondant de manière stricte aux règlementations en vigueur de sécurité alimentaire et aux critères techniques nécessaire à la bonne utilisation de nos emballages » ajoute Sophie Guillin-Frappier.
Les deux groupes familiaux français, leaders et experts reconnus sur leur marché respectif, sont unis dans leur détermination à être des acteurs influents et proactifs dans une démarche vertueuse d’économie circulaire, en adéquation avec leur engagement environnemental historique.
A suivre
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#74 26/09/2018 18h07
- Isild
- Membre (2015)
Top 20 Portefeuille
Top 50 Actions/Bourse - Réputation : 369
Investir a publié cet article craintif, samedi :
Et le titre a perdu 12% en trois séances.
Je sais bien que les journalistes font leur boulot mais je me demande si ils ont conscience de la redoutable influence que peut avoir un papier comme ça. Ils font et défont le cours boursier des small caps d’un petit coup de plume.
La personne qui a écrit cet article sur Guillin savait qu’il ferait l’effet d’une bombe. Quelle sacrée responsabilité quand même…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #75 26/09/2018 18h22
- tcheco
- Membre (2014)
- Réputation : 192
Ca devient tout de même très cheap pour une société supérieurement gérée, acyclique.
Je pense aussi que le marché, selon mon opinion perso, reste porteur malgré une progression dans la conscience écologique des Francais :
-Baladez-vous en supermarché. La progression du snacking et de l’ultra frais à emporter assure de beaux jours aux plats en plastique. Idem avec les services de plats à domicile.
"Avec une croissance de 5,8% selon les données de Nielsen en cam arrêtée à P5 2018, le rayon traiteur frais LS se porte bien " Source LSA 2018.
- Les gens ont souvent tendance à ne pas faire ce qu’ils disent, notamment sur l’écologie et le tri.
Source : les poubelles de ma résidence d’un quartier bobo parisien
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