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#51 13/04/2017 05h03
- M07
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Bonsoir !
stokes a écrit :
S’agissant du civet de sanglier, je me souviens parfaitement qu’il fallait prendre une portion complète
Les sangliers entiers n’ont jamais fait peur à Obélix ; même s’il les préfère rôtis.
Soyons dignes de notre ancêtre spirituel. ;o)))
M07
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#52 24/04/2017 22h25
- stokes
- Exclu définitivement
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Après le Portugal et l’Indonésie et en attendant la désormais célèbre Rotonde, voici quelques suggestions consécutives à une petite escapade bretonne. La Bretagne est un région offrant un excellent rapport qualité/prix pour peu que l’on prenne soin d’éviter les lieux de villégiature de la bourgeoisie parisienne ou versaillaise (Dinard, Perros-Guirrec, Carnac, La Trinité,…) ; j’ai essayé pendant ces 3 jours de privilégier les circuits courts en consommant des produits locaux.
- Rennes : crêperie dans la vieille ville Rue de la Monnaie, menu "employé" (des ouvriers dans ce quartier on n’en voit pas) à 11,50 € tout compris : crêpe à l’andouille (de la bonne celle de Guéméné moelleuse à souhait), crêpe à la confiture d’orange, bolée de cidre et café.
- Plélan le Grand (Ile & Vilaine proche forêt Brocéliande) : saumon fumé maison généreusement servi avec un peu de salade, filet de sabre en sauce avec sa garniture, café déca le tout pour 21€, sans doute un peu cher pour le coin mais très bon. Il y avait aussi une bouteille de cidre dont j’ai oublié le prix. De façon générale, le cidre pourra être préféré au vin en Bretagne : produit localement, moins cher et moins chargé en alcool, on doit pouvoir en boire grosso modo un demi-litre en respectant le seuil d’alcoolémie. La bouteille de cidre bouché coûte rarement plus de 10€ et le pichet de 50 cl tourne autour de 7€.
- Damgan (littoral du Morbilhan) : moules marinières à volonté à 9,40€ accompagnées d’une part de frites à 2,30€ et d’un pichet de cidre. C’est qu’elles sont bonnes les moules de Pennestin : salées, iodées, un vrai régal, bien meilleures que les moules achetées sur les marchés parisiens. J’en ai mangé 2 cocottes d’un litre et, à l’instant où j’écris ces lignes, regrette de ne pas en avoir pris une 3ème tant elles étaient délicieuses. L’avantage du plat à volonté, c’est que l’on a plus faim pour le dessert, ce qui fait autant d’économisé.
- Sarzeau (Morbilhan) : 12 huitres du coin à se partager à deux (15€), un vrai délice à peine plus chères que celles achetées à Paris sur les marchés et bien meilleures, couteaux au pistou, servis généreusement au point que l’on a du mal à finir la portion (14€/personne), sorbet pomme verte 1 boule (1,50€) le tout avec une bouteille de cidre à 11€.
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#53 10/06/2017 23h10
- stokes
- Exclu définitivement
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Après la Bretagne, j’ai profité des aménités gastronomiques de la Côte d’Azur.
Mai et juin sont traditionnellement des mois à dividendes : certains choisissent de les réinvestir aussi sec ; j’ai pour ma part préféré les manger au moins pour partie en savourant cette semaine une délicieuse bouillabaisse servie par un restaurateur réputé du Lavandou (adresse en message privé si besoin).
Autrefois, considérée comme le plat du pauvre, la bouillabaisse se mérite, surtout au Lavandou où les retraités aisés et même trop aisés sont légion en ce mois de juin : compter 200€ à deux avec un dessert et une bonne bouteille de Côtes de Provence.
Il y avait dans cette superbe et succulente bouillabaisse, de la vive, de la dorade, du chapon, de la gallinette, de la rascasse, du congre, du crabe, de la seiche, des favouilles, le tout avec des croutons, de l’ail, de la rouille et bien sûr des pommes de terre, l’ensemble présenté sur un magnifique plat en liège.
En fin de compte, la seule chose que l’on regrette, ce ne sont pas les 200€ "investis" mais le fait d’être contraint par la taille de son estomac : même avec la meilleure bonne volonté du monde, il est impossible de tout finir ! Il y a un moment où plus rien ne passe, quand bien même cela soit savoureux… Pour optimiser une bouillabaisse, mieux vaut donc être relativement parcimonieux sur les patates et surtout sur les croutons : en gonflant, ils saturent rapidement l’estomac ! Le gastronome prudent et avisé pourra ainsi achever l’ensemble des poissons, qui sont quand même la partie noble de ce plat provençal.
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#54 11/06/2017 00h19
- Trahcoh
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Vous pouvez également essayer le maurin des maures au rayol. Le plat du jour est très accessible le midi. 13 euros de mémoire.
“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle
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#55 11/06/2017 07h00
- Isild
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@Stokes. Pas possible de terminer une bouillabaisse ? Tssss, tsss, Les Grands buffets de Narbonne ne sont pas pour vous alors !
En tout cas, étant un ventre sur pattes et une passionnée de cuisine, j’apprécie beaucoup la manière dont vous décrivez les mets que vous dégustez. Ca met l’eau à la bouche !
Vous évoquez le Portugal : on ne parle pas souvent de la gastronomie portugaise et pourtant, c’est un pays où l’on mange divinement bien !
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#56 11/06/2017 13h21
- Job
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Stockes aurait les yeux plus gros que le ventre ?
Bigre
Cela dit sa remarque sur la parcimonie sur les mets d’accompagnement est à prendre en compte; moi c’est sur le pain que j’exagère dans les restau… et çà me joue des tours aussi !
Ericsson…! Qu'il entre !
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1 #57 13/06/2017 13h47
- lemouz
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Isild a écrit :
Vous évoquez le Portugal : on ne parle pas souvent de la gastronomie portugaise et pourtant, c’est un pays où l’on mange divinement bien !
Je confirme.
Outre les quelques précisions techniques évoquées an page 2, j’avoue avoir une faible pour :
- carne alentajana (hautement improbable mais finalement top)
- arroz de pato
- covos con migas (ô éloge de la simplicité)
- bacalhau à brás
- cozido
- caldo verde
et bien entendu l’irrésistible pastel de nata (n’ayant pas encore eu l’occasion de tester celui de Belém.
"We judge a book by its cover ; And read what we want ; Between selected lines"
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1 #58 23/06/2017 22h42
- stokes
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stokes a écrit :
stokes a écrit :
- Saint Pourçain sur Sioule (Allier) : menu ouvrier entrée, plat, dessert à 13€ très copieux avec buffet d’entrées à volonté, mais on ne peut se servir qu’une seule fois.
.J’y suis retourné hier (indications plus précises si besoin en message privé) : le menu est passé de 13 à 13,50€, mais inclut désormais fromage et dessert, avec un sérieux plateau de fromages auvergnats (cantal, bleu, saint nectaire….). Je confirme pour le buffet : on en prend tant qu’on veut mais une seule fois, défense de revenir ! En plat du jour, les tripes à la tomate étaient simplement délicieuses. La salle était bondée ainsi que la terrasse et je comptais parmi les rares clients non ouvriers, mais mon coup de fourchette n’a rien à envier à la profession.
Bonjour,
Retour ce jour et pour la 3ème fois cette année à Saint Pourçain sur Sioule, au coeur du vignoble éponyme et depuis dimanche sur la circonscription de JP Dufrègne, nouveau député communiste de l’Allier. En cette terre de communisme rural, on mange bien, abondamment et surtout sans se ruiner.
Pour 13,50€ ce midi, il y avait :
- buffet d’entrées, pas forcément original, mais frais et goûteux, un buffet qui met en appétit même en période caniculaire. J’ai pris des carottes râpées, ce qui va me rendre aimable, des radis, des morceaux de melon, des champignons à la grecque et surtout des filets de harengs, des filets entiers, pas des petits morceaux faméliques.
- en plat de résistance, une tourtière au poisson : c’est un petit gâteau en pâte feuilletée à l’intérieur duquel on trouve du saumon, du poisson blanc et un lit de légumes verts. L’ensemble est servi avec une sauce au beurre blanc et des pommes de terre. C’est vraiment délicieux.
- plateau de fromages : j’ai pris du bleu et du cantal. Il y avait aussi du chèvre et d’autres fromages que je connais moins.
- ile flottante.
Le tout avec une carafe d’eau fraiche d’un litre. C’est bien sûr un peu dommage de ne boire que de l’eau à Saint Pourçain : le vignoble local produit 3 couleurs de vin plutôt gouleyant et peu chargé en alcool.
J’ai conclu avec un café tiré du thermos dans ma voiture.
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#59 30/06/2017 23h59
- Mettero
- Membre (2017)
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C’est un sujet extrêmement vaste. Car malheureusement, on peut mal-manger à très bas prix.
Pour notre part, dans le couple, on cuisine plutôt au delà du français moyen. Ce qui fait au final, qu’on va très peu au restaurant, car la très grande majorité des restaurants font de l’assemblage plutôt que de la cuisine. Du coup on mange à la maison qu’au restaurant.
Au final, on finit assez souvent dans des restaurants pour la qualité de la matière plus que pour la cuisine. Restaurants à viande.
Et quand on veut vraiment manger au restaurant, c’est direction le 2* michelin. Ca fait mal au portefeuille mais on mange de la cuisine qu’on ne sait pas faire.
Sinon pour en revenir au sujet, la fourchette donne d’excellentes réductions
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#60 02/07/2017 22h29
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Je confesse ne pas être très doué pour la cuisine, ce qui ne m’empêche pas d’aimer bien manger ; c’est sans doute pour cela que je vais aussi souvent au restaurant.
Après le communisme rural du Bourbonnais, je me suis rendu sur les terres "catho-réac" des plateaux de l’Aubrac, une contrée certes isolée et peu peuplée, mais un peu trop touristique pour y manger à bon prix.
A l"issue d’une randonnée matinale et dominicale sur le plateau, mon appétit était celui d’un loup maigre et affamé au sortir de la période hivernale ; je me suis donc rendu naturellement au pont du Gournier, sur les rives du Bès, où se situe un célèbre restaurant de l’Aubrac, plus connu pour l’abondance des portions que pour la délicatesse des plats servis ; c’était hélas complet dès 12h15 !
J’ai donc continué mon périple vers Saint-Urcize (Cantal) où l’unique restaurant du village a bien voulu me dresser une table après 5mn de palabres, car lui aussi affichait complet. Tout heureux de pouvoir enfin m’asseoir avec la perspective de remplir mon gosier, j’ai manqué de la prudence la plus élémentaire : je n’ai même pas demandé le prix à l’accorte serveuse venant m’annoncer la composition du menu…..
En entrée, venait une croustade de ris de veau : l’abat cuit à point, délicieusement fondant dans la bouche, la croustade en pâte feuilletée fine et légère ; bref, cela démarrait bien.
En plat de résistance, rôti de veau et aligot, l’ensemble succulent et copieux : l’aligot goûteux et dense en fromage, rien à voir avec la matière plastique trop souvent vendue en supermarché, la viande de veau de l’Aubrac d’une grande qualité gustative, bien meilleure que la viande charolaise parfois filandreuse.
En dessert, une tarte à la rhubarbe vite avalée mais agréable au goût.
En accompagnement, j’ai pris une carafe d’eau et un verre de "rouquin" au détail, juste un malheureux verre, de quoi humecter la langue comme un buvard, mais bien trop vite terminé et laissant un goût de trop peu.
J’ai conclu avec un café et demandé l’addition en préparant machinalement un billet de 20€. J"étais heureusement assis quand la patronne nettement moins accorte que la serveuse est venue me la remettre : 30€….il y avait quand même de quoi tomber sur les fesses ! J’ai demandé s’il n’y avait pas erreur et la patronne m’a rappelé que nous étions dimanche et que le menu dominical coûtait plus cher, en l’espèce 25€.
Enfin, le plus important reste d’avoir bien mangé. Pour autant, certaines contrées isolées comme peut l’être l’Aubrac voient défiler un peu trop de touristes, surtout avec le succès du chemin de Compostelle. Les prix s’en ressentent et ne vont pas tarder à rejoindre le niveau de la Côte d’Azur.
Pour les amateurs de tourisme "catho" je recommande Saint-Urcize : de nombreuses rues ou places portent des noms d’écclésiastiques ou de religieuses ; l’église conserve dans son trésor le dernier calice du roi Louis "le raccourci", celui avec lequel lui fut servie son ultime messe le 21 janvier 1793.
Les collègues qui voudront marcher sur mes pas sans se ruiner éviteront donc le dimanche !
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#61 03/07/2017 06h03
- Isild
- Membre (2015)
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@stokes, j’aime beaucoup vos chroniques gastronomiques. Je les trouve croustillantes et savoureuses !
Vous qui allez en Lozère et aimez l’aligot, je vous donnerai en privé le nom d’un petit resto sans prétention où on mange très bien, très beaucoup et pour pas cher à Nasbinals.
Pour le reste, j’adore cuisiner mais j’adore aller au resto également.
Cependant, pour avoir eu la chance de tester quelques 2 étoiles et même 3 etoiles, je trouve qu’il existe parfois un snobisme culinaire qui rend les prix et la "prestation" complètement surfaits.
Je sélectionne donc soigneusement mes restaurants pour éviter d’être déçue.
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1 #62 03/07/2017 23h15
- stokes
- Exclu définitivement
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Bonsoir,
Je connais aussi Nasbinals et en particulier l’hôtel-restaurant au-dessus de l’église tenu par le maire actuel du village, par ailleurs propriétaire de plusieurs burons sur le plateau de l’Aubrac. Pour tout dire, je ne le recommande pas : les portions sont congrues et surtout le personnel est beaucoup trop familier vis-à-vis des clients.
Le conseiller départemental du coin, kinésithérapeute de son état, avait trouvé la martingale pour se constituer un joli patrimoine et le cas échéant se restaurer dans les meilleures tables du Michelin :
Jean Aldebert, conseiller général de Nasbinals, suspecté d’actes fictifs dans l’exercice de sa profession de kinésithérapeute, se défend… - 48info
200 000 km déclarés à la sécu pour 94 000 au compteur de sa voiture…….la carrière politique de l’intéressé n’a pas survécu à cette affaire, mais il continue à officier dans un département voisin.
Pour parfaire le tableau, on prendra soin de ne pas oublier le père de l’intéressé, qui fut en son temps maire de Nasbinals et distribuait les terrains communaux (les "sectionnaux") selon des méthodes autocratiques dignes de l’ancien régime, pratiques auxquelles le préfet et la justice administrative ont fini non sans mal par mettre fin :
Nasbinals rumine sa haine pour nourrir ses vaches - Libération
Parmi les autres célébrités de Nasbinals, on peut aussi citer le notaire Charrier qui leva une troupe de gueux fanatisés contre la République en 1793, affaire qui se termina logiquement et justement sous la guillotine dressée pour la circonstance à Rodez.
Nasbinals est sans doute un joli village au cour d’un plateau pittoresque, mais bon, quand on connaît l’histoire du pays et les turpitudes de ses notables, on a plutôt envie d’aller déjeuner ailleurs. J’ajouterai pour conclure que, de façon générale, on mange pour bien moins cher en Margeride qu’en Aubrac.
Pour ceux qui veulent absolument découvrir l’Aubrac en évitant la solitude des vastes étendues, je conseille le 16 juillet : le Tour de France passera à Nasbinals !
Dernière modification par stokes (03/07/2017 23h31)
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#63 04/07/2017 05h15
- Treffon
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Un grand merci à Stokes pour ses chroniques. Je dois dire que rien que d’imaginer un bon aligot et un verre de rouge par une belle journée d’été m’a fait saliver !
Sinon, il ne faut pas oublier qu’on est globalement gâtés en France par rapport à d’autres pays.
Ici, aux Etats-Unis, où je commence à bien connaitre (4-5 restos par semaine), je recommande les restos "exotiques" tenus et à destination de leur communauté. Il faut connaitre un peu (et aimer), mais on peut bien manger indien, thai, chinois etc… pour 15$.
Par contre quand on mange dans un resto "à l’américaine", c’est très vite cher, surtout avec le pourboire et les taxes : un plat de viande ou poisson coûte au final 25-30$, et un bon repas avec boisson et dessert ou entrée est dans les 40-50$. (je suis dans un coin plutôt cher des USA).
Aussi, évitez les vins (trop chers) et les desserts (pas très originaux), par contre pour les bières c’est très bien : très souvent grand choix de pressions (parfois plus de 20), bien servies, pas trop chères (7-9$ les 40-50 cl) comparativement, et avec des genres que nous n’avons pas/rarement en France (IPA notamment).
Dernier point, si vous devez allez dans un fast food, privilégiez les "petites" chaines.
Markets are not perfect, but everybody else is worse
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2 #64 04/07/2017 11h22
- DDtee
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Pour les Parisiens, un site qui trouve et teste des tables avec un repas (souvent complet) au alentour de 10€ Les Petites Tables - Un bon petit plan resto à Paris autour de 10 euros ?
Dernière modification par DDtee (04/07/2017 11h37)
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#65 04/07/2017 15h04
- stokes
- Exclu définitivement
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Treffon a écrit :
Un grand merci à Stokes pour ses chroniques. Je dois dire que rien que d’imaginer un bon aligot et un verre de rouge par une belle journée d’été m’a fait saliver !
Bonjour,
Je suis toujours heureux de faire saliver les collègues, mais il faut quand même se rendre compte qu’un unique verre de "rouquin" pendant le repas revient à un véritable supplice de Tantale : il y a tout juste de quoi humecter la langue comme on le ferait d’un papier buvard desséché, tapisser la cavité buccale et…..c’est fini ! Cela alors qu’il reste encore plein de veau et d’aligot dans l’assiette…
Pour en revenir à l’aligot, c’est un plat qui est maintenant sorti de son terroir de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère, pour devenir très fréquent dans les brasseries parisiennes où la formule "aligot saucisse" à 15, 20 € et parfois davantage plait à la clientèle surtout en hiver. Pour autant, comme la brandade de morue, ce plat traditionnel attire les restaurateurs peu scrupuleux qui s’arrangent avec les proportions en mettant beaucoup de pommes de terre et trop peu de fromage. Il en est même des franchement fourbes et vicieux qui renversent la poivrière dans l’aligot de façon à ce qu’un palais avisé ne puisse détecter leur supercherie !
L’un des meilleurs aligots que l’on puisse manger sur l’Aubrac est sans doute servi chez "Germaine" à Aubrac (Aveyron), mais le coup de bambou que l’on y reçoit sur la nuque au moment de la "douloureuse" rend la digestion un peu difficile.
Ceux qui veulent savourer l’aligot sans enrichir les bistroquiers peuvent toujours l’acheter tout préparé au supermarché, mais il vaut mieux être vigilant : le premier prix est souvent de qualité médiocre, peu goûteux et avec la consistance du chewing-gum…Pour s’assurer d’un bon aligot, il faut regarder attentivement la composition de la barquette ; voici ce que l’on doit y trouver : patates (60%), fromage (30%), crème et sel (10% environ), éviter comme la peste les colorants et les conservateurs. Prévoir 500 grammes par personne pour de bons mangeurs, un peu moins pour les petits appétits.
Je connais bien sûr mieux l’Aubrac que les Etats-Unis où je ne me suis pas rendu depuis près de 20 ans et où j’espère ne jamais devoir retourner. A l’époque, j’avais trouvé que les restaurants étaient très bon marché, cela sans savoir pourquoi le personnel me faisait une drôle de tête à mon départ et même parfois grommelait ce que je n’avais pas envie de chercher à comprendre ; dès lors que j’ai réalisé qu’il était de bon ton et même quasi obligatoire de laisser 15% de pourboire, la notion de bon marché s’est estompée. Je crois néanmoins me souvenir que la plupart des touristes français, et ils sont nombreux en août, refusait en toute connaissance de cause de laisser pareille rallonge. J’ai essayé de faire un petit effort, mais 15% relevait de l’impossible avec mon portefeuille en peau de hérisson.
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#66 04/07/2017 15h30
- rocambole
- Membre (2012)
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Cela dit, malgré votre récit interessant on ne voit toujours pas le rapport avec les états unis, et votre petite digression anti-américaine qui semble assez primaire.
Dommage.
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#67 05/07/2017 22h33
- stokes
- Exclu définitivement
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Bonsoir,
Roudoudou, il faut lire les discussions depuis le haut de la page : si vous aviez pris cette peine, vous vous seriez rendu compte que ce que vous qualifiez de digression est en fait une réponse au message de Treffon.
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#68 01/08/2017 15h02
- stokes
- Exclu définitivement
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Bonjour,
Le 23 juillet, j’ai savouré le repas proposé aux coureurs du semi-marathon Marvejols-Mende, avec un menu de nature à permettre aux compétiteurs de reprendre quelques forces : salade de riz, melon, truffade, confit de canard, tarte, fruit et café, le tout très bon, en contrepartie de la modeste somme de 15€. Ce qui est ici remarquable et fait contraste avec la rapacité des restaurateurs, c’est le prix ridicule auquel étaient proposés d’excellents vins rouges des Côtes du Rhône : 5€ la bouteille ! Bon, à ce prix-là, c’est le consommateur qui doit lui-même se saisir du tire-bouchon, mais il y a de quoi régaler les gosiers assoiffés par la course et la chaleur estivale !
J"ai pour ma part choisi un Lirac, appellation rouge proche du célèbre rosé de Tavel, ce que je n’ai pas regretté, même si je ne suis pas parvenu à terminer ma bouteille. Au risque de passer pour mal élevé, j’ai pris soin de ramener à la maison le reliquat.
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1 #69 01/08/2017 15h33
- Bernard2K
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Hall of Fame
stokes a écrit :
Ce qui est ici remarquable et fait contraste avec la rapacité des restaurateurs, c’est le prix ridicule auquel étaient proposés d’excellents vins rouges des Côtes du Rhône : 5€ la bouteille !
Ce repas était très probablement organisé par des bénévoles dans un cadre associatif. Les restaurateurs "rapaces" paient des charges et impôts à tous les étages.
De plus, tout le monde sait que les restaurateurs proposent le menu du jour à prix quasiment coûtant, mais qu’ils font leur marge sur les extras (dessert, café) et sur le vin. C’est de notoriété publique, c’est comme ça qu’ils peuvent proposer des menus aussi bon marché, alors il n’y a pas à râler contre quelque chose qui est une évidence bien connue.
Un peu de bon sens, que diable.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#70 01/08/2017 22h08
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
Et puis il faut savoir que produire du vin biologique coute 5-6€ en moyenne par bouteille.
(Nb : je parle pour quelqu’un ayant herité d’un vignoble, de toute l’infra et n’ayant pas de frais)
Donc on est à 10€ avec les taxes sur l’alcool et la tva pour que le viticulteur vive correctement.
Donc pour vendre du vin à 1,5€ hors taxe, soit 5€ sur table, il faut :
- balourder du pesticide à tout va.
- à mon avis payer son personnel au black
- tricher (sur la provenance du vin, mettre des levures chimiques, souffrer, sucrer, …)
- que le viticulteur vendent à perte.
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#71 08/08/2017 21h29
- stokes
- Exclu définitivement
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Bernard2K a écrit :
stokes a écrit :
Ce qui est ici remarquable et fait contraste avec la rapacité des restaurateurs, c’est le prix ridicule auquel étaient proposés d’excellents vins rouges des Côtes du Rhône : 5€ la bouteille !
Ce repas était très probablement organisé par des bénévoles dans un cadre associatif. Les restaurateurs "rapaces" paient des charges et impôts à tous les étages.
De plus, tout le monde sait que les restaurateurs proposent le menu du jour à prix quasiment coûtant, mais qu’ils font leur marge sur les extras (dessert, café) et sur le vin. C’est de notoriété publique, c’est comme ça qu’ils peuvent proposer des menus aussi bon marché, alors il n’y a pas à râler contre quelque chose qui est une évidence bien connue.
Un peu de bon sens, que diable.
Bonjour,
En effet, ce repas était organisé par des bénévoles ; pour 15€, il y avait en plus de la nourriture, un bal, un vrai avec orchestre et musiciens, pas une sono débitant une musique de sauvages à crever les tympans….
Je sais bien que les restaurateurs payent des impôts, des charges, des trucs et des machins, mais mon bon sens de consommateur me conduit à me préoccuper avant toute chose de ce que je mange, ce que je bois et ce qui sort de mon porte-monnaie. Si les restaurateurs pratiquent des subventions croisées entre la nourriture et les extras, c’est leur choix auquel je n’ai aucune raison de me plier : ouvrir une bouteille de vin n’est pas un geste à haute valeur ajoutée justifiant que le prix de la dite bouteille triple dès que l’on retire le bouchon. Je persiste à estimer que le vin est vendu à un prix excessif dans les restaurants français, ce qui me conduit de plus en plus souvent à m’en passer, même si c’est là une boisson que j’affectionne.
Pour en revenir à ma bouteille de Lirac à 5€, je ne sais pas s’il était trafiqué, vendu à perte ou si le producteur paye son personnel au noir ; la seule chose dont je puis attester ici c’est de la grande qualité gustative de ce Lirac qui a arrosé mon repas de semi-marathonien à hauteur d’environ 0,5l, ce qui est quand même mieux qu’un simple verre….comme indiqué supra, j’ai préféré amener le reliquat à la maison plutôt que de l’abandonner au "patron". Un bon Lirac à 5€, c’est tout de même exceptionnel pour un vin proposé plutôt aux alentours de 20€ en restaurant, parfois davantage.
Cela étant écrit, je poursuis mon tour des "petites tables" avec un repas pris la semaine dernière à la pointe de Grave, près de l’embarcadère du bac pour Royan : le menu du midi proposait pour 15€ une terrine de poisson chaude, une cocotte de moules avec ses frites, une glace et un quart de "rouquin" ordinaire. Les frites et le vin n’étaient pas bien terribles, mais le reste était fort correct avec une cocotte de moules avoisinant le litre et fort goûteuses. Bon, il manquait un rince-doigts, le café était un peu cher (2€) et le loufiat a essayé vainement de me fourguer un apéro ; en dépit de ces menus désagréments, le rapport qualité-prix est tout-à-fait honorable, surtout pour un coin touristique en plein mois d’août.
Pour les investisseurs ne voulant pas jeter leur argent par les fenêtres, il est possible en Aquitaine de s’approvisionner et de consommer sur place directement sur les marchés. Ainsi, plusieurs producteurs d’huitres du bassin d’Arcachon tiennent stand sur le marché de Montalivet : ils ouvrent les coquillages et disposent des tables hautes où l’on consomme debout. La douzaine d’huitres n°4 est proposée à 5,80€ après ouverture, avec citron et/ou vinaigre ; les n°3 sont à 7€ ; le canon de Bordeaux blanc sec est à 1,50€ et la demie-bouteille à 4€. Bon on voit aussi des originaux manger des huitres avec du Sauternes……..Pour ma part, je prenais deux douzaines de n°4 avec une demie-bouteille de blanc et une demie-baguette de pain. Pour le dessert, je prenais quelques tranches de fromage de brebis basque (3€ environ) accompagnées d’un canon de Médoc (1,50€). In fine, l’ensemble avoisine 20€ pour un excellent repas froid pris sur le pouce. Il va sans dire, mais on peut l’écrire ici, que les huitres d’Arcachon sont vendues sur les marchés parisiens à un prix double et sont rarement ouvertes par le poissonnier.
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1 #72 01/09/2017 18h16
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonjour,
La chronique estivale se poursuit avec 4 repas pris en Lozère qui m’ont coûté bien peu d’argent….
Le 16 août en nord-Lozère limite Margeride Aubrac : le menu à 16€ proposait salade de riz, charcuterie (jambon cru et pâté), rôti de veau avec ratatouille maison, plateau de fromages et tiramisu. Nous avons bu un pichet de 0,5l de "rouquin" et 2 cafés. Au moment de la "salée", je me dirige vers le comptoir où officie la patronne qui me donne une note de….26€ pour 2 repas ! Lui faisant remarquer qu’elle se trompe en sa défaveur, elle me répond "Pour vous aujourd’hui c’est comme çà !"……Voilà de bonnes pratiques commerciales qui donnent envie de revenir…et je reviendrai !
Le 19 août en Cévennes à Vébron, repas associatif pris sur plateau : melon, paella succulente, pélardon et tarte aux myrtilles, vin sur les tables à volonté et café. Tout çà pour 14€
Le 20 août toujours en Cévennes aux Ayres, le repas des communistes lozériens intitulé "repas du travailleur lozérien" lui aussi pris sur plateau : crudités, aligot saucisse, fromage, fruit, vin rouge à volonté ou presque. Tout çà pour 13€.
Le 27 août, encore en Cévennes au Pompidou, repas associatif servi à table par un traiteur : kir, salade niçoise, pâté, confit de canard, pommes sarladaises, plateau de fromages, tarte à la framboise, vin quasiment à volonté rouge et rosé, café. Tout çà pour 15€.
Cela ne va pas être simple de revenir en région parisienne…….
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#73 01/09/2017 18h34
- maxicool
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Bonjour,
s’il faut partager les "bons plans" sur ce topic, voilà le mien, tout près de chez moi (à 3 km).
Restaurant le Saint Sylvestre (à Saint Sylvestre Cappel)
Menu Express (uniquement le midi)
Entrée + plat + dessert + café + 1/4 vin = 17 euros
Le concept ? On ne choisit pas, ni les plats, ni le vin…
Mais Dieu que c’est bon (et surtout pas cher) !
Note sur La Fourchette pour ceux qui connaissent : 9,7 / 10 (776 avis à l’instant T).
Fred
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1 #74 03/09/2017 09h44
- miller549
- Membre (2016)
- Réputation : 1
3 repas sur 4 pris via des associations, c’est sûr que çà aide pour tirer les prix.
Le service des bénévoles étant par nature gratuit, les charges baissent rapidement…
L’asso communiste ne va pas rechercher le profit, non?
Pour le 4ième, c’est vrai que c’est une adresse à retenir.
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#75 08/10/2017 16h42
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Voici mon "bilan" pour le mois écoulé :
- 5 octobre, Paris, Ile de la Cité, face au palais de justice, brasserie fréquentée par de nombreux touristes étrangers et aussi par le public du procès Merah : plat du jour pas donné : hachis parmentier à 13,80€, ma commande d’une carafe d’eau rendant le loufiat aussi aimable que les flics assurant le service d’ordre des "grandes assises". Le meilleur est pour la fin : le même loufiat me tend une addition à 14,80€, soit 1€ de plus que le prix de l’ardoise ! Je lui rend sa note en rigolant ostensiblement et il finit par me ramener 1€ en bougonnant qu’il y avait une erreur. Tiens donc…je suis à peu près sûr que ce genre de malversation est renouvelé à l’infini surtout auprès des touristes maîtrisant mal le français.
- 4 octobre, Arnay le Duc, Côte d’or : menu à 13,50 avec potage de potimarons, macaronis carbonara, tarte au citron meringuée et café compris. Cela irait à peu près si la patronne avec son ton doucereux n’essayait de refiler un apéro ou un supplément fromage. Pour mémoire, le gain sur le péage en empruntant la N6 paye largement le repas au restau.
- randonnée en Cévennes sur le chemin de Stevenson et son ânesse Modestine, 100 km parcourus en 4 jours et 4 repas globalement satisfaisants sauf le premier : Le Pont de Montvert (Lozère), rôti de porc avec riz pour 9,50€, plutôt moyen, Florac (Lozère), restaurant tenu par une coopérative de producteurs, menu à 13,50€ comprenant salade de lentilles, aligot saucisse et glace 2 boules, rouquin "semi-ordinaire" (vin des Cévennes IGP) à 7€ le demi-litre, Saint-Germain de Calberte (Lozère), table d’hôte tenue par le dévoué et sympathique maire du village, comprenant apéritif maison, potage, civet de cerf avec carottes et navets du jardin, fromages, dessert, le tout très abondant avec beaucoup de vin sur la table ; j’ai pu reprendre du civet qui était délicieux. Le prix total de 50€ incluait aussi la chambre et le petit-déjeuner avec de succulentes confitures maison.
Saint Jean du Gard (Gard), nuitée à 41€ avec un dîner proposant une salade, du sauté de veau aux olives, du riz, beaucoup de fromage (roquefort et pélardon à volonté), un dessert et une tisane de verveine. Là aussi pas mal de vin sur la table : 1l de rouge et autant de rosé pour 8 hôtes ; comme certains convives ne prennent que de l’eau, le vin est quasiment à volonté pour ceux qui l’aiment. Petit-déjeuner lui aussi satisfaisant.
- La Courneuve (Seine Saint Denis), dimanche 17 septembre intégralement passé sur la fête de l’Humanité. Attaque à 9h30 par un petit-déjeuner aux huitres d’Arcachon servi par les communistes girondins (Sic) : 9€ les 6 énormes comme des soucoupes (numéro 0) avec un verre de vin blanc. Interlude vers 11h sur le stand des communistes de Saint-Maximin (Var) qui proposent une petite assiette de tapas pour 3€. 12h : apéro pris chez les camarades catalans (Perpignan) où pour 7€ j’ai dégusté un grand verre de muscat de Rivesaltes (au moins 12cl et bien meilleur qu’au bistrot) accompagné d’une grosse tartine avec de l’ail, de la tomate et du jambon serrano…un délice !
13 h : repas pris chez les communistes lozériens avec un menu à 14€ comprenant de la charcuterie de pays produite par un charcutier renommé de la Margeride, une omelette aux cèpes, un demi-pélardon, un gâteau et un quart de rouge ordinaire. L’après-midi a été consacré aux aménités culturelles et politiques de la fête, mais il reste loisible à celui qui le souhaite et qui en a les moyens de manger sans discontinuer tout au long de la journée. Apéritif du soir (Mojito) pris sur le stand de la République Cubaine.
S’il doit y avoir un trait commun à ces repas, c’est celui d’avoir bu du vin en abondance lorsqu’il était compris dans le menu et de lui avoir préféré la carafe d’eau dans le cas contraire ; c’est ma façon à moi d’optimiser.
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