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#126 03/10/2017 22h18
- petitproprio
- Membre (2015)
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En tout cas, je retiens de cette simulation simple que même avec une capacité d’investissement très importante, un parcours sans écart ou accident et un grand talent dans l’investissement, arriver à un capital de 2M€ reste un sacré challenge.
Pour rebondir sur le hors-sujet des grandes écoles, et sans vouloir faire du Zola, je souhaite tout de même apporter mon témoignage au sujet du déterminisme social: à la fin de mon lycée, à l’obtention de mon bac (général!), à 18 ans je ne savais tout simplement pas ce qu’étaient les grandes écoles et comment on y accédait. Je connaissais vaguement leur existence mais je "savais" juste que ce n’était pas pour moi (peu être à tord). J’ai vraiment découvert les notions d’écoles de commerces, d’école d’ingénieur de prépa qu’en rencontrant des stagiaires issus de ce filières sur mes lieux de travail. Et pourtant je me sens loin d’être un cas à plaindre!
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#127 04/10/2017 08h54
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petitproprio a écrit :
Pour rebondir sur le hors-sujet des grandes écoles, et sans vouloir faire du Zola, je souhaite tout de même apporter mon témoignage au sujet du déterminisme social: à la fin de mon lycée, à l’obtention de mon bac (général!), à 18 ans je ne savais tout simplement pas ce qu’étaient les grandes écoles et comment on y accédait. Je connaissais vaguement leur existence mais je "savais" juste que ce n’était pas pour moi (peu être à tort). J’ai vraiment découvert les notions d’écoles de commerces, d’école d’ingénieur de prépa qu’en rencontrant des stagiaires issus de ce filières sur mes lieux de travail. Et pourtant je me sens loin d’être un cas à plaindre!
Nous sommes nombreux dans ce cas.
J’ai fait un IUT entre autre parce que c’était près de chez moi et que je me disais que cela avait l’avantage de me permettre de travailler rapidement.
Ce n’est qu’ensuite, quand j’ai commencé à travailler et que je me suis abonné à des magazines comme Challenges que j’ai pris une connaissance détaillée de ce système d’écoles et de catégories et du gâchis.
Donc les histoires de mérite, ça me fait quand même un peu rire… Encore faut-il avoir la "possibilité" de mériter.
Bon, après on peut arguer que personne ne m’empêchait de me renseigner quand j’avais 16 ans.
Cela dit, avec Internet, je suppose que c’est un peu différent aujourd’hui.
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#128 04/10/2017 09h07
- Kiwai10
- Exclu définitivement
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À mon sens il y a aussi un travail à faire au niveau des profs, au lycée on avait absolument aucun forum orientation pour nous présenter toutes les filières accessibles, de même dans votre cas en étant major d’iut on aurait du vous encourager à faire une admission sur titre en école d’ingenieur ou licence..
Pour ma part j’ai découvert le système des grandes écoles une fois à l’université, ce qui m’a permis de sauter dans le train des admissions sur titres qui deviennent de plus en plus connues mais étaient encore assez confidentielles il y a quelques années, la plupart des universités ne communiquant pas trop dessus pour ne pas se faire piquer ses talents.
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#129 04/10/2017 09h08
- Jef56
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C’est clairement la raison pour laquelle les enfants de profs (au sens large) sont surreprésentés dans ces filiaires: meilleure connaissance de la maison et des moyens d’y arriver (Allemand première ou deuxième langue, latin ou grec électif, bacs scientifiques même avec un niveau faible en math, etc…)
Toutefois il existe les CIO (Centre d’information et d’orientation) et si vous n’aviez pas séché comme tous les jeunes ces rendez-vous vous auriez peut-être eu connaissance de ces filiaires.
La plupart des grands lycées de province ont des classes prépa, ce n’est pas un secret, les demandes d’inscription sont faites au lycée et la communication est faite sur le lycée. Il faut donc aussi être particulièrement nonchalant/non intéressé pour ne pas y être exposé et pouvoir ensuite se renseigner.
Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.
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#130 04/10/2017 11h09
- bibike
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IH a écrit :
…
A mon humble avis, rares sont ceux qui à 16/18 ans ont la maturité suffisante pour chercher par eux même quelles sont les filières existantes, celles qui ont de l’avenir etc.
A cet âge, on s’appuie un peu trop sur les conseils de nos parents, ou sur les "conseillers d’orientation", on manque clairement de curiosité intellectuelle.
Personnellement je me rends compte aujourd’hui de l’utilité qu’aurait pu m’apporter à l’époque nombre de mes cours :
- l’anglais : sources d’info diverses majoritairement en anglais
- le chinois : sûrement plus utile que l’espagnol/allemand dans le monde où nous vivons (dédicace à Jim Rogers)
- analyse financière : comprendre facilement xlsValorisation et surtout interpréter
- les équations mathématiques : pas forcément leur utilité propre mais l’utilité qu’il y a à faire l’effort de la gymnastique intellectuelle, à essayer de les comprendre : je galère actuellement sur la VCB, le DCF et autre, qui n’ont rien de compliqué mathématiquement mais mon cerveau n’est pas entrainé à faire cette gymnastique, à comprendre pourquoi on prend tel chiffre, et pourquoi on les place dans cet ordre avec tel signe.
- analyse stratégique : idéal pour la bourse, PORTER, SWOT, Franchise or not Franchise (moat ou pas moat) ?
- Pythagore et autres théorèmes géométriques : utilisés récemment pour calculer une surface de placo dans des combles
- l’histoire : pour être moins bête dans un musée en France ou à l’étranger
…etc…
Tout reste rattrapable, mais que de temps perdu. S’il y a bien quelque chose que j’aimerai apprendre à mon fils quand il sera plus grand, c’est de développer cette capacité à prendre de la hauteur, à voir les applications pratiques au delà de ce que l’on nous expose comme utilisation principale, à prendre tout ce que le système scolaire a à offrir et à se faire sa propre opinion via la remise en question des "faits".
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#131 04/10/2017 11h30
bibike a écrit :
IH a écrit :
…
A mon humble avis, rares sont ceux qui à 16/18 ans ont la maturité suffisante pour chercher par eux même quelles sont les filières existantes, celles qui ont de l’avenir etc.
entièrement d’accord.
Et même lorsque l’on cherche par soi-même, sans connaitre des "initiés", c’est difficile de se rendre vraiment compte et de se faire une idée précise et concrète, surtout devant la jungle de formations qui s’offrent aux lycéens.
A contrario, je me souviens d’un pote, dont le frère avait fait 1 PCEM1. Son frère l’a coaché dès la classe de 1ère. Ce qui change pas mal de choses. Car dès la classe de 1ère il abordait ses cours dans l’optique de poursuivre en médecine derrière et en commençant à s’imprégner de méthodes de travail spécifiques : quel gain de temps et quel avantage sur quelqu’un qui ne s’y plonge que l’été suivant le bac, surtout quand la différence se fait au dixième de point.
"Without risk there can be no progress". George Low
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1 #132 04/10/2017 11h50
Perso je me souviens justement que j’avais été voir le fameux conseiller d’orientation pour poser des questions sur les classes prépa, car à l’époque j’avais très peu confiance en moi et même en étant très bon, il se trouve que j’avais dans ma classe un "phénomène" (déjà repéré au lycée par les profs, excellentissime dans absolument toutes les matières même en sport mais qui sera confirmé par la suite finissant major en math sup et intégrant l’X en 3/2) et donc je me disais que la prépa n’était réservé qu’à ce genre de "phénomène", je n’avais aucun contact pour en savoir un peu plus.
Je suis ressorti de cet entretien avec le cio encore plus déboussolé, il ne m’a pas du tout stimulé et pas
renseigné sur la difficulté.
J’ai fait prépa en suivant ce gars et un autre bon copain dont les parents étaient profs parce que je ne savais pas du tout ce que je voulais faire, par contre j’ai toujours adoré les maths, on m’avait juste dit que de toute façon ca ouvrait des portes. Mon moteur a toujours été la compét, surtout dans les matières que je considérais "noble" si on peut dire, j’essaie de faire passer ca à mon fils, mais il est surement un peu jeune et/ou la pédagogie n’est pas spécialement mon point fort…
Aujourd’hui je crois essentiellement à l’environnement, à mettre son enfant dans les écoles ayant la meilleure réputation, là où il y aura des lièvres à suivre, on est entraîné par le flot, et même être en queue de peloton, est préférable, enfin c’est mon avis, il a ses limites j’imagine que certains peuvent être mal dans leur peau dans ce contexte (surtout ayant eu une fois un prof de louis le grand faire un remplacement dans ma prépa, j’ai bien vu la limite entre prépa de province et usine d’élite)
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#134 04/10/2017 11h59
MaximusDM a écrit :
A contrario, je me souviens d’un pote, dont le frère avait fait 1 PCEM1. Son frère l’a coaché dès la classe de 1ère.
C’est la raison pour laquelle on prévoit toujours deux années de PCEM1 (qui a changé de nom depuis mon époque) : la première pour apprendre à travailler , la seconde pour réussir le concours … ) enfin parfois ..
ps : il y’a aussi la diiférence homme/femme : 70% des reçus au concours de médecine depuis plusieurs années sont des femmes ! C’est injuste ! Mettons des quotas ! ou acceptons de croire que les filles de 18-19 ans sont moins stupides que nous : à cet âge ,les gars pensent aux filles , les filles pensent au concours et voilà le résultat …. Ah si on était moins …
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1 #135 04/10/2017 12h09
- Eric88450
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Bonjour,
Je vais apporter un point de vue un peu contrariant dans la discussion. Il n’a aucune valeur statistique, puisque basé seulement sur mon expérience propre.
J’ai passé mon Bac en 1982…donc un peu avant l’ère internet. Mes parents n’étaient ni cadres ni profs, simples ouvriers. Pourtant au lycée on savait tous, dès la classe de première (filière C donc maths à l’époque), que les classes prépa cela existait et que cela débouchait sur les concours d’écoles d’ingénieurs…je me revois en discuter avec mes copains.
Ah, je précise aussi que j’étais vosgien, pas dans un grand lycée, la prépa la plus proche était sur Nancy à environ 70km.
Mais comment diable pouvais-je alors savoir tout cela? Je n’ai plus tous les détails, mais je me souviens que j’achetais, une ou deux fois par an, les dossiers de "l’étudiant". Et dans ces dossiers, il y avait pleins d’infos sur les filières post-bac, universitaires ou grandes ecoles (et aussi plein de dessins sympas, cela je m’en souviens…). Donc à mon sens, c’était plutôt facile d’avoir l’info. Après, il faut décider quoi faire en terme d’orientation ce qui est une autre paire de manche…
Et quand on a décidé (de faire prépa dans mon cas), reste à avoir le support de la famille (j’étais boursier certes mais c’était limite quand même) et ensuite tenir le coup dans la durée…parce que maths-sup, cela ne s’appelait pas la "Taupe" pour rien, le taupin moyen ne voyait pas beaucoup le soleil! En tout cas, moi je n’ai pas beaucoup bronzé pendant 2 ans 😕
Voila, je ne veux pas ignorer le fait que c’est (en partie) plus facile quand la famille ou l’environnement vous guide dans vos décisions d’orientation; mais on revient toujours au même sujet de la responsabilisation des personnes. A 16 ou 17 ans, on ne sait pas toujours ce que l’on veut faire plus tard, mais on a chacun la responsabilité de s’informer de ce qui existe comme possibilités.
Mais, comme l’a écrit un contributeur de notre forum, "les gens sont paresseux, c’est affolant!" Et peut-être à tout âge.
Bonne journée à tous.
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1 #136 04/10/2017 12h27
- Arnaud13
- Membre (2014)
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L’environnement fait énormément dans tout ceci. Pour "lancer sa fusée", si on est poussé au début cela aide bien.
Mes parents (que j’adore) ne m’ont jamais poussé car ils étaient dans le "métro boulot dodo" (c’est mon avis avec 30 ans de recul en tous cas). Ils ont un très bon parcours mais "pas entrepreneurs".
A 16 ans j’avais écris un logiciel pour discuter avec des copains en reliant nos ordinateurs (atari ST ) via des cables que nous passions dans la rue en ville. Bref, certains à partir de ceci auraient lancé un "MSN messenger" avant l’heure et seraient devenus millionnaires.
En 2001 j’avais lancé un site perso où je partageais des photos pour des amis, chacun voyait une partie en fonction des droits que j’avais donné. Et des amis m’avaient demandé à pouvoir faire pareil de leur coté avec leur famille. Si j’avais été un tout petit peu entrepreneur à l’époque, je lançais ce qui est maintenant devenu facebook.
Bref, nous sommes très nombreux à avoir eu de petites idées, mais n’avoir jamais compris qu’avec de la volonté il pouvait y avoir de grandes idées (je ne vous parle bien sur pas des idées pourries que j’ai pu avoir, et qui n’auraient jamais rien donné )
Bref, de mon avis, pour lancer sa fusée, il faut de bonnes études, mais aussi un environnement propice, qui nous pousse tout le temps et nous motive. Et ensuite il faut "en vouloir" et se mettre en tête que "tout est possible, ne jamais renoncer" !
Les réussites des Apple/facebook/Microsoft ne sont pas uniquement liées à de bonnes études, mais surtout liées à une personnalité "qui en voulait". Devenir rentier… c’est pareil à la base, il faut en vouloir… sinon c’est perdu d’avance.
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#137 04/10/2017 12h31
- Greenwich
- Membre (2017)
- Réputation : 2
Je rejoins votre apparté sur le choix des études pour ajouter, messieurs,que vous pouvez vous estimer heureux de ne pas avoir entendu des phrases du genre : "bon, il faut choir littéraire, scientifique c’est trop dur pour une file" ou encore "un métier dans le social ou l’éducation c’est mieux pour une fille…" et le clou du spectacle "choisis un métier ou on finis tôt, pour avoir le temps de s’occuper de la maison en rentrant"…CQFD (et je ne suis pas centenaire!)
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#138 04/10/2017 12h58
- nor
- Membre (2015)
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Eric88450 a écrit :
A 16 ou 17 ans, on ne sait pas toujours ce que l’on veut faire plus tard, mais on a chacun la responsabilité de s’informer de ce qui existe comme possibilités.
Mais, comme l’a écrit un contributeur de notre forum, "les gens sont paresseux, c’est affolant!" Et peut-être à tout âge.
Je ne sais pas si vous le savez, mais c’est justement IH qui a écrit ça.
C’est amusant : on est tous le paresseux de quelqu’un apparemment.
Ou alors ça flatte l’égo de clamer qu’on a été plus courageux que les autres, peut-être…
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#139 04/10/2017 12h59
jctrader a écrit :
MaximusDM a écrit :
A contrario, je me souviens d’un pote, dont le frère avait fait 1 PCEM1. Son frère l’a coaché dès la classe de 1ère.
C’est la raison pour laquelle on prévoit toujours deux années de PCEM1 (qui a changé de nom depuis mon époque) : la première pour apprendre à travailler , la seconde pour réussir le concours … ) enfin parfois ..
Avec la réforme (PACES), ce n’est plus le cas. A la fin du 1er semestre, si la note est trop basse, l’étudiant est redirigé vers une filière scientifique. D’où la nécessité d’être bien préparé.
"Without risk there can be no progress". George Low
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#140 04/10/2017 13h16
- Liber
- Membre (2017)
- Réputation : 8
cricri77700 a écrit :
La je ne suis pas d’accord avec vous IH.
Trop catégorique.
La personne qui gère et qui n’a pas ses parents peut devenir un guerrier et augmenter son patrimoine rapidement.
La personne qui a ses parents derrière peut avoir une éducation " si j’echoue c’est pas grave il y a papa et maman a quoi bon ".
Mais c’est tellement dans nos moeurs de dire que la réussite des autres est due à de la chance…
Permettez-moi un petit sarcasme en disant que votre commentaire est très catégorique.
Avec tout le respect que j’ai pour vous, je doute que vous ayez vécu la précarité pour avancer cette hypothèse de manière généraliste ; bien sûr que tout le monde peut augmenter son patrimoine rapidement, mais pour ça il faut bien souvent un bon métier, donc une bonne école (bien souvent payante) et un environnement familial qui permette de travailler correctement. Et ces critères ne sont non seulement remplis que par une minorité, mais encore faut-il que la personne en question sache s’y prendre, et soit donc encadrée que ça soit par son entourage ou ses professeurs, quand on est enfant on ne choisit pas son éducation.
Pour prendre un exemple concret (j’ose prendre le mien, mais rassurez-vous ne ne suis pas mégalomane à outrance) ; je suis sorti du lycée (bac S) à 16 ans, donc mineur… les revenus de mes parents m’empêchaient d’accéder à une prépa pour viser une école de commerce, et aucune banque n’a accepté de faire un crédit en sachant qu’il aurait fallu en refaire d’autres plus tard (pour l’école, pour Erasmus, pour le stage…). J’ai donc dû me tourner vers la fac et vivre de mes bourses, donc avec 360€ par mois sur l’agglomération rennaise, auxquels on retire 240€ de loyer. Concrètement, manger/étudier/s’habiller avec 120€ par mois, et impossible de travailler à côté puisque postuler pour une future école de commerce demande énormément de préparation supplémentaire au cursus universitaire ; c’est bien plus qu’avoir deux cursus à la fac en terme de boulot.
A côté de ça, ma meilleure amie (de famille plutôt de petite bourgeoisie) voulant faire le même parcours, a pu aller en prépa spécialisée (la prépa spé entraîne directement aux concours), donc a du temps pour travailler le week-end en plus du fait qu’elle n’a aucun crédit à demander puisque tout lui est payé.
Au final on s’en sortira sûrement au même endroit, mais j’aurai 3 crédits sur le dos tandis qu’elle n’en aura pas, et aura même sûrement autant de côté.
Et ça n’est pas une preuve d’envie, au contraire je lui souhaite toute sa réussite, mais avancer aussi solennellement l’idée que la réussite n’est pas en grande partie "financée" par la chance c’est ignorer les aspects des différences sociales. Bon je m’en plains pas, il y a 10 ans j’étais encore à la rue… j’ai déjà la chance d’avoir de quoi vivre, mais bien des personnes sont bien en dessous.
Vouloir libère
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4 #141 04/10/2017 13h59
- cricri77700
- Membre (2014)
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On peut parler d’experience , pas de probleme Vous savez , j’ai toujours galèré dans les études , j’ai eu péniblement mon bac SMS en 2006 à 18 ans.
J’ai travaillé au mac Donald’s puis en intérim dans des travails que personnes ne veut faire pendant 2 ans.
A 20 ans , je me suis financé mes diplômes de sécurité incendie car j’avais compris qu’on faisait des vacations de 12h et que je pouvais compléter avec les pompiers volontaires.
J’ai trouvé des vacations de 24h qui m’a permit de cumuler des emplois.
je commençais à me former sur l’immobilier en parallèle.
A 23 ans j’en avait marre , j’avais fait le tour de la sécurité et j’ai passé mon concours infirmier diplôme obtenue en 2014. L’année où j’ai commencé à investir dans l’immobilier.
J’avais un salaire de 1650 euros avec 2 week-end , j’ai pas fais d’école upée , j’ai jamais eu un gros salaire en travaillant 35 ou 40h hebdo.
MAIS JE ME SUIS FORME SUR UNE ÉDUCATION FINANCIÈRE QU’ON NOUS APPREND PAS À L’ÉCOLE.
Le sujet à dévier sur les écoles, les hauts salaires ect.
je n’y crois pas mais pas du tout afin de devenir indépendant financièrement, pour moi il faut se former soit même.
je n’ai pas fait de grosse école , j’ai jamais eu de gros salaires.
Mais j’ai su créé de la richesse autrement et je suis loin d’être plus intelligent que la moyenne.
Le problème de nos jours c’est que chacun regarde sa vie et trouve des excuses sur tout et pense ne plus pouvoir avancer ou se cherche des excuses sur leurs passés.
Avec cette état d’esprit , il faudra plus d’une vie pour être indépendant financièrement.
Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!
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1 #142 04/10/2017 15h32
- AleaJactaEst
- Membre (2011)
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InvestisseurHeureux a écrit :
Bon, après on peut arguer que personne ne m’empêchait de me renseigner quand j’avais 16 ans.
Cela dit, avec Internet, je suppose que c’est un peu différent aujourd’hui
Alors là, je pense que vous justifier votre choix a posteriori en étant pas objectif. Je vois pas en quoi internet aurait pu changer quoique ce soit. Si vous vous étiez posé la question, vous auriez trouvé la réponse.
Je n’avais pas internet non plus à cette age et pourtant ça ne m’a pas empêché de le faire.
C’est un peu comme aujourd’hui si on disait : La bourse c’est pas pour moi. "Hein quoi les trackers sur le long terme font mieux que n’importe quel placement". Je ne savais pas, ma famille me l’avait pas dis.
Jef56 a écrit :
C’est clairement la raison pour laquelle les enfants de profs (au sens large) sont surreprésentés dans ces filiaires: meilleure connaissance de la maison et des moyens d’y arriver
Non je ne suis pas de cet avis ! (et les études sur la question sembleraient ne pas l’être non plus).
Il y a un biais, les enfants d’enseignant ont beaucoup plus tendance à devenir enseignant (bac+5 étant souvent le seuil maximum des études). Malgré ce biais, je crois que ca se joue ailleurs.
Je crois que tout se passe dans la petite enfance au niveau éveille, temps libre pour s’occuper des enfants et éventuellement dans le fait que les profs n’ont souvent pas une personnalité "chêne" qui empêcherait les enfants de se développer.
Jef56 a écrit :
Toutefois il existe les CIO (Centre d’information et d’orientation) et si vous n’aviez pas séché comme tous les jeunes ces rendez-vous vous auriez peut-être eu connaissance de ces filiaires.
Moi c’était l’inverse, je suis allé au CIO pour sécher les cours et la dame qui mâchait son chewing gum était formelle, vu mon dossier, c’était tout tracé ! j’avais le choix entre BTS ou IUT ! (véridique)
Pour répondre à Vauban, sur un couloir d’un mur de mon collège, il y avait un grand poster avec quasi l’ensemble des cursus possibles (schématisés) je l’avais regardé des dizaines de fois, j’avais 10 ans. Ensuite à 12, j’ai repris la même chose mais cette fois si avec des rémunérations.
J’ai compris que la rémunération n’était pas liée à la difficulté des études. (pourquoi un notaire gagnerait-t-il en moyenne 12 fois plus qu’un docteur en science ? Pourquoi un ingérieur d’une petite école peut espérer 2200€ par mois alors qu’un plombier à son compter peut espérer dès 18 ans le double, etc).
Dernière modification par AleaJactaEst (07/10/2017 13h16)
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#143 04/10/2017 15h36
- TyrionLannister
- Membre (2015)
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Votre exemple confirme mon sentiment. Les "grandes ecoles" francaises generent un systeme de caste et une forte reproduction sociale.
Une etude de l’INSEE, certes un peu datee, mais les choses n’ont pas tant change que cela depuis 2003: Les inégalités sociales d’accès aux grandes écoles−Economie et Statistique n°361 | Insee
Un article de 2013 sur la France malade de ses grandes ecoles dans le nouvel OBS: La France malade de ses grandes écoles - 16 juin 2013 - L’Obs
D’autre part les diplomes de grandes ecoles vont majoritairement rejoindre leurs petits camarades dans les administrations et groupes francais accentuant encore plus l’effet de caste et de reproduction sociale.
Le tout nouveau tout beau Emmanuel Macron est enarque comme son predecesseur. A noter que l’ENA excelle dans le domaine de la production de tetes a claques.
A Lannister always pays his debt.
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#144 04/10/2017 16h05
- mercators
- Membre (2012)
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Bien sûr il y a toujours des exceptions, le problème est que sur ce forum nous sommes tous une exception°°). En effet dans votre entourage combien connaissez-vous de personnes qui "perdent leur temps" à lire des pages de commentaires sur des problèmes financiers ou immo ? Probablement pas un !
Alors oui lorsque l’on est passionné par la finance/l’entreprise/l’immobilier on va réussir à s’en sortir et à créer un patrimoine correct.
Mais imaginez ce que nous aurions pu faire si en plus de cela nous avions où intégrer une grande école ?
Le système est injuste, c’est évident, un enfant de prof ou d’X ira probablement dans des grandes écoles alors qu’un enfant d’ouvrier qui y arrive est l’exception. C’est un fait et d’ailleurs c’est logique, on veut tous pour nos enfants le meilleur. Qu’est-ce que le meilleur pour un ouvrier et pour le patron d’un groupe du CAC40 pour les études des enfants ?
Peut-être qu’internet pourra changer la donne en donnant plus d’informations à tous, mais franchement à voir mon fils de 15 ans et ses amis, j’ai des doutes°°). Malheureusement l’environnement familial sera déterminant encore pour un moment.
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#145 04/10/2017 16h27
ce qui influe la majorité (il y’a bien sûr des exceptions : on ne parle que d’ellesd’ailleurs ):
- milieu social (éducation dès les 6 premières années ! )
- lieu d’habitation (l’école pour tous euh oui mais se loger , les transports etc… ça coûte donc on va au + près)
- niveau d’études des parents , surtout si la mère a elle aussi fait des études supérieures.
Après on peut discuter de son cas perso mais en gros ce sont les facteurs influents pour les études ,pas pour la réussite de sa vie (ouf !).
Est ce qu’être rentier est un objectif si on ne réussit pas sa vie perso ? A mon avis non.
Dans mon job initial , j’ai rencontré des gens heureux petits salariés en HLM et des gens déprimés alors qu’ils étaient SDF (sans difficulté financière) voire SDF de première classe .
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#146 04/10/2017 16h36
- carignan99
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Liber a écrit :
bien sûr que tout le monde peut augmenter son patrimoine rapidement, mais pour ça il faut bien souvent un bon métier, donc une bonne école (bien souvent payante)
très respectueusement, le lien "bon métier donc une bonne école souvent payante" est du grand n’importe quoi. Les bons masters universitaires permettent des salaires de sortie parfaitement en ligne avec les écoles de commerce. Par ailleurs, un artisan peut parfaitement avoir des revenus en ligne avec des salaires de cadres sup. - on pourrait multiplier à l’infini les exemples qui démontrent qu’il n’y a vraiment pas besoin de faire des écoles payantes pour avoir un bon métier et/ou un bon salaire.
Liber a écrit :
les revenus de mes parents m’empêchaient d’accéder à une prépa pour viser une école de commerce
en quoi les revenus de vos parents vous empêchaient-ils d’accéder à une prépa sachant qu’il y a des prépas dans le système public? A moins qu’il n’existe aucune prépa publique pour préparer les concours d’écoles de commerce? j’avoue que je ne sais pas (les exemples que j’ai en tête sont pour sc. po ou écoles d’ingénieur).
Liber a écrit :
J’ai donc dû me tourner vers la fac et vivre de mes bourses, donc avec 360€ par mois sur l’agglomération rennaise
bien que le début de votre phrase est pour le moins surprenant (’j’ai donc du me tourner vers la fac - comme si c’était un choix presque déshonorant), vous touchez sur les bourses un point majeur : le système des bourses en France est complètement absurde. Elles sont largement suffisantes pour les enfants issus de foyers très modestes (de l’ordre de 5.5k€ sur 10 mois pour l’échelon max + souvent l’accès aux logements étudiants) mais dés qu’on vient d’un foyer modeste on se retrouve avec 200-300€ p/mois et 0€ dés que c’est la classe moyenne. Je l’ai dit plus haut dans ce post : je n’avais pas de bourses pendant mes études et mes camarades qui avaient les bourses pleines avaient un niveau de vie supérieur au mien.
système absurde donc, avec à ma connaissance aucun système d’envergure de bourses aux mérites ou encore de de prêts garantis par l’état. Sans compter les bourses données à des étudiants qui ne mettent jamais un pieds à la fac autrement que de venir faire le minimum syndical pendant les examens et qui considèrent la bourse comme un RSA - privant donc les vrais étudiants (sans doute la majorité) de ressources qui leurs seraient autrement plus utiles.
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#147 04/10/2017 16h49
- Kiwai10
- Exclu définitivement
- Réputation : 39
Côté ingénierie en France vous n’êtes rien en sortant de la fac, il faut sortir d’une école d’ingenieur. Pour croiser des personnes venant de la fac sur des postes importants dans les grandes groupes il faut se lever tôt !
Enfin même en croiser tout court, le CV ne passe pas le filtre RH.
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1 #148 04/10/2017 16h49
- Stibbons
- Membre (2014)
Top 50 Obligs/Fonds EUR - Réputation : 59
carignan99 a écrit :
Liber a écrit :
les revenus de mes parents m’empêchaient d’accéder à une prépa pour viser une école de commerce
en quoi les revenus de vos parents vous empêchaient-ils d’accéder à une prépa sachant qu’il y a des prépas dans le système public? A moins qu’il n’existe aucune prépa publique pour préparer les concours d’écoles de commerce? j’avoue que je ne sais pas (les exemples que j’ai en tête sont pour sc. po ou écoles d’ingénieur).
Liber a écrit :
J’ai donc dû me tourner vers la fac et vivre de mes bourses, donc avec 360€ par mois sur l’agglomération rennaise
Malheureusement, les écoles de commerces sont terriblement chers (et c’est une honte), donc il ne sert à rien de faire une prépas MP/PC, même boursier (tel que je l’étais) si on n’a aucune chance de pouvoir se payer les frais de scolarité.
Et même boursier, mes parents m’aidaient financièrement (franchement, j’admire ceux qui font prépa + petits boulots, ce furent vraiment 2 années terriblement difficiles mais vraiment révélatrices).
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#149 04/10/2017 18h01
- Liber
- Membre (2017)
- Réputation : 8
cricri77700 a écrit :
Le sujet à dévier sur les écoles, les hauts salaires ect.
je n’y crois pas mais pas du tout afin de devenir indépendant financièrement, pour moi il faut se former soit même.
je n’ai pas fait de grosse école , j’ai jamais eu de gros salaires.
Mais j’ai su créé de la richesse autrement et je suis loin d’être plus intelligent que la moyenne.
Le problème de nos jours c’est que chacun regarde sa vie et trouve des excuses sur tout et pense ne plus pouvoir avancer ou se cherche des excuses sur leurs passés.
Avec cette état d’esprit , il faudra plus d’une vie pour être indépendant financièrement.
Aujourd’hui il est bien plus difficile de trouver un métier qui rapporte et que l’on aime, avec un petit diplôme derrière.
Vous avez toute la raison sur le point où il n’y a pas d’excuse pour ne pas se former, je suis entièrement d’accord avec cela (et c’est bien la raison pour laquelle c’est mon cas), je dis aussi simplement qu’il soit que les différences sociales ne sont pas négligeables.
carignan99 a écrit :
Liber a écrit :
bien sûr que tout le monde peut augmenter son patrimoine rapidement, mais pour ça il faut bien souvent un bon métier, donc une bonne école (bien souvent payante)
très respectueusement, le lien "bon métier donc une bonne école souvent payante" est du grand n’importe quoi. Les bons masters universitaires permettent des salaires de sortie parfaitement en ligne avec les écoles de commerce. Par ailleurs, un artisan peut parfaitement avoir des revenus en ligne avec des salaires de cadres sup. - on pourrait multiplier à l’infini les exemples qui démontrent qu’il n’y a vraiment pas besoin de faire des écoles payantes pour avoir un bon métier et/ou un bon salaire.
Pour ce qui est du salaire, nous sommes effecivement tout à fait d’accord ; lorsque j’explicitais un "bon" métier c’était davantage de pouvoir faire ce qui nous passionne en ayant de bons revenus. Le problème étant qu’en sortie de fac, bien nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à trouver un métier dans leur filière pour peu qu’elle soit un tant soit peu prisée.
carignan99 a écrit :
en quoi les revenus de vos parents vous empêchaient-ils d’accéder à une prépa sachant qu’il y a des prépas dans le système public? A moins qu’il n’existe aucune prépa publique pour préparer les concours d’écoles de commerce? j’avoue que je ne sais pas (les exemples que j’ai en tête sont pour sc. po ou écoles d’ingénieur).
Stibbons a parfaitement résumé la situation, je m’en réfère
carignan99 a écrit :
bien que le début de votre phrase est pour le moins surprenant (’j’ai donc du me tourner vers la fac - comme si c’était un choix presque déshonorant), vous touchez sur les bourses un point majeur : le système des bourses en France est complètement absurde.
Ca n’est pas déshonorant mais pas en accord avec mes voeux, ce qui est dommage puisque c’est une simple question d’argent.
Vous avez totalement raison sur les bourses ; pour prendre exemple une amie de ma mère au chômage est en couple avec un homme richissime depuis 25 ans, son fils touche 5000€ annuels car ses parents ne sont pas mariés (…) Mais cette année je touche deux fois moins que lui avec une mère au SMIC et un père aux environs de 1500€ mensuels, car ils sont mariés…
Je ne peux qu’être d’accord avec vous sur ce point
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#150 04/10/2017 18h15
- carignan99
- Membre (2016)
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Kiwai10 a écrit :
Côté ingénierie en France vous n’êtes rien en sortant de la fac, il faut sortir d’une école d’ingenieur. Pour croiser des personnes venant de la fac sur des postes importants dans les grandes groupes il faut se lever tôt.
je vous crois bien volontiers - mais mon post était en lien avec un message sur les écoles de commerce.
L’un de mes posts précédent soulignait bien que si j’avais un enfant qui voulait devenir ingénieur ou équivalent (genre école supérieure militaire), la prépa/concours semblerait être la voie royale en effet
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