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#176 14/10/2017 22h55

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Remarque : Il est probable qu’une fusée avec plusieurs moteurs devrait mieux décoller qu’une fusée avec un seul moteur (surtout si le moteur unique est de même type et puissance que les multiples moteurs), aura de bonnes chances d’être plus stable, et devrait mieux résister à une panne (temporaire ou définitive) d’un moteur.


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#177 14/10/2017 23h01

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ENTJ

C’est exact et c’est le sens de mon message.

Édit : vauban parle d’investissement de manière générale et c’est vrai que cela a bifurqué sur le rendement boursier.

C’est pas tout mais mon "moteur" immobilier marche bien mais mon moteur "bourse" est encore en rodage smile comme quoi nous avons tous du travail et des points faibles pour être millionnaire.


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#178 14/10/2017 23h19

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Nous sommes d’accord et ce point est d’ailleurs connu depuis longtemps: l’immobilier, grâce au fort effet de levier sans appel de marge, peut potentiellement rapporter bien plus que la bourse pour quelqu’un qui démarre avec un petit capital.

L’effet de levier est quasi impossible en bourse pour beaucoup d’investisseurs, et pour les autres, il est possible, mais plus dangereux que pour l’immobilier, car en bourse on risque un appel de marge potentiellement dévastateur en cas de forte baisse des marchés.

Du coup, les LTV de 80%, 90% voire 100% qu’on trouve dans l’immobilier et qui dopent énormément le rendement si tout se passe bien sont impossibles en bourse.

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#179 14/10/2017 23h28

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cricri77700 a écrit :

"Travail personnel dont le coût n’est pas pris en compte" concernant l’immobilier.

Je pense que c’est rien contrairement à une analyse fondamentale sur un portefeuille de 15 à 20 titres.

Les rendements dont parle parisien sont ceux des indices, accessibles via un simple ETF pour 5 min/mois.

Ce n’est pas comparable à de l’immobilier en gestion très active.

Ensuite il y a des risques qui viennent avec un emprunt, en cas de retournement du marché immobilier (certes pas très probable, mais l’expérience espagnole nous prouve que cela peut arriver).

Au final je suis d’accord avec vous : pour quelqu’un de jeune, (très) motivé, débrouillard/bricoleur et avec objectif de devenir rentier (ou au moins "gestionnaire de parc immobilier", ce qui est totalement différent de salarié en terme de temps pris, mais aussi différent de "rentier financier" où vous pouvez partir 1 an au bout du monde), l’immobilier à crédit est la meilleure façon de faire et n’est pas excessivement risqué, votre réussite le prouve smile


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#180 14/10/2017 23h39

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Treffon a écrit :

Ensuite il y a des risques qui viennent avec un emprunt, en cas de retournement du marché immobilier (certes pas très probable, mais l’expérience espagnole nous prouve que cela peut arriver)

Treffon, je ne comprend pas le lien que vous faites entre retournement du marché immobilier (je suppose baisse des prix à l’achat) et ’risques qui viennent avec un emprunt’? C’est en cas de besoin de remboursement anticipé d’un emprunt?

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#181 15/10/2017 00h10

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Bonjour Carignan,

Par "capillarité", si le marché de l’immobilier baisse, les loyers aussi : le rendement baisse et même sans devenir nul/négatif, on se retrouve dans une situation bloquée :

- si on ne vends pas, on reste dans cette situation, ce qui empêche par ex un déménagement (en raison de la gestion active du parc immobilier).

- si on vends en moins value, c’est une double peine car les moins values immobilières ne sont pas reportables : par ex vous achetez un appart 200k, il baisse à 150k, vous prévoyez qu’il va baisser et le vendez, vous achetez autre chose avec ces 150k et remontez à 200k : vous avez une plus value imposable de 50k (à environ 36% je pense avec l’augmentation de la CSG si c’est de l’immobilier, à vérifier).
Sur un investissement boursier, les moins values compensent les plus values.

En plus de ca il faut rembourser le prêt.

Ces deux points sont relatifs à une baisse du marché de l’immobilier, et c’est pas le plus probable je pense en France. Aussi le fait d’emprunter à taux très bas minimise ces risques.

Un autre risque de l’immobilier est l’obsolescence. Les différences de rendement entre appartements, en dehors de facteurs spéculatifs limités dans le temps, sont à mon avis :
- le coût de gestion : par ex si 10 petits studios valent autant qu’une grande villa, le rendement des studios doit être plus élevé car plus de travail (recherche de locataires etc etc). Valable aussi pour les logements à destinations d’étudiants vs familles

- le risque d’obsolescence : les logements dans le cœur de paris ont un risque d’obsolescence quasi nul et un risque de perte de valeur faible, à l’inverse un immeuble dans une ville de province peu dynamique a un risque d’obsolescence non négligeable et un risque de perte de valeur plus élevé.

- et autres raisons : je ne suis pas spécialiste.

Donc acheter de l’immobilier à "haut rendement" par rapport à des appart parisiens, si on fait un parallèle avec des obligations, c’est comme acheter du high yield par rapport à des obligations gouvernementales.  Plus de risque, plus de rendement. Pas de miracle !


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#182 15/10/2017 00h46

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Treffon a écrit :

Par "capillarité", si le marché de l’immobilier baisse, les loyers aussi : le rendement baisse et même sans devenir nul/négatif, on se retrouve dans une situation bloquée : …

Si je peux me permettre, ce constat est tout à fait discutable voir erroné.


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#183 15/10/2017 00h50

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@Treffon
Merci, c’est clair : si le prix de l’immo. baisse, on l’a dans l’os si on veut se désengager (vente à perte).

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1    #184 15/10/2017 05h45

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@Michel : hehe j’étais sûr que quelqu’un allait sortir Friggit ! smile bien vu !

Ma réponse en deux points principaux.

Vous avez raison, on observe à première vue une divergence sur les 10-15 dernières années.
Cependant en lisant la présentation complète de friggit (http://cgedd.fr/prix-immobilier-presentation.pdf), on peut penser que cette divergence est en fait un effet de périmètre (la NB1 de votre graphique).
Dans la courbe noire mesure les prix de tout les logements, mais la courbe bleue mesure les loyers des locataires (soit un sous ensemble).

Il y a 20+ diapos qui tentent d’expliquer, j’avoue que ce n’est pas très clair, mais globalement de ce que j’en comprends :
- les "vieux" sont porpriétaires, et les "jeunes" locataires en moyenne
- par rapport à avant 1995 environ, les jeunes se sont appauvris relativement aux vieux.

Ce qui fait que le prix et le "loyer non payé" des logements propriétaires a augmenté, mais le prix et le loyer des locataires a moins augmenté => d’où la divergence entre la courbe noire qui comprends tout les logements, et la courbe bleue qui comprend seulement celle des logement loués.

A noter que comme l’explique friggit il n’existe pas de sous indice des "prix des logements loués" qui permettrait une comparaison plus fine.

Je vous propose ici 2 diapos : celle dont est extraite votre image, et une qui résume ce que j’ai dit.




Deuxième point : l’effet d’arbitrage avec les autres classes d’actifs, qui a poussé à la hausse le prix des logements mais pas des loyers.

- Le prix des logements a d’abord augmenté post-2000 suite à l’éclatement de la bulle internet, car les gens se sont détournés des actions pour aller vers l’immobilier (lire à ce sujet Irrational Exuberance de Robert Shiller). C’est surtout vrai aux USA, pas trop en France.

- ensuite une forte augmentation a lieu sur le marché français (expansion du crédit ? contagion des spéculations en Espagne et USA ?)

- depuis son éclatement, trois  facteurs ont soutenu les prix à des niveaux stables :
   o la faible adaptation à la baisse des prix de l’immobilier. Faites le tour autour de vous et demandez "êtes vous prêt à vendre votre appartement moins cher que ce que vous l’avez acheté ?" 99% vous diront que non. C’est particulièrement notable chez les personnes âgées, sur la côte d’azur par exemple. Résultat : un volume de transactions en chute libre à partir de 2008 et jusqu’à à peu près 2015. Seuls les acheteurs pour qui le prix n’est pas un critère achètent au prix demandé, ou alors les biens restent sur le marché longtemps avant d’avoir un prix négocié à la baisse (ou un acheteur peu avisé, disons un pigeon).

  o Les taux d’intérêts faibles ont un effet sur le rendement exigé : si les obligations d’état sont à 4%, il est plus difficile de vendre un appart avec un rendement de 4% à un investisseur. Si les obligations d’états sont en dessous de 1% comme maintenant (à 10 ans), c’est plus facile.

  o Les taux d’intérêt faibles favorisent l’accession à la propriété et font une forte pression à la hausse (effet subprime). Combien ai-je vu de mes collègues avec des revenus moyens (2000-2500€ disons) acheter car les taux leur permettaient de le faire, sans réfléchir à la valorisation.

A noter qu’on voit la même chose sur les actions : les PER augmentent car les taux d’états baissent, et sur l’or aussi, le coût d’opportunité de sa détention baisse donc son prix monte.

Donc au final je pense que bien sûr il y a des divergences qui peuvent durer 10 ou même 20 ans entre le niveau des loyers et les prix, dues à l’évolution des taux d’intérêt et d’autres facteurs, mais je maintiens le lien entre prix et loyer comme étant fort.


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#185 15/10/2017 09h03

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parisien a écrit :

Nous sommes d’accord et ce point est d’ailleurs connu depuis longtemps: l’immobilier, grâce au fort effet de levier sans appel de marge, peut potentiellement rapporter bien plus que la bourse pour quelqu’un qui démarre avec un petit capital.

Comme j’essayais de le calculer dans le lien ci-dessous, le "fort effet de levier de l’immobilier" n’existe que pour les rentabilités vraiment élevées:
Quel levier réel l’emprunt immobilier offre-t-il à l’investisseur ?

Si on part d’une rentabilité immobilière sans apport nette-nette de 5%, et qu’on la compare à un rendement net en actions de 4%, elle correspond à un effet de levier de 1.6x sur 20 ans à 2x sur 30 ans.
1.6x ne peut être considéré comme un "fort levier". 2x commence à en être un.
Avec apport ou face à une rentabilité boursière supérieure, il faut atteindre l’auto-financement.

Exemple d’investissement courant chez l’investisseur moyen, mais contre productif: apport des frais de notaire, rendement net-net de 4.5% contre placement financier à 3% net => levier de l’immobilier inférieur à 1

En immobilier comme en bourse, les rendements élevés nécessiteront un travail non négligeable.
Quoique, à ma connaissance seule la bourse permet d’investir avec levier sur des gérants phares avec l’espoir de rendements bruts à 2 chiffres.

sans vouloir vous offenser, je n’ai pas lu en détail vos chiffres, car ils n’ont aucun intérêt pour juger si l’investissement en actions peut rapporter 15%/an pendant 20 à 30 ans.

Parce que contrairement à ce que vous laissez entendre, il est évident que la réponse est NON:
- depuis un siècle, les actions ont rapporté annuellement inflation + 7% max. aux Etats-Unis et inflation + 4% max en France

Vous ici citez le rendement des indices, non ?
Ca ne représente pas le "potentiel" des actions, juste une moyenne simpliste.
15% n’est évidemment pas accessible à tous ceux qui le souhaitent. Mais ça reste un objectif  envisageable, surtout avec un levier raisonnable de 1.5x qui ne demande alors "plus que" 10%.

Ceci dit, je rejoins les avis précédents: il est préférable d’utiliser un  maximum de moteurs différents pour faire décoller cette fusée. Une part d’immobilier à haut rendement + des actions avec levier semble une solution beaucoup plus réaliste pour atteindre cet objectif.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#186 15/10/2017 09h04

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ENTJ

Bof… le prix de l’immobilier peut baisser de 50% que je perdrai pas d’argent.
Les loyers peuvent baisser de 50% que je gagnerai encore un cash flow.

Et puis cest quand même un investissement long terme il ne faut pas l’oublier.


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1    #187 15/10/2017 20h41

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Bonsoir Treffon,

D’accord avec vous et notamment votre conclusion, je souhaitais simplement nuancer l’interaction entre le prix des logements et loyers.

Le risque principal lié à l’immobilier locatif reste le locataire (non paiement des loyers, dégradation du logement, …). Cela peut rapidement encrasser l’un des moteurs de votre fusée. Effet immédiat contrairement au loyer qui pourrait éventuellement baisser dans les années ou décennies à venir.

Un hors-sujet pour recentrer le débat sur la question initiale de vauban : comment lancer sa fusée ? Troposphère V

Chacun son style pour mettre son épargne (ou un petit rongeur) sur orbite. Encore faut-il partir dans la bonne direction !


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3    #188 25/10/2017 10h39

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Le risque principal en immobilier ne se limite pas au locataire mais au changements juridiques, économiques et, comme tout engagement long termiste, les aléas de la vie (santé, famille etc).

Plus simplement, je m’amuse souvent de voir des gens avoir des avis définitifs sur un vague modèle idéal parfois un peu à courte vue : il arrive que l’on ne puisse plus faire les travaux de ses appartements soi même, que les artisans que l’on fait travailler pour des clopinettes prennent leur retraite, déposent le bilan où se fassent gauler par le fisc, voire prennent conscience qu’ils bossent pour rien, des quantités de chose qui font qu’au moment de refaire des travaux le bel équilibre budgétaire programmé 10 ans avant prenne un claque.

Perso, je connais moins de rentiers que d’aspirants rentiers. J’ai assisté à pas mal de gadins dans l’immobilier… et en bourse aussi.
Les vrais rentiers (pas à 2000 € par mois) que je connais l’ont été par la grâce d’une succession ou par une activité entrepreneuriale.

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#189 25/10/2017 11h09

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Range19 a écrit :

Le risque principal en immobilier ne se limite pas au locataire mais au changements juridiques, économiques et, comme tout engagement long termiste, les aléas de la vie (santé, famille etc).
Les vrais rentiers (pas à 2000 € par mois) que je connais l’ont été par la grâce d’une succession ou par une activité entrepreneuriale.

Petit commentaire sur la première phrase. En moyenne, l’immobilier est sans doute un investissement qui est plus ’sûr’ que d’autres pour faire face aux aléas de la vie. En tout cas si l’acquisition est faite via un emprunt, lui même souvent adossé à une assurance emprunt (couvrant à minima le décès, la plupart du temps les IPT ou autres).

Pour la seconde phrase, j’abonde complètement dans votre sens - L’entrepreneuriat peut en effet permettre de partir avec peu pour des rentabilités à 2 ou 3 chiffres les premières années. Un vrai boost au décollage en tout cas. Avec bien entendu toujours le risque de crash, inhérent à toute prise de risque.

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#190 25/10/2017 12h30

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Mes lectures ici et mon expérience nous montrent que soit nous avons fait appel à des entreprises, soit et surtout nous avons mis la main à la pâte et copieusement.
Il existe mille et une raison rendant impossible de mettre la main à la pâte qui ne sont pas prises en charge par les assurances… satanée arthrose wink et quelques aléas de la vie dont on voit si on est un peu attentif aux autres qu’ils coupent les jambes -au sens figuré-

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#191 16/03/2018 22h53

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ENTJ

Je reviens sur cette discution.

6.6% est la performance inflation déduite d’un placement boursier calculé sur une très longue période.
J’ai donc pris cette hypothèse.

Phase 1 ( 2000 épargne par mois Et un rendement de 6.6% ) : après 10 ans : 338000 euros.

Phase 2 ( pas d’épargne et capital placé à 6.6% ) : après 10 ans   640000 euros

Je retiens que après 10 ans d’effort durant la phase 1, pendant la phase 2, 2000 euros supplémentaire sont sur notre compte car on n’épargne plus.
On augmente donc notre train de vie.

Puis 10 ans après, nous avons donc 42000 qui arrive sur notre compte en plus soit 3500 euros mensuel.

Bien sûr hors fiscalité mais pour un couple avec 2 PEA , seulement des prélèvements sociaux sont à retirer sur les 42000 euros.
Soit 2900 euros /mois inflation comprise.

-Cela montre la force des intérêts composés.
-Un placement sur 20 ans ou il faut réellement  mettre la volatilité de côté si on veut être rationnel jusqu’au bout.
-Apres 10 ans , plus besoin d’épargner et on peut déjà commencer à préparer son indépendance financière.

Pour ma part , cela me questionne sur le fait de continuer à epargner sur du long terme… je me dis que dans 5 ans , j’aurai déjà 500000 euros de liquidité et dans 15 ans 1 bon million net de PV de plus en revendant mon parc immo sans compté les intérêts composés des 500000 euros.

Cela paraît utopique mais quand on l’a vraiment expérimenter, c’est magique.

Donc Vauban parle de 15% mais en réalité même avec 6.6% en prenant en compte les moyennes historique, on peut y arriver sans trop de prise de tête ( PEA avec ETF par exemple )


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#192 20/04/2019 13h12

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Si je peux me permettre une remarque, les rendements boursiers affichés ou envisagés communément sur ce site ne me semblent vraiment pas conservateurs.

Faire du 6/7% net d’impôts (pour les résidents fiscaux français), sans parler d’inflation, sur du long-terme n’est pas si facile que cela. Certes les bourses ont très bien marché ces dix dernières années mais je ne pense pas qu’il soit très prudent de se baser sur ces performances pour la décennie à venir afin d’envisager de vivre de ses investissements boursiers. Si on prend simplement le S&P500 sur la période 2000-2015 on est plutôt à 3% par an, hors fiscalité. Cette période n’est qu’un exemple "intermédiaire", il est facile de trouver des périodes plus mauvaises tout comme des bien meilleures.

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#193 20/04/2019 14h42

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Bonjour Valdec,
Pouvez-vous étayer vos propos avec des données chiffrées et sourcées? A ce stade nous sommes encore dans le domain de l’opinion. Ceci permettra aux forumeur d’apporter de la valeur à l’issue.


Bien à vous, Dooffy

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1    #194 20/04/2019 18h02

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Bonjour Dooffy,

J’aimerais bien mais je ne pense malheureusement pas que ce soit seulement une opinion. Il suffit de télécharger les données du S&P500 et de faire un petit graphique excel du genre de celui ci-dessous. Je l’ai fait à la va-vite mais il donne bien la tendance. Il est cependant certainement perfectible.

[url=

On voit que les périodes où le S&P500 a fait 10% par an ou plus sur des périodes de 5/10/15/20 ans ne sont pas légion:

Sur 10 ans ça arrive de temps en temps: au début des années 1960, pendant les 20 glorieuses de la bourse entre 1980 et 2000, et tout récemment depuis fin 2008 et la crise des subprimes.

Sur 15 ans c’est arrivé brièvement à la fin des années 1960 et pendant les années 1990.

Sur 20 ans c’est arrivé uniquement à la fin des années 1990 en pleine bulle internet.

Au plaisir d’en discuter

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#195 20/04/2019 18h36

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Bonjour,

Sauf erreur de ma part l’indice SP500 n’intègre pas les dividendes. Cela change quand même pas mal la donne sur le calcul du rendement sachant qu’un coupon moyen est de 3% à la louche.

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#196 20/04/2019 18h37

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Bonjour Valdec,

On en revient toujours (souvent) à la période d’investissement et au temps long il me semble.

Si on prend simplement le S&P500 sur la période 1988-2018 on est plutôt à 10% par an, hors fiscalité.

Correct pour lancer sa fusée et devenir rentier en 20 ans non ? OK il y a la parité et l’inflation mais ce sont des paramètres difficilement maitrisables ! Quels sont selon vous les moteurs qu’il faut allumer pour un investisseur français de 25 ans (en CDI, capacité d’épargne 1000 € /mois) ?


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#197 20/04/2019 18h57

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Stochastic, le dividend yield du S&P500 n’a dépassé 2.5% qu’une seule année depuis 1994, c’était en 2008 selon ce que j’ai trouvé en fouillant rapidement sur internet. Je vérifierai la semaine prochaine sur Bloomberg au bureau par acquis de conscience.

Michel, si j’ajoute la performance sur 30 ans au graphe précédent ce n’est malheureusement pas le cas. En fonction du mois que vous prenez comme fin de période en 2018 ça change un peu mais les résultats oscillent entre 7.6% et 8.3%, en moyenne 8.0%.

Et tout ça avant fiscalité bien sûr.

Je ne veux surtout pas jouer les pessimistes de service mais je voulais simplement dire que je ne serais pas à l’aise de projeter ma décision d’arrêter mon activité en me basant sur des performances boursières si élevées. Mais qu’on soit bien d’accord, je serais le premier à être heureux de m’être trompé smile

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#198 20/04/2019 19h01

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ENTJ

Oui c’est ça et on arrive à 6.5% inflation déduite.
Cela reste une moyenne plutôt correct pour un investissement passif.
Et 1 IH avertis aura un peu diversifier quand meme hein ! smile


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#199 20/04/2019 20h48

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Les chiffres officiels d’inflation sur 30 ans aux US sont légèrement au dessus de 2.5% par an contre légèrement plus de 1.5% par an en France. Mais quand on voit la méthode de calcul de l’inflation, aussi bien aux US qu’en France, il y a de quoi avoir de (très) gros doutes sur son niveau réel.

Personnellement je suis peut-être trop conservateur mais je fais mes calculs avec 4% net d’impôts en temps normal et 5% les jours où j’en ai besoin mentalement.

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#200 20/04/2019 21h16

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Comment faites-vous pour calculer net d’impôts alors que l’imposition est très variable, dans le temps d’une part mais aussi selon le support choisi(PEA, CTO, AV …) ?

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