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#51 18/11/2017 18h26
- neil
- Membre (2017)
- Réputation : 25
Arf… Tellement l’habitude de ne trouver les livres que je cherche uniquement sur amazon que je n’ai pas vérifier pour L’investissement immobilier locatif intelligent. Ça m’aurait simplifié la vie, j’y penserai la prochaine fois.
En tant qu’auteurs, avez-vous des stats de la part d’Amazon sur les annulations/demandes de remboursement de vos livres ?
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#52 18/11/2017 18h33
Les annulations /demandes de remboursement, ce n’est pas énorme, je dirais 5% maxi.
D’ailleurs, je n’ai jamais vraiment vu cette fonction en tant qu’utilisateur/client. Soit c’est moi qui ne fais pas attention parce que ça me viendrait pas vraiment à l’idée de l’utiliser vu le prix modique des livres Kindle, soit c’est qu’elle n’est pas mise en valeur par Amazon.
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1 #53 18/11/2017 18h38
- neil
- Membre (2017)
- Réputation : 25
Elle est bien cachée, ce qui est probablement volontaire car elle permet de se faire rembourser un produit dématérialisé, qu’on peut donc conserver… Il me semble que c’est lié à la législation française sur le droit de rétractation lors d’achats online.
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#54 20/11/2017 11h45
Fructif a écrit :
La réponse est … 2 !
- Createspace a 24H pour valider vos modifications (ils ont rarement mis moins dans les nombreux updates que j’ai fait depuis plus de 2 ans maintenant)
- Vous devez valider ce qu’ils ont validé. Donc un délai de latence supplémentaire.
C’est clairement pas pratique. L’interruption peut clairement casser la dynamique de vente.
A noter que cela ne fonctionne pas comme cela sur KDP Papier, mis il y a d’autres inconvénients. Ce qui fait que je n’ai pas passé le pas.
Je crois avoir trouvé un moyen de contournement qui vaut ce qu’il vaut. Pendant le délai de latence, j’ai mis mes exemplaires auteurs en vente "occasion comme neuf" avec un compte Amazon vendeur.
Cela permet d’avoir toujours un livre disponible en Broché et ne casse ainsi pas la dynamique de vente, car les ventes de la marketplace sont également comptabilisées par Amazon pour le classement des livres (point que j’avais vérifié sur mes précédents livres).
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#55 21/11/2017 10h27
Bonjour. QUelle est cette "dynamique des ventes" dont vous parlez souvent? Elle peut être cassée par seulement 24h d’interruption?
Pour le remboursement, effectivement rarement utilisé. C’est surtout pratique quand on a acheté en un click (comme c’est le cas sur le Kindle même ou le procédé d’achat est sur un unique bouton sans confirmation), une erreur étant vite arrivée. De mémoire, cette fonctionnalité n’est pas disponible très longtemps après l’achat, ca doit limiter la fraude, un peu.
L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )
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1 #56 21/11/2017 14h26
En gros, la dynamique des ventes sur Amazon, c’est : plus vous vendez, plus votre position dans les classements thématiques monte, plus vous êtes visible, et donc plus vous vendez…
La dynamique peut donc s’auto-entretenir. 24 heures de non-ventes peuvent vous faire sortir d’un top 3 de type "bourse" ou "immobilier", et là ça se connaît.
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#57 22/11/2017 08h36
- WhiteTiger
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Je suis tombé par hazard sur ce fil. Félicitations à tous les contributeurs et auteurs pour leur transparence. Cela permet de bien comprendre le travail et les difficultés qu’il y a derrière un livre. Et, en tant que lecteur, cela permet de mieux comprendre à quoi correspond le prix payé.
“The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.” W.A Ward
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#58 23/11/2017 06h39
- Fructif
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@Julien
Intéressant, mais il faut vraiment avoir envie : si on est imposé (+charges sociales) à son chiffre d’affaires et que l’on inclue les frais de port, on ne gagne vraiment rien. Sur mon livre papier à 8€, je pense même être en négatif.
@WhiteTiger
Oui ça demande de s’y coller : il y a la création et la gestion du livre qui prend pas mal de temps + les tracasseries administratives
Si on ajoute tout cela avec le temps d’écriture, le temps de gestion de contenu pour faire sa "promotion" … on arrive à un business case quand même assez faiblard !
Mais on ne fait pas ça pour l’argent.
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#59 23/11/2017 11h03
Effectivement Fructif, la technique de la vente marketplace, c’est juste pour ne pas redescendre dans le classement pendant les 24h où le livre est indisponible (car en cours de révision), pas pour faire du bénéfice net sur les exemplaires vendus pendant ce temps-là.
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5 #60 10/12/2017 15h02
- Fructif
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Julien,
Je rebondis ici sur la question que vous avez postée dans la file de votre dernier livre : "Combien de ventes pour être un best seller ?".
Je me suis aussi posé la question, mais il y a vraiment peu de données sur le sujet. D’autant plus que l’on est sur une niche.
Mais voilà quelques références (sources diverses):
- En 2016, le N°1, Guillaume Musso a vendu 1,8 millions de livre.
- En 2016, le N°20, Michael Connely a vendu 400K livres.
- Le tirage moyen (pas médian) est de 5000 livres.
- Le tirage médian (initial) est de 1200 en 2016 (prix moyen de 23€). Seul le tirage initial est connu de la BnF, et non les chiffres de retirage ou de réimpression à l’identique. Chiffres de 2012 : Plus d’un quart des livres sont tirés à moins de 300 exemplaires (28 %), plus de la moitié ont un tirage compris entre 301 et 5 000 exemplaires (51,4 %), et 20,6 % ont un tirage supérieur à 5 000 exemplaires, dont 0,2 %
seulement un tirage supérieur à 100 000 exemplaires.
- 750 000 références (!)
- 70 000 nouveaux livres ou nouvelles éditions.
- La BnF compte 13000 livres en autoédition en 2016 (sachant que beaucoup d’auteurs indépendants ne prennent pas d’ISBN)
- Le livre le plus vendu en 2016 "Harry Potter et l’enfant maudit" 800K exemplaires
- Le 30e livre le plus vendu 150K exemplaires
- Les 1000 titres les plus vendus font 20% du chiffres d’affaires du livre
- Les 10000 titres les plus vendus font 45% du chiffres d’affaires du livre
- Les titres "Sciences et techniques, médecine, gestion" c’est 1% des livres vendus
- Le revenu médian des 2500 écrivains affiliés à l’Agessa est de 9500€ pour la première année, il monte à 20K€ pour 10 ans d’affiliation. La médiane globale est autour de 15K€. Aussi, le seuil d’affiliation est de 8500€ par an. Sachant qu’un livre rapporte à peu près 2 euros à un auteur, il y a 2500 écrivains qui vendent plus de 4000 livres par an. (Ca n’inclue pas les traductions)
- La presse raporte que beaucoup de politiques de premier plan (Aubry, Raffarin, etc.), ne dépassent pas 1000 livres même si certains (Sarkozy etc.) dépassent largement les 50 000
- La presse semble relater comme best seller d’auto édition les livres qui dépassent les 10 000 exemplaires
Donc pour moi :
- Vendre plus de 500 livres est déjà une vraie réussite, on est au delà du cercle de ses proches qui achètent afin de faire plaisir
- Vendre plus de 1000 livres à 20€ en une année sur Amazon c’est, à peu près, 7K€ de revenus (bruts). Ça vous place dans les 3000 premiers auteurs en France ! (pour ça il faut cumuler l’ensemble de ses livres).
- 5000 C’est exceptionnel pour notre créneau.
- 10000 c’est un best seller, quelque soit le thème. Et beaucoup d’auteurs publiés rêveraient de ça.
Je viens de dépenser 5,4€ sur Edisat pour voir les ventes d’un de mes livres référence "Les placements de l’épargne à long terme", et il n’y a pas de données. J’ai l’impression qu’il n’y a aucunes données sur les livres qui nous intéressent. Dommage.
Dernière modification par Fructif (10/12/2017 16h11)
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#61 11/12/2017 10h40
Merci Fructif pour ce travail fouillé et complet.
Je vous rejoins assez, sachant que même si je n’ai pas le chiffre précis, on peut être certain que le livre de non-fiction le plus vendu sera assez loin des 1,8 millions d’exemplaires de Guillaume Musso.
Juste pour bien comprendre, sur les 2 derniers tirets (5000 et 10 000 exemplaires), vous raisonnez en ventes totales pour un livre (c’est ce que je pense comprendre à priori) ou plutôt en ventes par an (pour un ou l’ensemble des livres) ?
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#62 11/12/2017 13h15
Fructif a écrit :
Donc pour moi :
- Vendre plus de 500 livres est déjà une vraie réussite, on est au delà du cercle de ses proches qui achètent afin de faire plaisir
- Vendre plus de 1000 livres à 20€ en une année sur Amazon c’est, à peu près, 7K€ de revenus (bruts). Ça vous place dans les 3000 premiers auteurs en France ! (pour ça il faut cumuler l’ensemble de ses livres).
- 5000 C’est exceptionnel pour notre créneau.
- 10000 c’est un best seller, quelque soit le thème. Et beaucoup d’auteurs publiés rêveraient de ça.
Même question que Julien, on parle en ventes par an ou au total?
Et question subsidiaire, quid de la vente de vos livres dans le temps? Est ce qu’après une hausse initiale, vous atteignez un plateau durable dans le temps (faisons fi de l’obsolescence des données économiques), ou bien est ce que vous constatez une décroissance après avoir épuisé votre "stock" de lecteurs potentiels?
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1 #63 11/12/2017 15h25
@MisterVix.
Sur mes deux premiers (pas encore assez de retour à ce jour sur L’investissement immobilier locatif intelligent), les ventes ont été les plus fortes la première année. C’est assez significatif par rapport aux années suivantes
Schématiquement, entre la 2nde année et les années d’après, il y en a moins, mais c’est plutôt un plateau qu’une réelle décroissance. Le nombre de ventes / mois baisse d’une année sur l’autre, mais assez légèrement, ,de l’ordre de 10%-15% par rapport à l’année précédente.
La non-fiction est sûrement avantagée par rapport à la fiction de ce côté là.
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#64 18/03/2018 21h04
- Fructif
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En tout cas les voix des statistiques de Createspace / Amazon sont impénétrables. Mes statistiques de ventes sur Kdp d’Épargnant 3.0 ne m’indiquent rien de spécial, mais je suis passé N°1 dans entreprise et bourse ebook !
Et … "This format of "Epargnant 3.0" is currently ranked #270 out of over one million books in the Kindle Store. "
Il paraît que le Graal c’est de rentrer dans le Top100.
J’attends de voir si ça se rentranscrit dans le vente et avec quel décalage.
En tout cas c’est mieux que l’édition normale, où il faut attendre 1 an pour connaître ses ventes.
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#65 19/03/2018 09h47
J’ai remarqué que pour un nombre de ventes identique (exemple : 10 par jour), je suis mieux classé dans le classement général Amazon en deuxième quinzaine du mois qu’en première quinzaine.
J’explique ça de façon intuitive par la consommation discretionnaire des autres livres (en majorité orientés loisirs) avec le salaire qui tombe à la fin du mois (un peu comme les restos qui sont moins remplis un 22 qu’un 5 du mois) alors que les nôtres s’adressent quant à eux plutôt à des gens ayant suffisamment de moyens pour ne pas changer leur comportement de consommation au fil de l’avancée du mois, et ne subissent donc pas cet effet.
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#66 30/03/2018 12h52
- Fanto
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Bonjour,
Je suis en train d’éditer un livre sur Amazon et je m’interroge sur le prix et sur le taux de redevance à appliquer.
Quel serait l’intérêt d’opter pour la redevance à 35% plutôt que 70% ?
Pour ceux qui ont déjà édité un livre, quels critères avez-vous considéré pour fixer le prix ?
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1 #67 30/03/2018 16h00
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Fanto a écrit :
Quel serait l’intérêt d’opter pour la redevance à 35% plutôt que 70% ?
Pour mémoire, Amazon impose la redevance à 35% (donc 65% de commission pour Amazon) si le prix de votre ebook dépasse les 10 €.
C’est une manière de forcer les éditeurs a casser leur prix et pour moi cela relève de l’abus de position dominante.
Pour prendre mon cas avec mon ebook sur les foncières cotées, que je vends 29,90 € en version PDF. Si je le mets à 29,90 € sur Kindle, Amazon se prend 19 € de commission ! Si le mets à 9,90 €, la commission d’Amazon est déjà plus raisonnable, autour de 3 €, mais dans ce cas je cannibalise les ventes PDF car le différentiel de prix entre les deux versions est trop élevé.
Du coup j’ai finalement abandonné complètement la vente via Amazon, même si je perds des ventes potentielles. Évidemment, une solution sera d’abaisser mon prix également sur la version PDF. Mais vu la thématique de niche et le volume des ventes, ça n’a pas de sens.
En bref, si vous souhaitez vendre sur Amazon Kindle, il faut caper le prix à 9,90 €. Donc il faut être sûr d’avoir un marché suffisamment grand ou sinon ne pas passer trop de temps sur le livre…
D’une manière générale, la commission d’apporteur d’affaire a toujours été autour de 10-15% dans de nombreux secteurs d’activités. Mais les gros acteurs internet utilisent leur position dominante pour prélever des commissions complètement exorbitantes.
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1 #68 30/03/2018 17h57
Pour dire d’une autre façon ce que dit IH.
- Jusqu’à 9.99 € vous avez 70 % de commission. Donc 7 € pour 10 € (en réalité un peu moins car il faut tenir compte de la TVA mais simplifions en omettant ce paramètre)
- Une fois passée la barre des 10 €, vous avez 35% de commission. Vous ne retrouvez donc pas votre commission avant d’avoir un prix de 20 € (20/0.35 = 7 €). A commission égale, vous n’avez pas intérêt à faire payer le lecteur plus cher. Donc d’un pur point de vue Kindle, on va dire qu’il y a une plage 10 € à 25 € ou il n’y a aucun intérêt à vous positionner… Et au delà de 25 € ça peut commencer à faire un prix perçu cher pour un livre numérique.
Mais si vous avez un livre papier en parallèle, ça complique encore le raisonnement ci-dessus. On ne peut pas raisonner comme si vous n’aviez qu’un livre Kindle, car vous devez évaluer en sus le taux de cannibalisation de vos ventes papier par le Kindle. Si votre livre a un prix autour de 20 €, avec un prix Kindle à 9.99 € vous n’êtes pas si loin d’une équivalence de votre commission sur les livres papiers (ma commission Kindle est d’environ 80% de ma commission papier en ce qui me concerne sur L’investissement immobilier locatif intelligent. Sur les 2 précédents, c’était l’inverse mais Createspace n’exsitait pas encore). Donc si des lecteurs qui vous auraient acheté la version papier se tournent vers le Kindle, ce n’est pas très grave. Surtout que vous gagnez potentiellement des lecteurs supplémentaires qui ne lisent que sur Kindle ou des curieux et l’ont acheté parce qu’ils étaient prêts à payer 10 € pour votre livre mais n’auraient pas été prêts à payer 20 € pour la version papier.
Mais si vous avez un livre positionné plus premium (exemple le livre d’IH sur les foncières cotées Investir dans l’immobilier depuis chez soi qui est à 35 € et de mémoire en couleurs), alors vendre du Kindle à 10 € va vous cannibaliser vos ventes papier. Ce qui peut conduite à choisir de laisser le livre papier en vente sur Amazon mais de se priver de Kindle et de proposer en parallèle une version numérique hors Amazon plus chère que 10 €, décision qu’a prise IH comme il l’explique ci-dessus…
Il faut tenir compte aussi du style du livre :
- En non fiction des Kindle à 9€ et quelques, ça se vend.
- En non-fiction, la norme c’est 2.99 € sur ce qui se vend. Le reste au-dessus de 10 € c’est vraiment des éditeurs qui le mettent pour dire on a une version numérique, mais ça fait peu de ventes.
@IH.
Pour moi, icile rôle d’Amazon s’apparente plutôt au rôle de distributeur et détaillant plutôt que d’apporteur d’affaires, non ?
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#69 30/03/2018 18h31
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julien a écrit :
Pour moi, icile rôle d’Amazon s’apparente plutôt au rôle de distributeur et détaillant plutôt que d’apporteur d’affaires, non ?
Pour moi ce qui distingue le distributeur de l’apporteur d’affaires, c’est que le distributeur achète la marchandise au fournisseur pour la proposer à ces clients.
Ici Amazon ne nous achète rien du tout. Toutefois, comme il s’agit d’ebook, il est vrai que de toute façon il serait difficile de faire autrement, donc mon raisonnement semble un peu douteux.
Pour autant, on peut raisonner en terme de risque. Dans le cas du Kindle, Amazon n’a aucun des risques que prend un distributeur "classique" (pas de stock, pas d’invendus, pas de vol…) et donc a plus le modèle d’un apporteur d’affaires (comme Booking, AirBnB, SeLoger…).
Du coup, je trouve que les 35% ou 70% que se "prend" Amazon sont excessifs.
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#70 30/03/2018 19h50
Effectivement, on peut le voir comme ça.
Je dois les porter plus dans mon coeur que vous, à cause de leur pratique sur le livre papier (Createspace) où ils laissent à l’auteur 35 à 40 % du HT, alors que l’édition traditionnel lui laisse 8 à 10%. . Et parce que j’ai eu l’expérience Lulu sur les 2 livres d’avant (donc en autoédition aussi) qui lui me laisse un gros 20%.
Il est vrai là aussi sans contrainte de stock par rapport à l’édition traditionnelle, puisqu’en impression à la demande.
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#71 30/03/2018 22h01
- Fanto
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- Réputation : 21
julien a écrit :
Je dois les porter plus dans mon coeur que vous, à cause de leur pratique sur le livre papier (Createspace) où ils laissent à l’auteur 35 à 40 % du HT, alors que l’édition traditionnel lui laisse 8 à 10%.
D’après le site kdp.amazon.com, la redevance est de 60% sur le livre papier :
Redevance estimée = 60 % du prix catalogue - coûts d’impression - taxes ou retenues applicables
C’est vrai qu’il y a des prix vraiment cassés (2.99€) en format Kindle, mais je vois aussi des prix plus élevés dans le haut des classements de ventes. Pas facile d’évaluer l’impact, surtout que je compte éditer aussi une version papier !
Bref, je vais méditer sur les conseils stratégiques de Julien… :-)
Dernière modification par Fanto (30/03/2018 22h29)
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#72 30/03/2018 23h52
Attention, il y a 2 trucs pour autoediter papier sur Amazon :
- Createspace. Le + ancien dont je parle ci-dessus.
- KDP qui permet aussi désormais l’édition papier. Je ne suis pas passé par là et connais mal leurs conditions.
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1 #73 01/04/2018 10h57
- Fructif
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Julien (et les autres), suite à notre discussion, j’ai re regardé Createspace et KDP "Paper".
Il faut savoir que l’inconvénient majeur de KDP (lorsque j’avais regardé, il y a quelques mois) était qu’on ne pouvait pas faire d’achats "auteurs". Mais ce n’est plus le cas, et apparemment, en prime ils sont imprimés en Europe (Createspace les imprimes aux USA - un des rares objets que je connaisse avec un "made in USA"- d’où des délais, des coûts et des droits de douane).
En prime, sur KDP, le livre est toujours en vente pendant qu’on le met à jour et qu’il est vérifié. Enfin, ça permet d’avoir toutes les statistiques au même endroit.
Sinon, ce sont les mêmes coûts et les mêmes royalties.
Naturellement, KDP "Paper" est toujours en beta et il doit y avoir des limitations. Par ailleurs, KDP paye à 2 mois, et Createspace à 1 mois.
Il me paraît clair que KDP est plus approprié, et sera plus approprié (à titre personnel, je ne comprends pas pourquoi il n’ont pas juste amélioré Createspace - une société qu’ils ont racheté !)
Après, je n’ai pas de retour sur les éventuels problèmes liés au transfert d’un ouvrage Createspace vers KDP. J’hésite donc à faire le transfert dès maintenant.
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#74 01/04/2018 14h02
- Piou Piou
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Bonjour à tous,
Je n’ai aucune expérience dans l’édition mais j’ai découvert il y a peu L’actualité Edilivre - Retrouvez toute l’actualité Edilivre : Salons, Interview, Evenements
J’ai l’impression que ce type d’édition est plus favorable que les choix traditionnels (en particulier pour les droits d’auteur). A confronter à votre expérience!
(site découvert via lendix car ils ont participé au projet).
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#75 20/04/2018 16h16
Fructif a écrit :
Naturellement, KDP "Paper" est toujours en beta et il doit y avoir des limitations
Je me souviens maintenant que c’était effectivement pour cela (version bêta) que je m’étais arrêté là et était resté sur Createspace, ne voulant pas essuyer les plâtres de KDP paper.
Je suis très satisfait de Createspace, à l’exception de cette suspension idiote de la disponibilité du livre et des ventes pendant 24h dès que l’on veut faire une modification (avec les conséquences de chute dans les classements qui vont avec). Alors qu’il suffirait de laisser la version n-1 en vente le temps que la version "n" soit validée.
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