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#126 19/02/2017 22h18

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J’ai soldé ma belle ligne à 37.50, pour une fois je ne suis pas malheureux !

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#127 20/02/2017 18h35

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Ledep a écrit :

Pour demain, on se dit un Unilever à combien ? -8% (au hasard) ou pire ?

Bien vu ! -7.80%

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#128 20/02/2017 22h13

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Pour une fois ma boule de cristal a bien fonctionné, c’est plutôt l’inverse habituellement !
Au moins il reste un peu moins de 4 pions en positif après cet aller-retour.

Voyons ce que va prendre Kraft demain à la ré-ouverture de WS, cette offre coup de bluff express ne sonnant pas très sérieuse (finir avec un "has amicably agreed to withdraw its proposal") coûtera peut-être bien plus que les 10.7% pris.
D’ailleurs certains analystes se disent la même chose:

Ken Shea, analyste senior chez Bloomberg Intelligence a écrit :

le retrait précipité de cette proposition est "étrange" et suggère que le célèbre fabricant de Ketchup "a agi un peu précipitamment dans son plan de rachat, sans apparemment bien le penser dans son ensemble".

"Le timing et la taille de l’offre - juste après la publication de ses résultats mercredi dernier , dans laquelle le groupe prétendait ne pas chercher véritablement à faire de nouvelles acquisitions - pourrait clairement entamer sa crédibilité à Wall Street"


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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#129 20/02/2017 22h27

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On a finalement perdu un peu moins de 5% sur Unilever.

A ce stade, on peut faire 2 hypothèses :

- l’affaire a été mal montée par Kraft dans la précipitation ; ils la retirent pour en préparer une autre plus sérieuse, c’est-à-dire plus généreuse.

- c’était une OPA bidon dès le départ, volontairement sous-évaluée et ayant pour seul but de permettre à quelques initiés de prendre à coup sûr de gros bénéfices sur Unilever.

Ces 2 hypothèses ne sont pas exclusives l’une de l’autre ; parmi les initiés de chez Kraft, il y a peut-être des naïfs croyant pouvoir acheter Unilever à vil prix et des aigrefins ayant dès le départ prévu de tirer un bénéfice personnel de ce "deal" mal monté.

En toute hypothèse, affaire à suivre. Je conserve Unilever.

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#130 21/02/2017 22h56

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Bonsoir,

Afin de clore la boucle de cette offre, on notera l’iniquité de traitement reçue par Kraft aujourd’hui avec seulement 1.9% perdu Vs Unilever.
Bel exemple en tout cas de comment créer 10 milliards en 48h !

Ci-joint un article fort intéressant refaisant le point rapide entre BRK et les leaders PGC, difficile de trouver une place idéale sur nos forums, tant il y aurait d’endroit où le poser:
Kraft Heinz needs to plug the leaks


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#131 22/02/2017 17h43

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Bonjour,

Never Ending Story

J’ai tout de suite penser à cela en voyant l’après-midi d’Unilever !

Nouvel épilogue avec Unilever qui telle une vierge effarouchée sursaute et se lance dans une revue stratégique.

Unilever a fait savoir mercredi qu’il étudiait les moyens de créer plus de valeur pour ses actionnaires…
Nous pensons que l’examen sera terminé d’ici début avril, à la suite de quoi nous ferons une nouvelle communication…
Des analystes et des investisseurs pensent qu’Unilever fera le point sur sa structure et sur ses charges, avec peut-être à la clé des cessions d’actifs.

Peut-être se dépouilleront-ils de l’alimentaire (moins rentable) comme l’avait fait un P&G afin de peut-être raccrocher un Colgate-Palmolive ou un Reckitt pour grossir sur le DPH…

Sans vouloir faire dans l’auto-prosélytisme, je ne peux qu’à nouveau vous renvoyer vers mon message plus haut et toute la littérature journalistique qui fait écho du nouveau paradigme 3G/Buffett dans les PGC.

En tout cas le marché apprécie fortement et relance le titre sur les plus haut lors de l’offre avec une journée à plus de 5,5%.

Quelle belle séquence comme diraient certains !


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1    #132 22/02/2017 22h52

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Bonsoir,

Donc même avortée, cette tentative de prise de contrôle aura été bénéfique pour les actionnaires d’Unilever.

Tout comme la peur du gendarme est le commencement de la sagesse chez le voleur, la menace d’une OPA hostile réveille le dirigeant grassement rémunéré en train de s’assoupir sur ses lauriers.

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#133 23/02/2017 09h05

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J’ai quand même du mal avec la valorisation de ces sociétés du secteur de la consommation de base.

On est sur du 20-25 fois les profits estimés, avec des sociétés sans croissance, et dont la seule perspective semble une augmentation de la marge au travers de réductions de coût, qui par définition ne sont pas non plus infinies.

La valorisation élevée empêche également toute relution des profits via des rachats d’actions.

Et le levier de la dette pas chère n’est pas éternel non plus.

Bref, pour moi on devrait être sur du 15-20 fois les profits, pas plus.

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#134 23/02/2017 09h14

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Les FMCG étaient intéressantes en 2012-2013; elles ont toutes bien monté depuis en grande partie du fait de l’expansion du ratio P/E.

C’est le type d’actions le plus sensible à la variation des taux, avec les REITs; puisqu’elles sont considérées aussi sûres que des obligations.

De manière générale, on observe depuis quelques temps que les actions à faible beta (typiquement le secteur de la consommation de base) sont surévaluées par rapport à leur historique; alors que les actions cycliques/à beta plus élevées sont plutôt sous-évaluées.

J’ai de mon côté profité de la forte hausse récente d’Unilever pour revendre ma position.

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#135 23/02/2017 14h59

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Je rejoins aussi vos impressions Sirconstance et IH.

A l’époque j’ai acheté mes actions Unilever (il y a quelques années) je pensais les conserver en buy & hold très longtemps (la partie Piliers du portefeuille, qui le stabilise, comme la baptise Peter Lynch).

Mais j’ai finalement profité de ce gain soudain pour solder ma ligne qui commençait à me paraître trop chère.

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#136 23/02/2017 17h29

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InvestisseurHeureux a écrit :

On est sur du 20-25 fois les profits estimés, avec des sociétés sans croissance, et dont la seule perspective semble une augmentation de la marge au travers de réductions de coût, qui par définition ne sont pas non plus infinies.

C’est exactement ce que Lénine a mis en évidence il y a maintenant plus d’un siècle : en l’absence de gains de productivité, les capitalistes ne peuvent accroître leurs profits qu’en comprimant encore et toujours les coûts salariaux.

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#137 23/02/2017 17h51

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Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous IH. Si l’on exclu la croissance du à l’inflation, il reste en grande partie le marché américain à conquérir (même si pas évident car hyper concurrentiel) et les pays émergents avec leur forte croissance.

Elle se paye chère certes, mais le potentiel de croissance est encore là !

Mes sources : les présentations aux investisseurs disponibles sur le site Unilever.


Parrainage Boursorama (80€), Bourse Direct (50€), Binck (100€) et iGraal.

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#138 23/02/2017 18h42

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Je regarde juste les chiffres passés :


Il y a sûrement des cessions d’actifs qui polluent un peu la lecture, mais bon, convenez que payer 25 fois les profits pour cela est un peu surprenant.

Mais les possibles justifications de cette sur-valorisation ont été évoquées plus haut.

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#139 23/02/2017 22h10

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Toutes ces enteprises vont retrouver de la croissance quand les émergents arreteront de se dévaluer. Ce sont un peu des paris sur les émergents. On peut envisager 3% dividende + 3% croissance organique + 2% Fx positif + 1% efficience opérationelle + 2% hausse des prix = 10-12% de retour.

Elles sont chères oui, mais Unilever est bien positionné dans le monde.

stokes a écrit :

InvestisseurHeureux a écrit :

On est sur du 20-25 fois les profits estimés, avec des sociétés sans croissance, et dont la seule perspective semble une augmentation de la marge au travers de réductions de coût, qui par définition ne sont pas non plus infinies.

C’est exactement ce que Lénine a mis en évidence il y a maintenant plus d’un siècle : en l’absence de gains de productivité, les capitalistes ne peuvent accroître leurs profits qu’en comprimant encore et toujours les coûts salariaux.

Cela est valable pour une entreprise dans un marché statique et sans différentiation produit.

il y a aussi dans le cas de ces entreprises l’augmentation des prix (pricing power), la prise de part de marché, l’augmentation des revenus des consommateurs (croissance reelle des salaires), et la croissance démographique.
il y a peu etre d’autres choses que j’ai oublié.

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#140 25/02/2017 23h06

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Ci-dessous, les avis de deux gérants UK sur Unilever.
Le premier pense que “Unilever is a ‘good company’ but not a good investment due to the current level of the share price.”
Neil Woodford: Why Unilever shares are a bad investmen

Le second, investisseur de long terme, estime que même avec un PE de 22, Unilever reste un bon investissement.
http://www.lindselltrain.com/~/media/Fi … 202017.pdf

Le premier risque d’avoir raison a court terme. A long terme, le second aura forcément raison.

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#141 21/03/2017 18h45

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Bonsoir,

Lever continue à dérouler tranquillement:

Unilever va vendre pour 6 milliards de livres de marques alimentaires  - Capital.fr

En même temps c’était assez prévisible et anticipé puisque cette partie de business avait été mise dans une filiale à 100% pour la monitorer et mieux sans séparer le cas échéant:

Log In - New York Times

Unilever yet to decide fate of Baking, Cooking and Spreads business | Food Business News

company chief executive officer Paul Polman said he would wait a year to see how the business performed before deciding what next steps to take

Mince je suis visionnaire sur le dossier en tout cas smile

ledep le 22/02 a écrit :

Peut-être se dépouilleront-ils de l’alimentaire (moins rentable)

Bon il reste tout de même un paquet de belles marques alimentaires dans l’escarcelle comme Knorr, Miko, Magnum, Ben & Jerry’s…

Le cours de la société en tout cas continue de voler de record en record avec encore près de 12% pris depuis nos derniers échanges il y a 1 mois après le retrait de l’offre Kraft.


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1    #142 27/03/2017 15h09

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Bonjour à tous,
ci dessous un article de la lettre Vernimmen sur l’offre Heinz sur Unilever,
Pour vous abonnez La lettre Vernimmen

La lettre Vernimmen a écrit :

Quelques réflexions sur le projet d’offre de Heinz Kraft sur Unilever

Le vendredi 17 février, on apprend que Kraft Heinz (110 Md$ de capitalisation boursière) a approché Unilever pour lui proposer de le racheter à un prix de 143 Md$, avec une prime de 18 % sur le cours de bourse. Kraft Heinz est contrôlé à 49 % par le fonds 3 G qui regroupe des entrepreneurs brésiliens actionnaires d’AB Inbev et Berkshire Hathaway de Warren Buffett.
Deux jours plus tard, face à l’opposition des dirigeants de Unilever et l’attitude non positive du gouvernement britannique,l’offre envisagée est retirée. Celle-ci n’a pas manqué de frapper les esprits pour deux raisons. Elle visait l’une des plus grosses capitalisations boursières européennes (115 Md€ en l’occurrence ; il n’y a que 17 groupes dépassant 100 Md€ de capitalisation boursière en Europe) et elle a été si vite retirée avant même d’avoir été déposée.

Cette offre virtuelle illustre plusieurs points :

1/ La taille n’est pas une protection contre la sous-performance dans la durée.
Depuis le point bas de mars 2009 (qui correspond à peu près à l’arrivée du dirigeant actuel en janvier 2009) et le rebond qui a suivi, le cours de bourse de Unilever a naturellement progressé (de 152 %), mais a significativement sousperformé ses pairs : + 250 % pour l’indice STOXX 600 HPC. Quand cette situation dure longtemps, 8 ans en l’occurrence, tôt ou tard, un groupe doit rendre des comptes et donner des explications. L’offre publique ou la menace d’une offre publique joue un rôle disciplinaire sain que le prix Nobel M. Jenssen avait mis en évidence. Il ne s’agit pas de capitalisme débridé, mais de s’assurer qu’une ressource rare, les capitaux propres, sont alloués là où ils paraissent les plus utiles et que les combinaisons d’actifs qu’ils financent soient les plus efficaces possibles. L’offre sur Unilever nous rappelle qu’aucun groupe, quelle que soit sa taille ou sa réputation, n’est à l’abri d’une offre d’un tiers. Et quand la taille dépasse un certain seuil (disons environ 150 Md€ à l’heure actuelle), un ou des actionnaires activistes peuvent néanmoins agir comme cela a été montré par D. Einhorn et C. Icahn qui ont poussé la plus grosse capitalisation boursière mondiale, Apple, à cesser de thésauriser des masses oisives et inutiles de trésorerie en 2012 et 2013.

2/L’abondance de liquidités permet de financer des offres avec une composante majeure en numéraire
Les commentateurs ont noté que l’offre de Kraft Heinz valorisant Unilever à 143 Md$ en aurait fait la 3ème plus grosse acquisition au monde de tous les temps. Il nous aurait paru plus intéressant de regarder la composante cash de cette offre qui atteignait 100 Md$, ce qui l’aurait mis au premier rang de toutes les acquisitions comprenant du numéraire. En effet l’offre de Vodafone sur Mannesmann (181 Md$ en 2001) et celle de AOL sur Time Warner (162 Md$ en 2000) étaient entièrement en actions, sans un euro de cash. On était alors en pleine bulle TMT (Télécom Media Technologie), où un chien affublé d’un point com pouvait valoir 1M$ et un chat, avec aussi un point com, valait 0,5 M$. La seule façon de réaliser une opération de croissance externe dans un tel contexte était de payer en titres et non en liquidités : un chien valait deux chats. Le relatif permettait de contourner l’absolu sur lequel les gens raisonnables commençaient à avoir des doutes ; la preuve, ils n’étaient pas prêts à payer en numéraire. Avec une offre à 70 % en cash, les principaux actionnaires de Kraft Heinz n’ont pas envoyé le message qu’ils pensaient que leur titre était surévalué, au contraire. L’offre de AB InBev sur SABMiller à l’automne 2015 avec une composante en numéraire de l’ordre de 75 Md$ avait déjà montré la profondeur du marché de la
dette. Avec 100 Md$, l’offre sur Unilever aurait constitué un nouveau record.

3/ Une tactique qui a réussi n’est pas toujours une tactique qui réussira Le retrait rapide de l’offre envisagée s’explique, nous semble-t-il, par une erreur de tactique. Dans la mesure où l’un des deux partenaires de l’offre, Warren Buffett, avait encore récemment réaffirmé qu’il ne ferait pas d’offre hostile, il fallait tout faire pour éviter qu’une offre sur Unilever soit ainsi désignée par le management en place. Une offre qui affiche une prime de seulement 18 %, contre une moyenne générale de l’ordre de 25-30 %, n’est pas à même de faire hésiter un management naturellement rétif à perdre son pouvoir et à faire monter au créneau des actionnaires importants pour exiger que l’offre soit prise en considération. Mais le leader du consortium, 3G, a lui une expérience réussie de commencer par offrir de petites primes, puis de mettre progressivement la pression en relevant son offre et de proposer des primes de plus en plus fortes, jusqu’à faire tomber les résistances. C’est ainsi que sur SAB Miller, il avait commencé par offrir 38 £ pour un cours avant annonce de 29,34 £ (+30 %), puis 40 £, puis 42,15 £, puis 43,50 £ pour finir avec une prime de 50 % à 44 £. Dans ces conditions, il aurait probablement été plus avisé de mettre sur la table une offre financièrement irrésistible, donnant cette fois du premier coup toute la réserve que s’était gardée 3 G. Toujours plus facile à dire qu’à faire, surtout après. Avec une hausse de son cours le vendredi de la fuite de 11,3 Md$, Kraft Heinz aurait eu les moyens financiers de relever significativement son offre, sans  probablement atteindre le niveau de la prime qu’il avait payée en 2010 pour acquérir Cadbury (49 %). Mais entre les deux, il y avait de la marge.

4/ De l’importance de respecter ses engagements
Il nous semble que cette tactique de négociation aurait été d’autant plus nécessaire que le gouvernement britannique, depuis l’offre réussie de Kraft sur Cadbury en 2010, ne semble plus aussi disposé qu’auparavant à considérer que la nationalité de l’actionnariat des grands groupes britanniques n’est pas son sujet. On l’a déjà vu au moment de l’approche de Pfizer sur Astra Zeneca en 2014. C’est encore plus vrai en période de préparation des négociations du Brexit pour ne pas accréditer l’idée que, la baisse de la livre post referendum aidant, les groupes britanniques sont à vendre à l’encan. Mais il est clair aussi que l’attitude du groupe Kraft, post acquisition de Cadbury,
reniant ses promesses faites en matière d’emplois pour faciliter sa prise de contrôle, n’a certainement suscité aucun mouvement de sympathie à son endroit dans les sphères gouvernementales. Et c’est très bien ainsi. Les promesses sont faites pour être tenues par ceux qui les ont données, et pas uniquement dans le pays dont la Bourse a pour devise "My word is my bond".

5/ Deux gouvernances bien différentes
L’accusation portée contre 3 G d’être un coupeur de coûts sans limite et d’abandonner le long terme au profit du court terme, nous semble contradictoire avec le fait qu’il garde le contrôle des entreprises qu’il a acquises (AB Inbev, Kraft Heinz, Burger King), contrairement à un fonds de LBO classique par exemple. Il sera donc en première ligne pour en supporter les éventuelles conséquences de son éventuel court-termisme qui nous paraît plus relever de la critique facile et superficielle que d’une analyse sérieuse. Sa gouvernance d’entrepreneurs actionnaires opérationnels ne paraît pas spontanément moins bonne que celle d’un grand groupe coté, sans actionnaire principal, dans un contexte de gestion passive sans cesse plus importante dans le
capital des groupes. C’est un euphémisme.

6/ Et maintenant ?
Le cours de Unilever n’est pas revenu à son niveau d’avant l’annonce de la possibilité
d’une offre ; il lui est supérieur de 21 %, donc plus que de la prime proposée. Les
investisseurs anticipent que Unilever, ayant senti le vent du boulet passer de près, va
revoir sa stratégie et sa gestion pour améliorer ses résultats et éviter que pareille
mésaventure pour lui ne se reproduise. C’est d’ailleurs ce à quoi ses dirigeants
semblent s’être attelés. S’ils y parviennent, son cours, son cours progressera, ce qui
constituera sa meilleure protection contre une nouvelle offre. S’il échoue, une offre
reviendra et il sera beaucoup plus difficile de la contrer une seconde fois (cf. Zodiac et
Safran).

Bonne lecture à tous.

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#143 06/04/2017 17h30

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Du nouveau du côté d’Unilever suite à la tentative de Kraft Heinz, au programme :
- augmentation du dividende de 12 %;
- rachat d’actions ;
- vente de l’activité "produit à tartiner" qui ne rapporte pas assez ;
- travail sur la structure anglo-néerlandaise.

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1    #144 06/06/2017 23h50

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Bonjour à tous,
Via xlsValorisation j’ai tenté d’estimer la valeur de l’entreprise Unilever et comme pour Nike, je ne sais pas quel est le nombre d’actions exact (à 1 milliard prêt…). C’est pourtant une information primordiale pour valoriser une action.

Dans xlsValorisation le nombre de titres en J10 est :


Et le nombre d’actions diluées 2016 en H33 :


Pourquoi une telle différence ? Quel est le bon nombre d’actions ?

Unilever possède au moins 2 entités juridiques bien distinctes, Unilever NV et PLC. source site Unilever

Unilever a écrit :

The history of Unilever
Unilever was founded in 1930 following a business merger between Naamlooze Vennootschap Margarine Unie of the Netherlands and Lever Brothers Limited of the UK.

To avoid punitive taxation levies and the disruption to the business that would result from dividing integrated national companies into their component parts, both companies pooled their interests through a business merger as opposed to a legal merger.

Two controlling companies were set up, one English (Unilever Ltd - now Unilever PLC) and the other Dutch (Naamlooze Vennootschap Margarine Unie – now Unilever N.V.).

To allow both companies to operate as a single legal entity notwithstanding their independent legal structures, a series of agreements was put in place: mutual sharing of brands and technology; equalisation of dividend; mutual guarantee of borrowings; identical Boards of Directors and equal treatment for shareholders in the event of dissolution.

Google traduction a écrit :

L’histoire d’Unilever
Unilever a été fondée en 1930 à la suite d’une fusion commerciale entre Naamlooze Vennootschap Margarine Unie des Pays-Bas et Lever Brothers Limited du Royaume-Uni.

Afin d’éviter les prélèvements punitifs imposés et la perturbation de l’activité qui résulterait de la division des entreprises nationales intégrées dans leurs composantes, les deux sociétés ont mis en commun leurs intérêts par une fusion commerciale par opposition à une fusion légale.

Deux sociétés de contrôle ont été créées, un anglais (Unilever Ltd - maintenant Unilever PLC) et l’autre néerlandais (Naamlooze Vennootschap Margarine Unie - maintenant Unilever NV).

Pour permettre aux deux sociétés de fonctionner en tant qu’entité juridique unique, en dépit de leurs structures juridiques indépendantes, une série d’accords a été mis en place: le partage mutuel de marques et de technologies; Égalisation des dividendes; Garantie mutuelle des emprunts; Conseils d’administration identiques et égalité de traitement pour les actionnaires en cas de dissolution.

Wikipédia a écrit :

Une public limited company, traduisible par « société ouverte à responsabilité limitée » ou « société publique à responsabilité limitée », est une forme d’entreprise dans plusieurs pays du Commonwealth notamment en Irlande et au Royaume-Uni. Il s’agit d’une entreprise dont les parts ont été vendues par offre au public de titres financiers. Elle peut être comparée aux sociétés anonymes (SA) du système juridique français.

ISIN GB00B10RZP78 cotée sur le London Stock Exchange et l’ADR aux USA est ISIN US9047677045.

Et donc Unilever NV pour :

Wikipédia a écrit :

Naamloze Vennootschap (abréviation: N.V. ou NV) est un acronyme pour l’expression française Société ouverte à responsabilité limitée, une société publique. Le suffixe N.V. ou NV est utilisé aux Pays-Bas, la Belgique, le Suriname et les Antilles néerlandaises. Il est aussi utilisé en Indonésie, Curaçao, Saint-Martin et Aruba.
Le droit commercial néerlandais distingue deux types de sociétés de capitaux à responsabilité limitée :
les sociétés à responsabilité limitée "publiques" (type SA), dites NV (naamloze venneetschap).
les sociétés à responsabilité limitée "privées" (type SARL), dites BV (besloten vennootschap).
Littéralement, « société à responsabilité limitée » (S.A.) signifie « risque sans nom », puisque les actionnaires d’une société publique peuvent rester anonymes. Une telle société ou des stocks sont négociés à une bourse. C’est le contraire d’une société Besloten Vennootschap (B.V.), un « partenariat fermé » ou « exclusive ». Une telle société ou des stocks ne sont pas en vente sur le marché libre.

ISIN NL0000388619 and depositary receipts of ordinary shares ISIN NL0000009355.

Ok, donc 2 entités juridiques distinctes dans 2 pays + les 2 ADR associés, le tout ne représentant qu’une entité économique… maintenant le nombre de parts :

Unilever a écrit :

Each ADR represents 1 underlying ordinary PLC share. There are 1,714,727,700 NV ordinary shares in issue, each having a nominal value of €0.16. There are 1,310,156,361 PLC ordinary shares in issue, each having a nominal value of 3 1/9 pence.

Si je traduis bien, chaque ADR représente 1 action ordinaire sous-jacente de l’entité UK PLC.
Il y a 1,714 millions d’actions de l’entité NV et 1,310 millions d’actions de l’entité PLC.

On retrouve cette même décomposition dans le RA 2016 page 34.

Je ne comprends pas si je dois additionner les deux types d’actions ou si elles sont équivalentes, si c’était le cas il y en aurait le même nombre non ?
Vu l’histoire de la société citée plus haut je ne pense pas qu’il faille les additionner mais quel nombre prendre ?

De plus, aucun de ces deux nombres ne correspond au nombre d’actions dans xlsValorisation.

Unilever a écrit :

The Equalisation Agreement between NV and PLC is such that each Unilever N.V. ordinary share of €0.16 represents the same underlying economic interest in the Unilever Group as each Unilever PLC ordinary share of 3 1/9 pence (safe for exchange rate fluctuations).

Since each PLC ADR in New York represents 1 underlying ordinary PLC share, the equalisation agreement implies, in rounded terms, a ratio of 1 NV New York registry share to 1 PLC ADR.

"une action ordinaire NV représente les mêmes intérêts économiques sous-jacent que les actions PLC."
"un ADR PLC représente une action PLC…….. 1  action NV = 1 ADR PLC"

Unilever a écrit :

Overview of structure
Unilever N.V. and PLC have separate legal identities but operate as a single entity. Each Unilever N.V. ordinary share of € 0.16 represents the same underlying economic interest in the Unilever Group as each Unilever PLC ordinary share of 3 1/9 pence

Même constat 1 action NV = 1 action PLC mais pourquoi n’y en a t-il pas le même nombre ?

Et suivant les portails boursiers je trouve différents résultats:

Sur Boursorama on trouve une capi de 13 260 248.90 MGBX / 4370 GBX/action soit 3 034 millions actions. xlsvalorisation donne une capitalisation de 56 Mds£

Sur Zonebourse.com, on trouve 1 310 millions d’actions A (comme l’entité PLC) et 1 714 millions d’actions D (comme l’entité NV) soit 3 024 millions d’actions si l’on somme.
Sur ce même site je n’ai pas les mêmes données financières entre les deux structures
Entité PLC CA 2017 : 56 212 M€
Entité NV CA 2017 : 55 619 M€

Sur FT

"Outstanding shares 3.00 BN".

D’après les portails boursiers j’aurais plutôt tendance à sommer le nombre d’actions des deux entités, mais cela me semble incohérent avec le site d’Unilever cité en début de message.

Enfin dans le RA 2016 nous avons un "Diluted earnings per share" de 1.82 euros divisé par 1.19 (parité €/£ du 15/07/2016) soit 1.52£ par action, à peu près comme le pavé fondamentaux d’xslvalorisation pour 2854 millions d’actions.


Alors à votre avis, combien y’a t’il d’actions réellement ?

23h40 je crois que j’ai enfin trouvé la réponse page 106 du RA 2016…..


NV 1714.7
(+) PLC 1310.2
(-) participation des employés 184.7
(+) effet dilutif des stocks options 13.7
= 2853.9……….

Comme le WSJ et la cellule H33 de xlsValorisation….
Il semble donc que les deux sociétés distinctes doivent bel et bien s’additionner…

Je posterai la valorisation selon cette donnée ultérieurement…


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1    #145 07/06/2017 17h10

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ISTJ

Bonjour,

Pour la valorisation d’Unilever, j’ai finalement utilisé l’entité NV par simplicité car sur le site investisseur d’Unilever les chiffres sont en euros.



J’ai choisi les sociétés comparables suivantes :

Colgate-Palmolive : produits d’entretien et hygiène tels que les savons, les détergents, les dentifrices et les brosses à dents. IH Score 7.0 positif

Procter & Gamble : 21 marques : Always, Ambipur, Ariel, Bonux, Bounty, Braun, Dash, Febreze, Fluocaril, Gama, Gilette, Head & Shoulders, Oral-B, Pantene, Pampers etc…. IH Score 7.0 positif

Kimberly Clark Corp : produits  d’hygiène personnelle à base de papier : marque Kleenex, Kotex (serviettes féminines), papier toilette Cottonelle, lingettes nettoyantes, couches Huggies IH Score 7.5 positif

The Clorox Company : entreprise américaines de produits d’entretien ménager (marques ci-dessous que je ne connais pas) IH Score 7.8 positif


Les multiples historiques d’Unilever via Morningstar (par sécurité j’ai pris l’entité PLC, les multiples étaient légèrement inférieurs à NV (0.1 point en moyenne)


On note une pondération assez équilibrée des trois ratios.

Les multiples des comparables


Cette fois le prix/CP est pondéré à zéro du fait des très faibles capitaux propres de Colgate Palmolive et de Kimberly-Clark Corp qui entraînent un ratio négatif, typique des entreprises rentables rachetant massivement leurs actions.

Pour les données normalisées, j’ai utilisé le consensus des analystes disponible sur le site investisseurs d’Unilever.


Il y a des écarts d’incohérence entre les chiffres bruts du consensus et les chiffres 2016 inflatés de xlsValorisation.
Exemple : le CA 2017 est estimé dans le consensus en moyenne à 55.725 M€ soit +3.4%.
Dans xlsValorisation le CA 2016 est 52.713 M€ + 3.4% = 54.505 M€.
Sur ce genre d’écarts je prends toujours la version basse (l’EPS aussi par exemple …)
Les écarts sont minimes mais cela me fait penser au CA différent selon l’entité sur le site zonebourse.

Pour la marge opérationnelle deux taux sont communiqués : « Core operating margin » et « Operating margin ». Ne comprenant pas la différence j’ai pris le plus faible (0.1 point d’écart).

On retrouve également dans ce consensus le nombre d’actions trouvé hier :
"Average # of shares on a fully diluted basis : 2.854"

Ensuite les taux d’actualisation, avec des taux historiques conservateurs et le beta le plus élevé.


Selon l’industrie


La croissance du RO


Ce qui nous amène à une valorisation de………


Les multiples historiques et les comparables sont plutôt en accord avec une valorisation autour de 43€ mais l’actualisation des flux de trésorerie fait descendre la valorisation à 35€.

Même sur une valorisation historique et comparable à 43€ le cours actuel est largement surévalué, seul le plus bas à 52 semaines, autour de 36€ était une valorisation correcte sans être une opportunité !

L’achat ne sera pas pour tout de suite.

Pourtant ma première valorisation faisait apparaître une décote d’une 20aine de %….

Mais c’était avec l’entité PLC en £ avec le nombre d’actions propres uniquement à cette structure (donc avec des prévisions et multiples complètement faux).

En conclusion : bien vérifier les chiffres que l’on utilisent


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#146 12/02/2018 22h36

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Je réanime cette file pour signaler un article lu sur le figaro (je ne peux pas mettre le lien car sur appli).

Unilever, qui est apparemment le 2e plus gros annonceur mondial derrière PG annonce qu’il risque de retirer toutes ses pubs en ligne de Facebook et Google (rien que ca) si ils ne changent pas de politique concernant de fausses informations que pourrait véhiculer les 2 médias concernant leurs produits.

Cela pourrait aussi profiter a une baisse des couts marketing de la société.

Pour l’instant ce ne sont que des menaces mais cela pourrait ne pas le rester. A suivre donc…

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#147 15/03/2018 13h18

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malcolm il y a presque 1 an a écrit :

- travail sur la structure anglo-néerlandaise.

La décision est prise et ce sera donc Rotterdam !

Unilever choisit les Pays-Bas pour son siège unique aux dépens de Londres

Il eu été dit que la décision ne devrait pas être prise du fait du Brexit mais bon tout de même…

Le choix des Pays-Bas plutôt que du Royaume Uni est avant tout dicté par le fait que les composantes néerlandaises pèsent 55% du capital et que les échanges boursiers sont plus liquides sur le continent…

La décision sera également prise de savoir si le titre restera au sein du Footsie car il représente la 3ème valeur de la place Londonienne. Après la ventes des tartinables et margarines, c’est une nouvelle étape de plus.

Certains commentateurs se posent dont également la question concernant Shell. Il y a peu de temps c’est également BHP Billiton qui avait coupé son siège britannique pour ne garder que l’australien.


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#148 15/03/2018 18h25

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Le choix de Rotterdam versus Londres est le meilleur choix pour nous investisseurs français:
- assurance que les titres Unilever pourront rester en PEA après le Brexit;
- le prélèvement à la source néerlandais de 15% devrait être supprimé en 2019 ce qui nous permettra d’acheter sur Euronext sans hésitation et donc de bénéficier de frais de courtage plus favorables.

Une bonne nouvelle en somme.

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#149 14/06/2018 19h39

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Bonjour,

Lever annonce donc sa très probable prochaine sortie du Footsie 100. La cotation aura toujours lieu à Londres tout de même.

We understand and appreciate that a departure from the FTSE index has negative implications for some investors that are benchmarked to it, however simplification is the right thing for the company and our shareholders as a whole

Subscribe to read | Financial Times

Sur cette news le titre perds tout de même plus de 3.7%.

Comme le disait malcolm, sous peu il y aura tout intérêt à posséder le titre à Amsterdam en  PEA.

Mr Pitkethly said that Unilever’s shares were likely to have an increased weighting in pan-European indices, and the group would also maintain a premium listing in London.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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#150 14/06/2018 21h40

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malcolm a écrit :

Le choix de Rotterdam versus Londres est le meilleur choix pour nous investisseurs français:
- assurance que les titres Unilever pourront rester en PEA après le Brexit;
- le prélèvement à la source néerlandais de 15% devrait être supprimé en 2019 ce qui nous permettra d’acheter sur Euronext sans hésitation et donc de bénéficier de frais de courtage plus favorables.

Une bonne nouvelle en somme.

Bonsoir

Des informations sur l’évolution de cette suppression du prélèvement ?

Si cela se réalise bonne nouvelle pour SHELL qui est résident fiscal aux Pays-Bas et les dividendes des actions A, avec pour corollaire un intérêt moindre pour les B.


Prenez soin de vous, soyez prudent(e)s et sortez masqué(e)s

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