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#1 28/05/2012 05h27

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Je lisais cet article ce matin sur Les Echos. J’ai vraiment des difficultes a comprendre comment la BCE pourrait faire faillite.
La BCE emet la monnaie et peut, techniquement, émettre autant de monnaie que besoin. Ensuite, quant au bilan de la BCE, les fonds propres seraient negatifs. Je ne vois pas trop ou est le probleme. De nombreuses societes ont des capitaux propres negatifs, et ce n’est pas mortel. La seule plaie mortelle pour un agent economique, c’est le manque de cash.
Que cela soit inacceptable d’un point de vue politique ou economique, ou que cela mene a une devaluatuon de l’euros, c’est une autre histoire.

Si quelqu’un peut m’eclairer, j’ai du rater quelque chose.

Les Echos a écrit :

Une sortie de la Grèce de l’euro coûterait plus de 1.000 milliards d’euros et serait probablement ingérable par le système financier, estime l’Institut de la finance internationale (IIF), qui appelle les tenants d’une telle solution à y réfléchir à deux fois

Selon lui, l’exposition de la Banque centrale européenne à la Grèce représente désormais plus de deux fois ses fonds propres. Et en cas de sortie de la Grèce, la BCE serait dans l’incapacité de fournir la liquidité suffisante pour stabiliser le système. « La BCE serait insolvable » si la Grèce devait quitter l’Europe qui « devra avant toute chose recapitaliser sa banque centrale », selon lui.
Pour le responsable bancaire, il serait plus efficace d’apporter de l’argent supplémentaire à la Grèce pour l’aider à sortir de la récession, qui l’englue pour la cinquième année consécutive. Pour lui, 10 milliards d’euros supplémentaires pourraient suffire.

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#2 28/05/2012 09h10

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INTJ

Je suis comme vous, j’ai du mal à suivre ce type de raisonnement. Un peu la même chose quand on dit que les USA sont en faillite.

Au-delà de la monétisation de la dette, on peut-être aussi que si la Grèce sort de l’Europe, elle annulera d’elle-même une partie de sa dette, en tout cas c’est ce que je lui souhaite.

Par contre :

Wikipedia a écrit :

Institut de la finance internationale : Cette association joue le rôle d’un syndicats des grandes banques commerciales et d’investissement, ainsi que des autres opérateurs de la finance mondiale comme les sociétés de courtage, les compagnies d’assurances et les fonds de pension.

Donc en gros Les Echos et vous-même ne font que relayer les propos non étayé d’un lobby…

Donc je préfère qu’on abuse pas trop de ce type de discussion, sinon on finira par mettre des copier-coller du LEAP ou de la FNAIM ! :-)

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#3 28/05/2012 10h05

Membre (2011)
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J’ai cru qu’il y avait des journalistes qui travaillaient aux Echos, et que ceux-ci avaient un certain esprit critique et ne publiaient pas d’ineptie de ce genre. D’ou mon interrogation…

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#4 28/05/2012 10h40

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Les Echos vivent de la publicité….des banques….qui sont adhérentes à l’IFF et la boucle est bouclée. smile


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#5 28/05/2012 13h52

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Je ne comprends absolument pas ce raisonnement, moi non plus :
En effet, il l n apparait nulle part que la BCE ait avancé 1000 milliards d euro  à divers pays  Grèce comprise
Quant aux banques privées si elles sont exposées à la dette Grecque , elles ont fait de la spéculation un sport  qu elles ont perdu, toutefois pour  un montant bien moindre  - Je ne vois pas en quoi la BCE devrait venir à leur secours pour consolider leurs turpitudes  :  c est un problème de mauvaise gestion qui ne concerne personne  d autres .
Par ailleurs même lorsqu on parle d exposition bancaire à la dette Grecque on mentionne  en premier lieu la France, pour quelques   dizaines de milliards  d Euro, Mais nulle part que la BCE les prendrait en charge
Est-ce que  ces articles ont pour seul but de nous préparer  à grande échelle à un rôle de pigeons

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#6 28/05/2012 14h09

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C’est pour faire peur c’est tout…de la manipulation comme d’habitude.
De toute facon, la Grece sortira de l’euro…

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#7 28/05/2012 23h39

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Je crois que ça vient du programme spéciaux de rachat de dettes grecques. En revanche, l’idée d’une faillite de banque centrale me parait absurde, c’est plutôt la Grece qui se retrouvera en défaut de paiement amha…

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#8 29/05/2012 01h10

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Je ne connais pas vos avis, mais je trouve que les médias économiques font monter la pression de jour en jour, les nouvelles sont de pires en pires, j’ai vraiment l’impression de revivre la situation de 2008.

Prédire quel scénario va arriver me semble impossible (ce sont avant tout des choix politiques qui n’ont pas encore été pris). Par contre, quelque soit l’issue, je serais pas surpris que les marchés retombent dans une phase de panique au cours de l’année. L’été sera chaud, l’été sera chaud (L’été sera chaud - Charden - YouTube)…


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Ressources recommandées: Les daubasses|Old School Value|Graham Investor

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#9 29/05/2012 22h01

Membre (2011)
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Possible…

Ou pas :-D

C’est étonnant de voir la situation en Espagne aujourd’hui et le CAC qui monte… Cela voudrait dire que les marchés ont déjà inclus la faillite de l’Espagne? Bizarre, ça n’est quand même pas encore arrivé.

En y réfléchissant je crois qu’il s’agit surtout d’intégrer la baisse de l’Euro dans les cours…

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#10 30/05/2012 00h00

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Zebear a écrit :

je crois qu’il s’agit surtout d’intégrer la baisse de l’Euro dans les cours…

De quelle façon?

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#11 30/05/2012 20h46

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Quand l’Euro baisse, les prix des produits Européens deviennent plus compétitifs hors Europe, et d’un autre coté, les bénéfices des filiales hors zone Euro sont plus importants également, d’où un plus gros bénéfice groupe, mécaniquement…
Evidemment, toutes les entreprises ne sont pas touchées de la même façon: une entreprise comme Renault tend à augmenter plus et baisser moins en ce moment, par exemple, parcequ’elle est très internationalisée. D’autres sont exposés dans l’autre sens (Total?). Enfin les financières sont encore plus compliquées à analyser…

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#12 31/05/2012 15h13

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Zebear a écrit :

Quand l’Euro baisse,, les bénéfices des filiales hors zone Euro sont plus importants également

Je ne vois pas très bien pourquoi.

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#13 31/05/2012 17h02

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Prenons l’exemple d’une société européenne qui aurait une filiale aux Etats-Unis et qui réalise un bénéfice annuel de 1,000 USD.

Quand on avait un taux de change 1 EUR = 1.50 USD, la société européenne consolidait un bénéfice de 666.7 EUR.

Aujourd’hui, avec un taux de change de 1 EUR = 1.25 USD, la société européenne consolide un bénéfice de 800 EUR.

Ca a aussi un effet sur le bilan pour les sociétés qui ont beaucoup d’actifs libelles (ou de passif) en devises étrangères.

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#14 31/05/2012 17h32

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Certes! Cela ressemble à de la magie, mais ces 800 euros dévalués n’en valent toujours que 600, non?

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1    #15 31/05/2012 19h17

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placementapapa31 a écrit :

Certes! Cela ressemble à de la magie, mais ces 800 euros dévalués n’en valent toujours que 600, non?

uniquement dans les autres devises, cad si vous voulez reconvertir ces euros en Dollars pour acheter un produit ou un service à l’étranger. Sinon, hors inflation, 800 euros=800 euros tout le temps.

Si vous pensez le contraire, nous pourrions considérer un échange, puisqu’il me reste 600 euros de début 2012 en cash, et que je vous les échangerais bien contre 800 euros tout frais d’aujourd’hui.

:-D

comme il m’en reste un peu plus, je peux même vous offrir 700 euros de janvier 2012 contre 800 de maintenant.

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#16 04/10/2012 22h28

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Selon la Tribune de Genève du 4 10 2012  : Et si c était vrai ?

Une étude présentée à Antonis Samaras hier souligne qu’un vaste champ de gaz naturel pourrait se loger sous la Méditerranée au sud de la Crète. Magot espéré pour Athènes: 464 milliards d’euros sur 25 ans.
….
   
Et si la Grèce était assise sur un tas d’or en gaz? Une étude remise mercredi au premier ministre hellénique Antonis Samaras ouvre cet espoir. Elle établit que, compte tenu de la structure géologique des fonds sous-marins au sud de la Crète et des réserves découvertes plus à l’est entre le Liban et Israël, la République hellénique peut espérer disposer de réserves de quelques 3.500 milliards de mètres cubes.

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#17 05/10/2012 08h06

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L’exemple que la Grèce aurait probablement dû suivre :
Quatre ans après, l’Islande nargue l’Europe

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