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8 #76 31/08/2018 10h53
- bibike
- Membre (2016)
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“ISTJ”
Bonjour,
Stef publie un bon S1.
CA +8.7%
EBIT + RO : +6.9%
RNPG +7.7%
+1000 salariés soit +6%
Stef a écrit :
Une dynamique commerciale favorable qui permet au Transport France une bonne progression du chiffre d’affaires et du résultat +19%;
Une croissance du chiffre d’affaires de la Logistique France, mais dont le résultat reste impacté par les enjeux de transformation au sein des activités de Restauration Hors Domicile (RHD) ;
Une transformation des activités Internationales avec l’acquisition de Marconi en Italie, la mise en service de nouveaux sites en Suisse et au Portugal ainsi que la construction d’un réseau homogène aux Pays-Bas ;
L’amélioration du résultat de La Méridionale grâce, notamment, à une modification de la répartition de la compensation financière, basée sur l’estimation de l’activité en 2018 contre une répartition linéaire en 2017 (impact neutre en année pleine).
Perspectives : poursuivre la croissance et les intégrations, et focus sur l’appel d’offres lancé début août pour la délégation de service public (transport passager entre Marseille et Corse).
J’ai lu le RA 2017 en début de semaine, et je pense que Stef est faiblement valorisé et mériterait un cours aux alentours de 150 € plutôt que 100 €. 150 € = VE/EBITDA 2018 de 10 (c’est un constat post valorisation, ce n’est pas ma méthode pour justifier 150 €).
En gros :
- 50/55 € de DCF via les WACC donnés par l’entreprise : (entre 7.8% et 8.8% note 4.9) : cela vaudrait encore plus si elle stoppait ses investissements de croissance car j’en perd dans le flux normatif du DCF que j’ai utilisé.
et 98 € de terrains/bâtiments (valeur d’acquisition brute par action diluée notes 4.11 et 4.20 : 1 213 M€ / 12,329 millions de titres).
Cet immobilier a une vraie valeur à mon sens vu que la société réalise des PV de cession sur ces actifs ces deux dernières années (et est donc sous-valorisé dans les comptes).
FranckInvestor avait déjà parlé de l’immobilier dans cette file en essayant de chiffrer les m² à partir des m3 notamment. Pas de plan sur la comète avec l’immobilier mais le valoriser moins que sa valeur net comptable me semble bien trop sévère. Cela peut valoir +/- la valeur brute je n’en sais rien, je pense qu’on reste conservateur avec la valeur brute.
Sans compter les 3 bateaux et les 2000 véhicules qui bien que se dépréciant avec l’âge ont eux aussi été cédés avec PV ces dernières années, mais par sécurité je ne les compte pas.
Pas de dépréciation de goodwill sur les deux dernières années = croissance externe réussie et les marges sont stables depuis 5 ans (pas dégradées par la croissance).
La croissance à venir est majoritairement à l’international + sur la RHD (cf variation de stocks note 4.15) même si encore très petit : (NB j’ai écris cette phrase avant le S1 je ne m’attendais pas à la croissance en France).
On peut raisonnablement s’attendre à la louche à 7/15% de croissance annuelle du BPA du fait de la politique de l’entreprise : acquisition/construction de site, extension des existants et croissance externe majoritairement à l’international.
Stanny a écrit :
Donc comment sont utilisés chaque année les 200 MEUR de cash flow :
C’est assez simple :
-a investissements immobiliers de croissance et / ou acquisitions de concurrents (avec l’immobilier) : 150
-b dividendes 25
-c investissements IT, agencements spécifiques et capex de maintenance 25
Pour rebondir sur les chiffres de Stanny, le cash-flow normatif de 200M€ semble correspondre à peu près à la CAF 2017, on peut citer l’EBITDA à 240M€ (note 4.8). - l’impôt payé (35M€) - les charges fi de 8M€ on s’y retrouve à peu près.
a) 146M€ d’immo corporelles en 2016 et 170M€ en 2017, (-) le capex en c) donc entre -25 et -45M€ + 6.2 M€ de décaissements nets sur acquisition d’entreprises en 2017
b) j’aurais dit 30 M€ pour 2017
c) 5 M€ d’incorporelles en 2017 (=IT) + capex de maintenance entre 20M€ et 40M€ en utilisant les amortissements 2017 des matériels de transport, navires + rubriques autres (je ne sais pas faire autrement).
Si l’entreprise arrêtait d’investir en acquisitions, constructions, extensions, le cash-flow libre serait nettement plus proche de l’EBIDA et les multiples de flux au raz des pâquerettes, le DCF plus élevé.
On pourrait aussi raisonner sans l’immobilier, en essayant de calculer un flux normatif en tenant compte de loyers fictifs pour tout leur parc, mais cela je ne sais pas faire.
Notes complémentaires
(pas très organisé sorry)
L’auto-contrôle de 848 000 titres permet d’économiser x 2.63 € (estim 2018) = 2.2 M€ de dividendes.
Coût de la dette : Malgré la hausse de la dette (16M€ xlsValorisation) son coût diminue (-3M€) du fait d’une part importante de la dette à taux variable : 54% (notes 4.6 et 4.24). Je ne comprends pas tout de la note 4.24 mais les taux variables semblent en grande partie (173M€) couverts via des swaps de taux qui limitent la sensibilité de l’entreprise.
Gazole : pas de risque car en France, un dispositif réglementaire permet de répercuter, en pied de facture, les variations de prix du gazole aux clients, limitant ainsi très fortement l’exposition résiduelle à ce risque. Pas d’instrument de couverture. +35M€ d’impact en 2017 voir slide show page 9.
Liquidité : 12 lignes de crédit disponibles totalisant 138M€, non utilisées à date + grosso modo 55 M€ d’autorisations de découvert et de crédit spot disponibles à date (note 4.24).
Covenants bancaires : dettes nettes/FP <1.7 aujourd’hui à 0.9 et couverture des frais fi/EBITDA > 6.5 aujourd’hui 25x. Aucun nuage à ce niveau.
Echéancier de la dette : note 4.21 : 333 M€ à moins d’un an en 2018 dont 200 M€ de billets de trésorerie. Ils étaient déjà à 147M€ en 2016. Il doit y avoir une subtilité (roll de billets de trésorerie ?) qui fait qu’il n’y a pas de risque de liquidité.
Cela semble être un moyen de financement inter-entreprises bien moins coûteux que la dette bancaire.
Je pense que l’entreprise émet un nouveau billet de trésorerie avant de rembourser celui qui est déjà sur le marché.
Définition d’un billet de trésorerie ?
D’après le TFT l’entreprise réemprunte à peu près ce qu’elle rembourse en tout cas sur les deux dernières années.
Change : limité au franc suisse pour 1% du CA Groupe
Risque créances clients : aucun client ne représente plus de 5% du CA Groupe + contrat d’assurance défaillances clients. Les dépréciations de créances sont égales à 2.8% de l’encours des créances. Légère hausse vs 2016 à 2.3%.
Passif de retraites : les provisions pour Prestations Définies sont bien comptabilisées au passif (pas de hors bilan). Sur les 5 prochaines années, l’échéancier fait apparaître des PD annuelles à verser de 2.5 M€ en moyenne.
Hors bilan : 44 M€ RAS note 4.30
Pas de dépréciation de goodwill sur les deux dernières années, cela signifie que les acquisitions respectent les promesses du business plan pour lesquels elles ont été achetées. Pourtant ce n’est pas évident, la dernière acquisition espagnole c’est plus de 100% de Goodwill (capitaux propres < 0) note 3.2.1. C’était le cas en 2016 également avec l’acquisition de Vers-Express, ils doivent être bons pour racheter des entreprises à la peine et les intégrer en réalisant de véritables synergies. D’après leurs tests de sensibilité il faudrait un WACC à 18% pour égaler la valeur comptable des goodwill : autrement dit il y a de la marge avant de les déprécier (note 4.9).
A propos : cela fait l’objet d’un point clé de l’audit des CAC (page 141) du fait de la valeur élevée des immobilisations et des hypothèses prises par le management. Au final RAS les CAC sont OK sans la moindre réserve.
Restauration Hors Domicile : « Sous l’effet du lancement de cette unité et tiré par la croissance rapide d’un acteur majeur du marché international nouvellement implanté en France, le chiffre d’affaires a progressé de + 8,6 %. » je ne sais pas de qui ils parlent mais cela peut-être intéressant à suivre (ils annoncent en mai 2017 une joint-venture avec Quick page 103 du RA mais on ne peut pas dire que l’acteur est nouvellement implanté). 1 construction engagée en 2017 + 1 terrain, tous deux en France.
Création de 5 sociétés coquilles logistiques en 2017 destinées à recevoir prochainement des activités.
Le résultat des entreprises mise en équivalence ne représente que 3.6% du RNPG dont 50% générés par Groupe Primever et 35% par Messageries Laitières.
Le SFAF slides 25 à 28 présentent les projets d’extension/construction.
Les impôts augmenteront un peu en 2018 du fait de la baisse attendue du CICE (slide 22 du SFAF du RA 2017) mais je ne sais pas dans quelle proportion.
BPA : +7.4% à voir sur d’autres exercices.
Je ne sais pas faire de prévisions de croissance mais vu le modèle de la société (construction de site, extension de sites existants, et croissance externe) il est probable qu’elle continue sur ce rythme sans que cela ne pèse sur la rentabilité.
Cf ci-dessous les marges sont faibles mais stables malgré la croissance.
Stef c’est de la croissance discrète, bien menée, rapidement relutive avec un immobilier sous-valorisé dans le cours de bourse. On en fera pas un bagger par an, mais dans une optique d’investissement long terme elle me semble être un très bon candidat.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#77 31/08/2018 11h46
- bet
- Membre (2012)
- Réputation : 73
Avis totalement partagé et la stratégie de Lemor (père) est claire de croissance raisonnée.
Quelques compléments:
- Deux Moats: la position géographique de la France bien exploitée et un brillant logiciel d’optimisation des chargements et stockages;
- Un risque difficile à évaluer, le renouvellement périodique de la concession de la Méridionale, danseuse de le Lemor, mais au pire ce sera un accident ponctuel;
- des difficultés à recruter des chauffeurs, dont ils ont bien conscience, en dépit d’une politique intelligente de distribution d’actions dans le PEE, exceptionnelle dans le secteur.
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#78 31/08/2018 12h06
- Marseille08
- Exclu définitivement
- Réputation : -2
bibike a écrit :
Bonjour,
En gros :
- 50/55 € de DCF via les WACC donnés par l’entreprise : (entre 7.8% et 8.8% note 4.9) : cela vaudrait encore plus si elle stoppait ses investissements de croissance car j’en perd dans le flux normatif du DCF que j’ai utilisé.
et 98 € de terrains/bâtiments (valeur d’acquisition brute par action diluée notes 4.11 et 4.20 : 1 213 M€ / 12,329 millions de titres).
Est-il normal de compter à la fois les flux générés par l’activité (votre DCF ci-dessus) et l’immobilier?
Car si la société vend son immeuble pour admettons 98€/action, il lui faudra :
- déjà payer de l’IS sur sa plus-value (différence entre le prix de vente et la valeur nette comptable), donc forte déperdition fiscale,
- et surtout payer désormais tous les ans des loyers pour continuer d’utiliser ses (ex-) immeubles.
En fait, il me semble que la valorisation standard est de calculer le DCF, SANS rajouter la valeur de l’immobilier indispensable à l’exploitation.
Auquel cas, si votre calcul de DCF est correct (mais j’en doute, et heureusement pour tous les actionnaires de Stef), vous venez de démontrer que l’action Stef vaut seulement 55 € et donc est fortement surévaluée …
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#79 31/08/2018 15h47
- bibike
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Bonjour et merci pour vos remarques. Le but de ces partages est bien d’être challengé et d’avoir une autre vision des choses.
Néanmoins je pensais avoir répondu à vos différents points dans mon 1er post.
Marseille08 a écrit :
Est-il normal de compter à la fois les flux générés par l’activité (votre DCF ci-dessus) et l’immobilier?
Quand vous achetez une entreprise vous achetez à la fois et son patrimoine et ses cash-flows futurs non ? Donc oui cela me semble normal.
J’ai expliqué comment j’ai donné une valeur approximative à l’immobilier, j’ai écrit "pas de plan sur la comète" (= pas d’hypothèse de vente ou de spin off pour faire sortir la valeur comme cela a pu être proposé dans l’historique de cette file). Le but de mon post n’est pas de démanteler Stef, juste de montrer avec quelques éléments pourquoi elle est sous-évaluée de mon point de vue.
bibike a écrit :
Cela peut valoir +/- la valeur brute je n’en sais rien, je pense qu’on reste conservateur avec la valeur brute.
Marseille08 a écrit :
- et surtout payer désormais tous les ans des loyers pour continuer d’utiliser ses (ex-) immeubles
J’ai déjà pensé à cela cf ci-dessous, si vous savez faire ces calculs, exposez-les moi s’il vous plait car j’en suis incapable. :-/
bibike a écrit :
On pourrait aussi raisonner sans l’immobilier, en essayant de calculer un flux normatif en tenant compte de loyers fictifs pour tout leur parc, mais cela je ne sais pas faire.
Marseille08 a écrit :
En fait, il me semble que la valorisation standard est de calculer le DCF, SANS rajouter la valeur de l’immobilier indispensable à l’exploitation.
Cela se défend (on utilise le DCF pour les start-ups sans patrimoine/actif de valeur), mais dans le cas présent l’immobilier est tellement sous-valorisé que j’ai préféré le sortir de terre, en étant plus conservateur sur les flux générés.
Marseille08 a écrit :
Auquel cas, si votre calcul de DCF est correct (mais j’en doute, et heureusement pour tous les actionnaires de Stef), vous venez de démontrer que l’action Stef vaut seulement 55 € et donc est fortement surévaluée …
Je pensais avoir été clair sur la précision de mon DCF cf ci-dessous.
bibike a écrit :
- 50/55 € de DCF via les WACC donnés par l’entreprise : (entre 7.8% et 8.8% note 4.9) : cela vaudrait encore plus si elle stoppait ses investissements de croissance car j’en perd dans le flux normatif du DCF que j’ai utilisé.
Si vous le souhaitez voici une autre proposition.
Source
On part sur un EBITDA normatif de 250 M€ (prévision 2018, cela me semble conservateur de le compter en normatif puisque l’entreprise est en croissance et que je ne la compte pas), -32 M€ d’IS (prévision ZoneBourse et égal au taux constaté historique sans compter les baisses d’IS à venir) , -35 M€ de capex (moyenne entre ma fourchette de Capex pré-exposée), pas de variation de BFR constatée en réel (cf post de Stanny + les deux derniers TFT). Ca nous donne 183 M€.
183/7.8% = 2 346 M€
(WACC de 7.8% donné et utilisé par Stef et validé par les CAC (et d’habitude j’utilise 8%)
On retranche la dette nette, les passifs non courants* et les intérêts minoritaires et on obtient 1 794 M€ / 12.329 = 145.50 €.
On peut prendre le nombre total d’actions sans retraiter l’autocontrôle et on finit à 136 € (mais l’autocontrôle n’a ni droit de vote ni droit aux flux).
*suivant les méthodes de DCF ou de VCB certains ne s’occupent pas des passifs longs, juste de l’endettement net.
Dans tous les cas l’action semble sous-évaluée.
Marseille08 a écrit :
vous venez de démontrer que l’action Stef vaut seulement 55 € et donc est fortement surévaluée
Vous trouvez que c’est ce que j’ai démontré ? 55 € c’est un VE/EBITDA de 4.9…
J’ai également dit que mes 150 € équivalaient à un VE/EBITDA de 10 pour ceux à qui les ratios parlent plus. Cela ne me semble pas excessif pour une entreprise en croissance. Et ce multiple (méthode) ne tient pas compte de l’immobilier.
Vous pouvez faire vos calculs en vendant l’immobilier, en comptant l’IS, en déduisant des loyers, et en rajoutant la trésorerie dégagée par les cessions, et refaire un DCF (je ne sais pas faire personnellement je l’ai déjà dit).
Vous pouvez aussi faire un DCF en comptant la croissance, à la fois dans le flux et dans les investissements (je ne le fais pas car je n’achète jamais la croissance (dans le sens je ne veux pas la payer)).
A votre calculette
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1 #80 31/08/2018 16h45
- Marseille08
- Exclu définitivement
- Réputation : -2
bibike a écrit :
Néanmoins je pensais avoir répondu à vos différents points dans mon 1er post.
Marseille08 a écrit :
Est-il normal de compter à la fois les flux générés par l’activité (votre DCF ci-dessus) et l’immobilier?
Quand vous achetez une entreprise vous achetez à la fois et son patrimoine et ses cash-flows futurs non ? Donc oui cela me semble normal.
Ecoutez, par gentillesse, dans mon post précédent, je n’avais pas voulu trop insister sur votre erreur, mais elle est manifeste:
ON N’ADDITIONNE PAS LA VALEUR DES CASH FLOWS FUTURS (DCF) ET L’IMMOBILIER NECESSAIRE A L’EXPLOITATION.
Pour une raison évidente: si l’entreprise vend son immobilier, elle sera obligée de payer des loyers pour continuer à l’utiliser (ou utiliser un immobilier semblable), ce qui va baisser nettement ses cash flows futurs et donc le DCF.
Bref, soit on prend le DCF seul, soit on prend la valeur de l’immobilier + le DCF diminué des flux de loyers futurs à payer (si on peut estimer ces loyers et *seulement* si on pense que l’entreprise va à court moyen terme vendre son immobilier)
Autre bizarrerie de votre post ci-dessus: vous aboutissez à un immobilier de 98€/action et à un DCF de 50 à 55€/action.
SI c’était vrai (DCF < valeur de l’immobilier), cela voudrait dire que Stef est tellement peu rentable qu’il vaudrait mieux qu’elle arrête l’exploitation et se liquide, perdant ainsi ses flux futurs et donc le montant de son DCF, mais récupérant alors une valeur plus élevée, à savoir celle de son immobilier qu’elle pourrait alors librement vendre.
L’erreur manifeste sur l’addition lors du calcul de la valeur de Stef et votre absence de réaction face à
un DCF très inférieur à la valeur de l’immobilier que vous calculez jette malheureusement un trouble sur votre capacité d’analyse financière et donc sur la pertinence de vos posts sur Stef.
Mais bon, tout le monde peut apprendre et progresser, et je suis optimiste sur votre cas: vous allez progresser. Moi aussi. Seuls les abrutis arrêtent d’apprendre et de progresser.
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1 #81 31/08/2018 17h22
- valeurbourse
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Bonjour Marseille08,
je vous trouve injuste lorsque vous doutez de la capacité d’analyse de bibike, alors qu’il a déjà fait ses preuves sur le forum. Compte tenu de l’importance de ses partages, il mérite un certain respect.
Mais le sujet de fond est intéressant et je rebondis sur votre discussion pour vous proposer mon raisonnement.
Je pense comme vous que l’immobilier ne doit pas être ajouté au calcul final de la DCF, car c’est actif qui contribue au résultat opérationnel.
Or, ce que relève bibike, et c’est là que cela devient intéressant, c’est que ces actifs immobiliers sont comptabilisés à un montant inférieur à leur valeur sur le marché. D’où l’idée d’ajouter cette différence (une plus-value potentielle) au DCF.
Mais, comme vous le mentionnez, la rentabilité de ces actifs immobiliers est très faible au regard de l’opérationnel (c’est d’ailleurs le cas de beaucoup d’entreprises, comme Gaumont dont nous parlons souvent sur ce forum).
En théorie, la société devrait procéder à un arbitrage en les revendant et soit louer des locaux (ce qui grèverait les cash-flows, vous l’avez compris), soit en racheter des nouveaux. Le cash ainsi obtenu serait réinvesti dans l’opérationnel, bien plus rentable.
Mais dans la pratique, un déménagement, ça coûte cher et cela pose de nombreux problèmes. Est-ce vraiment intéressant pour la société de déménager ?
Donc ?
Je dirais qu’on a une valeur théorique qui ne pourrait se réaliser qu’en cas de liquidation, ou si la société va mal et cherche désespérément du cash. Mais ce n’est pas le cas.
Donc en conclusion, je n’ajouterais rien au DCF.
Vous en pensez quoi ?
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#82 31/08/2018 17h38
- bibike
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@Marseille08 : je vous ai fait une contre proposition de DCF sans tenir compte de l’immobilier (ce que vous appelez DCF seul) dans mon post de 15h47.
Pourquoi n’en tenez vous pas compte ? Vous ne relevez de mon post que ce qui semble vous arranger.
Dans mes deux posts j’ai essayé d’être factuel, de donner mes chiffres, de poser les calculs, de citer mes sources……
Bref j’accepte la critique constructive (quels sont vos calculs svp ? Partageons, le forum est fait pour ça.), j’ai bien compris votre point de vue et vos objections auxquelles j’ai répondu précédemment.
PS : je ne cherche pas à vous convaincre, chacun a son avis et heureusement qu’on est pas tous d’accord
Hors ligne
1 #83 31/08/2018 18h00
- Marseille08
- Exclu définitivement
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Je ne peux partager avec vous ma propre évaluation de Stef, puisque je n’en ai pas fait.
J’ai juste vérifié que c’est une entreprise :
- leader sur son secteur
- secteur qui est défensif et en croissance (modérée)
- Stef fait progresser plutôt régulièrement** (quand on élimine les exceptionnels) son CA/Action et son résultat/action
- son ratio EV/Ebitda n’est pas excessif
- sa gouvernance n’est pas trop mauvaise (pour moi, l’actionnariat salarié = dilutions au profit des salariés, n’est pas une bonne chose)
- etc.
et c’est tout.
**: contrairement à bibike semble-t-il, j’accepte de payer plus cher pour avoir de la croissance, c’est-à-dire j’accepte des rations plus élevés pour les entreprises ayant démontré leur capacité à faire régulièrement de la croissance.
Mais je doute que son immobilier soit important et puisse être monétisé un jour:
- pas présent dans des zones où le m2 est cher et progresse régulièrement hors rares crises, comme le centre des grandes villes
- et de toute manière indispensable à l’exploitation et donc pas cessible.
Je ne changerai d’avis là-dessus que si on découvre que le foncier d’un de ses grands sites a pris énormément de valeur pour une raison X ou Y et que Stef peut (et va vraisemblablement) le vendre et peut le remplacer par un site nettement moins cher.
Comme le cinéma sur les Champs Elysées dont Gaumont n’a plus besoin pour son exploitation et peut un jour vendre cher.
(Et encore, dans le cas de Gaumont, ce point très positif n’est à valoriser que partiellement, car rien ne prouve que le montant de la vente, quand vente il y aura, se retrouvera dans la poche des actionnaires minoritaires).
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#84 31/08/2018 18h09
- AleaJactaEst
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valeurbourse a écrit :
En théorie, la société devrait procéder à un arbitrage en les revendant et soit louer des locaux (ce qui grèverait les cash-flows, vous l’avez compris), soit en racheter des nouveaux. Le cash ainsi obtenu serait réinvesti dans l’opérationnel, bien plus rentable.
Si c’était vraiment possible, Stef deviendrait un "trader/promoteur" en entrepôt frigorifique.
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#85 31/08/2018 21h54
- bibike
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Bonsoir,
Marseille08 a écrit :
Mais je doute que son immobilier soit important et puisse être monétisé un jour:
- pas présent dans des zones où le m2 est cher et progresse régulièrement hors rares crises, comme le centre des grandes villes
- et de toute manière indispensable à l’exploitation et donc pas cessible.
Je n’ai jamais parlé de monétiser l’immobilier.
bibike a écrit :
j’ai écrit "pas de plan sur la comète" (= pas d’hypothèse de vente ou de spin off pour faire sortir la valeur comme cela a pu être proposé dans l’historique de cette file).
J’ai juste dit que cela faisait partie de la valeur de l’entreprise,
Marseille08 a écrit :
- sa gouvernance n’est pas trop mauvaise (pour moi, l’actionnariat salarié = dilutions au profit des salariés, n’est pas une bonne chose)
Aucune dilution sur les 5 dernières années, le nombre d’action est stable (en légère baisse même).
Je trouve plutôt que c’est une bonne chose que les salariés soient intéressés de cette manière aux résultats de leur entreprise.
De mémoire 70% du capital est détenu par le management et les salariés. 16% du capital détenu par les salariés à travers d’un FCPE géré par Natixis.
Si j’ai bien compris ils sont porteurs de parts du FCPE.
J’ai regardé dans le RA 2013 et le nombre d’actions du FCPE a baissé de 2% sur la période tout comme le nombre d’actions total. Ils détenaient 16% du capital à l’époque également.
Bonne soirée.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#86 31/08/2018 22h22
AleaJactaEst a écrit :
valeurbourse a écrit :
En théorie, la société devrait procéder à un arbitrage en les revendant et soit louer des locaux (ce qui grèverait les cash-flows, vous l’avez compris), soit en racheter des nouveaux. Le cash ainsi obtenu serait réinvesti dans l’opérationnel, bien plus rentable.
Si c’était vraiment possible, Stef deviendrait un "trader/promoteur" en entrepôt frigorifique.
Comme le notait Valeurbourse à la suite de la déclaration citée juste ici, un déménagement couterait cher à Stef et à mes yeux ce n’est pas son intérêt.
Il ne s’agit pas de simple immobilier: il s’agit d’immobilier équipé pour pouvoir assurer une réfrigération permanente, donc hormis le revendre à une entreprise concurrente, à qui le revendre?
Si on peut parler de "liquidité" de l’immobilier, sa destination très spécifique en fait quelque chose d’encore moins facile à revendre qu’une salle de cinéma, pour reprendre l’exemple de Gaumont, et la nécessité d’assurer la frigorification des marchandises impliquerait qu’un déménagement signifierait réinvestir dans l’équipement de réfrigération neuf, si il s’agit d’un achat d’un local non équipé. Donc il me semble difficile de réinvestir dans l’opérationnel sans avoir l’immobilier équipé en fonction, et donc difficile de séparer l’immobilier de l’activité opérationnelle, parce que sans l’un, l’autre ne fonctionne pas.
Stef rachète des entreprises déjà fonctionnelles, ce n’est sûrement pas pour faire d’autres opérations sur ce plan. Par contre ils sont concernés sur le fait de rendre la maintenance de leurs locaux moins coûteuse: Économiser les ressources : le transport routier responsable | STEF
Je vois déjà chez mon frère, qui est transporteur tout seul à son compte avec un camion, qui s’est séparé de ses associés depuis plus d’un an et qui ne change pas de lieu car c’est trop compliqué pour lui, alors je n’ose imaginer pour un dinosaure comme Stef.
Par contre je découvre suite à la lecture de cette file, en visitant leur site, les solutions innovantes qu’ils développent en ville (livraison à vélo) et pour réduire leur consommation de carburant (refroidissement sans moteur à l’azote, formation à l’éco-conduite etc…).
En tous cas le titre baisse suite à des bons résultats (bon, rien d’étonnant, c’est la saison), mais dès que je peux je renforce.
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1 #87 31/08/2018 23h03
- srv
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Bonsoir
Suite à cette file, je commence mes devoirs sur cette boite.
D’un premier abord STEF est une bien trop grosse capi pour mon style de portefeuille, car je pense qu’une capi supérieure au milliard d’euros est suivie par des milliers d’individus qui ont les meilleures info que moi, plus de temps et plus de moyens. Dans de telles conditions, où serait mon avantage comparatif ? Pourquoi irais-je étudier cette boite plutôt qu’une autre ?
Une fois cette barrière passée, j’ai fouillée et je pense :
1. Que le marché du frais n’est qu’à son début. La bataille des e-commerces sur la livraison du frais ne fait que commencer. Le drive n’est que le hybride de ce qui pourrait arriver très vite , la livraison à la maison de produits frais en moins d’une heure .
2. Le commerce du frais est hyper complexe, du fait justement, de la rotation de stocks que demande ce business.
J’avais lu des interviews de Renaud Paquin il y a quelques années déjà qui expliquait la complexité de ce business, quand il avait lancé son site monmarche.fr sur Rungis (qui est le plus grand marché de produits frais au monde). Et tout dernièrement, il a vendu sa belle affaire à Grand Frais avec comme raison le fait que c’est très très compliqué comme business, qu’il fallait une logistique de dingue pour grossir, d’où l’adossement à un très gros.
BFM BATAILLE DANS L’ALIMENTAIRE
Et donc ? Où en suis-je ?
Au delà des ratios comptables, un peu de ceci ou de cela, je pense que la livraison de produits frais sera très bientôt un marché à croissance bien plus forte qu’actuellement.
Je pense aussi, que le meilleur capital d’une boite n’est pas dans les comptes, mais dans les hommes. Ceux qui dirigent et aussi ceux qui y bossent. Ca, ca n’a pas de prix. (au passage je constate que souvent ici sur IH, on parle des chiffres mais peu des hommes , et pourtant …)
Le fait d’avoir une bonne part des salariés comme actionnaires en plus de la famille est pour moi un bon signe.
Et concernant l’immobilier détenu, c’est un style d’expansion que d’autres boites font, ils achètent en dur les murs, les façonnent pour eux et les amortissent dans les comptes. Ca fait du tangible (même si un entrepôt n’est pas un immeuble de bureaux à Lyon Vaise par exemple ;-)
J’ai commencé une mini ligne, sans cela, je n’arrive pas à bien suivre la boite.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #88 26/10/2018 22h16
- bibike
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Bonjour,
Stef grimpe de 6% aujourd’hui après publication d’un T3 en croissance de près de 10% (6% à PCC). Au delà des espérances des analystes.
Midcap Partners Louis Capital Markets passe de neutre à achat sur Stef, malgré un objectif ramené de 106 à 101 EUR.
Notez la reprise de 75% de STG Transport (n°2 derrière Stef) par un fonds d’investissement.
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2 #89 27/10/2018 16h59
- srv
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J’avoue avoir modestement contribué à la montée des cours. :-)
Pas vraiment une petite capi, mais en points positifs sur ce dossier je vois
croissance externe avec achats des actifs tangibles
le commerce du frais est actuellement rikiki et à gros potentiel
Stef est un acteur majeur du secteur (parts de marché probablement fortes)
Au prix , qui n’est pas (encore ?) à la casse j’ai renforcé ma ligne.
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Dernière modification par srv (27/10/2018 18h39)
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#90 07/11/2018 12h29
- bibike
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Le groupe Stef nomme Marc Vettard directeur général adjoint et Vincent Fromage directeur commerce et marketing.
Promotion interne suite au départ de l’ex PDG délégué.
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#91 07/11/2018 20h31
- Isild
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C’est d’ailleurs pour cela que je l’ai achetée il y a deux jours !
Non, en fait, c’est parce que j’en entends le plus grand bien depuis pas mal de temps et notamment, j’ai le souvenir d’une discussion avec Lausm, cet été, durant laquelle il m’a vanté les louanges de cette belle valeur de fond de portefeuille.
-30% sur ses plus hauts, j’ai estimé que le point d’entrée était intéressant.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#92 08/11/2018 01h32
Pour ma part, j’ai vendu, parce que je la voyais baisser, et comme dit plus haut, je pense aussi qu’elle n’est pas encore à la casse. Mais je la surveille pour y revenir(mais je suis peu attentif cette semaine).
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1 #93 06/12/2018 21h57
- bibike
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Acquisition de Stef des Transports Frigorifiques Grégoire Galliard suite au départ de son propriétaire.
TFGG : spécialisée dans le frais et le surgelé, 140 collaborateurs, un site en Bourgogne France Comté, 15 M€ de CA. Stef poursuit sa consolidation du territoire, acteur par acteur.
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1 #94 24/01/2019 21h33
- bibike
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Bonsoir,
Stef publie son CA 2018 et c’est plutôt pas mal, +9.4% de croissance dont +10.5% sur le seul dernier trimestre et malgré les gilets jaunes.
La croissance organique est forte : enfin tout est relatif il faudrait connaitre la croissance du marché, cela dit selon cet article elle était de 4% en moyenne entre 2014 et 2017, l’article est plutôt en faveur des grandes entreprises du secteur du fait des besoins en capitaux importants et de la pression tarifaire. Pour les motivés il y a une étude de marché à vendre 2950 € HT…
Que pensez-vous de la taille du "marché" évoqué dans l’article 6.7Mds€, de quelle zone parlent-ils ?
Croissance organique légèrement supérieure en France qu’à l’international où la croissance externe joue un plus grand rôle.
Le Transport France : +11,1 M€ apportés par la société Express Marée, acquise le 2 juillet 2018, - les Activités Internationales : +11,5 M€ provenant de l’activité frigorifique de Marconi en Italie, reprise début mai 2018.
En Transport France la croissance organique tient pour moitié des volumes et pour moitié de la hausse des carburants (et des indexations de tarifs liées).
La Logistique est portée par la Resto Hors Domicile.
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#95 05/02/2019 19h25
- oliv21
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bibike a écrit :
En Transport France la croissance organique tient pour moitié des volumes et pour moitié de la hausse des carburants (et des indexations de tarifs liées)
Bonsoir,
Le prix des carburant a un impact sur CA. Qu’en est-il sur les marges ? Est-ce que la marge est stable ou est-elle en légère baisse (si facturation des carburants à prix coûtant).
J’ai laissé passé l’opportunité en fin d’année vers 70€. La société est défensive et adaptée au fond de portefeuille. J’ai été actionnaire dans le temps. Je la mets en watch list pour revenir sur faiblesse.
Merci
"Espérez le meilleur, préparez le pire et attendez vous à être surpris" @StockPick_fr
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1 #96 06/02/2019 12h48
- bibike
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RA 2017 page 42 a écrit :
Risque sur le gazole
En tant que consommateur important de gazole pour ses activités, STEF est exposé aux variations du prix de ce carburant. En France, un dispositif réglementaire permet de répercuter, en pied de facture, les variations de prix du gazole aux clients, limitant ainsi très fortement l’exposition résiduelle à
ce risque. Aussi, la mise en place d’instruments de couverture sur ce produit n’est pas privilégiée à ce stade.
page 66 a écrit :
Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le groupe privilégie surtout l’optimisation des achats avec des acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations des véhicules.
Taux de MOP en hausse de 0.5 point entre 2016 et 2017 malgré la hausse des carburants (mais difficile à dire d’où vient l’amélioration).
Le gazole c’est 122 M€ de charges en 2017 & 107 M€ en 2016, soit 4% du CA environ ou 6% des charges externes.
Pas de table de sensibilité, donc vu les éléments précédents et ce que ça représente sur le CA, l’impact doit être marginal.
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#97 11/02/2019 15h42
- bibike
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Stef, fournisseur de glace officiel du Trophée Andros* (700 Tonnes !)
*courses de voitures sur glace
Pour le 30ème anniversaire du Trophée Andros qui s’est déroulé le samedi 9 février au Stade de France, il fallait apporter pas moins de 700 tonnes de glace sous différentes formes fabriquée entre juillet 2018 à janvier 2019 puis stockée dans deux sites STEF. Elle a été acheminée au Stade de France à bord de 36 camions STEF au rythme soutenu d’un par heure pour y être installée deux jours avant la compétition.
…………
4 300 m² de piste à couvrir avec :
3 500 plaques de glace – 550 tonnes
7 000 pains de glace – 160 tonnes
36 tonnes de paillettes de glace
6 mois de fabrication
36 semi-remorques
32 heures d’installation non-stop
Je me demande combien ils facturent ce genre de prestations…
Edit bien vu bet ! Je suis bête ^^
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Dernière modification par bibike (11/02/2019 17h20)
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#99 26/02/2019 13h17
- bet
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bet a écrit :
- Un risque difficile à évaluer, le renouvellement périodique de la concession de la Méridionale, danseuse de le Lemor, mais au pire ce sera un accident ponctuel;
Ce risque semble se matérialiser partiellement, La Méridionale pourrait perdre certaines liaisons vers la Corse (Marseille-Propriano et Marseille-Ajaccio) et subit un mouvement de grève en conséquence:
Grève à la Méridionale
Décision attendue fin mars
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1 #100 22/05/2019 12h20
- oliv21
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Boursier.com a écrit :
STEF : touché mais pas coulé
Tangage. Dans nos précédentes analyses sur STEF, nous avons volontairement omis de mentionner les perspectives du pôle maritime. Il est vrai que la contribution aux résultats de cette activité est relativement secondaire. En 2018, cette branche a contribué à hauteur de 7,7 millions d’euros au résultat opérationnel, représentant moins de 6% du Rop de l’ensemble du périmètre consolidé du groupe de transport et logistique. Loin d’être une locomotive, cette activité représentait d’ailleurs un point d’ombre ces dernières années, avec une profitabilité en baisse. Mais la situation pourrait dégénérer davantage. Car les nuages s’accumulent actuellement sur La Méridionale, dont les délégations de service public sont remises en cause les unes après les autres. Après l’échec de la candidature sur de DSP sur Ajaccio, voici que la desserte sur Bastia est aussi contestée. Ainsi, le groupe pourrait se retrouver avec seulement deux bateaux exploités sur trois, qui plus est sur des lignes secondaires. Le risque de casse sociale pour la compagnie n’est donc pas à négliger. Dans le pire des scénarios, des surcoûts importants viendraient grever les comptes de l’année 2019 voire 2020, éclipsant l’embellie attendue dans le coeur de métier.
Portée. C’est bien connu, la Bourse déteste par-dessus tout l’incertitude. Mais il convient de relativiser la portée des déboires de La Méridionale. Le titre STEF recule d’une dizaine de pourcents sur un mois et de plus de 30% sur un an glissant. Autant dire que les investisseurs pricent déjà les mauvaises nouvelles qui entourent le groupe, sachant que 2019 se présente théoriquement comme une année de redressement pour les activités de transport et de logistique en France, affectés l’an dernier par un certain nombre d’éléments non récurrents dont le mouvement des Gilets jaunes. Fait encourageant, l’exercice 2019 a plutôt bien démarré avec une croissance de 5,5% à 802,5 ME du chiffre d’affaires consolidé au premier trimestre, malgré un effet calendaire négatif et une consommation alimentaire atone dans l’Hexagone. Le second trimestre est en outre escompté en accélération, confortant le scénario de recovery. En retenant les projections actuelles des analystes pour 2019, STEF se paye sur la base de 10,5 fois les profits. Nous pensons dès lors que l’on peut renforcer la ligne si ce n’est déjà fait. On peut compléter la position, pour le moyen terme…
Source
Les fondamentaux du transport routier frigorifique sont intéressant. Si Stef devait revenir vers 70€ suite à des problèmes sur sa branche maritime, je pourrais rentrer sur le dossier.
"Espérez le meilleur, préparez le pire et attendez vous à être surpris" @StockPick_fr
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