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#51 15/09/2018 16h36
- Stv44
- Membre (2018)
- Réputation : 19
Un sujet intéressant, je me pose justement la question concernant un achat de VAE pour des trajets domicile travail de 12/13kms mais en 30/45min à cause des bouchons. Pas pour faire du sport car j’en fais déjà et dans ce cas j’y vais avec le vélo course, je peux me laver au travail, j’ai tout ce qu’il faut et je peux le faire sur mon temps de travail.
Certains parlent d’économie et c’est plutôt ça qui m’attire (essence, usure de la voiture).
Mais au vu du prix d’un VAE (disons 1500€ pour un correct) + le prix d’une batterie qui au bout de X temps (2/3 ans ?) sera à changer et qui coûte très (trop) cher à mon goût je me dis qu’avant que l’opération soit rentable il en faudra du temps (voir jamais).
Qu’en pensez vous sur le coté rentabilité ?
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#52 15/09/2018 17h27
12/13kms, si c’est plat, c’est faisable sur un VTC ou un vélo de course sans transpirer (bon, ça dépend si vous avez tendance à transpirer). Vous le ferez en 30-35min donc plus rapide qu’en voiture, et meilleur pour la santé. Le surcoût du VAE sera compliqué à justifier en terme de rentabilité je pense.
L’économie est évidente par rapport à la voiture… mais si le vélo classique est une option, c’est plus intéressant financièrement
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#53 15/09/2018 18h59
- Stv44
- Membre (2018)
- Réputation : 19
Oui bien sûr mais je pense pas avoir la motivation d’y aller tous les jours en vélo classique, j’aime le sport mais pas à grosse dose non plus ^^
Le VAE serait venu en plus, les jours où j’ai pas envie de faire un effort physique et dans une optique d’économie donc.
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#54 15/09/2018 19h36
Le problème c’est que les jours de "flemme" vont pas mal se recouper avec les jours de pluie et/ou de froid, cas dans lequel le VAE ne sera pas beaucoup plus confortable, n’est-ce-pas ?
Au final c’est un engin caréné avec assistance électrique qu’il faudrait. Peut-être que dans 50 ans, avec la fin du pétrole, ça se sera développé…
Si vous n’utilisez le VAE que les jours de flemme, à moins d’être un très gros flemmard, je pense que ça va être compliqué de le rentabiliser par rapport à une voiture (considérant que vous aurez toujours la voiture par ailleurs, si vous la vendez c’est peut-être plus intéressant).
Si vous achetez un VAE, prenez-le tout le temps, je pense que c’est plus logique économiquement et en terme de confort.
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#55 15/09/2018 19h58
- JMeuret
- Membre (2015)
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@svt44
C’est à vous de faire votre calcul en fonction de vos critères/dépenses qui sont différents pour tout le monde.
Je vois que vous incluez le prix d’achat d’un VAE (de luxe apparement ). Le comptez vous pour votre voiture?
Voici mon calcul à moi (pas sûr qu’il vous intéresse, si vous avez une voiture, nous n’habitez probablement pas Paris):
Achat Vélo: 900
Subvention ville de Paris :300
Prix d’achat net : 600
Antivol:100
Entretien:25
Cout transports sans vélo:
75 euros par mois (Navigo)
Vélo intégralement remboursé au bout de 10 mois
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#56 15/09/2018 20h49
- Stv44
- Membre (2018)
- Réputation : 19
Oui j’ai déjà une voiture, très récente de plus donc je vais pas la vendre et elle reste indispensable dans mon cas.
Le prix que je donne de 1500€ ne me parait pas être pour un vélo de luxe, j’ai l’impression qu’en dessous de 1000€ la qualité est moindre.
La prime de l’état on oublie car imposable, celle des grosses agglo aussi, j’habite pile à la limite de l’agglo de Nantes donc pas le droit.
Antivol pas besoin, je travaille dans une enceinte sécurisée.
Donc en effet, je pense que dans mon cas d’ici à ce que le vélo soit rentabilisé, je serais arrivé à la limite de vie de la batterie, et re-investissement pour le vélo. L’argument d’un achat pour économiser ne serait donc pas valable (pour moi).
Dernière modification par Stv44 (15/09/2018 21h16)
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#57 18/09/2018 09h10
- Bernard2K
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Je pense qu’un VAE est un bon choix dans votre cas :
- permet de réaccélerer rapidement aux feux, stops, cedez-le passage, etc. On accélère à peu près aussi vite qu’une voiture ce qui est très utile pour être réactif dans le trafic.
- permet d’éviter d’arriver au boulot tout suant.
- permet de mettre des vêtements de pluie. Le paradoxe des vêtements de pluie à vélo classique, c’est que ça protège de la pluie, mais comme c’est étanche, on les trempe de sueur condensée à l’intérieur. En VAE, vu qu’on force moins, on aura moins de condensation à l’intérieur.
- vu qu’il y a des bouchons, ça doit être très pollué ; il vaut mieux ne pas trop forcer physiquement dans un environnement pollué (respirer par le nez permet déjà de filtrer une partie des particules, ça paraît dérisoire mais c’est vrai).
- avec un peu de chance, l’assistance électrique vous permettra de prendre un itinéraire un peu plus long mais moins encombré et pollué. Avec l’aide du moteur électrique on peut s’offrir le luxe d’un trajet qui rallonge de quelques minutes mais qui rend l’expérience plus agréable.
Comme dit sven 337, si vous prenez un VAE, prenez-le tous les jours. Pour faire davantage de sport, il suffit d’appuyer un peu plus, voire beaucoup plus, sur les pédales et/ou de diminuer le niveau de l’assistance. Un VAE n’empêche pas de faire du sport, au contraire ; on dose son effort comme on l’entend.
Je suis d’accord sur votre ordre de grandeur de prix d’achat (car la qualité est médiocre sous les 1000 €), mais pas du tout d’accord sur votre calcul qui dit que ce n’est pas rentable.
- votre trajet en voiture vous coûte très cher : consommation très élevée dans les bouchons, véhicule qui s’use plus vite (notamment l’embrayage)…
- un VAE, comme tout vélo, peut durer très longtemps. La batterie perd de sa capacité avec le temps, mais vu que votre trajet est court, la capacité devrait rester suffisante pendant longtemps (si vous prenez la précaution de la charger après chaque trajet) ; 5-6 ans de durée de vie est possible.
- même si vous devez changer la batterie, une batterie coûte 300 € environ et vous permet de repartir pour 5-6 ans de plus.
Au total, il est juste aberrant de considérer qu’un VAE ne peut pas être rentable VS une voiture sur un tel trajet. Bien sûr qu’il l’est, et de loin !
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#58 18/09/2018 13h52
- yademo
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Je confirme les dires de Bernard2K.
12-13km, vous êtes exactement dans la cible d’utilisation du VAE.
Passer plus de 30 min pour faire 10km en voiture , cela doit être suffisamment pénible pour vous faire réfléchir.
Et comme souligné par Bernard, la consommation et l’usure des pièces augmente dans les bouchons.
Avec un VAE, même non débridé, vous roulerez sans soucis à plus de 20km/h de moyenne, donc vous serez autour de 30 min de temps de trajet également.
A cela s’ajoute la détente et le bien être que l’activité physique même légère peut apporter dès le matin.
Quand à la question de l’autonomie et du vieillissement de la batterie, raisonner en nombre de cycles. Avec une bonne batterie, vous pourrez sans doute faire autour de 80km en assistance maxi.
Donc 4 trajets A/R .
Comptons 20 jours travaillés dans le mois , cela fait donc 5 cycles batterie pour un mois.
Sur 11 mois travaillés (on compte 1 mois de vacances), cela fait donc 55 cycles batterie.
Une batterie est généralement donnée pour 500 cycles minimum donc cela vous fera au moins 9 ans.
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#59 18/09/2018 17h21
- Bernard2K
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yademo : oui mais :
- 80 km en assistance maximum est un peu optimiste. L’autonomie varie de toute façon tellement en fonction de l’usage, du relief, du poids du cycliste, du niveau d’assistance utilisée, qu’il est presque impossible de donner des chiffres qui veulent dire quelque chose.
- En rechargeant chaque jour, ce qui préserve davantage la batterie, il faudra plutôt compte 2500 cycles batterie à 25 % de décharge, quelque chose comme ça. Si on prenait le risque de faire des cycles de décharge profonde à chaque fois, il y a des chances que la batterie soit très fatiguée avant les 500 cycles.
Sinon, quelques nouvelles :
L’état de mes réflexions. Après avoir pas mal bavé sur les vélos couchés, tricycles couchés et vélomobile, voilà ce que je me dis :
- un vélo est adapté à un usage. Aller au boulot par de longues pistes cyclables plates ; faire de petits trajets en milieu urbain ; faire des ballades en forêt ; etc. A chaque usage son vélo optimum. On peut utiliser un vélo un peu en dehors de son usage optimum, mais pas complètement à contre-emploi (par exemple bourriner en forêt sur un vélo de route !).
Exemple qui m’a fait réfléchir : un féru de vélomobile a complètement arrêté, et vendu ses deux vélomobiles, le jour où il a changé de taf et s’est retrouvé à traverser une grosse agglomération deux fois par jour. Le vélomobile est juste hyper stressant dans une circulation chargée : il est trop bas, on ne peut pas slalomer, prendre un trottoir si nécessaire… et il est si précieux (6000 à 10000 €) qu’on a toujours peur de se faire pousser.
En fait, mon usage actuel, c’est d’éviter de prendre la voiture pour descendre en ville faire des courses, aller à des rendez-vous, etc. Et puisque je descends, il me faut remonter la fameuse pente à 7 % pleine de voitures et de camions. Accessoirement, j’aime aussi emmener mon vélo dans le coffre de la voiture pour faire du vélo loisir ou du vélo utilitaire là où je vais : plage, campagne, ville. Donc, le petit VAE pliant correspond parfaitement à mon usage.
Autre réflexion que je me suis faite : il y a deux façons d’augmenter sa vitesse moyenne : augmenter les pointes de vitesses (ce qu’on peut faire notamment avec un vélomobile) ; ou bien augmenter ses basses vitesses. Le VAE, en faisant qu’on roule presque toujours à 20 km/h minimum, permet d’aller relativement vite en milieu urbain, parce qu’on remonte les basses vitesses. On reste plafonné vers le haut car on n’a rien résolu sur l’aérodynamique, mais on a remonté les basses vitesses.
Je reste curieux sur les vélos couchés à deux roues, et il est possible que j’en achète un pour les ballades sur routes ; et je reste curieux sur le vélomobile, et j’espère bien en essayer un à l’occasion ; mais je n’en achèterai probablement pas (peu adapté à la montagne et très cher).
Autre sujet : j’ai fait une grosse révision sur le Soho (VAE pliant commercialisé par Feu Vert) à 250 km. Mon verdict :
- beaucoup de petites approximations de montage. Des endroits pas assez serrés, cintre pas centré, les deux leviers de frein pas symétriques (différence de hauteur et différence de largeur, l’un était plus bas [plus vertical] et plus vers le centre du cintre), cintre pas parfaitement perpendiculaire à la roue avant, patins trop bas sur les jantes (donc il apparaît un bourrelet non usé en bas des patins), roues très légèrement voilées (dont l’une l’est aussi en vertical, ce qui indique que les rayons n’ont pas été réglés exactement à la même longueur), dérailleur pas parfaitement réglé…
- au total, c’est correct quand même. C’est un montage un peu rapide, mais pas catastrophique. Il ya de la graisse dans les roulements, c’est déjà ça !
- le point qui craignait et qui aurait pu aller vers des dommages plus importants : du jeu dans la direction. Il fallait resserrer écrou et contre-écrou. C’est une opération qui ne s’invente pas si on ne sait pas faire (et il faut des outils spéciaux : clés plates de 36 dans ce cas) ; donc c’est typiquement le genre de problème dont je parlais quelques messages plus hauts : on laisse traîner, et le vélo se détruit doucement…
- l’équipement est basique. Je m’en doutais, mais c’est confirmé. Par exemple, c’est une roue-libre vissée 6 vitesses Shimano (MFTZ20 pour les connaisseurs). C’est correct, mais basique, et ça ne laisse pas trop de perspectives d’évolution. On aurait aimé une cassette 9 vitesses voire plus… mais c’est plus la même gamme, plus le même prix…
En particulier, je trouve que les vitesses sont mal étagées. En fait ça vient du fait qu’ils ont utilisé du matos standard : plateau 46 dents, roue-libre 14-28… sur des roues de 20 pouces, ça donne des petits développements (seulement 5,16 mètres pour le plus long).
J’avais constaté qu’en pédalant comme un dératé, j’arrivais à lancer le vélo jusqu’à 35 km/h en descente, impossible de pédaler au-delà. J’ai fait le calcul des développements, avec le 5,16 mètres, à 100 tr/min de pédalage, je suis à 32 km/h, c’est cohérent avec ce que je ressens.
Inversement, je ne me sers presque jamais des petites vitesses. La plus petite n’est pourtant pas assez démultipliée pour monter les pires pentes à la force des mollets seuls ; mais en fait, avec l’assistance, on descend rarement en-dessous de 18 km/h, donc en pratique je n’utilise que les 3 plus grandes vitesses. Donc je n’ai pas besoin de plus petits développements mais de plus grands.
Pour réétager, il faudrait :
- une cassette 11-34 par exemple, en 7 vitesses ou plus. Mais on ne peut pas adapter une cassette sur un moyeu à roue-libre vissée ; en plus c’est le moyeu où il y a le moteur, donc ça serait hyper compliqué à modifier. Il existe une roue-libre 14-34 en shimano "megarange", en 6 vitesses à visser, mais il faut aussi changer le dérailleur par un "megarange". De toute façon, ce n’est pas de monter à 34 qui m’intéresse vraiment, c’est de descendre à 11, et en roue libre à visser ça ne semble pas être possible.
- ou un plus grand plateau. On perdrait en capacité de monter des cotes raides en musculaire seul, mais comme je ne compte pas le faire, ce n’est pas gênant. Au pire, si ça arrivait (montée carabinée et plus de batterie), il reste toujours la possibilité de monter à pied.
Problème, évidemment le pédalier bas de gamme ne permet pas de changer de plateau. Il semble possible de visser, sur le plateau en place, un plateau plus grand, car le plateau en place a 5 trous qui semblent correspondre à du BCD 144. Mon idée serait de le visser plaqué contre : on perd l’usage du premier plateau mais ce n’est pas grave. Mais un aussi grand plateau est assez cher et pas courant. Je trouve jusqu’à 54 dents sur ebay ; mais il faudrait un 60 dents pour vraiment bien faire.
- ou un double plateau. Mais il n’y a pas la place : la grosse poutre du cadre se trouve là où on fixe un dérailleur habituellement.
Dernière modification par Bernard2K (18/09/2018 17h41)
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#60 18/09/2018 17h59
- Surin
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B2K voici mon retour d’expérience concernant les développements :
J’ai longtemps cherché à atteindre le 80km/h en VTT. Petit à petit j’en suis arrivé à mettre un plateau de course en 54 dents avec un plus petit pignon de 11. Cela donnait 10,08m de débattement avec des roues de 26 pouces. J’ai enfin réussi à les atteindre dans une belle pente, le fait de pédaler fort permettant d’aller chercher les 5 derniers km/h. A 70 c’était tenable donc 115 tours/minutes pour le pédalage.
En pointe on peut monter à 140 mais ce n’est pas tenable plus de 30 secondes, sachant que j’avais un compte-tour qui me permettait de voir que je montais jusqu’à 170-180 tours/minutes en pédalage mais uniquement à basse vitesse lorsque j’accélérais fort pour prendre l’aspiration de bus en ville. Ensuite ça avance tout seul.
C’est cohérent avec vos calculs, à 110 tours/minutes vous avez l’impression de mouliner or vous n’êtes qu’à 34km/h. Avec mon VTT je suis à plus de 66km/h, votre problème vient vraiment de ce développement trop faible de 5,16 mètres.
Il faudrait au moins 8 mètres mais avec des roues de 20 pouces ça me parait difficile !
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#61 18/09/2018 20h25
- Bernard2K
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Merci pour le retour d’expérience. A noter que pour atteindre 90 km/h avec un VTT, il suffit d’avoir une descente assez raide ; pas besoin de pédaler ! Je l’ai fait une fois !
Avec un 54 dents, je pourrais avoir de 3,03 à seulement 6,06 mètres. Bon, après ça reste un VAE pliant d’entrée de gamme. On ne peut pas faire de miracle.
Le Brompton, la rolls des vélos pliants, en 6 vitesses et plateau de 50, va de 2,63 à 7,95 mètres. Si on opte pour le 44 dents, on a 2,32 à 7. C’est une gamme plus large de développements, mieux adaptée à une large gamme d’utilisation. Mais bon, 1600 € environ ; et en électrique, quand ça serait disponible en France, ça va être dans les 3500 € environ. C’est pas la même chose, c’est pas la même gamme de qualité et c’est pas le même prix !
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2 #62 22/09/2018 13h00
- PierreQuiroule
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Merci pour ce sujet d’utilité publique Bernard2K !
Récemment converti au VAE, je souscris à 100% à tout ce qui a été dit quant au caractère pratique, doux, agréable, sportif et écolo de ce moyen de déplacement.
Je vais toutefois commencer par un bémol. Tant à la campagne qu’en ville, les infrastructures restent souvent mal adaptées au vélo. Bernard2k a très bien expliqué qu’un VAE permet de mieux s’insérer dans le trafic, mais ça a ses limites. En particulier sur les voies où la vitesse des véhicules motorisés est bien supérieure à 25 km/h.
Il y a un réel paradoxe en France avec le vélo. Nous sommes l’un des pays où l’on achète le plus de vélos, mais aussi l’un de ceux où l’on utilise le moins le vélo pour se déplacer (voir le très intéressant Avis VAE de la commission de sécurité des consommateurs (2010)). On a tous entendu dire, ou dit nous même, "j’irais bien au travail en vélo, mais ce croisement est trop dangereux" ou "cette route est horrible pour un cycliste le matin", etc. Des efforts ont été faits, mais ils devraient maintenant se poter, de mon point de vue, sur la continuité des infrastructures. C’est bien beau de faire 2 km de piste cyclable, si elle débouche sur une route guillotine à cyclistes, ça ne changera rien dans les habitudes de déplacements.
Comme déjà souligné, le VAE peut jouer un rôle capital pour rendre nos villes plus saines, nos déplacements plus économes. J’en suis le premier bluffé. Ça serait vraiment dommage de dégoûter les utilisateurs de VAE comme beaucoup de cyclistes avant eux. Il faut expliquer aux décideurs publics que le VEA démultiplie tous les avantages du vélo. Il y a un réel engouement pour ce mode de déplacement et une volonté politique de changer les habitudes de transports, c’est le moment !
Les chiffres du marché du VAE parlent d’eux même :
Passé ce moment d’humeur, je vois que la question n’a pas été beaucoup abordée. LA question enfin !
Quel vélo acheter ?
M’étant beaucoup interrogé avant de me décider, le sujet de notre ami Bernard me donne l’occasion de raconter ma recherche d’un VAE. Si ça peut intéresser…
Pour commercer, je vais redire ce qui a déjà été dit, car ça a son utilité pour faire un choix. En France et dans l’Union Européenne, pour être considérée comme un vélo, l’assistance doit (voir 6.11 de l’article R311-1 du Code de la route) :
- se réduire progressivement, puis se couper automatiquement à 25 km/h,
- développer une puissance maximale de 250w,
L’arrêt du pédalage doit stopper l’assistance, ce qui signifie en négatif que le pédalage doit être le seul moyen de déclencher l’assistance (pas de bouton et encore moins de poignée de gaz).
À noter qu’un mode piéton est souvent présent permettant de marcher à côté du vélo sans le pousser (un VEA avec batterie pèse généralement dans les 20 kg). Ce mode déclenche l’assistance avec un bouton, oui, mais à moins de 6km/h, ce qui est légal. Le cycliste devient alors un simple piéton (comme les fauteuils électriques pour personne à mobilité réduite).
À partir du moment où le VAE respecte ces critères, il est considéré comme un simple vélo : pas de casque obligatoire ou d’assurance spécifique. L’utilisateur de VAE, comme tout cycliste, doit par contre être équipé d’un gilet de haute visibilité (le gilet fluo moche) en dehors des agglomérations de nuit et lorsque la visibilité est mauvaise (R431-1-1 code de la route).
Tout cela peut paraître bien banal, mais ça m’a permis d’exclure ma première idée : acheter un vélo chinois sur Gearbest ou un site équivalent.
En effet, certains de ces vélos développent des puissances de 350w (je pense aux modèles Samebike notamment). Plus surprenant peut être, d’autres vélos, généralement petits et pliants, vendus à des des prix alléchants (350 à 500 euros), sont doté d’un bouton permettant d’actionner l’assistance (c’est le cas du DYU D2, le DYU D1 n’ayant même pas de pédales !). Si ce type d’achat peut être tentant (le matériel n’a pas l’air si mauvais), il est à déconseiller fortement pour un usage en France sur routes ouvertes. L’avertissement vaut au passage pour les trottinettes électriques qui ne peuvent en aucun cas circuler sur la route. Elles sont tolérées (quoique ça ne soit pas tout à faire clair) sur les trottoirs à l’allure d’un piéton (6 km/h) et… c’est tout.
À rester dans les produits importés de chine, le plus intéressant est pour moi le Xiaomi QiCycle. Un petit vélo pliant bien conçu, vendu entre 500 et 600 euros (il n’est toutefois doté que de 3 vitesses, ce qui le rend moins adapté aux gros reliefs). Il semble conforme à la législation européenne, mais je n’ai pas réussi à trouver de certificat de conformité à la norme EN 15194. Or, ce certificat est indispensable pour obtenir l’aide de la collectivité de commune où je réside.
J’en viens à ce point capital : un certificat de respect de la norme EN 15194 est indispensable pour obtenir la prime dans bien des collectivités (La ville de Paris ne semble cependant pas l’exiger ! Peut-on faire subventionner un vélo chinois par la mairie de Paris ?! A tester.). Ce certificat garanti le respect de la réglementation et des exigences de sécurité.
Heureusement, la majorité des vélos vendus en France est fournie avec ce certificat. Pour une fois qu’on a droit à quelque chose, ça serait bête de s’en priver
Je me suis donc orienté vers les vélos vendus en France. Là, autre problème : le choix. Trop de choix !
Déjà les catégories :
- des petits vélos pliants (ressemblant donc aux QiCycle Xiaomi),
- des VTT à tous les prix,
- des vélo bigfoot (vélo au look aguicheur avec gros pneus adaptés à la neige et au sable)
- des VTC plus classiques,
- des vélos de ville.
Rien à dire de particulier ici, c’est à chacun de faire son choix selon son usage. Peut-être une précision : les VTT (et les vélos bigfoot dans une moindre mesure) deviennent d’autant plus polyvalents qu’ils sont dotés d’une assistance. La sensation de lourdeur sur route - souvent présente en VTT - est gommée par l’assistance. C’est ce qui m’a conduit (spoiler alert) à choisir au final un VTT AE. De plus, j’aime le grand air.
Au sein de ces catégories :
- Il existe des vélos avec un moteur situé dans la roue arrière. C’est le cas le plus fréquent sur les modèles à moins de 2000 euros. Ils présentent l’avantage d’être relativement peu chers et d’être maintenant assez éprouvés. Ces moteurs ont aussi des inconvénients : leur poids n’est pas situé à l’endroit le plus idéal et surtout leur effort n’est pas modulé par la transmission du vélo, ce qui engendre une consommation et une usure supérieure aux moteurs placés dans le pédalier central.
- Passons sur les quelques vélos dotés d’un moteur dans la roue avant (comme le QiCycle déjà évoqué). Ils présentent les inconvénients des moteurs dans la roue arrière avec une dynamique que l’on devine plus instable.
- Les vélos dotés d’un moteur dans le pédalier central, venons-y. Ces moteurs se situent donc au niveau du pédalier, ce qui est une bonne place du point de vue géométrique. Leur effort est beaucoup plus optimal que celui des moteurs placés dans la roue, ils bénéficient pleinement de la démultiplication offerte par les vitesses. Ces moteurs sont le domaine des marques comme Bosch ou Yamaha réputées pour leur couple et leur fiabilité. Il faut compter autour de 2000 euros pour y avoir accès.
Personnellement, je m’étais fixé un budget entre 1000 euros et 1500 euros. Exit donc les moteurs situés dans le pédalier central. S’ils ne sont pas parfaits, les moteurs dans la roue arrière fonctionnent tout de même très bien !
À la recherche d’un VTT entrée / moyenne gamme à la norme EN 15194, j’ai fait quelques enseignes avant de trouver mon bonheur.
- Décathlon fut le premier réflexe. Ils viennent de sortir un VTT AE, mais celui-ci ne m’a pas réellement convaincu : freins à disque mécaniques (dans ce cas, autant mettre des V brakes classiques) et un tarif un peu trop élevé par rapport à la concurrence.
- Intersport propose de beaux modèles. Chose intéressante, Intersport a racheté MFC (la Manufacture Française du Cycle, une entreprise centenaire) qui fabrique sa gamme de vélo Nakamura. Chose encore plus intéressante, MFC ne conçoit et fabrique pas que pour Intersport. Beaucoup de vélos vendus en grandes surfaces sortent en réalité de l’usine MFC à Machecoul en Loire-Atlantique (MFC: la stratégie payante du vélo made in France, L’expansion, 2017).
- Passage à Feu Vert dont la gamme est fabriquée par MFC (la proximité avec les vélos Intersport est visible à l’œil nu). Une belle promo et des conseils agréables m’ont conduit à acheter le modèle VTT Max (il a pour lui des freins hydrauliques et une grosse batterie). Il m’a suffi d’un email au service client pour obtenir le certificat de conformité à la norme EN 15194.
Après quelques jours d’utilisation, j’en suis plus que satisfait, sans pouvoir dire la part de satisfaction due à ce vélo et celle due au VAE en général.
Reste pour moi un souci : le vol.
Mais on va s’arrêter là pour le moment.
Voilà pour ma petite expérience. Désolé pour la longueur du post !
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2 #63 22/09/2018 13h41
- Bernard2K
- Membre (2015)
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Bonjour,
merci pour ce retour d’expérience très complet. A propos de lutte contre le vol : déjà abordé dans le fil, on a déjà donné toutes les infos et considérations pertinentes.
J’avais volontairement laissé le choix du vélo de côté, car c’est un choix très personnel, qui dépend de son trajet, de sa forme physique, de ses goûts, de son budget, et de tant d’autres critères.
Vous avez opté pour le même fournisseur que moi !
Avec le recul suite à ma grosse révision faite par mes soins à 250 km, j’insiste encore une fois :
- ces vélos sont souvent assemblées "rapidement". Beaucoup de petites imprécisions, beaucoup de petits réglages à faire.
- je doute fortement de la compétence sur place (dans le magasin) pour faire ces réglages. C’est un magasin auto, pas un vélociste ! Après on peut avoir la chance de tomber sur un vendeur qui fait du vélo à titre personnel et qui sait donc faire, mais ça sera de la chance.
- une personne qui utiliserait le vélo sans faire ces divers réglages risquerait de rencontrer beaucoup de problèmes, rapidement (avant 1000 km) : freins qui ne freinent plus, vitesses qui passent mal, jeu dans la direction, etc.
Donc j’aurais tendance à dire :
- soit vous achetez un vélo de grande surface (Carrefour, Auchan, Leclerc, Feu Vert)… mais vous savez que vous n’aurez quasiment pas de SAV, en pratique. Officiellement, il y a un SAV bien sûr mais, à ma connassance, ça consiste à envoyer le vélo sur une plateforme régionale, donc il faut être très patient…
Autrement dit, il faut que vous soyez vous-même compétent, ou que vous ayez une personne compétente dans votre entourage. Remarquez qu’il y a toujours la possibilité d’amener un tel vélo à entretenir chez un vélociste, ça doit être une expérience intéressante de voir la tête qu’il fait… A noter aussi que l’équipement est nettement moins haut de gamme, donc vous avez davantage de chances d’avoir du jeu, des déréglages, une expérience globalement moins agréable.
- soit vous achetez chez un vélociste proche de chez vous. C’est plus cher, mais vous achetez le service avec : le conseil pré-achat, des réglages aux petits oignons, revenir dès que vous avez une question ou un problème…
- entre les deux, il y a decathlon, qui se distingue par sa position de géant (n°1 du vélo en France), des vélos globalement d’entrée de gamme pour ce qui est de la qualité, et des ateliers SAV présents dans chaque magasin et corrects.
Je n’encourage personne à mettre des sommes hors de prix dans un vélo. Mais je tiens à dire quand même que le prix se retrouve dans la gamme, dans la qualité des équipements. Quand on voit un vélo haut de gamme qui a 10 ans, environ 70 000 km, et qui a beaucoup d’équipements qui sont encore d’origine, dont un dérailleur qui passe encore les vitesses à la vitesse de l’éclair, on voit que c’est une toute autre qualité qu’un dérailleur SIS sur un vélo d’entrée de gamme !
Si on compte vraiment utiliser massivement le vélo (par exemple un vélotaf de 15 km chaque jour, plus quelques sorties, soit environ 4000 km par an), mettre un peu plus de budget n’est pas de l’argent perdu. On s’y retrouve en durabilité, en qualité ressentie en roulant, en moins de pannes et de déréglages…
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#64 26/09/2018 21h54
- Pilchard
- Membre (2017)
- Réputation : 12
Merci pour ce sujet Bernard2K.
Adepte du VAE depuis 2 ans (un Cube Elly cruise avec moteur central Bosch Active), je me retrouve complètement dans vos commentaires.
Il est important d’investir dans un vélo et des équipements de qualité pour un usage quotidien. La machine est très sollicitée pour un usage urbain : freinages, routes pas forcément toujours bien entretenues, éclairage, etc. L’entretien doit être aussi fait régulièrement pour éviter les mauvaises surprises.
Sur la question du coût, le VAE est évidemment source d’économies : plus d’assurances, plus de carburant ou très peu (pour l’élec.), entretien pas cher, pas de frais de stationnement. Pour des déplacements quotidiens en milieu urbain, après avoir dépensé dans la voiture, des transports en commun et un maxi scooter, mon portefeuille me dit désormais merci tous les jours.
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#65 03/10/2018 18h09
- Pilchard
- Membre (2017)
- Réputation : 12
Un petit complément me vient à l’esprit :
Mon expérience de vélotafeur urbain me fait conseiller l’utilisation d’un VAE avec un moyeu à vitesses intégrées qui, s’il est certes pourvu de moins de vitesse qu’un dérailleur classique, permet le passage de vitesses à l’arrêt. C’est un avantage particulièrement appréciable en utilisation urbaine (démarrages fréquents). De plus, ce système étant à totalement l’abri (dans le moyeu, la chaîne dans un carter), il demande peu d’entretien.
Hors ligne
#66 08/10/2018 22h30
- ArthurG
- Membre (2015)
- Réputation : 8
Bonsoir,
Je suis un velotaffeur quotidien depuis 18mois mais suis resté un adapte du vélo de course standard décathlon (douche au bureau, je taquine le 25km/h de moyenne et j’économise l’abonnement à la salle de sport ).
Est-ce que les personnes passés au VAE ont conservé le même style de conduite ? J’ai eu l’occasion d’en essayer plusieurs et je les ai trouvé moins nerveux/agile en pilotage. Je pense qu’ils sont plus adaptés à un pilotage type ’cruising’ et beaucoup moins ’couteau entre les dents’. Mais c’est un sentiment, mes expériences VAE sont trop limités. Votre avis ?
Bien à vous,
Arthur
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#67 12/01/2020 15h28
- Grasshopper
- Membre (2017)
- Réputation : 1
Cela fait plaisir de lire un fil d’une telle qualité sur l’usage du VAE. Je trouve pour ma part que le vélo ou le VAE est l’outil du rentier par excellence. Pour des trajet inférieur à 30km, quoi de plus optimisé pour se rendre au travail lorsque les transports en commun n’offre pas de bonne alternative ?
C’est mon cas actuel, ayant un trajet de 2x28 km et des correspondances SNCF + bus RATP en IDF… Je vous laisse imaginer le nombre d’imprévu qui pouvaient ponctuer mon trajet quotidien.
Le VAE est pour moi devenu un vrai partenaire pour me rendre avec plaisir à mon travail chaque jour.
Pour ce qui est du matériel, j’ai choisi d’équiper moi même un vtt décathlon plutôt haut de gamme de 2011 (Rockrider 8.1) avec un moteur pédalier Bafang de 750 W + une batterie de 48V 17Ah.
J’ai choisit sciemment de passer outre la réglementation européenne pour avoir un VAE suffisamment efficace pour que la voiture devienne un mode de transport alternatif. C’est le cas (vu le trajet A15 + A86 en voiture) et j’en suis très content.
La seule crainte que j’ai, est le vide juridique en cas d’accident… Je suis particulièrement prudent, surtout envers les éventuels piétons sur mon trajet. Je suis près a défendre le fait que mon trajet est plus sécurisant avec une très bonne maitrise de mon vélo (usage type vététiste avant) et la possibilité de monter facilement à 40 km/h pour prendre ma place au milieu de la route en agglo sur les routes plus dangereuse.
Combien d’accident ont affecté des cyclistes qui ont prit l’habitude de serrer à droite notamment dans les intersections (45% des accidents mortels en 2014…) ?
Pour le reste, ce moteur me permet de rouler en moyenne à 28km/h malgré les nombreuses intersections. Selon ma forme, et mon envie de suer ou non, je peux faire varier la vitesse avec les différentes plages et le variateur au guidon. Dans cette configuration, ce vélo peut atteindre une vitesse de 50km/h (voir 60 km/h avec une reprogrammation) sur du plat et sans effort. Je me suis un peu amusé au début, j’évite maintenant de le faire pour optimiser la durée de vie du vélo et de son propriétaire… Ce kit moteur a déjà parcouru près de 6000 km depuis le mois de juin.
Par contre, dans une telle configuration, avoir des freins à disque hydraulique est très fortement recommandé. Je dois d’ailleurs changer les patins de frein (de type Avid Juici) à peu prêt tous les 2 mois.
J’ai appris d’ailleurs à utiliser autant le frein avant que le frein arrière pour limiter la dégradation des patins arrières.
Pour répondre à votre question ArthurG, ce type de conduite peut largement vous correspondre mais pour cela on s’affranchit effectivement de la limite Européenne des 25km/h et de 250W.
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#68 12/01/2020 17h32
- ennog
- Exclu définitivement
- Réputation : 1
J"ai parcouru ces échanges en diagonale.
Je ne doute pas de l’intérêt du vélo électrique pour se rendre au travail ni même pour les loisirs de celui qui n’a jamais fait de vélo ou ne peut plus en faire.
Personnellement, je conserve mon vieux VTT acquis d’occasion pour 100€ même s’il me fait bien transpirer dans les côtes ; je n’envisage pas d’acquérir un vélo électrique tant que mon état de santé me permet de m’en passer.
En effet, une fois le vélo électrique adopté, je doute qu’un retour en arrière vers le vélo simple soit possible.
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#69 08/02/2020 11h10
- lamante
- Membre (2015)
- Réputation : 29
Je précise que je vais au travail à vélo classique depuis de nombreuses années.
Dans toutes les situations d’emploi où je me suis trouvé je n’ai pas eu à faire à des grosses cotes et j’étais relativement proche de mon lieu de travail.
Je trouve que ce qui est le plus dur, c’est l’été, avec les canicules. L’hiver on arrive à se protéger. Pour me protéger de la pluie, j’ai par exemple un pantalon de modèle Engadin de marque Jeantex avec surchaussures intégrées à des poches dans le bas des 2 jambes du pantalon.
Malheureusement cette solution de protection ,qui facilite l’usage du vélo, n’est plus vendue.
Jeantex a été liquidé en 2010, et je ne retrouve plus l’équivalent sur le marché
Ce qui fait que j’ai arrêté de me servir de mon vélo depuis plusieurs mois, c’est le fait de le retrouver dégradé un vendredi soir. j’ai été obligé de rentrer à pied.
Je reprendrai mes trajets à vélo quand mon employeur aura fait réparer la clôture de l’enceinte.de l’entreprise. Comme quoi l’environnement peut être un frein à la pratique du vélo avec assistance électrique ou pas.
Le VAE pourquoi pas , mais dans ce cas ce serait parce que j’aurai une grande distance à parcourir.
Je réfléchi à aller vivre en dehors de la ville où je travaille et vis actuellement.
Pour venir travailler je souhaiterai ne pas me servir de mon automobile.
Entra autres solutions je m’intéresse au projet PODBIKE
C’est un vélomobile à transmission Electrique qui a pour objectif de démocratiser l’utilisation des vélomobiles pour aller travailler.
Cela me permettrais de prendre la place d’une voiture sur le parking de l’entreprise et du coup de disposer mon véhicule dans un endroit plus sûr que la zone de relégation réservée aux vélos.
La seule crainte que j’ai vis à vis de ce modèle est l’effet de serre l’été.
Dernière modification par lamante (08/02/2020 17h20)
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1 #70 18/02/2020 15h42
- Bourru
- Membre (2017)
- Réputation : 16
Bonjour à tous,
Depuis un peu plus d’un an environ je travaille à Lyon ou je "vélotaf" tous les jours, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige (rare à Lyon ceci dit!) en vélo "classique". Je fréquente un groupe de cyclistes régulièrement et je me suis dis que j’allais revenir sur ce topic afin, si jamais, d’apporter mon petit caillou à l’édifice, mes connaissances en vélo/VAE ayant un peu augmentées.
En ce qui concerne l’entreposage du vélo, au sein de la société il faut savoir que la réglementation impose :
"L’espace destiné au stationnement sécurisé des vélos prévu aux articles R. 111-14-4 à R. 111-14-6 du code de la construction et de l’habitation est couvert et se situe de préférence au rez-de-chaussée du bâtiment ou au premier sous-sol. Cet espace peut également être réalisé à l’extérieur du bâtiment, à condition qu’il soit couvert, clos et situé sur la même unité foncière que le bâtiment."
De mémoire, applicable aux bâtiments neufs depuis 2012.
Le lien :
Arrêté du 13 juillet 2016 relatif à l’application des articles R. 111-14-2 à R. 111-14-8 du code de la construction et de l’habitation | Legifrance
Certaines entreprises sont également soumise au plan de mobilité : Code des transports - Article L1214-8-2 | Legifrance
Je ne vous dis pas d’aller imposer cela à votre patron! Mais tout du moins se sentir moins illégitime si, à défaut d’un lieu de stockage adéquat, vous rentrez votre vélo au sein de votre entreprise, de faire face aux remarques etc…
L’idée étant que s’il n’y a pas de lieu de stockage sûr, il sera plus à l’abri à l’intérieur qu’a l’extérieur. (les antivols ayant leurs limites - sujet à part entière d’ailleurs)
En terme de choix de vélo, il faut, amha, se poser en premier lieu la question de l’utilisation que l’on va en faire :
- vélotaf urbain exclusivement?
- vélotaf plus ballades sur routes/petits chemins le week-end?
- vélotaf + vtc le week-end?
- vtt?
Et donc de choisir un modèle de vélo adapté à son utilisation et/ou choisir un compromis.
Je me permet également de vous conseiller une marque, la Rolls Royce : Riese&Muller.
Il s’agit de VAE haut de gamme, construits en Allemagne, équipés de périphériques de qualité, fiable et durable. De plus la société R&M présente, à mon avis, une approche plutôt intéressante : Responsabilité
Tous les modèles existent : vélo pliant, urbain, tout terrain, cargo etc… ce qui permet de s’adapter à tous les besoins.
Selon son utilisation, ses besoins, ses envies etc… on peut tout à fait penser ces VAE comme un moyen de déplacement en tant que tel, remplaçant purement et simplement la voiture y compris à la campagne (70km d’autonomie en roulant à 45kmh - attention obligation d’assurance et d’immatriculation pour les modèles roulant à ces vitesses je crois).
C’est sûr qu’il s’agit d’un budget d’achat conséquent mais si l’on considère cela en remplacement d’une voiture, cela parait moins conséquent. D’autant plus qu’avec certains modèles il est tout à fait possible de se déplacer chargé (transports de documents pro, faire les courses etc…).
D’un point de vue "développement durable", il me parait plus sage d’acheter un R&M plutôt qu’une chinoiserie dont on ne sait rien (fabrication, environnement social, fiabilité et durabilité, sav etc…).
Je me suis rendu une après midi complète dans le magasin de revendeur Français, les vélos de Fratello, à proximité de Lyon (j’y suis allé en vélo bien sûr!).
Le spécialiste du vélo électrique à Lyon : Les vélos de Fratello
J’ai roulé plusieurs de leurs vélos et un cargo, c’est très agréable. Certains ont un système de changement de vitesse par courroie super doux (pas de changement de vitesses "brusque" d’un dérailleur classique), la pente à 18% se grimpe sans effort.
J’ai discuté tout un moment de la marque R&M avec eux.
Pour ce qui concerne les autres points : pluie, froid, chaleur etc…
Oui, intrinsèquement en vélo on perd en confort. Il faut alors trouver les solutions pour diminuer l’inconfort. Pour ma part et si cela peut aider certains :
- t-shirt mérinos manche courtes ou longues + veste "softshell" (D4) durant la mauvaise saison. Si grand froid je rajoute une petite polaire. Je vise d’avoir un peu froid en partant de chez moi de façon à me réchauffer durant le trajet et ne pas transpirer. (On peut aussi se tourner vers du matos plus haut de gamme : goretex pour la respirabilité par exemple)
- pantalon étanche enfilé par dessus un cuissard non rembourré. Si trop chaud je l’enlève, s’il pleut je reste sec.
- Gants (n’importe lesquels en fait, j’ai pris les gants "hiver" de mon boulot. En cas de grands froids ou forte pluie on peut opter pour des gants plus performants type ski, goretex etc…), tour de cou, lunettes de soleil si besoin et casque (indispensable).
- Surtout rechange complet au bureau, de la tête au pied. Si j’arrive trempé avec une grosse averse j’ai tout pour me changer (sous vêtements, chaussures…tout). Un nécessaire de toilette pour se faire une toilette en été lorsqu’il fait chaud.
- Partir tôt le matin en été lorsqu’il fait chaud et ainsi éviter, un peu la chaleur. Cela ne fonctionne pas en fin d’après midi. Bon ça ne me dérange pas plus que cela : en été il fait chaud on transpire, en hiver il fait froid…le scoop.
- Pollution : Sommes-nous plus exposés à la pollution de l’air en vélo qu’a pied? qu’en voiture? qu’attendant le métro dans un conduit sous terre?
- Infrastructures : cela est un paramètre non maîtrisable à notre niveau. Quoique il existe certaines associations militant pour le vélo. (aménagement des villes etc…).
Finalement on peut considérer, notamment au vu des deux derniers point, le déplacement vélo/vae comme un acte citoyen/politique.
Pour faire relativiser certains commentaires : certains de mes amis Lyonnais font 30km matin et 30km soir pour se rendre au taf, en vélo "classique", sans être des "machines" (et la possibilité de prendre une voiture qui dort au garage)…
Au plaisir,
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#71 29/02/2020 17h58
- lamante
- Membre (2015)
- Réputation : 29
Bourru merci pour ces indications, j’ai pris connaissance de ces modèles de Riese&Muller, qui m’ont permis de découvrir notamment ces vélos cargos.
L’alternative speedbike dans un objectif d’un moindre recours à la voiture est intéressante.
j’ai indiqué que je suivais le projet Podbike.
j’ai reçu hier une newsletter m’invitant à aller voir leur page facebook pour visualiser quelques vidéos de test.
ça donne envie.
ils seront à spezi 2020.
J’ai bien envie d’aller voir ça.
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1 #72 19/10/2020 22h14
- Pilchard
- Membre (2017)
- Réputation : 12
Bonjour,
Petit retour d’expérience sur l’achat de mon nouveau VAE pliant Peps N7C de la marque O2 feel (valeur d’achat 1 800€).
Je roule depuis 4 ans, avec un VAE Elly cruise de la marque Cube (valeur d’achat : 2 800€) dont je suis très satisfait après 7 000km parcourus et une vingtaine d’euros d’entretien (plaquettes de frein et chambres à air).
Du fait d’un déménagement, je pratique désormais l’intermodalité (trajet en voiture avec ma compagne jusqu’à son travail puis je finis les 5km me séparant de mon travail en vélo). Par conséquent, il me fallait un vélo peu encombrant, toujours avec l’assistance électrique, j’ai donc opté pour le pliant.
Le choix de ce modèle répond à plusieurs critères :
- esthétique : je trouve le look des pliants un peu moins sympa que les vélos classiques, les O2 feel s’en tirent pas trop mal sur ce critère ;
- moteur en position centrale : pour une meilleure répartition du poids et une bonne maniabilité du vélo ;
- autonomie de la batterie : 60/70km est un minimum pour une durée de vie correcte ;
- facilité d’usage : parfait pour le O2 feel : 2 leviers (cadre et guidon) permettent de le plier en moins de 10 secondes et de le ranger facilement dans le coffre d’une citadine (essai concluant sur toutes les voitures du parc auto de mon employeur : 208, clio, twingo, yaris, 308)
- un dérailleur Shimano Nexus 7 vitesses : indispensable pour le passage des vitesses à l’arrêt, sa propreté (à l’abri dans le moyeu, chaîne toujours tendue pour le pliage) et le peu d’entretien qu’il nécessite.
Après 2 semaines d’utilisation et par comparaison à mon Cube, j’en suis satisfait même si la conduite est moins naturelle.
Le O2 Feel est maniable et assez nerveux. Le comportement du moteur O2 Feel n’a rien à voir avec le Bosch. En règle générale, le moteur central se déclenche selon la pression sur la pédale tandis que le moteur « roue » se déclenche lors de la rotation de la pédale. On est ici sur une originalité O2 Feel avec un moteur central avec capteur de rotation. Le pédalage déclenche donc le moteur et le vélo va à la vitesse correspondant au niveau d’assistance choisi : du niveau 1, à 7-8 km/h au niveau 6, à 25km/h quasi sans effort. C’est adapté pour les déplacements en ville, au milieu de la circulation, dans les côtes, moins pour les balades dominicales.
En résumé, le O2 feel pour la semaine, le Cube pour le week-end.
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#73 19/06/2024 10h30
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“INTJ”
Sans commentaire : Vélos électriques - Fin de vie des batteries, le grand gâchis - Enquête - UFC-Que Choisir
UFC Que Choisir a écrit :
Les pistes cyclables se développent partout en France, des aides financières locales et nationales permettent de s’équiper d’un vélo électrique, les cyclistes sont ravis de laisser la voiture au garage, et… des centaines de milliers de batteries au lithium ternissent l’image de cette mobilité douce. En 10 ans, près de 4 millions de vélos électriques ont trouvé preneur en France (Union Sports & Cycle, 2024). La durée de vie des batteries atteignant 5 à 10 ans, nombreuses sont celles qui sont déjà arrivées en bout de course. Ces batteries, il a d’abord fallu les fabriquer, ce qui sous-entend l’extraction minière des matériaux qui composent les cellules et les circuits électroniques (voir schéma), souvent dans des pays en guerre. Et maintenant, il faut s’en débarrasser. La France n’a pas à rougir puisque, précédant toute obligation réglementaire, elle a organisé leur recyclage dès 2017. Mais la filière, bâtie sur une réglementation inadaptée, est loin d’être parfaite.
UFC Que Choisir a écrit :
Une récente étude (1) portant sur 150 batteries a révélé, après diagnostic, que 68 % d’entre elles auraient pu être réparées simplement (la panne émanant de la carte électronique, du câblage ou d’un connecteur) et que 28 % auraient pu être reconditionnées. Sur 150 batteries envoyées en recyclage, 144 auraient pu servir à nouveau. Quel immense gâchis !
Les conseils de l’UFC pour favoriser la longévité de la batterie :
UFC Que Choisir a écrit :
Bien entretenir la batterie de son vélo électrique
L’espérance de vie d’une batterie de vélo est généralement estimée entre 5 et 10 ans. Si le temps la dégrade nécessairement, l’usage que les cyclistes en font joue aussi.
Lors de la première utilisation, chargez complètement la batterie avec le chargeur fourni. Ensuite, n’attendez pas qu’elle soit totalement déchargée pour la brancher et une fois qu’elle est pleine, débranchez-la.
Ne la chargez pas la nuit : mieux vaut qu’une batterie en charge reste sous surveillance.
Les batteries ont horreur des grands froids et des grosses chaleurs : stockez la vôtre dans une pièce où la température est clémente, entre 10 et 25 °C.
Si vous ne l’utilisez pas pendant plusieurs mois, pensez à la brancher de temps en temps. Non seulement vous éviterez que les composants se dégradent en cristallisant, mais vous écarterez tout risque de décharge profonde (qui nécessite un passage en atelier sans garantie de résultat).
Évitez de la faire tomber ! Les chocs peuvent déclencher des courts-circuits et donc des départs de feu.
Votre batterie n’est plus assez performante ? Rapportez-la en magasin.
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