Encore un krach sur le marché actions…

Et vous achèteriez quoi si vous en aviez ?

icare a écrit :

Ambiance capitulation sur les small caps aujourd’hui. Des -10% à la pelle. N’ayant pas cash, je fais le dos rond et j’attend.

Toujours garder du cash.
(règle numéro 2)

Bah si vous pouvez l’investir.

Je le mets sur mes fonds en €. AV de plus de 8 ans, sans frais d’entrée. Ca rapporte moins qu’avant, mais c’est investi.

Ils vont passer à coté des soldes, c’est tout.
Et la perf à long terme sera forcément moins bonne.

Acheter au son du canon, vendre au son du violon. Quand on a compris ça, et qu’on l’applique, on a tout compris.

Si j’avais été 100% investi pendant les krachs de 2000 et 2008, je n’aurais pas gagné autant d’agent.

FCP a écrit :

Toujours garder du cash. (règle numéro 2)

Je ne comprends pas cette règle. Si on garde toujours du cash, il sert à quoi ?

JeromeLeivrek a écrit :

Si vous vous en servez pour renforcer pendant les périodes de baisse, c’est qu’à un moment vous ne l’avez plus ce cash, on est d’accord ? Donc vous ne respectez pas la règle d’avoir toujours du cash.

Il est possible de toujours avoir du cash en raisonnant en pourcentage.
Ainsi vous pouvez par exemple décider d’avoir systématiquement 20% cash / 80% actions et rebalancer votre portefeuille dès lors que le cash passe à 15%/25% (c’est le principe du permanent portfolio).

Le cash, ça peut se trouver. Si vous êtes raisonnable, vous avez une allocation globale qui n’est pas 100% en actions. Souvent, on a une assurance-vie à coté avec une partie en fond euro.
Rien n’empêche d’en arbitrer une partie vers un ETF Indiciel ou bien un fond en actions si l’on estime que le marché est particulièrement bas. Et ceci sans sortir de l’argent de son assurance-vie.
Bien sur ce n’est pas à faire dès la première petite baisse venue mais c’est une réserve qui peut être utilisée en cas de krach ou de marché manifestement très bas.

C’est la que l’utilisation de la marge peut aider à condition de rester prudent.

Avoir une position cash qui rapporte rien, c’est simplement avoir 15 ou 20% de son investissement inutile.

Si on utilise la marge raisonnablement, on peut être investi à 1x0% et quand le marché atteint son plus bas, profiter des soldes en augmentant le levier. Si les actions remontent, le levier redescendra mécaniquement ensuite. Je prends comme principe de garder en matelas de sécurité 50% de plus que le risque calculé par mon courtier. Ça me donne, suivant les périodes, un levier de 1.3 à 1.5.

J’ai d’ailleurs été surpris dernièrement avec DeGiro, parce que malgré la baisse du marché, ma marge disponible et donc ma réserve de sécurité n’a elle quasiment pas diminuée. C’est en partie dû à Apple qui a moins baissé que les autres et que les midcaps les plus affectées n’offraient de toute façon aucune marge mais pas seulement. Leur algorithme de risque semble prendre en compte le fait que si le marché baisse, le risque résiduel diminue aussi.

C’est moins une torture que de voir le CAC à 3000 pts et ne pouvoir rien acheter !

De plus ce cash rapporte. 2% net dans mon cas.

FCP a écrit :

C’est moins une torture que de voir le CAC à 3000 pts et ne pouvoir rien acheter !

De plus ce cash rapporte. 2% net dans mon cas.

Non c’est plus simple d’etre tout investit car on a pas a tout le temps réfléchir a quand rentrer sur le marché.

Alors que le marché corrige légèrement (ce que nous vivons après des années d’atonie n’a pour l’instant rien à voir avec le krach de 2008-2009 ou même la correction de 2011 - je suis trop jeune en matière d’investissements pour évoquer 2001-2003 ou 1997), d’excellentes questions existentielles sont posées ici, car le risque de voir les indices aborder un long marché baissier n’est pas nul après de longs mois de valorisations tendues.

Ma stratégie :

J’ai commencé à renforcer certaines valeurs qui correspondent à de fortes convictions de mon portefeuille.

Mais je conserve toujours une grosse part de liquidités : plus de 40% ; car, oui, le cash s’apprécie dans un bear market - il s’agit donc d’un investissement au plein sens du terme - et ne présente pas les inconvénients des produits pour gogos (ou spéculateurs court-termistes) de type BX4 ou warrants baissiers, que d’aucuns décrivent bien à tort comme des instruments de "protection du portefeuille".

Et j’envisage renforcer progressivement en m’appuyant sur certains paliers techniques du CAC (mais oui : il y a un élément non négligeable d’analyse technique qui entre en ligne de compte dans cette stratégie), dans la mesure où les résultats des sociétés dans lesquelles j’ai investi mon argent le justifient (tout n’est pas mécanique).

D’après les graphiques long terme du CAC, j’ai fixé le point où il me faudra recommencer à puiser directement dans mes revenus mensuels ("du cash, cela peut se trouver", écrit Ostal) à 1900 points (je suis très majoritairement investi sur les marchés français, grosso modo corrélés au CAC).

Oui ! 1900 points !…

Cela n’a rien d’infaillible, et c’est très personnel. Mais c’est parfaitement réalisable, d’autant que le facteur psychologique joue en ma faveur.

En effet, plus les indices baissent, plus on y réfléchit à deux fois - à tort, dans la mesure où les sociétés ne se portent pas trop mal - avant d’injecter du cash dans des titres cotés.

Pour le moment, je fournis un effort psychologique afin de ne pas revenir trop vite sur les marchés.

Dans un ou deux ans, il se pourrait que je doive fournir un effort psychologique pour y placer ce qui me restera de liquidités.

Je suis peut-être totalement à côté de la plaque.

Mais je dors très bien, et plus le CAC s’enfonce, plus je me sens heureux… (On n’est pas Ours pour rien…)

Je pense que le Nasdaq devrait encore couler d’au moins 30%, voire davantage. Cela entraînerait enfin les valeurs françaises vers des niveaux intéressants.

Dernière modification par Ours (27/10/2018 20h51)

Ours a écrit :

D’après les graphiques long terme du CAC, j’ai fixé le point où il me faudra recommencer à puiser directement dans mes revenus mensuels ("du cash, cela peut se trouver", écrit Ostal) à 1900 points (je suis très majoritairement investi sur les marchés français, grosso modo corrélés au CAC).

Oui ! 1900 points !…

Soit une chute de 62% après une chute de 10% déjà intervenue… Même en 2009 on n’a pas mangé autant. Vous faites preuve d’un pessimisme remarquable