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1    #276 24/11/2018 14h22

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cat a écrit :

En même temps, ce n’est pas vraiment leur problème. Pour ma part, je discute rarement de ces questions avec les gens de ma famille ou de mon entourage et uniquement quand ils amènent le sujet (donc généralement pour des problématiques qui les concernent).

Pareil. No offence, et chacun est bien libre de faire ce qu’il veut comme il le veut mais il ne me viendrait pas à l’idée de parler de la performance précise d’un portefeuille boursier à mes parents, surtout pas passé un certain âge. Le conjoint, comme le mentionne Fructif, c’est totalement différent, et là, ca me parait bien plus naturel. Le reste de la famille, non. Maintenant, chacun a sa façon de faire, et sa famille aussi.

EDIT:

-1 de Scipion a écrit :

Intervention à côté de la plaque, comme d’habitude. Je vis et travaille à l’étranger (et vous le savez), mon père s’occupe de mes affaires en France. Epargnez-nous vos préjugés, a fortiori sur mes files.

Je ne m’adressais pas à vous, et il n’y avait à mon sens aucune raison de le prendre de travers (m’enfin, comme d’hab, quoi). Vous êtes libre de faire comme bon vous semble. Perso, je ne souhaite en aucun cas partager une perf boursière ou ce qui peut se passer sur un portefeuille bousier avec mes parents. ca ne reste que mon avis, pas un "préjugé". Quant à "l’étranger" quand il s’agit de bourse à l’heure d’Internet, m’ouais …

Fructif a écrit :

Prenons l’exemple de la Chine dont on parlait plus haut. Il faut :
1/ Prévoir la croissance future de la Chine, ce n’est déjà pas facile.
2/ Voir comment cette croissance de l’économie va se refléter dans le prix des actifs.

Et en plus: 3/ être soumis au risque de change lorsqu’on investi sur une zone monétaire différente. C’est encore bien plus le cas avec les pays "émergents" qui ont généralement des monnaies plus volatiles et qui ne vont souvent pas dans le sens en faveur de l’investisseur d’un pays développé. Et comme elles ont également souvent des taux d’intérêts plus élevés, c’est difficile (’cher’) à couvrir.

Dernière modification par Mevo (24/11/2018 15h51)

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#277 24/11/2018 14h28

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Scipion8 a écrit :

Je pense que pour beaucoup qui viennent d’un milieu modeste ou classe moyenne sans culture boursière, ce genre de pression psychologique de la part de la famille et de l’entourage est courant, et peut être un frein.

Pour beaucoup de personnes de milieu modeste, votre réponse ne serait pas comprise car trop complète/complexe.

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#278 24/11/2018 19h31

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Pardon mais je n’ai pas été suffisamment clair, mon propos ne concernait pas mon épouse avec qui je discute (bien entendu) de ces sujets (enfin, pas "trop" souvent car cela ne la passionne guère).

Fructif]Par ailleurs, même si on parle peu de ces choses-là avec ses proches, on subit de fait une pression sociale par son entourage.[/quote]
Fructif, désolé mais je ne comprends pas exactement de quelle pression sociale vous parlez et par rapport à quoi. Pourriez-vous être plus explicite?

[quote="Fructif a écrit :

Une réflexion sur la stratégie financière de quelqu’un doit, à mon sens, prendre en compte son entourage. La capacité à prendre du risque doit être analysée dans un contexte.

Vous pouvez tenir compte de votre entourage dans votre stratégie financière sans avoir besoin d’aller en débattre avec vos parents, vos frères et soeurs ou votre belle-famille (ou vous pouvez parfaitement circonscrire le débat aux points qui peuvent les concerner - par ex. SCI ou indivision familiale, donation, …). Par contre, je ne ressens pas le besoin ni l’envie d’aller leur parler de portefeuille boursier ou de notre stratégie patrimoniale avec mon épouse.
Après, chacun fait effectivement comme il l’entend et Scipion a visiblement une autre approche avec sa propre famille.

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1    #279 24/11/2018 20h44

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@Fructif : Mon investissement sur la Chine est effectivement un pari macro :

1) Malgré la forte croissance économique des 20-30 dernières années, en termes de PIB nominal par habitant, la Chine se situe à seulement 15% du niveau US, 22% du niveau français. Sans qu’on parle de convergence, cela suggère un immense potentiel de croissance (qui se traduit dans les prévisions économiques à long-terme).

2) Je parie aussi sur une transformation graduelle de la Chine en économie de marché, avec bien sûr ses spécificités par rapport aux USA et à l’Europe. Un indicateur intéressant à observer sur longue durée, même s’il a de nombreux biais qui rendent les comparaisons entre pays difficiles, c’est le ratio de la capitalisation boursière sur le PIB. Ce ratio suggère que l’histoire boursière de la Chine vient à peine de commencer.

Ratios capitalisation boursière sur PIB pour les USA, le Japon, la France et la Chine (source : Banque Mondiale)


Bien sûr, ce pari sur la Chine a ses risques et ses incertitudes. Il y aura des phases de correction (comme cette année), des périodes compliquées d’un point de vue politique (comme actuellement avec les tensions commerciales avec les USA). Mais j’ai une perspective de long-terme, et il me semble que les probabilités sont en ma faveur.

J’essaie de réfléchir en termes très macros et long-terme : en 2050, quels auront été les développements économiques marquants de la première moitié du 21e siècle ? Je dirais (i) la numérisation croissante de la consommation, (ii) la montée en puissance de l’Asie comme 3e moteur mondial (avec les USA et l’Europe) de la consommation et de l’innovation, peut-être (iii) l’intelligence artificielle ? (Pour (iv) les changements des modes de production et de consommation énergétique, il faudra peut-être attendre la 2e moitié du siècle…). Je ne voudrais pas me retrouver en 2050 sans avoir profité de ces tendances structurelles.

@Cat : J’ai presque toujours travaillé à l’étranger (comme actuellement), donc mon père gère mes affaires en France. Je ne m’occupais presque pas de mon patrimoine (en France) jusqu’à fin 2016, j’étais totalement focalisé sur ma carrière et je me contentais d’envoyer mon épargne en France. Ma banque et mes courtiers ne vont pas m’envoyer leurs documents en Afrique… (il n’y a même pas de système d’adresse ici)

Par ailleurs, je reproduis avec mon père la gestion qui a toujours existé dans ma famille (des paysans aveyronnais) : le père et le fils gèrent la ferme ensemble. Donc mon père connaît mes affaires (et pourrait les gérer en cas d’empêchement pour moi à l’étranger - certes pas au point de faire du stock-picking en Chine…), et je connais son patrimoine, car je pourrais être amené à en prendre la gestion. (Comme mentionné sur ma file perso, ma mère n’a vraiment pas de compétence ni de goût dans ce domaine.) Nous raisonnons en patrimoine global, le sien + le mien, en essayant d’optimiser sa gestion. A titre d’exemple, la donation de la nue-propriété de 2 maisons par mes parents s’accompagne d’un partage des charges (afin d’augmenter un peu les revenus de mes parents), et en parallèle, j’ai "dépanné" mes parents en achetant la nue-propriété d’un appartement à Montpellier sans qu’ils doivent attendre la vente (en cours) de leur appartement dans le Gard.

@Gdauph, Fructif : D’accord avec vous sur l’importance de l’entourage pour la psychologie de l’investisseur. Même si nous prenons nos décisions d’investisseur seuls, en face d’un écran, nous ne fonctionnons pas en vases clos et notre entourage a une influence majeure sur notre psychologie. Donc effectivement, je pense important d’avoir une démarche d’investissement qui puisse être "vendue" à l’entourage - même si dans la plupart des cas on parle effectivement surtout du conjoint.

De ce point de vue, c’est vrai que la gestion indicielle est un peu plus facile à "vendre" que le stock-picking… surtout si celui-ci est générateur de pertes… voire de sous-performance, pour les conjoints les plus sourcilleux ;-)

Et puis au-delà du conjoint, la perception de l’investissement boursier dans une large partie de la population est très négative (Baromètre AMF de l’épargne et de l’investissement, décembre 2017) :




Donc qui s’aventure à dire qu’il investit en bourse (même sans donner les détails) s’expose souvent aux doutes, voire à la réprobation, de l’entourage.

@Niceday : Je suis d’accord avec vous, mon message aurait pu être encore plus pédagogique. Bon, mon père ne part pas de zéro, il est même bon gestionnaire de son patrimoine, mais il n’a pas d’expérience en bourse. Je l’ai eu au téléphone aujourd’hui, mon message l’a rassuré, il comprend bien que c’est une année difficile en bourse.

@Franckielestore : Merci pour le papier de Mebane Faber. Je n’exclus pas d’avoir un jour une "poche" dans mon portefeuille avec une stratégie similaire, mais pour le moment j’ai vraiment du mal avec l’idée d’une stratégie active (même à faible fréquence), et j’ai des doutes sur le frottement fiscal (en CTO) d’une telle stratégie.

Par ailleurs, il faut replacer mon portefeuille boursier dans le contexte de mon patrimoine global, qui est raisonnablement bien diversifié (31% actions, 19% fonds €, 44% immo, 6% liquidités). Mes pertes en bourse cette année sont finalement modestes en proportion du patrimoine global (3%), et également en proportion de l’effort d’épargne cette année (12% du patrimoine global). C’est d’ailleurs le genre d’argument qui rassure (un peu) mon père ;-)

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2    #280 24/11/2018 20h50

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En fait, il me semble que les exemples sont nombreux. On est bien obligé traiter de gestion patrimoniale avec ses proches dans les cas suivants :
- Entre conjoints, on s’en doute
- Avec ses parents, pour optimiser la succession
- Avec ses frères et sœurs, pour optimiser la succession
- Avec plein de gens pour gérer la SCI/SARL familiale
- Lorsque les grands parents donnent aux petits enfants, pour les protéger et demandent comment cet argent est investi, et comment les parents protègent les enfants
- Lorsque les parents sont prêts à donner à leurs enfants, uniquement si ils achètent un appartement
- Lorsque vous êtes en indivision avec votre tante/frères/sœurs
… et j’en passe.
Je n’ai pas l’impression que ce soient des cas isolés.

Sur la pression sociale, quelques exemples aussi :
- L’investisseur en actions (et a fortiori non propriétaire de sa résidence principale), est vu "bizarrement"
- L’investisseur qui travaille dans la tech et voit tous ses collègues avoir fait la culbute avec des stocks options va vivre différemment sa relation à la façon d’épargner à celui qui travaille dans l’auto et a vu son entreprise au bord de la faillite.
- etc.
A mon avis, même si on ne parle pas de ses finances à tout va, on est influencé par son entourage.

Voilà juste quelques exemples.
A mon sens le cas de Scipion8 n’est pas isolé, et il faut réfléchir à la façon dont on réagirait à un krach en prenant en compte tous ces éléments.
Franchement, l’investisseur passif fortement investi en actions, qui fait un -50% aura plus de mal à vivre la chose si tous ses amis et sa famille lui disent "je t.e l’avais bien dit que c’était risqué, regarde ce que j’ai fait avec l’immobilier moi". (Exemple caricatural cherchant à faire sourire)
Même l’investisseur passif, "evidence based investing", est sujet à l’influence. (Malheureusement pour moi ;-) )

Evidemment à titre personnel, je subis une pression de mes proches et sociale forte, puisque l’on sait ce que je pense et (plus ou moins) comment j’investis. Mais je pense que tout le monde le vit à sa mesure.

Dernière modification par Fructif (24/11/2018 21h20)

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#281 24/11/2018 21h19

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Scipion8 a écrit :

Par ailleurs, je reproduis avec mon père la gestion qui a toujours existé dans ma famille (des paysans aveyronnais) : le père et le fils gèrent la ferme ensemble. Donc mon père connaît mes affaires (et pourrait les gérer en cas d’empêchement pour moi à l’étranger - certes pas au point de faire du stock-picking en Chine…), et je connais son patrimoine, car je pourrais être amené à en prendre la gestion. (Comme mentionné sur ma file perso, ma mère n’a vraiment pas de compétence ni de goût dans ce domaine.) Nous raisonnons en patrimoine global, le sien + le mien, en essayant d’optimiser sa gestion. A titre d’exemple, la donation de la nue-propriété de 2 maisons par mes parents s’accompagne d’un partage des charges (afin d’augmenter un peu les revenus de mes parents), et en parallèle, j’ai "dépanné" mes parents en achetant la nue-propriété d’un appartement à Montpellier sans qu’ils doivent attendre la vente (en cours) de leur appartement dans le Gard.

Il y a plusieurs vertus à cette approche. C’est avant tout une excellente façon de challenger vos propres idées d’investissements et d’avoir à (1) les pitcher à une tierce personne sérieusement impliquée et (2) les expliquer avec le plus de clarté possible.

Ensuite, de par vos deux expériences/approches différentes de l’investissement, c’est à la fois un bon baromètre pour sonder vos ressentis respectifs des phases de marché (euphorie/panique) et un bon garde-fou pour garder les pieds sur terre et conserver une approche de père de famille responsable.

De toute manière, il n’y a pas de règle générale pour ce type de fonctionnement, c’est propre à chaque famille, voir à chaque individu.

Scipion8 a écrit :

@Gdauph, Fructif : D’accord avec vous sur l’importance de l’entourage pour la psychologie de l’investisseur. Même si nous prenons nos décisions d’investisseur seuls, en face d’un écran, nous ne fonctionnons pas en vases clos et notre entourage a une influence majeure sur notre psychologie. Donc effectivement, je pense important d’avoir une démarche d’investissement qui puisse être "vendue" à l’entourage - même si dans la plupart des cas on parle effectivement surtout du conjoint.

Je suis bien d’accord avec ce passage, pour avoir partagé ce vécu.

Comment tenez-vous compte de ce biais dans votre gestion ? Le voyez-vous comme un élément directeur de votre allocation ou comme un élément perturbateur dont il faut se prémunir par un process sans états d’âme ?

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#282 24/11/2018 23h53

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INTJ

Je partage l’avis de Scipion sur la Chine . J’accumule depuis plus de 10 ans et depuis quelques années par ETFs. C’est le marché de demain où il faut être mais sans être pressé . Ca ne représente que 4% de mon portefeuille actions . Parfait pour du lazy.
J’ai cherché à investir sur l’Afrique mais là , je n’ai pas de supports qui m’ait convaincu . Il me semble que , "après demain" , le potentiel sera énorme. Je suis preneur si quelqu’un connait des placements sans frais max .


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#283 25/11/2018 08h16

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Un peu hors sujet, désolé pour votre fil Scipion8, mais pour répondre à jcdtrader, je n’ai accès pour ma part qu’à Alquity Africa via mon plan Generali. 1.90% de frais annuels (ok) mais surtout 20% de frais sur-performance. Le fonds s’en sort assez mal face à son indicateur et sa répartition géographique semble assez éloignée du PIB de l’Afrique.
TrustnetOffshore

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2    #284 25/11/2018 10h15

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Pour ma part, je suis d’une totale opacité sur mon patrimoine. En effet, c’est déjà suffisamment difficile de maîtriser sa psychologie alors si en plus faut encaisser et gérer les peurs et les croyances des autres…

« J’aime que mes comptes soient gardés sous clés, à l’abri de toute indiscrétion », et je tiens sûrement ça de mes ancêtres paysans aveyronnais comme dans les publicités du CA d’antan ! : documentaire que je vous recommande Scipion, que je trouve très fidèle à l’histoire de ma famille enracinée là-bas : la besogne, l’épargne, la méfiance envers les banquiers, le crédit honteux, le patriarche en bout de table qui prend son petit-déj au saucisson et à la soupe, le vin (…) coupé à l’eau… le début des emm*rdes avec le remembrement et l’arrivée du productivisme à crédit (Monsanto, les débuts…) et des centrales d’achats puis l’exil massif de la jeunesse (la génération de mes parents) qui préfère aller se salarier en ville plutôt que d’épouser le voisin (pour joindre les parcelles) et trimer dans les champs jusqu’à la mort pour Yoplai ou Lactalis…

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#285 25/11/2018 10h51

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Scipion, pour revenir à votre raisonnement sur la Chine, je ne vois pas quels éléments vous incitent à écrire :

Scipion8 a écrit :

Mais j’ai une perspective de long-terme, et il me semble que les probabilités sont en ma faveur.

Pourquoi particulièrement la Chine et pas d’autres pays asiatiques (par exemple : Inde ou Indonésie)?
Pourquoi miser sur l’Asie et ne faire aucun pari sur l’Afrique par exemple?

Sur la place de l’Asie (et notamment de la Chine) dans le PIB mondial d’ici 2050, il me semble que tout le monde a conscience qu’elle sera prépondérante et je ne vois pas quel avantage concret on peut espérer en tirer dans la construction d’un portefeuille boursier.

Scipion8 a écrit :

Ma banque et mes courtiers ne vont pas m’envoyer leurs documents en Afrique… (il n’y a même pas de système d’adresse ici).

Autant je comprends assez bien l’aspect focalisation sur votre carrière et pas sur votre portefeuille boursier… Autant l’aspect documents bancaire/courtiers me laisse un peu perplexe car aujourd’hui quasiment tout est dématérialisé. Il suffit donc d’avoir un accès internet, non?

Fructif a écrit :

On est bien obligé traiter de gestion patrimoniale avec ses proches dans les cas suivants …

Je suis bien d’accord avec vous. J’ai moi-même été confronté à la majorité des points que vous invoquez. Néanmoins :
* cela ne m’a pas amené à discuter "investissement actions" avec la famille (ou belle-famille);
* plus le milieu est modeste (pour reprendre les termes initiaux de Scipion) et moins, a priori, on est amené à discuter de ces points.

Sur ce qui est de la pression sociale, je ne la ressens pas vraiment hormis peut-être sur ce forum ;-). Probablement est-ce dû au fait que :
* mon épouse ne consulte jamais la valorisation de nos actifs - en majeure partie les siens (sauf quand je lui impose de se pencher sur la question);
* la gestion est passive et les choix ont été faits en concertation avec elle;
* j’échange sur l’investissement en actions uniquement avec mon épouse et parfois sur ce forum;
* la part "actions" reste pour l’instant assez modeste dans notre patrimoine (en gros 15%).

Fructif a écrit :

si tous ses amis et sa famille lui disent "je t.e l’avais bien dit que c’était risqué, regarde ce que j’ai fait avec l’immobilier moi"

De ce côté-là je ne suis pas trop inquiet :
1/ déjà, je ne vois pas trop qui viendrait me le faire remarquer;
2/ je me suis amusé à chiffrer quelques investissements immobiliers parentaux et je pourrais facilement leur répondre (mais je ne le ferai pas) "et t.oi regarde un peu ce que t.u as fait avec ton appart" :-).

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1    #286 25/11/2018 15h26

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@PeterParker : Le principal problème dans le dialogue avec mon père, c’est sa très (trop) grande aversion au risque, et sa trop grande sensibilité aux fluctuations du marché. Donc son stress est plutôt une source de perturbation pour moi, mais avec de la pédagogie sur l’investissement boursier à long-terme et (je l’espère) une progression régulière du portefeuille sur la durée, ça devrait aller, je pense. Ma copine s’intéresse aussi à l’investissement (l’immo locatif, pour l’instant), mais pour l’instant nous en discutons assez peu.

J’ai sans doute un biais comme professionnel de la finance (même dans une branche éloignée de la gestion patrimoniale), j’ai tendance à avoir une vision bien arrêtée de ma stratégie et je me laisse assez peu influencer par mes proches (j’ai plutôt tendance à vouloir les convaincre).

@Gog : De mes racines aveyronnaises je tiens une approche assez rigoureuse (je pense) de la gestion patrimoniale, et de ma famille l’idée qu’un homme ne dépense pas, il investit. Mon père n’a presque rien dépensé pour lui (il faut le traîner par le col pour qu’il aille au cinéma ou pour des voyages), son plaisir a été de construire ou de rénover des maisons, de valoriser des terrains (défrichage, aménagement d’accès pour les rendre constructibles un jour), et de construire pas à pas un beau patrimoine (compte-tenu de son seul salaire de prof) pour sa famille. Je suis peu dépensier (mes seules grosses dépenses sont pour les voyages avec ma copine), et je prends plaisir au stock-picking mensuel comme si c’était un acte de consommation… alors que c’est un acte d’épargne ;-)

Un autre aspect de l’approche aveyronnaise de la gestion patrimoniale, à mon avis, c’est un certain goût pour l’entrepreneuriat et l’aventure loin du pays, l’idée qu’"il faut aller chercher l’argent où il se trouve". En témoigne le réseau étendu des restaurants et bistrots parisiens contrôlés par les Aveyronnais. J’ai aussi adopté cette philosophie : résigné depuis toujours à être un émigré (peu d’opportunités pour un profil comme le mien en Aveyron…), j’accepte bien la mobilité géographique et je m’adapte assez bien à des environnements différents. En début de carrière, mes chefs à Paris étaient étonnés de mon enthousiasme pour un exil à Francfort… à un salaire double, alors que tous mes collègues préféraient rester dans le nid douillet (certains, bien sûr, pour des raisons familiales). Pour moi, Paris, Francfort, Phnom-Penh ou N’Djamena : peu m’importe, tout cela se vaut puisque ce n’est pas chez moi, ce n’est pas l’Aveyron ;-)

Sur la discrétion sur le patrimoine, vous avez raison. Je me souviens d’avoir assisté, enfant, à une discussion fascinante entre mon père et un de ses cousins éloignés, éleveur de bovins. Mon père essayait de savoir la prospérité de la ferme, le nombre de bovins, etc. Ce paysan, sans jamais répondre par la négative aux questions de mon père, a par maintes ruses réussi à maintenir le secret ;-)

Et oui, les mariages de mes grands-parents (des 2 côtés) ont été arrangés et motivés par des raisons patrimoniales : la logique des parcelles plutôt que celle du coeur. Dans un pays pauvre comme l’Aveyron c’était alors une nécessité. Du côté de ma mère il s’agissait même d’une alliance familiale (une soeur et un frère qui épousent un frère et une soeur).

@Cat : Bien sûr je gère mon portefeuille en ligne, mais tout n’est pas dématérialisé et ma banque et mes courtiers continuent d’envoyer des documents papier chez moi. Et pour certaines opérations, je ne peux pas tout faire depuis l’Afrique (par exemple je viens d’acheter un appartement à Montpellier), donc la procuration à mon père est nécessaire.

Sur la Chine, oui, sur le long-terme la plupart des économistes sont comme moi optimistes. Mais cela n’est pas pricé dans les cours à mon avis - parfois pour de bonnes raisons : risques politiques, contraintes pour l’investisseur étranger…

Surtout : "le marché" n’est que l’agrégation de participants de marché dont beaucoup - la très grande majorité à mon sens - ont des objectifs de performance à court-terme. "Le marché" n’est ni omniscient ni infaillible : il a ses biais, ses contraintes, son horizon d’investissement. La Chine est à mon sens un excellent investissement de long-terme, mais à un horizon de court/moyen terme de 1/2/3 ans je suis bien incapable de dire si c’est un bon investissement. Et la plupart des investisseurs (professionnels et amateurs) raisonnent sur un horizon de ce genre. Cela crée une opportunité pour les investisseurs à long-terme comme moi.

Au-delà des Alibaba et Tencent, la plupart des grandes entreprises chinoises (l’assureur Ping An, les banques…) sont quasiment ignorées des investisseurs occidentaux (cf. par exemple le nombre de "suiveurs" sur Seeking Alpha).

Bien sûr d’autres grands pays asiatiques comme l’Inde ou l’Indonésie pourraient offrir de belles opportunités pour l’investisseur. J’ai commencé à construire une watchlist indienne (Infosys, Wipro).

Cela dit, la puissance économique est indissociable de la puissance politique. Je pense que la Chine a une grande ambition à tous les niveaux, la volonté de protéger son marché, de faire grandir des champions nationaux pouvant à terme rivaliser avec les leaders US. Aujourd’hui le pouvoir chinois est plus un risque qu’un atout pour les firmes chinoises. Mon pari, c’est que peu à peu, pour des raisons autant politiques qu’économiques, le pouvoir chinois voudra faciliter l’accès des firmes chinoises aux marchés internationaux de capitaux, et sera plus attentif à ne pas faire obstacle à leur expansion.

Je parle de probabilités car je pense probable (i) que la croissance chinoise soit plus grande ces 20-30 prochaines années qu’en Europe ou aux USA, et (ii) que les marchés financiers chinois se développent plus vite que ceux d’Europe ou des USA. Des scénarios alternatifs de retour en arrière, de fermeture du pays aux échanges, me semblent de plus en plus improbables. Mon scénario pour la Chine c’est celui d’une intégration toujours plus étroite au système économique et financier mondial, de la montée en puissance de la consommation domestique, d’une montée en gamme des entreprises chinoises, évoluant du low cost vers toujours plus d’innovation. Ces tendances me semblent clairement observables, mais en partie ignorées (pour des raisons aujourd’hui en partie légitimes) par les investisseurs occidentaux. C’est donc une opportunité.

@Chlorate / Jctrader : Aucun HS, bien au contraire ;-) J’envisage aussi d’investir en Afrique. A mon sens, le principal problème des ETF Afrique, c’est une concentration excessive sur l’Afrique du Sud, qui est un marché "à part" en Afrique, à double titre :
- beaucoup plus prospère que le reste du continent (PIB nominal par habitant >6000$ contre 500-3000 $ pour la plupart des pays africains)
- importance des firmes minières et forte sensibilité de la devise aux matières premières (ce que je cherche plutôt à éviter, perso)

Perso, ce qui m’intéresse c’est de parier sur le développement de la consommation domestique en Afrique subsaharienne. Je m’intéresse donc aux secteurs de la banque (que je connais professionnellement) et des télécoms, et notamment aux firmes avec une présence panafricaine.

Pour les télécoms, MTN (une entreprise sud-africaine mais très active dans toute l’Afrique) pourrait éventuellement m’intéresser : grosse correction du cours depuis 3 ans, rendement de 7%.

Pour les banques, il faut veiller à choisir des pays où il y a une supervision bancaire suffisamment professionnelle (malheureusement pas partout, en Afrique). Par ailleurs il y a toujours un risque politique pour les banques (un banquier peut être perçu, à tort ou à raison, comme une menace potentielle pour le pouvoir en place, certains sont envoyés en prison dans les pays où je travaille, pour des raisons plus ou moins légitimes). Les banques nigérianes, par exemple, sont actives dans de nombreux pays africains mais je ne les trouve pas très sécurisantes.

Mes banques africaines (cotées) préférées sont :
- Attijariwafa et BMCE, au Maroc : elles ont du personnel de qualité et une stratégie panafricaine affirmée (ces dernières années, elles ont racheté de nombreuses filiales africaines d’autres banques, notamment françaises) ;
- Ecobank, basée au Togo, s’affiche comme "la banque panafricaine" et forme des banquiers de bon niveau (très rare, pour des banques 100% subsahariennes).

Bon, même en choisissant bien les banques, il s’agit d’un investissement risqué.

Dernière modification par Scipion8 (25/11/2018 16h44)

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1    #287 25/11/2018 16h21

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cat a écrit :

Autant l’aspect documents bancaire/courtiers me laisse un peu perplexe car aujourd’hui quasiment tout est dématérialisé. Il suffit donc d’avoir un accès internet, non?

Et à coté de cela, si besoin, il existe nombre de services qui proposent de vous fournir des adresses dans presque tous les pays développés pour réceptionner vos courriers (y compris recommandés. Y compris même colis avec de la TVA ou des droits de douane à payer pour certains: Ils vont avancer la somme et vous la refacturer) les scanner et vous les mettre à disposition par Internet, et/ou les renvoyer où vous le souhaitez. Ayant moi-même fait usage de plusieurs d’entre eux, je peux en conseiller à quiconque aurait besoin (m’envoyer simplement un MP).

Gog a écrit :

Pour ma part, je suis d’une totale opacité sur mon patrimoine. En effet, c’est déjà suffisamment difficile de maîtriser sa psychologie alors si en plus faut encaisser et gérer les peurs et les croyances des autres

… quand ce n’est la malveillance de certains qui vont se mettre à vous bâcher sur certains éléments.

Il me parait éventuellement d’autant plus utile d’être opaque si on croit que ce que disent les autres va nous influencer derrière (ou nous affecter négativement). Après, reste le problème de la "bonne" et de la "mauvaise" influence: Quels sont les conseils ou critiques utiles et ceux qui sont néfastes. Pas évident, même sans doute pas du tout. Mais je le répète: Chacun est bien libre de faire comme il le souhaite (vraiment !). Je ne comprends par contre pas totalement le point de Fructif quant aux successions: Que les parents parlent de ce qu’ils font avec leurs enfants dans ce cadre, OK, mais dans l’autre sens, j’ai plus de mal à voir, surtout au niveau de la performance d’un portefeuille boursier (Fructif m’avancera potentiellement des questions de répartition/diversification en anticipation de l’héritage, mais je reste très moyennement convaincu).

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1    #288 26/11/2018 10h26

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L’histoire du courrier c’est que c’est pratique ainsi, après on n’a pas forcément prévu que cela puisse inquiéter les proches ou les parents.
Pour ma part ce ne sont pas trop les performances de mes placements qui peuvent inquiéter les parents - je reçois principalement des courriers de distribution de dividende et en cas de baisse, les SCPI ont la particularité de ne pas communiquer - mais plutôt les recommandés que je reçois ainsi que carrément la visite d’huissiers. Ils savent que je m’en moque complètement, ils transmettent tout de même mais comme je dis avec mon air narquois, "pas de panique, ça finit toujours bien, comme dans un conte !" Eux doivent penser "jusqu’au jour où…" mais comme je dis aussi : je m’en moque wink

C’est ainsi, les parents s’inquiètent pour leurs enfants qui savent très bien ce qu’ils font quitte à payer leurs erreurs, le tout est qu’ils s’en donnent les moyens.

Autre sujet Scipion avez-vous déjà entendu parler de la SCPI "L’Oustal des Aveyronnais" ?

Voici pour la définition de "oustal" : Oustal | Etymologie-occitane
Une analyse (succincte) de cette SCPI dans la rubrique idoine serait la bienvenue, peut-être avez vous des anecdotes à raconter dessus, des connaissances y ayant séjourné ou possédant des parts smile


Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350

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1    #289 26/11/2018 11h57

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Bonjour Surin,

Quand j’étais étudiant, j’ai failli loger à l’Oustal des Aveyronnais. J’avais déposé un dossier et j’étais sur liste d’attente : elle était bien longue, donc si les choses n’ont pas changé (ça fait plus de 15 ans, quand même !), j’imagine qu’il n’y a pas de gros risque sur le taux d’occupation.

A l’époque l’Oustal des Aveyronnais accueillait surtout des jeunes employés de bistrots et de restaurants (aveyronnais bien sûr), tout juste montés à Paris, et des étudiants. Il proposait alors des loyers presque à moitié prix comparé au marché parisien, je ne sais pas si c’est toujours le cas.

Donc en gros, si les choses n’ont pas trop changé, pour la partie résidentielle, je pense que le taux d’occupation reste toujours très élevé, et le taux de défaut sans doute très faible (soit du fait des garanties apportées par les parents ou les patrons, soit du fait qu’en Aveyron comme chez les Lannister, on paie toujours ses dettes).

Pour la partie commerciale, je pense que ça va aussi. L’immeuble est parfaitement situé à 2 pas de Bercy Village. Il y a une banque aveyronnaise, une mutuelle aveyronnaise, un sorte de bureau de représentation de l’Aveyron (je ne sais pas si le Département est le locataire), une amicale aveyronnaise, et un restaurant aveyronnais avec de bonnes critiques : j’y suis allé quelquefois, sympa, mais mon gros problème à Paris c’est que l’aligot n’est pas assez généreux (mais je suis un peu extrémiste sur le sujet : je déguste l’aligot exclusivement à Aubrac, où on me ressert 3 fois - Stokes connaît, je crois). En tout cas, sans doute que des bons locataires, dans l’ensemble.

Je ne savais pas qu’il y avait une SCPI L’Oustal des Aveyronnais ! Pour l’instant je n’ai aucune SCPI (je préfère les SIIC, a priori), mais cela pourrait bien être ma première. Il n’y a pas tant d’opportunités que ça d’investir sur l’Aveyron ! (Je rêverais d’être actionnaire de Roquefort Société, mais pas possible.) Merci donc de la signaler Surin. Je ne me sens pas vraiment compétent pour analyser une SCPI, mais si j’investis dans cette SCPI, promis, je créerai une file dédiée avec une analyse plus poussée.

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1    #290 26/11/2018 12h33

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Bonjour KC44,

Je vais répondre sur les anecdotes de l’oustal.

L’historique de la construction de la maison des aveyronnais de Paris appelé " l’oustal" est à la base un projet de financement participatif. En effet à l’époque il a été demandé une participation volontaire  (concernant les aveyronnais)pour ce projet et il a été bouclé en 6 mois de mémoire et sans intervention d’un emprunt bancaire.

Mes parents et moi même avions été sollicité  à l’époque par le crédit agricole .Nous n’avions pas donné suite car un peu méfiant sur ce projet "parisien" qui nous dépassait un peu et de plus notre culture financière était inexistante !

Je présume que les parents de Scipion ont du être aussi sollicité ?

Pour compléter le lien de KC44, "l’oustal "en patois  (nous n’aimons pas dire "occitan") désigne , la maison, la partie habitable d’une ferme. J’ai toujours entendu mes parents dire ce nom en parlant de notre habitation.

Quelques liens sur le sujet:
http://www.leparisien.fr/espace-premium … 195339.php

https://www.aveyronnais.fr/la-communaut … s-de-paris

Pour la promotion de l’Aveyron: https://www.aveyronnais.fr/

Concernant les aveyronnais (ou ayant des racines familiales) :

On peut citer donc  Scipion8 , Gog et moi même.

C’est un peu juste pour monter une amicale financière aveyronnaise  smile !

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1    #291 26/11/2018 12h54

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Je fais mon coming-out en tant que ruthénois smile


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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2    #292 31/12/2018 18h37

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"Perf" 2018 de mon portefeuille boursier :
- Portefeuille au 31/12/2018 / (Portefeuille au 31/12/2017 + Apports nets) = -14,7%
- TRI = -18,2%
- Montant brut = 496k€, soit +165k€ par rapport au 31/12/2017
- Pertes = -85k€ (soit 1/3 de mon effort d’épargne cette année, 250k€)

La valeur du portefeuille est restée plus ou moins constante depuis août, la baisse du marché effaçant mes apports mensuels (conséquents) les uns après les autres… Pas très facile à gérer psychologiquement, mais je n’ai pas dévié de ma stratégie de renforcement régulier (et je vois de nombreuses opportunités attractives à ces niveaux de valorisation, en Europe, aux USA et en Chine).

Valeur du portefeuille boursier en 2018 (hors PEE, environ 20k€) :


Mon portefeuille a notamment souffert (i) d’une surpondération des small caps françaises, (ii) d’une entrée inopportune sur des marchés européens plus cycliques que la France (Allemagne) ou affectés par un fort risque politique (Italie), et (iii) du timing défavorable de mon entrée sur le marché US (à partir de juillet).

Malgré cette performance négative, quelques points de satisfaction :

1) Je gère assez bien psychologiquement la baisse des marchés, je continue à renforcer sans trop de soucis. Evidemment, une situation professionnelle actuellement favorable facilite beaucoup ma gestion de portefeuille, je serais sans doute plus hésitant si je ne pouvais compter sur de gros flux d’épargne mensuelle.

2) Mes portefeuilles US et chinois se comportent correctement (en gros en ligne avec les ETF Monde), et je suis satisfait d’avoir initié un compte Interactive Brokers pour ces marchés, en complément de mes comptes EasyBourse (France) et Binck (Europe). Je vais continuer à rééquilibrer géographiquement mon portefeuille ces prochains mois, car la crise politique en France me rend moins confiant sur les actions françaises et européennes.

3) Mon portefeuille boursier est à mon sens correctement proportionné par rapport à mon patrimoine global (immo 46%, actions 28%, fonds € 20%, liquidités de précaution 6%), qui a bien changé en 2018 à l’occasion d’une double opération familiale (donation de biens immobiliers par mes parents + achat en nue propriété d’un appartement à Montpellier, financé sur mes fonds €). Cette composition relativement prudente me rend plus tolérable la volatilité boursière.

Pour 2019, je vais donc continuer à renforcer mensuellement mon portefeuille boursier, en y allouant l’essentiel de mes flux d’épargne, pour avancer vers mon objectif à un horizon de 2 ans d’un portefeuille boursier d’1M€ (qui sera le socle de mon indépendance financière, et me permettra d’envisager différents choix de carrière et de vie - même si je souhaite a priori continuer à travailler).

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#293 10/03/2019 22h42

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Scipion8: sur le post des ETF a écrit :

- règles automatiques pour les renforcements (notamment à la baisse) pour limiter le biais d’ancrage

Bonjour,
J’aimerai connaitre votre règle de renforcement automatique, svp,  et si possible en nous indiquant la raison des seuils choisis ?
J’ai dû mal à me fixer des règles de renforcements, car entre :
- "C’est stupide de raisonner avec son PRU"
- "Je renforce mais jusque quand car là ça ne fait que baisser …"
- "Arff je ne peux plus renforcer, je dépasserai mon % de concentration.."
- "Je renforce ou je vends, et je rachèterai si ça baisse d’avantage (-10%) sinon bye bye.."
- "J’ai envie de renforcer à la baisse alors que je me suis dit plusieurs fois de ne pas ramasser un couteau qui tombe .."
- "Je me mets à renforcer cette valeur qui baisse… n’importe quoi.. l’autre jour je me disais de renforcer les valeurs qui montent.."

Bref vous l’aurez compris.. ce doute me fait faire des erreurs.

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3    #294 11/03/2019 01h33

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Bonjour Niceday,

J’applique un certain nombre de règles, qui doivent a priori m’éviter de faire de grosses bêtises, en limitant l’influence des biais psychologiques (notamment le biais d’ancrage) :

1) Pourcentage maximal du portefeuille sur une position : 5% : avec mon nombre de lignes (environ 500), en pratique ce plafond n’est pas une limitation réelle dans mes choix. Ma plus grosse ligne, Air Liquide, a un poids de 3,9%.

2) Pas de renforcement à la baisse si un facteur fondamental a modifié ma thèse d’achat : quand j’établis ma liste pour renforcements éventuels à la baisse, je procède par élimination. Je commence par éliminer de cette liste (i) les valeurs pour lesquelles je me suis manifestement trompé lors de l’achat (par exemple je n’avais pas compris une faiblesse fondamentale de l’entreprise) et (ii) les valeurs pour lesquelles des informations nouvelles (tombées après mon achat) affaiblissent fondamentalement ma thèse lors de l’achat. Je ne retiens donc pour renforcement éventuel que des valeurs pour lesquelles l’ampleur de la baisse me semble injustifiée par rapport à l’évolution récente des fondamentaux, et pour lesquelles je considère ma thèse relativement inchangée.

3) Fréquence maximale des renforcements à la baisse sur une valeur : maximum un par an (ou tous les 6 mois) : cette règle permet d’éviter que je me jette à corps perdu dans des renforcements successifs contre le marché. Evidemment elle est d’application assez facile en ayant autant de lignes. Cette règle a un coût : si le marché se trompe effectivement et que le cours finit par remonter, elle limite mon gain sur les renforcements à la baisse.

4) Nombre maximal des renforcements à la baisse sur une valeur : 2 : je considère que j’ai au maximum 3 munitions sur chaque valeur (l’achat initial + 2 renforcements) - au moins à court/moyen terme. Donc je ne vais pas m’acharner à renforcer toujours plus une valeur sans limite - car je considère que les marchés étant relativement efficients, il est plus probable que je sois aveuglé plutôt que le marché se trompe de façon durable.

5) Seuils de déclenchement pour des renforcements à la baisse : -20% et -40% sur PRU : je sais bien que le PRU (l’achat à un instant donné) n’a pas d’importance lorsqu’on considère un achat à un moment ultérieur, et que la volonté d’abaisser le PRU peut être un biais psychologique piégeux. Néanmoins, pour les valeurs en baisse pour lesquelles je considère ma thèse toujours valable, la décote sur PRU est une information pertinente pour moi : si j’ai acheté cette entreprise à un PRU donné, et que ma thèse n’a pas changé, un prix de PRU-20% ou -40% peut justifier un renforcement. De façon générale je ne renforce pas à la baisse tant que la baisse n’est pas d’au moins 20% (sauf pour des valeurs de grande qualité pour lesquelles j’ai une forte conviction et une taille cible). Les renforcements ne sont pas automatiques : une baisse de 20% sur PRU conduit simplement à l’ajout sur ma liste pour renforcements à la baisse, pour les valeurs où je maintiens ma thèse. Si j’effectue un renforcement à PRU-20%, je vais attendre un PRU-40% pour faire mon 2nd (et dernier) renforcement. Pour des baisses supérieures à -50%, je vais en principe éviter de renforcer puisque je vais considérer qu’une telle baisse invalide en principe ma thèse (sauf krach).

6) Pas de renforcement à la baisse sans renforcement à la hausse : je maintiens 2 listes, une pour des renforcements à la baisse et une autre pour des renforcements à la hausse. J’essaie d’équilibrer mes renforcements à la baisse par des renforcements à la hausse d’un montant équivalent, pour éviter d’augmenter la pondération de valeurs mal-aimées du marché.

7) Validation extérieure de tout renforcement à la baisse : Quand j’ai établi ma liste de valeurs candidates pour des renforcements à la baisse, je vais rechercher une validation par d’autres investisseurs, pour chaque valeur, avant de déclencher les renforcements. Je regarde notamment les mouvements de fonds compétents et de bons intervenants sur les forums. Si je me retrouve tout seul à vouloir renforcer à la baisse une valeur, je vais considérer que je me trompe sans doute, et j’évite de renforcer jusqu’à ce qu’une information nouvelle change éventuellement mon jugement.

8) Utilisation des dividendes (et non des apports) pour les renforcements les plus risqués : Pour les opérations que je considère particulièrement risquées, j’utilise les dividendes versés sur mon portefeuille, et non mes apports nouveaux. Cela limite naturellement ma prise de risque, et m’oblige à une plus grande sélectivité dans les renforcements à la baisse.

Actuellement ma liste pour renforcements à la baisse, pour mon portefeuille français, comprend : Jacquet Métal, Groupe CRIT, Maisons France Confort, M6, Groupe Open, Bastide Le Confort Médical, Mersen, SQLI, SFPI, Actia, IDI et Thermador. Donc une liste assez réduite en proportion de mon portefeuille français (environ 250 lignes), qui comprend de nombreuses small caps en moins-value après la difficile année 2018. Je suis plus sélectif encore pour les renforcements à la baisse sur mes portefeuilles US, chinois et européen, car je considère plus probable sur ces valeurs étrangères que j’aie fait une erreur d’analyse lors de l’achat.

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#295 25/03/2019 15h46

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En 2017 vous aviez environ 500 k en av et actuellement environ 370 k.
Ces fonds ont servi à l’ acquisition de biens immobiliers ou pour des investissements en actions?

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2    #296 25/03/2019 16h27

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Actuellement, ce sont plutôt 340k€ en AV / fonds €.

Et oui, j’ai presque entièrement liquidé une AV peu performante (Mutavie) pour financer mon achat immobilier à Montpellier.

Je n’ai jamais procédé à des réorientations de mes AV / fonds € vers le marché actions, à la fois parce que  :
- je veux conserver un volet de sécurité suffisant d’au moins 300k€ (idéalement 500k€) en cas d’accident de la vie, malheureux (perte d’emploi…) ou heureux (projet d’achat de RP avec ma compagne, enfants etc.)
- la probabilité d’une récession à 1-2 ans augmente, donc je ne veux pas avoir une exposition exagérée (en % de mon patrimoine) au marché boursier
- je veux préserver la paix des familles (mon père aime bien suivre mes comptes - c’est un loisir d’Aveyronnais ;-) - et je ne veux pas le stresser en cas de krach)

J’ai aussi un vieux PEL de 85k€ que je garde par précaution.

Mais a priori je ne prévois pas d’utiliser ces fonds (PEL et AV) pour renforcer mon exposition aux actions, par exemple en sortie de krach. Dans un tel scénario, j’utiliserais plutôt la marge, qui commence à devenir conséquente sur mon portefeuille IB, par exemple pour acheter des bancaires ou des ETF et parier ainsi sur une recovery (sans certitude que je le ferais).

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2    #297 27/03/2019 19h29

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J’ai enfin préparé un fichier Excel unique pour suivre mon portefeuille. Ce ne fut pas une sinécure : 420 lignes dans 5 enveloppes (1 PEA, 1 PEA-PME, 3 CTO), chez 3 courtiers, à compiler !

J’ai regroupé toutes ces lignes en 6 catégories et j’utiliserai toujours les mêmes codes couleurs pour ces différentes catégories. Voici ce que ça donne :


Les performances de chaque poche ne sont pas vraiment comparables, car elles traduisent surtout l’histoire du portefeuille :
- J’ai quelques OPC depuis longtemps (vers 2010), d’où la bonne performance sur la durée.
- Le portefeuille France Big Caps a véritablement commencé en décembre 2016.
- Puis j’ai beaucoup acheté de small caps françaises en 2017 : très bonne année, mais la suite a été bien compliquée : cette partie du portefeuille est teintée de rouge après la correction 2018, et 2019 n’est pas bien brillante pour le moment.
- Le portefeuille Europe a été construit au premier semestre 2018, quasiment au plus haut…
- Les portefeuilles US et émergents ont été entamés à l’été 2018 et bénéficient de l’essentiel de mes flux d’épargne depuis lors.

Je présente ce nouveau portefeuille américain. Il est comme toujours avec moi, très diversifié en nombre de lignes, mais contrairement à mes portefeuilles France et Europe, fortement concentré sectoriellement. Mes secteurs de conviction sont la technologie (notamment le SaaS / le cloud), les équipements médicaux et les "nouveaux" services financiers (mais pas les acteurs traditionnels comme les banques ou assureurs). J’ai ajouté quelques blue chips plus traditionnelles et quelques REITs de bonne qualité pour équilibrer l’ensemble.





Pour l’instant, ce portefeuille surperforme nettement face aux indices, grâce à de bons choix sectoriels. Le portefeuille a baissé comme le S&P500 au 4e trimestre 2018, mais a rebondi avec bcp plus de vigueur au 1er trimestre 2019. Dans le secteur technologique, je fais le pari que les nouveaux leaders sur des marchés de niche du SaaS surperformeront face à  des GAFAM en relative perte de vitesse (je les ai toutefois dans mon portefeuille, mais très sous-pondérés par rapport au S&P500).





Il faut étudier la performance du portefeuille sur une période bcp plus longue pour juger si cette surperformance est pérenne ou non. Je suis assez confiant dans mes choix sectoriels, et je pense m’améliorer peu à peu en stock-picking grâce aux nombreuses erreurs commises depuis mes débuts (mais pas dramatiques car très diluées via la diversification).

Je pense aussi que chaque investisseur doit trouver le marché qui convient le mieux à son style d’investissement. Le mien étant marqué par une forte préférence pour la croissance et un horizon de très long-terme, je suis pour l’instant à mon aise aux USA et dans les pays émergents (je présenterai mon portefeuille Emergents prochainement), alors que ma performance est mitigée en Europe et en France.

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#298 27/03/2019 20h36

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ISTJ

Bonjour Scipion,

Quel est le bêta de votre portefeuille US face au S&P ?

Je "parie" qu’il est plus élevé. :-)


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#299 27/03/2019 20h43

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Bonjour Scipion,
merci pour la transparence du portefeuille.
Il semble que la Santé soit à la traîne dans votre portefeuille. Les pseudo-financières se portent un peu mieux, et les Techno performent très bien.
Pourrait-on avoir la performance par secteur, ou bien la liste des actions par secteur a minima ?

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Favoris 1    2    #300 28/03/2019 01h35

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@Footeure : Voici une décomposition sectorielle de la performance de mon portefeuille US :

- Technos : elles ont effectivement très bien performé, notamment les nouveaux leaders de niches du SaaS (nette surperformance face aux GAFAM). Quelques échecs spectaculaires (Eventbrite, Nvidia), mais même sur celles-là je suis assez confiant sur le long-terme.



- Santé : J’ai investi dans quelques big pharmas (Pfizer, Gilead, Johnson & Johnson, AbbVie…), mais je suis assez sceptique sur leur potentiel à long terme. Je préfère l’assurance maladie (UnitedHealth) et les équipements médicaux (Medtronic, Stryker, Becton Dickinson…). Surtout, mes valeurs préférées dans le secteur de la santé sont les nouvelles technos (Veeva pour le cloud, Intuitive Surgical pour les robots…) : très chères mais potentiel immense.


- Finance : J’ai suivi Buffett sur les banques, mais sans grande conviction. Je suis entré sur Square en plein boom, juste avant la correction… Outre les champions Visa et Mastercard, mes préférées dans le secteur sont les fournisseurs de logiciels spécialisés, comme Intuit. Mes paris sur les boutiques de conseil financier / M&A (Lazard, Moelis) sont pour l’instant perdants, mais je reste confiant, pour connaître ces firmes professionnellement.


- Lifestyle : Gros plantage sur les jeux vidéos (je n’ai pas trop compris pourquoi et je reste positif sur le secteur), compensé par une divine surprise sur le New York Times.


- Industrie : Secteur très sous-pondéré dans mon portefeuille : il le restera, même si je prévois d’autres achats dans le secteur de la défense. J’ai acheté Boeing le vendredi avant le crash en Ethiopie…


J’en profite pour coller le logo de Sherwin-Williams, magnifique entreprise de peinture dont le logo est peut-être le moins écolo au monde ;-)


- Utilities / Energie : Secteur très sous-pondéré. Je ne crois pas aux pétrolières. Je m’interroge sur l’excellente performance boursière des compagnies d’eau et d’électricité US (achats possibles). Mes principales cibles dans le secteur sont les énergies renouvelables et les entreprises de traitement des déchets.


- REITs : Belle performance sur ce portefeuille mêlant top qualité (O, SPG), REITs spécialisés techno (American Tower, Digital Realty), et (avec moins de conviction) commercial REITs.


@Bibike : Je n’ai pas calculé le beta et IB ne l’indique pas, mais oui, il est >1 (je dirais autour de 1,2) car la plupart de mes petites technos ont un beta nettement >1.

Voici ce qu’indique IB sur les mesures de risques :


On voit que le portefeuille se défend plutôt bien, avec un maximum drawdown inférieur aux indices et une déviation standard pas bcp plus élevée compte-tenu d’un nombre de lignes nettement plus faible que les indices. Avec un beta >1 dans une période de bull market, le Sharpe ratio ressort nettement plus élevé que les indices.

Ce portefeuille est offensif, mais la correction du Q4 2018 m’a été très utile pour sélectionner les actions : j’ai évalué leur résilience pendant cette période difficile. Certaines de mes technos n’ont que faiblement corrigé, indiquant un très fort intérêt du marché. Donc, même si le beta >1, je suis assez confiant sur la résilience du portefeuille aux inévitables corrections - mon pari étant que beaucoup de ces valeurs sont portées par des forces structurelles puissantes.

A mon sens, un gros avantage (ou en tout cas, une caractéristique souhaitée) de ce portefeuille face à un ETF S&P500 ou NASDAQ est sa moindre exposition aux GAFAM : de belles entreprises, mais qui me semblent avoir moins de potentiel que des petits acteurs de niches des technos.

Dernière modification par Scipion8 (28/03/2019 02h05)

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