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Favoris 1    7    #476 26/06/2019 01h17

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WhiteTiger a écrit :

message #473

Il y a quand même quelques points à prendre en compte (et que votre message semble complètement passer sous silence) :

La sur-performance des SIIC sur les SCPI durant (au moins) les 10 dernières années (voir ici par ex) ne peuvent pas être attribuées uniquement à un plus fort endettement (et donc effet de levier) des SIIC, et à l’impact de la baisse des taux :
     - les taux n’ont pas baissé autant que ça sur la période
     - pas mal de SCPI sont aussi endettées (souvent pour 10%, 20%, ou 25% de la valeur de leur patrimoine), et les SIIC ne le sont pas si massivement (en moyenne les grosses le sont vers 40% de la valeur de leur patrimoine)  [Note 1]
     - de ce que j’ai vu (en assistant aux AG, en discutant avec certains des intéressés, en lisant les rapports, sur plusieurs années) de la manière de gérer, et de valoriser son patrimoine immobilier, sur un certain nombre de SCPI et de SIIC (au moins les principales, car pour les petites c’est parfois différent), je ferais bien plus confiance (en moyenne, il y a des exceptions) aux équipes gérant les SIIC qu’à celles gérant les SCPI.
     - il y  a une autre grosse différence entre la plupart des SCPI et les SIIC : les SCPI collectent massivement (et doivent investir, quelles que soient les conditions de marché) (pour certaine, par ex. celles qui disposent d’un réseau de collecte assez captif par ex les bancaires ou celles majoritairement en AV, en dépit et même avec leurs piètres performances par rapport à leurs pairs) alors que les SIIC doivent juste optimiser ce qu’elles ont déjà (sauf rares cas d’augmentation de capital). Beaucoup de SCPI ont un focus principalement sur le montant de leur collecte (c’est souvent aussi ce qui rapporte le plus à la SdG…), quand les SIIC l’ont sur la gestion de leur patrimoine.

Quand on compare les taux auxquels les SIIC premium et les SCPI empruntent (maintenant, comme il y a quelques années), il n’y a vraiment pas photo : les SCPI ont de bien moins bons taux. Ca signifie que les préteurs considèrent les SCPI comme des emprunteurs plus risqués, même s’ils sont moins endettés.
À méditer quand on achète une SCPI au dessus de son ANR, et qu’on fuit une SIIC à -30% ou -40% de son ANR (sachant que les experts qui "fabriquent" cet ANR sont en gros les mêmes dans les 2 cas)…   

On peut contester la notion de classement des centres commerciaux en A, B, C, ou en "prime". Mais de fait, cette classification est encore un des rares paramètre synthétique qui permet de caractériser la qualité d’un actif. Si vous avez mieux à proposer, ne vous en privez pas. Par ailleurs, l’analyse comparative du patrimoine des "belles" SIIC avec celui des "belles" SCPI n’est pas vraiment en faveur des SCPI, si on compare des sociétés offrant des rendements un minimum comparable : il faut souvent mettre une SCPI avec 3.5% de rendement en face d’une SIIC avec 5-8% pour que le patrimoine de la SCPI devienne aussi qualitatif.

Autant la "volatilité des cours des SIIC devrait interroger tout investisseur en SIIC pensant acheter indirectement un bien immobilier", autant la non-volatilité (en fait l’administration par la SdG) du prix des parts pourrait aussi interroger tout investisseur en SCPI. Avez-vous souvent vu une SdG baisser le prix de la part, même quand le marché secondaire était complètement bloqué (car le prix était surévalué par rapport à ce que le marché était disposé à payer) ? En général, il faut plutôt attendre une fusion pour faire disparaitre ce vilain petit canard (et ses performances médiocres)…

L’immobilier commercial fonctionne sur des temps trés longs (bail 3-6-9, voir plus), si on compare ces temps à celui de la bourse, où le cours peut varier chaque seconde. Il n’en reste pas moins qu’il n’y a guère de raison de cacher la volatilité de la réelle valeur des parts de SCPI, hormis que le montant du spread entre le prix acheteur et le prix vendeur rend vain un suivi sur un temps trop court. J’observe d’ailleurs que la volatilité du prix des SCPI à capital fixe, pour lesquelles seul le marché établit le prix des parts, est bien plus élevée que celle du prix des SCPI à capital variable…

Pour un investisseurs avec un horizon de placement de 8-10 ans voire plus, comme devrait être tout investisseur en SCPI, et qui accepte un spread vers 10%, la volatilité (ou non-volatilité) au jour le jour ne devrait vraiment pas être un critère. Et pour lui, l’administration du prix de la part par la SdG n’est pas forcément génant (comparé au marché secodnair eplus volatile des SCPI à capital fixe), mais seulement sous réserve que ça ne conduise pas à certains abus (valeur non ajustée à la baisse quand marché secondaire bloqué).

Pour finir, je ferais remarquer qu’il existe aussi l’une ou l’autre SIIC qui cote largement au-dessus de son ANR, comme par exemple ARGAN (dont le cours semble intégrer un certain potentiel de croissance, en dépit d’un LGV encore élevé, et pas vraiment pénalisé par un dividende maigrichon). J’ignore si ceci est une anomalie qui sera corrigée un jour par le marché  (mais, pour ma part, j’ai un peu allégé cette ligne)…


Note1 :   Non, au niveau des SIIC, il est faux de dire que seule "une petite partie du financement des investissements fait appel au capital appelé en fonds propres à travers les investisseurs (actions ou obligations) tandis qu’une autre partie provient de crédits bancaires". Sauf si pour vous 60% est "une petite partie"…


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#477 26/06/2019 02h48

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- les taux n’ont pas baissé autant que ça sur la période

Vous rigolez, j’espère !

Il y  a 10 ans les foncières empruntaient à un taux de 4% pour le financement des biens rapportant à l’époque 5%. Soit un spread maxi de rentabilité de 1%.

Aujourd’hui les même foncières empruntent à moins de 1% pour financer des acquisitions rapportant toujours 5% (voir un peu plus). Le spread a donc été multiplié par 4. En d’autre terme, c’est 4 fois plus rentable !

Le reste est à l’avenant… je ne vais pas détailler.


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1    #478 26/06/2019 04h10

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Vous semblez avoir oublié que le rendement du même type d’actif immobilier il y a 10 ans était, non pas le même qu’aujourd’hui (cf vos 5% devenant 5%), mais plus élevé qu’aujourd’hui (où  le taux de rendement des actifs immobiliers est a un plus bas historique). C’est du moins ce qui figure dans toutes les études que j’ai lu. Donc le "spread" (même sil a augmenté) n’a pas été multiplié par 4.

Citez un cas concret de la même foncière (avec la même note de crédit) et le taux auquel elle empruntait il y a 10 ans vs celui d’aujourd’hui (pour un emprunt de la même durée).
Je serais surpris qu’Unibail ait emprunté à 4% il y a 10 ans (ma SCI IS empruntait moins cher pour financer de l’US) pour financer des biens avec 5% de rendement. Les Rapports annuels mentionnent ces chiffres.

Les SCPI n’avaient presque pas d’emprunts il y a 10 ans (quand l’écart "rendement immo - taux d’emprunt" était plus bas qu’aujourd’hui). A présent elles en ont souvent.
Pourtant, la plupart rapporte moins (en € par part) qu’il y a 10 ans….  alors qu’elles ont beaucoup augmenté leur levier de crédit (et qu’il devrait booster leur résultat). Cherchez l’erreur.

Remplacez au besoin "il y a 10 ans" par "il y a 8 ans" pour ne pas tomber au cœur de la crise de 2008/2009.

Je ne rigole pas.


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#479 26/06/2019 08h20

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Franck059 a écrit :

Entièrement d’accord là-dessus.
Et c’est justement cette décorrélation des marchés actions qui personnellement me convient mieux dans mon allocation de portefeuille.
Je me sens mieux avec 30 % immobilier (SCPI) - 30 % actions qu’avec 30 % immobilier (SIIC) - 30 % actions
Mais l’avenir me dira peut-être que j’avais tort ou qu’il aurait mieux valu que j’aie 15 % SIIC - 15 % SCPi et 30 % actions…

D’accord avec vous tout en vous posant la question, "avec quoi sont corrélées les SCPI" ?
- le marché avec une sensibilité "différente"  type "chêne versus roseau pour les SII". (on maintient parfois les prix même avec des taux d’occupation qui baissent, jusqu’au jour où…)
- le professionnalisme des gérants (on trouve ici sur le forum beaucoup d’exemples de dérives diverses et variées) et la clarté des informations fournies
- …

Avec en plus deux points majeurs sur lesquels on passe parfois un peu trop rapidement :
- 10% de frais (le plus souvent) et une fiscalité "confiscatoire"
- l’apport continu de fonds qui oblige parfois les gérants à faire des compromis sur les achats car il faut bien placer les capitaux nouvellement arrivés (sauf capital fixe qui sont de plus en plus rares et qui ont d’autres problèmes comme l’opacité de leurs marchés secondaires).

Pour moi, le porteur de SCPI se sent, à tort, protégé par une apparente stabilité qu’il paie d’ailleurs très cher. smile


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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#480 26/06/2019 12h42

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GoodbyLenine,

Vous avez raison, j’ai un peu simplifié.

Mais, il convient donc être plus précis que vous ne l’êtes aussi… smile

Si l’on prend l’exemple d’Unibail que vous citez à juste titre car il me semble trés représentatif à moi aussi, le rapport financier du S1 de 2009 donne les rentabilité suivantes:
Commerces:
VA= 15983M€
Loyers nets= 439M€
Rentabilité = 2.74%

Bureaux:
VA= 3811M€
Loyers nets= 110.5M€
Rentabilité = 2.9%

Pour ce qui est du coût de la dette, je cite le rapport:

Le coût moyen de la dette d’Unibail-Rodamco s’établit à 3.8% sur le premier semestre 2009 (4.2% en 2008)

Tout est trouvable facilement avec une simple recherche sur internet. Le RA d’Unibail de cette période, dont j’ai extrait ces quelques chiffres est dispo ici.

GoodbyLenine a écrit :

Je serais surpris qu’Unibail ait emprunté à 4% il y a 10 ans

Voir ci-dessus.

GoodbyLenine a écrit :

Vous semblez avoir oublié que le rendement du même type d’actif immobilier il y a 10 ans était, non pas le même qu’aujourd’hui (cf vos 5% devenant 5%), mais plus élevé qu’aujourd’hui (où  le taux de rendement des actifs immobiliers est a un plus bas historique). C’est du moins ce qui figure dans toutes les études que j’ai lu.

De mémoire, je citais 5%, mais en fait, ils étaient bien plus bas, à moins de 3%, et donc moins élevé Changez vos lectures, car elles sont erronées. Rien de mieux que de se baser sur la source et analyser les RA ! smile

On pourrait penser que comme les taux étaient supérieurs à la rentabilité locative, Unibail perdait de l’argent. Ce n’est pas aussi simple, car la dette ne représente qu’une partie du financement du capital. Cela dit, cela ne fait que renforcer ce que j’expliquais dans mon message précédent: A savoir, les SIIC sont des investissements trés sensibles aux taux d’intérêts.

Maintenant, si on reprends le dernier RA:
VA= 31084.8M€
Loyers nets= 1916.3M€
Rentabilité = 6.16%

Reprenez page 281, du RA de 2018, il y a un graphique présentant l’évolution du coût de la dette sur ces 10 dernières années (1.6% en 2018). Il est évident que la dette à drastiquement baissée ces 10 dernières années.

Maintenant que tous les chiffres sont sur la table, je laisse à d’aucun la possibilité de faire le calcul.

Bref, même si mes calculs étaient trés approximatif, cela ne change rien sur la conclusion et il n’en reste pas moins que l’explication de la (sur)performance et la volatilité des SIIC est en parfaite corrélation avec les variations de taux. L’augmentation récente du coût de crédit pour Unibail, et, en même temps la baisse de son cours, en est encore une parfaite illustration.

Pour finir, vous semblez considérer que le capital est constitué seulement à partir de la dette bancaire et des actions (40/60):

GoodbyLenine a écrit :

Note1 :   Non, au niveau des SIIC, il est faux de dire que seule "une petite partie du financement des investissements fait appel au capital appelé en fonds propres à travers les investisseurs (actions ou obligations) tandis qu’une autre partie provient de crédits bancaires". Sauf si pour vous 60% est "une petite partie"…

Ce n’est pas cela non plus; Les actions ne représentent pas 60%. Il y a la dette bancaire, les ORA, ORNANE, … , et autres titres hybrides, et enfin les actions. Ce n’est pas aussi simple de définir la structure capitalistique de Unibail, par exemple. Le ratio d’endettement donné dans le dernier RA n’est que de 37% (en forte augmentation) tandis que page 366 du même rapport, l’ensemble des dettes représentent 49.3% (si on n’inclut pas les titres hybrides et ORA dans la dette) du passif total et est supérieure aux capitaux propres.

Pour conclure, je conseille (à tout le monde) de se pencher plus sur les RA que sur les notes de synthèse et autres baratins pseudo-journalistiques pour vraiment comprendre ce qui se passe, et se faire son propre avis, sur des bases "solides".

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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1    #481 26/06/2019 13h30

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WhiteTiger, juste une remarque rapide en passant, dans vos calculs de rentabilité pour le S1 2009, vous ne considérez les loyers que pour 1 semestre.
Sur une année, on peut donc imaginer que la rentabilité soit a peu près le double de celle que vous écrivez.

Bien à vous,
cat

EDIT : si on regarde d’ailleurs plus loin dans le document que vous donnez en lien, il y a un tableau (p. 13) qui rappelle le taux de rendement moyen du patrimoine de centres commerciaux qui ressort à 5.9% au 30/06/2009, voir ci-dessous :


et de même sur les bureaux à la page suivante, le document annonce un taux de rendement moyen de 7.1% :

Dernière modification par cat (26/06/2019 13h49)

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#482 26/06/2019 13h43

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ISTJ

Assurément, vu que sur 2018 (année pleine) :

VA= 31084.8M€
Loyers nets= 1916.3M€
Rentabilité = 6.16%


Parrain :  Saxobank Epargnoo LINXEA - Boursobank (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Zen'Up - Alterna (CL00063088) - Bourse Direct (2019704537) - MeilleurTaux (FREDERIC163726)

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#483 26/06/2019 14h37

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J’ajoute que sur le point

WhiteTiger a écrit :

Le coût moyen de la dette d’Unibail-Rodamco s’établit à 3.8% sur le premier semestre 2009 (4.2% en 2008)

il ne faut pas confondre "coût moyen de la dette" et "taux des derniers emprunts effectués" (actuellement parfois en dessous de 1% pour une SIIC prime). En 2009, URW empruntait à bien moins de 4% pour faire ainsi diminuer le coût moyen de sa dette.

Essayons d’estimer l’impact de la baisse des taux payés par URW sur sa dette sur ses résultats depuis 2009. On sait que (source), en 2018, le coût moyen de la dette d’URW était de 1,6%. En simplifiant beaucoup, si on considère que pour 100 valeur 1009) de patrimoine (et en supposant un périmètre inchangé, ce qui est évidemment faux), rapportant 6/an (3/semestre) triple net (y compris frais de structure interne), URW emprunte 40, on aurait :
          en 2009 un résultat de 4.48 (6 - 40*3.8%)
          en 2018 un résultat de 5.36 (6 - 40*1.6%)
La baisse du taux d’endettement expliquerait donc une hausse du résultat par action d’environ 20%.
Le résultat par action est passé de 9.32€ (2x le résultat S1/2009) à 12.92€ (2018), soit +38%.
Il semble donc que la baisse des taux explique environ la moitié de l’amélioration du résultat par action.
(Note: En prennant la prévision de résultat 2019 (11.80-12.00€/action), ce ne serait que +28%, mais la baisse des taux n’explique toujours pas tout, et la fusion Westfield pèse (temporairement ?) aussi).

A côté de ça, même en s’endettant, la plupart des grosses SCPI ont vu leur résultat par part baisser entre 2009 et 2018 (selon la SCPI : de 10%, 20%, parfois 30%).


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#484 26/06/2019 14h44

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Par pure curiosité (et je vais m’arrêter là), j’ai cherché un pendant des tableaux que j’ai donné ci-dessus dans le rapport 2018, j’ai noté celui-ci (p. 289) :


Le taux de rendement moyen "semble" sensiblement inférieur à ce qu’il était au S1 2009.

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#485 26/06/2019 15h08

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Sachant que récemment (5 juin) unibail a emprunté 750MUSD à 3,9% cela peut peut-être expliquer la baisse en cours du titre (?)

Cela fait une grosse différence par rapport au coût moyen de la dette de 1,6% atteint en 2018.

https://www.urw.com/-/media/Corporate~o … nlyEN.ashx

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#486 26/06/2019 15h20

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C’est aussi parce que quand URW emprunte, les taux en $ ne sont pas les mêmes qu’en €.
Voir en particulier le dernier placement le 20 février 2019 : URW  €1.5 Bn of bonds

Le communiqué a écrit :

Unibail-Rodamco-Westfield today successfully priced a €1.5 Bn two-tranche senior bond offering:
- A €750 Mn bond with an 8-year maturity and a 1.0% fixed coupon; and
- A €750 Mn bond with a 15-year maturity and a 1.75% fixed coupon

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#487 26/06/2019 17h05

Exclu définitivement
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cat a écrit :

Par pure curiosité (et je vais m’arrêter là), j’ai cherché un pendant des tableaux que j’ai donné ci-dessus dans le rapport 2018, j’ai noté celui-ci (p. 289) :
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … ibail3.png

Le taux de rendement moyen "semble" sensiblement inférieur à ce qu’il était au S1 2009.

Bonjour,

donc avec ce rendement de 4% cela validerait le cours ajusté à 126€ ?

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2    #488 26/06/2019 17h47

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Non, ce "rendement de 4%" n’expliquerait pas "le cours ajusté à 126€".

Ce rendement sur le patrimoine immobilier est le ratio    "loyer / valeur d’expertise".
Ces dernières années, le taux de rendement d’un actif immobilier typique a baissé, son loyer restant à peu près stable (enfin, ça dépend beaucoup du bien concerné…), et sa valeur d’expertise augmentant. C’est juste une évolution du marché : les acheteurs sont (en moyenne) disposés à acheter le même bien plus cher qu’en 2009. Ceci est en relation avec les taux très faibles actuellement (et depuis quelques temps).

Je pense que ce n’est pas le fait que le rendement moyen soit plus bas, parce que la valeur des biens est plus élevée, qui puisse expliquer la baisse du cours des foncières (et beaucoup de grosses foncières, investies dans divers pays, en ont fait les frais).

Je crois plus à d’autres explications, par exemple :
   - La bourse est une machine à anticiper, et ses anticipations ont changé, et sont devenus plus pessimistes pour le futur des foncières (ce qui ne signifie d’ailleurs pas que ces anticipations soient exactes ou erronées).
   - Moins de capitaux veulent aujourd’hui s’exposer aux foncières, qu’il y a quelques années.Ceci pourrait venir du fait que certains gros acteurs du marché (quelques gros peuvent suffire) ont arbitré une partie de leurs actifs, car, pour eux, le couple rendement/risque des emprunts d’État en USD (dont les taux ont monté en 2018) est devenu plus compétitif qu’avant, par rapport à celui des foncières. Même s’ils n’ont réalloué qu’une fraction limitée de leurs avoirs, l’impact sur les foncières peut être important (le marché obligataire est énorme, celui des foncières plus petit).
   - Les investissement (ou désinvestissements) via ETF (surtout quand l’encours des ETF devient élevé, comparé à l’encours sous-jacent) peuvent avoir des effets sur certains titres peu en relation avec les fondamentaux de la société concernée.

Il faut aussi  accepter qu’on puisse parfois ne pas tout comprendre, ou même avoir tord (et ça m’est arrivé maintes fois…), ou que le marché puisse avoir tord (rappelez-vous à quel prix il évaluait certaines start-up -ou même Orange ou Alcatel- en 2000, ou l’immobilier et les banques en 2007, puis en 2009, pour juste citer quelques exemples).


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#489 27/06/2019 09h29

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cat a écrit :

WhiteTiger, juste une remarque rapide en passant, dans vos calculs de rentabilité pour le S1 2009, vous ne considérez les loyers que pour 1 semestre.
Sur une année, on peut donc imaginer que la rentabilité soit a peu près le double de celle que vous écrivez.

Bien à vous,
cat

C’est exact, en écrivant ce que j’avais écrit cela me faisait d’ailleurs un peu drôle…

Donc, mes hypothèses/souvenirs étaient bons. Globalement, le rendement n’était pas très différent que le rendement actuel…


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1    #490 27/06/2019 10h03

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WhiteTiger, il me semble que ce n’est pas exactement ce qu’indique les chiffres communiqués par URW :
le rendement moyen semble bien avoir baissé entre le S1 2009 (notamment 5.9% pour les centres commerciaux) et l’année 2018 (notamment 4.3% pour les centres commerciaux) mais de manière un peu moindre que le coût moyen de la dette (de 3.8% au S1 2009 à 1.6% en 2018) donc le "spread" a bien augmenté (mais pas dans les proportions que vous indiquiez quand vous annonciez "multiplié par 4").

Bien à vous,
cat

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#491 06/07/2019 18h25

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Bonjour à tout le monde

   Pour ceux qui s’intéressent à Foncière Atland (et au crowdfunding), voici du nouveau

Boursier.com a écrit :

05/07/2019 11:53:30
Foncière Atland annonce l’acquisition de Fundimmo,

(Boursier.com) - Foncière Atland, filiale cotée d’ATLAND, opérateur global de
l’immobilier (promotion, investissement et gestion de fonds), annonce
l’acquisition de 60% du capital de Fundimmo, une des premières plateformes
françaises de crowdfunding exclusivement dédiée à l’investissement immobilier.

Les dirigeants fondateurs conservent une participation au capital ainsi que la
direction opérationnelle de Fundimmo.

"Cette acquisition, qui s’inscrit dans le prolongement de l’acquisition et de
l’intégration de VOISIN (société de gestion de SCPI et d’OPCI), nous permet de
diversifier et d’élargir notre offre de produits d’investissements immobiliers
pour nos clients. En s’appuyant sur l’expertise reconnue des équipes de
Fundimmo, ATLAND se dote d’un nouveau relai de croissance sur un marché en fort
développement dans un contexte règlementaire très favorable confirmé récemment
par la loi Pacte 2019" indique Georges Rocchietta, Président-fondateur du
Groupe Atland.

"Fundimmo est une des seules plateformes françaises de crowdfunding 100%
immobilier présente dans le financement résidentiel et tertiaire et disposant
d’un agrément AMF pour l’investissement locatif dédiée à l’immobilier
d’entreprise. Les synergies avec ATLAND sont nombreuses, notamment dans la
connaissance du marché de la promotion immobilière et de l’investissement, et
elles doivent permettre d’accélérer le développement de Fundimmo" précise-t-il.

"L’acquisition de Fundimmo par Foncière ATLAND est une véritable
reconnaissance du professionnalisme de notre travail et cet accord marque une
étape décisive dans le développement de la plateforme. Fundimmo va poursuivre
et accélérer sa politique de financement de promoteurs de qualité, en
l’élargissant à de grands operateurs sur l’ensemble du territoire ", indique,
de son coté, Stéphane Bombon, Président de Fundimmo. " En rejoignant le Groupe
ATLAND, Fundimmo va diversifier son offre et disposera d’une présence
commerciale renforcée sur toute la France. Nos clients investisseurs vont
profiter de la dynamique des marchés hexagonaux les plus prometteurs", ajoute
Jérémie Benmoussa, Directeur Général de Fundimmo.

Avec 45 millions d’euros collectés depuis sa création pour financer 86
projets, Fundimmo fait partie des acteurs majeurs du marché du crowdfunding
immobilier en France. Fundimmo, qui a enregistré une croissance de 50% de sa
collecte au 1er semestre 2019, présente une répartition équilibrée entre les
opérations de logements et tertiaires. Fundimmo a obtenu en 2018 l’agrément de
l’AMF (agrément de Conseiller en Investissement Participatif - CIP) pour
proposer une offre de crowdfunding immobilier en investissement locatif dédiée
à l’immobilier d’entreprise.

Je vous livre l’info brute,n ’ayant pas encore cherché si c’était une bonne chose ou pas…
Je vais également poster cette info sur la file "crowdfunding",

Bon WE (ou reprise) pour tous et toutes
Mimizoé1


Parrainages BoursoBanK(HECL5456), BourseDirect(2019579574),WeSave(HC9B32), Fortuneo(13344104), Bullionvault (CCHARLOTTE1), MeilleurTaux(HELENE330473), Linxéa, Véracash (MP)

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#492 09/07/2019 09h11

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Bonjour,
J’envisage de diversifier un peu plus mon allocation (cf présentation Adrien).

Pour cela, je pensais prendre un peu de foncières cotées (j’hésite encore entre AV et CTO). Je n’arrive pas à évaluer le risque de diversifier seulement sur 3 titres (Klepierre, Unibail et Mercialys) en comparaison à un tracker type VNQ.

Je suis bien conditionné ETF et par conséquent, je m’interroge sur un choix de titres vifs.

Adrien

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1    #493 09/07/2019 09h49

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Ces 3 titres sont assez proches en terme de diversification : des centres commerciaux même s’il y a du premium d’un coté, des centres de province … ça reste du centre commercial avec les mêmes interrogations (e-commerce ? fréquentation ?). Pas comparable avec VNQ qui possède une grande diversification de type de reits centrée sur les US.

Pour diversifier il faudrait aller chercher du coté d’Icade (promotion, bureaux et santé) ou Altaréa (logements, bureaux, commerce, promotion et gestion) par exemple, des foncières pur bureau ou pur promoteur.
Et panacher avec des etf pour aller chercher à l’étranger ou d’autres activités foncières.

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#494 09/07/2019 10h05

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Je rajouterais covivio pour les hôtels. Concernant la fiscalité, si vous touchez des dividendes et si vous êtes au pfu sur le cto, il est plus rentable d’être sur une assurance vie si vous ne sortez pas l’argent avant 8 ans (source)

Dernière modification par investissor (09/07/2019 10h28)

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#495 09/07/2019 10h06

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Vous pouvez faire aussi un mix VNQ (Immobilier US) et VNQI (Immobilier world Ex-US) qui sont distribuant sur CTO, ou alors sur PEA vous avez le tracker immobilier capitalisant de chez lyxor sur l’immobilier européen (PMEH) smile


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#496 09/07/2019 10h44

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Il me semblait qu’avec Mifid 2 les ETF US n’étaient plus accessibles aux investisseurs européens ?

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#497 09/07/2019 10h57

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Ah peut être je ne sais pas, j’ai encore mon etf VNQ acheté il y a quelques années sur CTO mais depuis je n’ai jamais essayé d’en reprendre..


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#498 09/07/2019 11h05

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Il n’est disponible qu’à la vente, pas à l’achat.

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#499 09/07/2019 11h07

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M*erci pour les informations ! Quelle idée cette directive mifid 2….  roll


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#500 09/07/2019 14h18

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Ne reste plus aux émetteurs européens à sortir les même ETFs, qui seront accessibles ceux-ci.

En attendant, celui de Lyxor peut servir de substitut.

Pour ce qui est de Covivio, c’est trés majoritairement  du bureaux (et non pas de l’hotelerie. C’est Covivio Hotels qui est spécialisé dans l’hotelerie, comme son nom l’indique. Cette filiale de Covivio est propriété de Covivio à hauteur de 37% du capital total de Covivio Hotels. 

En résumer, la part "Hotels" ne représente qu’un quart du capital de Covivio. Un autre quart concerne les logements en Allemagne et la moitié des locaux bureaux (et un peu de commerces).


“The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.” W.A Ward

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