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#26 08/07/2019 17h25
- dangarcia
- Membre (2015)
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LoopHey a écrit :
Beaucoup de personnes ont toujours tendance à voir une montagne devant elles, et finalement se découragent rien qu’à voir ou imaginer la charge de travail, le temps nécessaire ou les épreuves lié à la réalisation du projet.
"A trop se soucier de l’achèvement des choses, on n’entreprend jamais rien." François 1er
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1 #27 08/07/2019 18h45
- michaelstaudi
- Membre (2018)
- Réputation : 73
Nous avons tous une vie différente, des expériences différentes.. mais voici une petite partie du mien.
** Pour ma part c’est mon vécu qui m’a poussé à passer à l’action, pendant que tout mon entourage ne s’intéressait pas plus que ça à l’argent, investir, apprendre de nouvelles choses, je me suis donné les moyens de mon coté pour apprendre énormément de choses sur l’investissement et l’argent.
** C’était un boulot monstre personnellement, issu de la classe moyenne, mes parents m’ont tourné le dos pendant plusieurs années, ne comprenant strictement pas ma façon de voir les choses, ils n’avaient jamais investi mis à part dans la résidence principale.
** Mon entourage également, personne ne me comprenait, ni même encore aujourd’hui, j’ai du faire face à tout ça mais également à réussir a me motiver tout seul dans mon coin pour avancer et faire bouger les choses
** Ce qui à déclenché cette petite flamme supplémentaire pour passer à l’action, c’est à force de lire de nombreux livres sur l’investissement, l’argent, la "ratrace".. quand je me suis rendu compte que d’autres personnes avaient la même mentalité que moi, j’ai eu une claque.
Car oui, ce ne sont pas les livres et l’influence extérieure qui ont fait en sorte de changer ma vision, mon état d’esprit et ce dégout du salariat, mais c’était à l’intérieur de moi depuis plusieurs années, depuis ma première fiche de paie (20 ans) jusqu’à environ 25 ans, année ou j’ai découvert les premiers livres sur le sujet
Célibataire depuis plusieurs années, je me consacre à 100% à mon avenir désormais
Pour resumer :
- 11 Patron à l’âge de 26 ans (12 ème actuellement)
- Dégout profond du monde du salariat, patrons ingrats, heures supplémentaires non payés et bien d’autres choses
- Plusieurs phases de dépression du justement au salariat, ne me demandez pas pourquoi, mais psychologiquement depuis ma première fiche de paie je ne suis pas heureux, je me sens enchainé tous les jours et un manque énorme de liberté, rien que pour poser quelques jours de congé je dois demander plusieurs mois à l’avance et pas sur qu’ils soient acceptés
- Cette flamme au fond de moi est inexplicable, pour moi il fallait un moyen de gagner non seulement de l’argent mais également de la liberté, le changement de vie n’était pas un choix mais une obligation
- J’ai enfin commencé à être heureux quand, après un long apprentissage, j’ai commencé à toucher mes premiers dividendes, mais également mon premier loyer de mon 1er investissement immobilier qui était un parking
Il y a tellement d’autres choses à dire, mais ce serait un texte beaucoup trop long
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#28 09/07/2019 13h34
- Rucipe
- Membre (2018)
- Réputation : 19
mafo a écrit :
Bonjour,
J’aime bien la phrase: "le bonheur n’est pas au bout du chemin, le bonheur c’est le chemin".
Ce n’est pas en espérant que le bonheur arrive ("le bout du chemin"), c’est en avançant pas à pas que le bonheur se construit.
J’aime bien aussi cette maxime célèbre. Elle est attribuée tantôt au Bouddha, tantôt à Lao-tseu.
Peu importe, la phrase est chouette, mais le plus important à mon sens, comme pour toutes les jolies maximes, est de la rendre opérationnelle.
Alors comment ?
Pour ce qui nous concerne dans ce fil, il faut peut-être tenter de trouver du plaisir dans l’action elle-même, dans le simple fait de travailler pour un but, dans le simple fait de vivre.
Est-ce toujours possible ? Comment procéder ?
J’ai pris l’habitude depuis quelque temps de rechercher le plaisir dans ces premiers pas qui mènent vers le but, mais ça ne marche pas toujours.
flower a écrit :
Petite réflexion de prof de maternelle, qui peut paraître paradoxale…
Pour se lancer dans une tâche :
- il faut que tous les besoins primaires soient satisfaits
Je dirais, plus ou moins.
Dans la vie, il y a beaucoup de situations où la fameuse pyramide de Maslow ne se vérifie pas.
flower a écrit :
il faut que vous ayez une boucle d’inhibition.
En fait, pour maintenir le cap, il faut savoir s’inhiber : ne pas écouter les sollicitations permanentes en tous genres, qui affolent la girouette. Il faut savoir s’entourer des conditions nécessaires à l’inhibition (avoir un plan, se former sur le but à atteindre, créer un environnement favorable à la concentration… ).
Cette notion d’inhibition est paradoxale parce qu’on l’associe généralement à la procrastination.
En effet, ce que vous appelez l’inhibition c’est la capacité de concentration, ou l’attention sélective. C’est une fonction exercée principalement par le lobe frontal.
Et on n’est pas tous égaux devant cette faculté de concentration. C’est génétiquement, biologiquement facile pour les uns ; très difficile pour les autres ; et moyen chez la majorité des gens. Et c’est une chose qui s’apprend.
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1 #29 09/07/2019 15h25
- nor
- Membre (2015)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 60
Bonjour,
Outre les contributions précédentes, très intéressantes, je dirais qu’ il faut être très clair sur le "quoi" (quel objectif) et le "pourquoi" (motivation profonde).
Si vous avez la conviction qu’accéder à X€ de capital vous rendra plus heureux (parce que ça vous épargnera de réels problèmes pour plus tard, ou encore parce que ça vous permettra de mieux vous réaliser), l’énergie nécessaire à la mise en œuvre viendra.
Si la réponse à votre "pourquoi" n’indique pas un réel et clair besoin, il vaut mieux se concentrer sur les choses qui vous sont plus essentielles.
En espérant que tout ceci ne soit pas trop pompeux ou trop évident
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#30 11/07/2019 18h07
- Rucipe
- Membre (2018)
- Réputation : 19
Flower a écrit :
En fait, pour maintenir le cap, il faut savoir s’inhiber
Donc, inhibition de tout ce qui ne concerne pas le projet.
Déterminer son projet, éliminer tout ce qui n’en fait pas partie.
Tout un projet !
Et cela me rappelle ce que dit IH sur sa carrière de rentier (inspiré je pense par le livre d’André Muller) : quand on a un projet il vaut mieux ne pas en parler autour de soi.
Les réactions de l’entourage sont souvent décourageantes et peuvent parfois distraire l’individu de ce qui compte vraiment pour lui.
Là aussi, c’est, seulement en apparence, paradoxal. La psychologie scientifique conseille souvent de s’engager auprès de ses proches quand on a un but, pour augmenter ses chances de réussir.
Je pense que ça dépend de la nature du projet : pour un projet consensuel, conformiste (s’inscrire dans un club de sport, demander une mutation pour se rapprocher de sa famille, etc.) le partager avec l’entourage peut augmenter les chances de passer à l’action. Pour un projet qui sort de l’ordinaire (devenir rentier…) il vaut mieux le garder pour soi.
Smad a écrit :
De mon côté, aucun mâle de ma famille n’a atteint l’age de la retraite, il est hors de question que d’imaginer que quelque chose de semblable puisse m’arriver, alors je prend les choses en mains, j’ai décider qu’a 45 ans, j’en aurais assez fait, c’est jeune qu’il faut profiter des choses que le monde est prêt à nous offrir, une fois six pieds sous terre, c’est trop tard.
J’ai rencontrer ma compagne il y a 5 ans, et nous voulons profiter de la vie, voyager, voir le monde, nous sommes raccord sur ce projet, alors nous avons commencer à réfléchir différemment, nous ne voulons plus rendre de compte, être libre, vraiment, et cela passe par l’indépendance financière.
vous évoquez donc deux facteurs qui aident à passer à l’action :
- Se représenter des contre-modèles (ce que nous ne voulons surtout pas faire, ceux à qui nous ne voulons surtout pas ressembler…)
- Avoir un allié, qui partage nos valeurs et nos projets de vie
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#31 11/07/2019 19h11
- SparkV
- Membre (2019)
- Réputation : 1
Du désir à l’action, quel beau sujet.
Mais il interroge : quel désir ? quelle action ? est-ce important, essentiel, ou secondaire pour moi ? comment cela fait-il écho autour de moi ? mes proches sont-ils soutenants, sceptiques ou négatifs ?
Pour autant, je crois que pour agir, il faut que plusieurs éléments soient réunis :
* le désir d’aller dans une direction, d’évoluer, d’avancer, plus encore que l’envie d’arriver quelque part ;
* identifier le ou les premiers pas actionnables, ce qui signifie parfois élargir son champ des possibles, et qui signifie aussi sauter la barrière des divers blocages, le fameux corbeau qui nous susurre nos peurs à l’oreille ;
* une dose d’inconscience, ou bien la conscience qu’il y a plus à perdre à ne pas faire, qu’à faire et à échouer. Si je vois l’échec comme un apprentissage inéluctable, celui-ci prend du sens, il devient expérience et n’est plus bloquant.
Ensuite, l’action génère son propre momentum : faire donne du sens à l’action, et dans l’action je trouve du sens et je construis les pas suivants.
C’est pourquoi le premier pas a une importance particulière.
Une des façons dont je me mets en mouvement, pour ce qui m’est essentiel, est de me projeter le jour de mes 90 ans. Je préfère l’idée d’avoir des expériences plus ou moins réussies que des regrets.
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#32 12/07/2019 07h33
- LoopHey
- Membre (2019)
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Après le premier pas , qui est, c’est vrai, très important, j’ajouterai aussi l’enrichissement.
On travail comme salarié et une bonne partie de cet argent gagné sert à l’enrichissement personnel.
Dorénavant, quand un mois je n’arrive pas à épargner pour diverses raisons, j’ai l’impression d’avoir travailler pour rien, juste pour financer mon train de vie. Et justement, ce point me perturbe énormément car il me renvoi directement à la rat race. Du coup, je fais en sorte que ça n’arrive quasiment jamais.
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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1 #33 12/07/2019 07h50
- Range19
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Vous vous posez beaucoup de questions. Je crois pour ma part à une sorte de fatalité potentiellement heureuse, une idée au détours d’une lecture, d’une conversation, d’une rencontre voire simplement d’une rue… et le reste suit ou pas en fonction aussi des aléas de la vie. La seule qualité commune aux "investisseurs" performants de ma connaissance qui les fait avancer : une forme de rigueur.
Je connais beaucoup de gens qui se font des noeuds au cerveau dans tous les sens avec des bouquins de recettes de "réussite" de tous poils et qui ne franchissent jamais le pas… pour le plus grand bonheur des marchands de recettes.
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#34 13/07/2019 11h44
- Isisbleu
- Membre (2019)
- Réputation : 4
Pour moi, le déclic a été de recevoir mon premier relevé de carrière à 40 ans qui m’annonçait que je devrais travailler jusqu’à plus d’âge pour espérer une retraite décente et ne pas vivre une vieillesse précaire ! Comme l’idée de mourir au travail n’a jamais fait partie de mes ambitions, j’ai décidé de faire en sorte de pouvoir quitter le monde du travail à un âge où je pourrai encore vivre et profiter et pas juste avant l’entrée en maison de retraite !
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#35 13/07/2019 12h15
- Rucipe
- Membre (2018)
- Réputation : 19
serenitis a écrit :
A 20 ans, mon objectif était de quitter la rat race au plus vite. J’évaluai mes besoins assez différemment d’aujourd’hui : une maison modeste dans ma zone natale rurale coûtait alors environ 70000 francs …
cela ne s’est pas du tout passé comme prévu… et pas seulement pour le rendement du fonds euros ! ma future femme était étudiante et déjà entrepreneuse dans l’âme, m’a poussé au quotidien à surpasser ce projet initial…
25 ans après, je n’aurai jamais imaginé en être là, fourmillant encore de projets et surtout toujours en activité, surtout par passion et pour assurer à mes enfants une entrée facile dans la vie active.
certains jours de lassitude, je me dis possible de revenir (chiffres à réactualiser bien sûr) au projet initial, mais j’aurai très peur de m’y ennuyer vite.
pour moi la motivation n’est pas l’argent en tant que tel, mais se prouver à soi même, vibrer en prenant du risque dans son quotidien, être prêt à tout remettre en jeu parfois pour au final se faire plaisir : une forme d’adrénaline, drogue dure !
avec le recul, ce qui a fait la différence est la ténacité sur la durée, beaucoup confondant la quête de l’indépendance avec un sprint alors que c’est un marathon.
j’ai pris l’habitude avant chaque présidentielle de faire un large bilan…
Si seulement vous commenciez vos phrases par des majuscules ;-)
Ce que j’extrais de vos propos :
- Être prêt à changer de projet de vie si les circonstances changent
- Encore une fois, trouver un compagnon ou une compagne avec qui on partage le projet
- Les enfants c’est une ruine, on ne voit plus nos finances et nos projets patrimoniaux de la même manière quand on a des enfants (mais c’est un tel bonheur…)
- La persévérance : et là, on est devant ce paradoxe qui se dresse toujours, presque à chaque action d’une certaine importance dans notre vie ; flexibilité versus persévérance ; faut-il s’acharner ou lâcher et faire autre chose ?
Votre métaphore du marathon est excellente : faire le premier pas c’est important, mais la ténacité dans la durée, c’est primordial.
Je vois aussi que le système du quinquennat vous convient : le mandat du président des États-Unis serait trop court, et notre ancien septennat trop long.
dangarcia a écrit :
En ce qui me concerne c’est un trait de caractère (inné ou acquis ?), qui m’a toujours emmené vers plus de liberté et d’indépendance, à tous les niveaux Et si possible sans trop d’effort car je suis aussi paresseux (ce que je considère comme une qualité dans le monde d’aujourd’hui).
En pratique ça n’a pas été en ligne droite, les aléas de la vie font qu’à certains moments j’ai perdu de vue cet objectif pour d’autres plus immédiats. Mais j’y suis toujours revenu, d’une façon ou d’une autre, jusqu’à atteindre l’objectif sans vraiment m’en rendre compte…
Je pensais que ce serait une bonne nouvelle mais les circonstances ont fait que ça m’a laissé un peu "vide" et il m’a fallu du temps pour assimiler et organiser ma nouvelle vie. Je m’y emploie chaque jour désormais.
Je ne pensais pas à ce truc : paresseux et assoiffé de liberté ; en fait, un peu comme moi.
D’où vient selon vous cette envie de liberté chez vous ? Des modèles parentaux ? Des contre-modèles ? Probablement les gènes, mais il est difficile de faire la part des choses a posteriori.
Et du coup, est-ce que le bilan global est positif malgré ce vide?
C’est un point très important : on rêve d’une chose, on travaille ardemment pour l’obtenir, et une fois que nous l’avons obtenu ça ne vas pas : il ya le vide, des besoins nouveaux, des défis nouveaux…
Dernière modification par Rucipe (13/07/2019 20h31)
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#36 19/07/2019 20h33
- Rucipe
- Membre (2018)
- Réputation : 19
traz a écrit :
Je pense qu’il y a un élément important qui permet de passer du projet à l’action : c’est l’estime de soi.
Si des parents projettent pleins de choses positives sur un gamin, il se sentira valorisé…, il passera à l’action.
Au contraire, celui qui est considéré comme de la mauvaise graine aura beaucoup de difficultés pour s’extraire de prophéties auto-réalisatrices (cf effet Pygmalion).
Par exemple, je souhaite faire une formation depuis quelques années mais je n’ose pas me lancer. Ce n’est pas parce que je ne me sens pas assez intelligent ou expérimenté, mais parce que cette formation me permettrait d’atteindre un statut social plus élevé. J’ai l’impression que ce ne serait pas ma place, que je ne serai qu’un imposteur qui ne pourrait qu’être moqué.
Oui, l’estime de soi est un facteur important. Et la vraie estime de soi est celle qui ne nous oblige pas à réussir, mais qui nous pousse simplement à agir.
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1 #37 06/08/2019 03h49
Bonjour,
Je viens de commencer l’achat d’entreprise (titres vifs) via un PEA à mes 24 ans, bien trop tard ou vue de mon capital déjà constitué.
Jusqu’à mes 18 ans, les chèques/argent liquide ,que mes amis/famille m’ont donné lors des événements tels que Noel/Étrennes/Anniversaire/Bac/Bulletin/Permis, m’a été confisqué et placé en obligations via des assurances-vies.
J’ai commencé à épargner lors de mon premier travail (stage), toute mon épargne jusqu’en 2018 était allouée vers ces AV mono-support.
J’ai commencé à demander une explication des placements. Et en regardant de plus prêt, on pouvais constaté que les intérêts versés étaient diminués d’année en année (-0.25 % à -0.10 % des fonds en euros, pas une seule augmentation depuis le début de l’adhésion).
J’ai commencé par racheter avec l’abattement fiscal annuel, çà va être long de diminuer un capital qui était 100 % obligations. J’ai réinvesti dans des comptes à terme mieux rémunérés (PEL) et un peu en UC et dernièrement des titres vifs.
On m’appelle Monsieur le Banquier dans la famille, quand j’ai expliqué que je voulais m’endetter pour investir dans les SCPI/Immobilier, on m’a dit : "T.u as quel âge ?", j’ai répondu que plus on épargne tôt pour obtenir des actifs, plus tôt on obtient sa liberté financière et on a dit de moins que "Ce garçon ne veux pas travailler".
Niveau amis, ils m’ont dit qu’ils ne baignent pas dans ce type de magouilles et que leur livret A est très bien.
J’essaye de rencontrer des investisseurs ou entrepreneurs. Le dernier que j’ai trouvé sur Facebook, il voulais que j’adhère à un site de voyage gratuit à l’aide du parrainage. (gros système de Ponzi)
C’est très dur pour moi, lorsque toute ma famille/relation épargne dans des supports garantis ou de l’immobilier, de se faire entendre, que je suis trop jeune et que je n’ai pas la raison pour faire des placements risqués.
L’ouverture de mon compte dans une BEL n’a pas été approuvé par ma famille. Par contre, après ils se plaignent de leur plafond et qu’il doivent appeler leur banque pour régler un billet aller-retour à 4000 € et ils sont bien content quand je paye en ligne avec ma carte.
J’aimerai un peu de soutien dans mes actions de la part des personnes proches et c’est tout l’inverse.
J’ai une discussion avec un collègue (ingénieur) qui m’a affirmé que lorsque une personne es augmenté, elle va forcement dépenser en conséquence et j’ai affirmé que non, c’est pas automatique et toutes les personnes n’étaient pas victime de la société de consommation, on m’a dit que j’étais radin, avare.
Lorsque j’explique que mon objectif, c’est de battre l’inflation, sinon c’est plus intelligent de dépenser son argent et que l’on vous réponds, c’est pas possible de battre l’inflation. Et que j’explique ma méthode, on me dit que c’est trop dangereux pourtant çà marche.
Après, je suis vu comme un échappé en soirée ou à midi car je ne bois/fume pas et surtout que je ne mange pas n’importe quoi (pas de burger king ou autre). Quand je pense que mes collègues se sont des ingénieurs d’une école d’ingénieur dans le top 5, çà me fait peur pour trouver l’âme sœur qui me comprenne. On m’a quand dit que mes chaussures/vêtements étaient négligés, j’ai répondu que tant qu’elles me tiennent le pied, il n’y a de raison d’en changer et après ils sont sois disant plus écolo que n’importe qui.
C’est donc uniquement sur des forums que je trouve la motivation pour continuer à épargner et investir et mes projets de quitter le salariat (qui m’a dit que je ne m’emmerdai pas car j’ai demander 9 jours de congés sur 6 mois de stage) pour me lancer dans le bénévolat.
Voilà,
En espérant trouver une âme sœur pour partager mon projet de via.
Tata
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#38 06/08/2019 09h58
- michat
- Membre (2017)
- Réputation : 1
Salut,
Quand j’étais plus jeune, disons vers 23 ans, je regardais autour de moi et tout le monde avait un peu le même schéma classique : classe moyenne supérieure, statut cadre, 35h - et plus si pas affinités -… Ensuite achat de la RP, le gosse, et terminer de payer la baraque sur les 25 prochaines années à venir.
Ce schéma m’a toujours un peu fait peur, et je n’avais pas envie de faire comme cela sous prétexte que "tout le monde fait comme cela".
Par ailleurs, je n’avais pas envie non-plus d’être dépendant d’un emploi pendant 30 ans toute ma vie. Je suis en prestation chez un client, quand je vois qu’il y en a qui font le même boulot depuis 40 ans, et qu’ils n’ont rien d’autre, je suis partagé entre "dubitativité" et tristesse.
J’ai toujours tenté d’avoir un esprit indépendant, marginal, ce qui m’a poussé à savoir si finalement, "y avait pas d’aut’ moyens ?".
Tout petit déjà - donc là, j’avais plus 12 ans -, je regardais déjà la bourse. Mais j’y comprenais rien et j’avais peur d’y toucher, et encore moins les fonds ainsi que l’âge légal . Faut dire qu’à part moi, personne ne s’y intéressait vraiment - pour pas dire pas du tout - dans la famille.
J’ai donc commencé à fouiller dans ce merveilleux endroit qu’est Internet, à faire des recherches sur l’immobilier, la bourse… Divers moyens de diversifier ses revenus mais c’est ces deux-là qui revenaient le plus et qui sonnaient le mieux à mes yeux . Et c’était l’occasion de démystifier la bourse, étant donné le rapport que j’ai avec depuis ma tendre enfance.
Cette motivation intellectuelle s’est renforcée 1 an et demi avant la fin de mes études. Cette soif de liberté, se renforce chaque jour et me motive à toujours en apprendre davantage, de manière intelligente - enfin, j’essaie -.
En attendant de finir de me former à l’immobilier et la fiscalité en général, j’ai commencé en bourse avec un portefeuille très modeste (environ 1100 €) par rapport à ce que je peux voir ici ; donc, c’est un peu difficile de se projeter. Je finis de me former a minima en parallèle sur la bourse aussi, même si on a jamais vraiment fini de se former dans tous les cas. Je vise un minimum, quoi.
L’élément déclencheur, c’est le fait de vouloir profiter des passions, pouvoir aider ceux qui me sont chers, et être libre sans nécessairement penser à demain, et pouvoir s’enrichir intellectuellement et ainsi avoir cette espèce de cercle vertueux.
Voilà
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#39 06/08/2019 12h13
- Caratheodory
- Membre (2019)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Monétaire
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 166
Il est inutile de parler de ses projets financiers aux autres sauf à son partenaire quand on est en couple ou à une personne qui a des objectifs similaires.
Il faut mettre ses projets en oeuvre, ne pas se boucher les yeux quand ils échouent ni se croire le roi du monde quand ils fonctionnent.
Pour l’immobilier, n’oubliez pas que l’achat de RP est souvent une bonne idée notamment si on compte l’occuper au moins 8 ans. Je trouve ça bien mieux qu’un bien locatif à faible rentabilité.
En revanche, pour l’âme soeur, parler d’argent n’est pas une stratégie optimale, je le crains.
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