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#1 18/09/2012 19h23

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Bonjour,
J’ai une question concernant les avantages comparatifs de ces deux types de placements:

- supposons que l’année N, je dépose, 100’000 euros sur un contrat de capitalisation, il rentrera en compte pour l’ISF pour 100’000 euros pour les années N+1,N+2…, N+8

- supposons que l’année N, je dépose, 1000 euros sur un contrat de capitalisation, puis 99’000 euros en N+5, il rentrera en compte pour l’ISF pour 1000 euros pour les années N+1,N+2…puis N+5, 100’000 euros ? (première question)

Le CdC a t-il la même fiscalité que l’AV au bout de 8 ans, en gros, est-il rentable (fiscalement) de l’alimenter régulièrement, en sachant que c’est la valeur de N-1 qui sera pris en compte fiscalement ?
(deuxième question)

Mots-clés : contrat d'assurance-vie, contrat de capitalisation, isf


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#2 18/09/2012 20h04

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Pour l’ISF, seul sera pris en compte le montant total des dépôts effectués (et pas les intérêts perçus ou plus-values potentielles) sur un CdC, alors que ce sera la valeur de rachat (incluant les intérêts ou plus-values potentielles) sur un contrat d’AV. Le CdC sera donc intéressant pour quelqu’un payant l’ISF d’autant plus qu’il comprendra beaucoup d’intérêts et de plus-values. Par contre, le CdC rentrera dans l’actif de la succession….

L’intérêt d’un CdC par rapport à un contrat d’AV va largement dépendre de votre situation, en particulier de votre imposition (présente et surtout future) à l’ISF, de l’horizon de placement (si vous prévoyez de retirer les fonds avant votre succession -même si vous n’en décidez pas la date-, par exemple pour rembourser un emprunt in-fine, le CdC ne devrait avoir que des avantages…), des montants en jeu dans votre succession, etc.

Enfin, rien ne garantit que les modifications à venir des règles de la fiscalité ne bouleverseront pas ce raisonnement.

PS : Pouvez-vous confirmer qu’un fonctionnaire international non imposé à l’IR peut avoir à payer l’ISF ?


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#3 19/09/2012 07h40

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Merci GbL pour ces précisions:  le CdC me parait effectivement intéressant car je place dans une optique à 10 ans.
En ce qui concerne l’ISF pour les FI, j’avoue que benoitement, en tant que français résident en France, je ne pouvais y échapper mais suite à quelques recherches suite à votre message, je suis tombé sur deux liens intéressants:
- un jugement concernant deux fonctionnaires européens:
ISF:le plafonnement et les fonctionnaires de l UE : ETUDES FISCALES INTERNATIONALES
- un article des Echos de ce jour concernant le plafonnement de l’ISF:
ISF : vers le rétablissement de l’ancien barème et un plafonnement à 80%
Bonne journée.


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#4 18/12/2013 11h34

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Bonjour,

En phase active de recherche avant souscription, j’ai remarqué ces fameux contrat de capitalisation. Je ne les ai pas tous creusé, mais j’ai l’impression qu’ils rapportent un peu plus que les pures assurance-vie.

Mon profil d’épargnant, actuellement, est du long terme, sortie en rente à hauteur des intérêts à ma retraite, un seul héritier, pas de sortie anticipée, au jour d’aujourd’hui je recherche quelquechose de relativement sécurisé (euro ou assimilés). A savoir que si succession reçue de mes ascendants il y a (ce que je ne souhaite pas évidemment), je serais direct à l’ISF.

Je me demandais s’il y avait des spécificités auxquelles je n’avais pas pensé pour ne pas partir sur de la capitalisation?

Merci

Question subsidiaire :

Est il judicieux de souscrire à des contrats vieux d’un, deux ou trois ans, ou faut il toujours privilégier les contrats âgés?

Dernière modification par BorderLine (18/12/2013 13h02)

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#5 15/04/2015 09h43

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petite vulgarisation récente :
Assurance-vie ou contrat de capitalisation ?


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#6 16/06/2015 11h28

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Bonjour,

Je m’intéresse depuis quelque temps à souscrire un contrat de capitalisation.

La souplesse, la capacité de transmission et le volet fiscal (après 8 ans) me semblent intéressants.

Il m’est proposé par un cabinet de conseil de souscrire un contrat par leur intermédiaire (hébergé chez Swisslife) avec un portefeuille d’actifs que je trouve bien construit (bonne mitigation des risques, choix des supports auprès de maisons de qualité, politique d’investissement rigoureuse).

Les droits d’entrée sont de 3%, les frais de gestion sont de 1%/an et les frais d’arbitrage de 0,5%.
Il n’y a pas de frais sur les supports en tant que tels.

N’étant pas familier de ce type de gestion, je n’ai pas les outils pour juger du fait que ce soit compétitif ou pas.

Je vous remercie de vos retours et de vos conseils.

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#7 16/06/2015 11h34

sergio8000
Invité

3% pour entrer et 1% par an quoi qu’ils fassent et 0,5% par transaction peu importe son but ?!
Ce business est fantastique, est-il à vendre ?

Par ailleurs, méfiez-vous des rendements passés affichés : sur plus de 20 ans, c’est la plus faste période que l’on ait jamais connue pour les obligations. Analysez avant tout le processus de gestion indépendamment de son résultat.

 

#8 17/06/2015 18h35

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Vous êtes caustique monsieur 8000.

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#9 17/06/2015 18h41

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Oui il est "caustique" sergio8000 mais il a raison!

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#10 17/06/2015 18h56

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Ricklatrick a écrit :

La souplesse, la capacité de transmission et le volet fiscal (après 8 ans) me semblent intéressants.

Souplesse  et fiscalité idem av, capacité de transmission moins bien qu’une AV car remis dans la succession pour sa valeur de rachat.

Comme indiqué par Sergio 3% de frais d’entrée, c’est beaucoup surtout que le montant doit être conséquent vu que le principale avantage d’un contrat de capitalisation reste vis à vis de l’ISF.
Votre intermédiaire devrait vous indiquer un objectif de rendement long terme, sinon moi je veux bien vous ouvrir un contrat  de capitalisation si l’objectif est de faire au mieux (et avec moins de frais d’entrée bien sûr).

Carpediem

Note ACPR: je distribue des contrats d’assurances-vie et de capitalisation de différentes compagnies d’assurances.


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#11 21/07/2017 01h22

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Ca fait quelques temps maintenant que j’essaye de comprendre les subtilités de l’un et de l’autre. J’ai parfaitement (enfin je pense) qu’ils sont complémentaires. Que c’est au dénouement du contrat que tout change.
Néanmoins, j’ai beaucoup de mal à comprendre l’intérêt du contrat de capitalisation en cas de transmission aux enfants. J’ai bien vu que le  contrat de capi que lors d’une transmission , il se poursuit.
J’ai bien noté aussi que c’est la valeur nominale qui compte et pas la valeur nominale + les intérêts pour l’ISF par exemple

Mais là où j’ai du mal c’est justement ses avantages à la transmission….
Si j’ai une AV et que je veux faire un rachat partiel après 8 ans, que je fais un don manuel à mes enfants, alors j’ai un abattement de 100 000 euros, renouvelable tous les 10 ans (si je me souviens bien)
Dès lors j’ai du mal à comprendre l’intérêt du contrat de capitalisation par rapport ce  schéma d’un AV qu’on rachèterait partiellement tous les 10 ans pour faire des dons aux enfants non fiscalisables grâce à l’abattement ?

Dès lors le seul avantage que j’y vois est effectivement sa valeur nominale à la déclaration à l’ISF

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1    #12 21/07/2017 06h40

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Bonjour,
L’abattement est tous les 15 ans et non plus tous les 10 ans.

Si l’idée est de profiter de l’AV pour générer des revenus faiblement fiscalisés, retirer 100k€ par enfants tous les 15 ans et les leur donner, l’AV pourrait être parfaitement adaptée, comme pourrait l’être le PEA. Mais il faut un certain niveau de moyens et être sur de ce qu’on veut faire, les 100 k€ appartiennent alors aux enfants, vous perdez ainsi le rendement qui était generé, etc..

Généralement les personnes qui disposent de pas mal de capitaux utilisent à la fois les abattements de 100k€ et la fiscalité spécifique de l’assurance vie (l’abattement de 152 500 € par bénéficiaire), combinés a des demembrements, montages sociétaires, sci ou autres.

Le contrat de capi vient souvent en complément lors de montages sociétaires (une société ne peut pas souscrire d’AV) ou pour des problématiques spécifiques de remploi, de donation en demembrement (commencer à donner tout en se réservant les fruits du placement), etc…

Ne vous prenez pas trop la tête avec les deux produits AV versus contrat de capi si vous avez les bases (les AV sont en première intention bcp plus usuelles dans les problématiques des particuliers sauf contraintes et objectifs spécifiques).

Définissez surtout ce que vous souhaitez faire dans le temps, définissez où il faut mettre de la sécurité dans vos objectifs (e.g. donation à des mineurs ou dans des situations familiales plus ou moins complexes).

Si je peux me permettre une analogie l’AV, les contrats de capi sont les traitements (d’où l’intérêt de les maîtriser) mais le plus délicat reste sans doute l’évaluation clinique et la sémiologie, la prise en compte des antécédents médicaux, des interactions médicamenteuses potentielles, etc.. en terme patrimonial quelle est la situation actuelle ? quelles solutions ont déjà été mise en place ? quels sont les contraintes et objectifs futurs ? Ce n’est pas le plus simple car on veut tous sécuriser la situation de notre conjoint, de nos enfants, prendre en compte les aléas de la vie, notre vieillissement, .. il y a des choix à faire et des priorités à définir, comme dans votre domaine d’activité même si bien sûr la décision de telle ou telle approche thérapeutique est plus essentielle.

Bonne journée

Crown

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#13 21/07/2017 14h54

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Pour le contrat de capi, on peut aussi avoir la possibilité de faire un don en NP
avec abattement lié a l’age.
Par exemple : Les parents ont une somme d’avance, et des capacités d’épargne conséquentes
ils ont entre 41 et 50 ans et 2 enfants

Dans ce cas Mr et Mme peuvent ouvrir chacun un contrat de capi et y loger 500k€ dans chaque
Ensuite chacun donne le contrat en NP en indivision à ses 2 enfants, ( donation partage je crois )
cela revient à dire que chaque parent donne 250K€ à chaque enfant
mais comme la part NP est évaluée a 40%, cela revient à donner 100K d’un point de vue fiscal.

Les parents viennent donc de donner 1M€ à leur 2 enfants, en utilisant leurs droits de 100K et pour recommencer dans 15 ans
De plus ils profitent des intérets en tant qu’usufuritier. ( je crois même qu’ils peuvent prélever du capital
et le rembourser ensuite )

Et en parralèle ils peuvent continuer à remplir les AVs pour bénéficier des 150K par enfant et par parent.

Pour rappel :           Valeur Usufruit       Valeur NP
Moins de 21 ans              90%                  10%
De 21 à 30 ans               80%                   20%
De 31 à 40 ans               70%                   30%
De 41 à 50 ans               60%                   40%
De 51 à 60 ans               50%                   50%
De 61 à 70 ans               40%                   60%
De 71 à 80 ans               30%                   70%
De 81 à 90 ans               20%                   80%
A partir de 91 ans           10%                   90%

edit : correction des fotes d’aurteaugraffe

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#14 21/07/2017 15h09

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@coyote: Le seul hic dans votre proposition est la donation-partage en indivision, ce n’est pas (ou en tout cas plus) possible, pour qu’il y ait donation partage il faut qu’il y ai justement partage (c’est a dire des lots clairement attribués) et l’indivision va a l’encontre de ce partage.

Et s’il y a donation simple il y a danger que les donations n’aient plus la même valeur au jour du partage (donc du décès).


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#15 21/07/2017 16h39

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Goldex,

Je suis surpris car c’est le montage que j’ai fait il y a 2 ans ( pas avec les mêmes sommes…)
et cela n’a aucunement posé problème à mon notaire. Il est extrêment rigoureux sur ces sujets

Depuis quand la loi a changé ?
Auriez vous une reférence ?

Merci d’avance

Edit : Suite à recherche…
Effectivement ce que vous mentionnez est exact.
Ce qui me surprends c’est que l’on ne peut donner un bien physique en indivision, mais on peut donner un nombre de parts de SCI propriètaire de ce bien.
La nuance est fine ou il y a quelquechose que je ne saisi pas bien
Si le bien est donné en indivision et qu’il n’est pas vendu avant le décés du donateur, la valeur du bien est fixé et l’indivision à la vente de ce bien consiste a se répartir la même somme.?

Je devrait regarder dans l’acte comment cela est formulé.. Peut être est-ce formulé comme quoi chaque enfant recoit 1/3 de la valeur du contrat à la date du deces du donateur.
Cet acte a en tout cas été fait ( Mai 2014 ) après l’arrêt de la Cour de cassation (1re chambre civile, 20 novembre 2013, pourvoi n° 12-25.681) auquel je pense vous faites référence

Bien à vous

Dernière modification par coyote (21/07/2017 16h55)

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#16 21/07/2017 18h25

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Oui c’est bien a cela que je fait référence, votre notaire n’était peut être pas au fait de la récente jurisprudence a l’époque ou l’acte à été rédigé (il est difficile d’être tout le temps a jour).

Pour la SCI cela tiens au fait que vous ne donnez pas le bien, celui-ci appartient a la SCI, vous donnez uniquement des parts de la société. Ça peut paraitre une infime différence à première vue mais en droit cela fait une énorme différence.

Pour ce qui est d’une donation simple d’un immeuble en indivision a ses enfants (avec une quotité de 50/50), effectivement cela ne devrait pas poser de soucis au décès, si l’immeuble s’est apprécié ou déprécié entre la donation et le décès du donateur ce sera logiquement de la même valeur pour chacun.

Pour le contrat dont vous parlez, celui-ci n’étant pas divisible en lots clairement identifiable, je pense que ça tombe bien sous le coup de l’arrêt de la cour de cassation.

Après, un montage possible serait que les contrats de capitalisations soient apportés a une société civile de portefeuille puis donation-partage des parts de la SCP aux enfants, cela règle le souci.

Bien a vous


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#17 14/08/2020 02h07

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Bonsoir

Je dois recevoir sous peu près de 12k€ dans le cadre de la succession de ma grand-mère.

Sachant que je voudrais placer cette somme pour le long terme et la "sanctuariser" (en assurer la traçabilité en cas de décès/séparation, sachant que je suis marié sans contrat donc en communauté d’acquêt), j’envisageais un placement long terme (échéance 15-20 ans) en ouvrant une assurance-vie ou un contrat de capitalisation dédié (c’est à dire non réalimenté ultérieurement), avec clause de remploi.
Qu’en pensez-vous ?
Le contrat de capitalisation (que je connais moins) permet-il d’éviter la loi Sapin 2, notamment sur l’aspect blocage des fonds ?
Les retraits d’un contrat de capitalisation suivant (à ma connaissance) les mêmes règles qu’une AV, peut-on ainsi bénéficier une 2e fois du plafonds de 4600€ de plus values défiscalisées à la sortie ?

Voire, mais ce serait partir sur une approche immo et non mobilière (alors que les 4/5 de la valeur nette du foyer est déjà portée par la RP), viser un placement en SCPI achetées en NP (sur du long terme, avec démembrement sur 15-20 ans) pour ne pas alourdir notre imposition actuelle (TMI 30%) ?
Sachant qu’il faut effectivement s’assurer qu’une clause de remploi est possible pour tracer l’origine des fonds…

Merci d’avance


Vincent

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#18 05/09/2021 19h59

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Bonjour a tous

Cela fait quelques années que j’ai utiliser un contrat de capitalisation, à l’époque ave mon père pour faire de transmission intergénération.
Ce contrat a pas mal performe de puis 2021 (9% de rendement brut) ..
La banque me propose de casser ce contrat (4 ans) pour un contrat plus classique en assurance vie
Si je fait cette opération , évidemment j’ai droit à la flat taxe.

Je n’arrive toujours pas à voir mon intérêt de faire cette opération …

Si vous avez des cas similaires … je suis preneur d’infos

Bonne Journée

Easy

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#19 18/01/2022 12h21

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Bonjour,

La plupart des Français disposent de contrats d’assurance-vie pour capitaliser et transmettre.

Deux atouts que je vois pour l’assurance-vie sont :
- enveloppe capitalisante
- fiscalité nulle à la succession si < 152k (par enfant & par parent)
- transmission hors succession (hors cas particuliers), avantageux quand on n’a personne en ligne directe

Toutefois, au dessus des 152k par enfant, la fiscalité est vite pénalisante (20%).

Et la transmission se faisant exclusivement à la succession, ça veut dire ne pas mettre trop maintenant car l’effet boule de neige dans 50ans ou plus fera dépasser ces seuils…. En clair, il faut "sacrément bien viser".

----

Un contrat de capitalisation fonctionne un peu comme une assurance vie, mais à la différence de celle ci il ne présente pas d’avantage particulier à la succession. Historiquement il avait des avantages pour l’ISF mais ça n’est plus d’actualité.

Quel intérêt du coup ?

L’idée serait de coupler contrat de capitalisation et société civile:
- création d’une SC à l’IR (x2 dans mon cas car 2 enfants)
- ouverture d’un contrat de capi par SC
- injection de cash et alimentation du contrat de capi comme sur les AV
- donation en PP et/ou NP de 99% des parts en gardant des parts de contrôle pour les parents

Une SCI à l’IR n’induit aucun frais particulier (modulo la création) ni aucune taxation (le contrat de capi étant une enveloppe capitalisante).

J’y vois plusieurs intérêts :
- pratiquer par donations régulières et non à la succession
- permettre aux enfants quand ils seront plus âgés d’avoir un collateral/apport
- tout en gardant le contrôle sur le capital et la gestion ; par ailleurs en cas de compte courant débiteur, cela devient un passif de la succession (mais bon, on en est loin hein).

Bref, je me pose la question de racheter l’essentiel de mes AV (pas 100% histoire de quand même garder l’antériorité) et de procéder ainsi…

Avez-vous déjà fait ça de votre côté ? Voyez-vous des inconvénients ?

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#20 18/01/2022 13h41

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Je m’interroge aussi sur cette solution.

J’au une question pas très claire concernant la fiscalité  en cas de rachat partiel ou à la fin du contrat de capitalisation (30 ans max)

On lit fiscalité des rachats identique à l’assurance vie : est ce dire qu’’il y a abattement de 4600 euros par année par personne et 9200 euros d’ un foyer fiscal? 

Si descendants sont majeurs et mariés cela fait-il 9200 d’abattement pour les parents et pour chacun des enfants?

Lors de la fin du contrat de capitalisation > 8 ans est-ce la fiscalité des prélèvements sociaux de 17.2% après abatement(s) par foyers fiscaux des bénéficiaires  qui s’applique sur la plus value du contrat?

Concernant vos points:
- pratiquer par donations régulières et non à la succession
=> que voulez vous donner periodiquement puisque vos enfants ont déjà la nue propriété des parts? une allocation des dividendes issus d’un rachat partiel du contrat?

- permettre aux enfants quand ils seront plus âgés d’avoir un collateral/apport
=> pas certain de comprendre

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#21 18/01/2022 13h58

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C’est une solution qui peut être pertinente dans certains cas mais gros point de vigilance dans votre montage: vous intercalez une personne morale entre vous même et les ayant droits.
Concrètement ils héritent de parts de SCI et non pas d’un contrat de capitalisation.
Or un contrat de capitalisation transmis à titre gratuit permet de purger les plus values: le calcul d’une éventuelle plus value lors de son rachat se fait sur la base de la valeur vénale du contrat au moment de liquidation successorale.
Si c’est la SCI qui détient le contrat, au moment où elle liquidera le contrat, les associés devront d’acquitter de la fiscalité sur la plus value. Pas top.

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#22 18/01/2022 13h58

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HHub a écrit :

Lors de la fin du contrat de capitalisation > 8 ans est-ce la fiscalité des prélèvements sociaux de 17.2% après abatement(s) par foyers fiscaux des bénéficiaires  qui s’applique sur la plus value du contrat?

Pourquoi ne serait-ce pas le cas ? C’est bien la durée du contrat qui importe pour sa fiscalité.

=> que voulez vous donner periodiquement puisque vos enfants ont déjà la nue propriété des parts? une allocation des dividendes issus d’un rachat partiel du contrat?

Je veux dire que tous les 15 ans ils peut y avoir un nouvel apport / donation de parts (ou donation avec charge d’apporter), alors que l’AV c’est one shot au décès.

permettre aux enfants quand ils seront plus âgés d’avoir un collateral/apport

Si chaque enfant à sa SC IR avec son contrat de capi et détient 99% du capital de la SC, il peut l’utiliser (avec l’accord des parents majoritaires en droits de vote) pour des investissements ou l’achat d’une RP (liquider la SC, nantir le contrat ou les parts, etc.).

spot a écrit :

C’est une solution qui peut être pertinente dans certains cas mais gros point de vigilance dans votre montage: vous intercalez une personne morale entre vous même et les ayant droits.
Concrètement ils héritent de parts de SCI et non pas d’un contrat de capitalisation.
Or un contrat de capitalisation transmis à titre gratuit permet de purger les plus values: le calcul d’une éventuelle plus value lors de son rachat se fait sur la base de la valeur vénale du contrat au moment de liquidation successorale.
Si c’est la SCI qui détient le contrat, au moment où elle liquidera le contrat, les associés devront d’acquitter de la fiscalité sur la plus value. Pas top.

Merci pour ce commentaire.

Je vois ce que vous voulez dire :
- contrat de capitalisation démembré => au moment de l’extinction du démembrement (au décès) la PV est purgée pour les enfants ; par contre, on perd la flexibilité de gestion qu’offre la SC.
- contrat de capitalisation via personne morale => les PS ne sont pas purgés au décès puisque le contrat est détenu par une SC (le décès est neutre pour le contrat de capi).

C’est bien cela ?

Après avec une durée max de 30ans pour le contrat de capi, j’espère qu’il n’y aura pas de succession d’ici là :D

Dernière modification par Geronimo (18/01/2022 17h45)

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#23 23/01/2022 18h50

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Pour reprendre le fil de la discussion :
- la durée max de 30ans sans prorogation possible
- l’impact fiscal à la transmission en cas d’interposition de personne morale
sont en effet des éléments que j’avais mal appréciés dans le match AV / contrat de capitalisation, j’étais plus centré sur la possibilité de donation / démembrement).

Y’a-t-il des stratégies particulières qui permettent de passer outre ces inconvénients ?

Dans quelles situation l’utilisation d’un contrat de capitalisation est-t-il optimal ?

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#24 21/06/2024 17h17

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Bonjour,

La donation de la NP d’un contrat de capitalisation purge la plus-value latente antérieure à l’acte. Au décès, l’US s’eteint et l’héritier récupère le contrat en franchise de droits de succession. Mais s’il souhaite ensuite le dissoudre (rachat total), quelle sera la base retenue pour calculer la plus-value du contrat ? La valeur de la PP au décès (ce qui serait très avantageux car ce serait la 2è fois qu’on purge la PV !) ou bien la valeur de la PP à la donation ?

Je pense qu’il s’agit de la valeur de la PP à la donation (car il me semble que c’est le principe pour le calcul de la PV d’un bien immobilier démembré) mais je ne trouve pas d’information très claire sur internet.

Merci !

Dernière modification par NicolasV (22/06/2024 11h27)

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