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Favoris 2    1    #351 13/06/2020 16h27

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Bonjour Korben,

Je vous propose un exemple concret de calcul sur la valeur Hermès :

Voici les données d’entrées :

PER moyen ZoneBourse : 37
PSR moyen ZoneBourse : 9.80
Min/Max 52s : 525-786

Calcul du Fair Price selon chaque méthode


* PER : je prends les BNA des années N (déjà passée), N+1 et N+2 et les multiplie par le PER moyen.
Cela donne 14.6 - 12.5 - 16 (moyenne de ces valeurs pour lisser les variations de BNA facilement "erronées" et permet de se tourner vers le futur) x 37 -> p1 = 532€.

* PSR : je prends les CA N, N+1 et N+2 et le nombre d’action actuel (potentiellement modulable dans le futur via rachat d’actions ou dilution) pour avoir les CA/action et les multiplie par le PSR moyen. Cela donne un PSR actuel de 11.44 (vs moyenne à 9.80). -> p2 = 632€.

* Min/Max 52s :  je moyenne les deux, cela donne p3 = 656€.

Je moyenne ensuite ces 3 Fair Price.

Fair Price "simple" = 606€.


Ensuite, je regarde le leverage de l’entreprise pour appliquer un bonus (entreprise avec de la trésorerie) ou un malus (entreprise endettée). En effet, une entreprise qui a de la tréso peut racheter une autre entreprise ou investir pour booster ses bénéfices dans le futur. A l’inverse, une entreprise endettée ne pourra plus le faire.

Je considère qu’une entreprise qui gère bien sa dette peut monter jusqu’à un leverage de 2. Je compare ensuite son leverage à la valeur de 2 et dit qu’à tout moment elle peut investir 50% de la différence. Je regarde ensuite qu’elle est sa croissance moyenne pour savoir de combien ça la boosterait. A noter que les utilities et REITS n’ont pas de malus car leur dette est "normale".

Par exemple, Hermès a un leverage de -2 (2 années d’EBITDA de tréso). Elle a donc 4 EBITDA de marge pour arriver à un leverage de +2. Je considère qu’elle peut à tout moment en utiliser la moitié (donc ici 2).

Sa croissance annuelle moyenne sur les dernières années est de 8.50%. Le Fair Price avec bonus va donc être gonflé de 1.085^2.

Cela donne donc Fair Price "bonus" = 713€.

-> c’est ce qu’on retrouve dans mon fichier (710€ mais il doit y avoir quelques arrondis dans mon explication).

Ensuite pour le potentiel, je reprends le Fair Price (sans bonus cette fois pour rester conservatif à horizon 5 ans) et j’ajoute 5 années de croissance à 80% (marge de sécurité) de la croissance actuelle. J’ajoute également 5 années de dividendes (en considérant le montant actuel constant).

on a donc 606*(1+8.5%*0,8)^5

Fair Price 5 ans = 843€


Pour le potentiel, je calcule l’écart entre le prix actuel et ce price 5 ans et je rajoute les 5 années de dividendes.

Bien à vous.

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#352 13/06/2020 17h30

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Merci pour l’exemple.

J’ai du mal à comprendre votre raisonnement concernant le "bonus" au titre de l’endettement possible.
L’endettement peut au contraire être vu comme un risque.

Et l’endettement est pris en compte dans la VE. Or les ratios de valorisation les plus "performants" me semblent plutôt être des ratios en VE plutôt qu’en P.

Du coup, ne devriez-vous pas plutôt vous contenter de faire des calculs sur les moyennes des ratios EV/EBIT et EV/EBITDA ?

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#353 13/06/2020 17h48

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Non justement car je considère que la tréso non utilisée peut booster les résultats futurs.

Le dernier exemple en date (et que j’ai en tête) est celui de Dassault Systemes qui a utilisé 1 ou 2 EBITDA pour racheter Medidata et gonfler ses profits futurs. La trésorerie ne représente donc pas le potentiel futur dans le EV.

Autre exemple pour LVMH avec Tiffany.

Je considère qu’une entreprise avec un leverage < 2 a un très bon bilan financier.

Je me suis d’ailleurs amusé à tracer la corrélation entre ma note « bilan financier » et les notations S&P. La corrélation est quasi parfaite, ce qui me conforte sur la pertinence de la méthode.

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#354 13/06/2020 18h11

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1/ Attention au biais de confirmation : vous prenez des exemples heureux, mais vous avez sans doute tout autant de contre-exemples.

Voyez Virbac, qui n’avait pas dettes en 2015 au moment de racheter Sentinel. Bilan, elle revend en 2020 cette société après l’échec de ce rachat, et la bourse applaudit cette cession. Et le cours de bourse de Virbac n’a pas fait d’étincelles entre 2015 et 2020.

Atos, qui est sous-cotée sur ses pairs à cause justement de sa stratégie de croissance par rachat plutôt que par croissance interne.

Les rachats, outre l’endettement que cela crée, c’est aussi un risque opérationnel pour la société.

2/ La littérature sur les ratios de valorisation considère EV/EBIT et EV/EBITDA comme les plus performants (et EV/EBIT qui se trouve renforcé par les normes IFRS avec la comptabilisation en dette des charges locatives futures).

3/ Attention à votre moyenne sur la fourchette à 1 an. La littérature s’oppose à un retour à court terme à cette moyenne : une société proche de son plus haut à un an va avoir tendance à continuer sa hausse ; et une société proche de son plus bas à 1 an va avoir tendance à continuer sa baisse.

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#355 13/06/2020 18h25

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Que voulez vous dire par « un ratio est plus performant que d’autres ». Cela n’a pas vraiment de sens, je ne suis pas un adepte du « value » qui compare les performances des décotes sur du PBR, PER, PSR ou EV/EBITDA en voulant des ratios faibles.

Ma méthode ne regarde pas les ratios en absolu mais en relatif. Je me moque que le PER d’une boite soit au dessus ou en dessous de 20, ce n’est pas mon critère de valorisation. La valeur d’un ratio ne m’intéresse pas en absolu. Je compare en relatif avec son historique.

Donc utiliser l’un plutôt que l’autre n’a pas énormément d’impact. Les résultats sont mêmes souvent corrélés (en général si est valeur est à -20% de son historique en PER elle le sera aussi en PSR et en EV/EBITDA. Je mixe pour chercher à gagner en précision. Également pour les techs dont le BNA n’est pas toujours pertinent (voir SalesForce ou les GAFAM) et donc l’utilisation du PSR aide bien.

Concernant le min/max j’ai remarqué que dans beaucoup de cas (disons 80%, sur ~90 valeurs ce n’est plus du hasard) la moyenne colle bien avec mes autres Fair Price et cela booste même souvent ceux des entreprises de croissance (qui sont très proche de leur max la majorité du temps).

D’une manière générale aucune modèle n’est parfait. Il faut simplement en connaitre ses faiblesses et on évite ainsi le max de biais.

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#356 13/06/2020 18h53

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Les évaluations d’entreprise lors des fusions/acquisitions se font le plus souvent sur la base des ratios EV/EBIDA du secteur. EV/EBITDA tend à être supplanté par EV/EBIT avec l’impact de l’IFRS.

C’est effectivement également vrai pour les études qui regardent les critères de sélection Value où ces 2 critères sont mis en avant comme donnant les meilleurs résultats.

Dans les 2 cas, les ratios en EV sont préférés aux ratios en P pour tenir compte de l’endettement (ou de la trésorerie).

Exemple de document du collège des experts en évaluation d’entreprises de la Compagnie des conseils et experts financiers évoquant cela :
Les résultats 2019 de l’Observatoire de la CCEF sur la valorisation des PME

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#357 13/06/2020 20h44

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MrDividende a écrit :

Bonjour Canis

Évidemment mais ce que je voulais dire par là c’est que lorsque les prix sont bas on peut globalement être moins regardant sur ce que l’on achète car les chances de hausse sont élevées. En revanche, lorsque le marché est cher il faut être bien plus méfiant et exigeant sur la qualité de ce que l’on achète.

Je pensais à une autre méthode qui évite de se tourner vers les titres bradés dangereusement et ne pas surpayer les meilleures cibles.
Par exemple, je désire me constituer une ligne avec l’action x. J’en veux 100.
Si elle côte 100 euros et que, dans mon esprit, c’est son juste prix, j’en achète 5 tous les mois. A un moment donné, elle tombe à 80, j’en achète 6. A un autre, elle monte à 120, j’en prends 3. Ainsi, on ajuste.
J’avoue qu’elle me convient bien car je ne me pose plus la question du bon moment où je dois entrer. Elle oblige cependant à avoir des fonds et à rester discipliné dans le temps. Et puis celui qui ne veut que trois LVMH dans son portefeuille ne procédera pas ainsi. C’est plutôt pour les amateurs de lignes chargées.

Sinon, chapeau pour votre travail d’analyse.

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1    #358 13/06/2020 20h54

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Bonsoir Canis,

Ce que vous proposez est exactement ce qu’il faut faire. Cela s’appelle le dollar cost averaging (DCA) qui consiste à investir le même montant chaque mois (ou chaque période). Si ça monte on achète moins de parts, si ça baisse on en achète plus. C’est la meilleure solution pour lisser ses entrées et éviter d’acheter « au plus haut ». À l’inverse, on ne pourra pas non plus acheter « au plus bas ».

Ce méthode permet d’investir sans réfléchir et d’éviter le market timing, ce qui est très bien. On évite ainsi de faire des grosses erreurs en se croyant plus intelligent que le marché.

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#359 15/06/2020 08h45

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Je me permet une intervention.

L’EV/EBIT et l’EV/EBITDA sont devenus les indicateurs de référence pour les opérations de M&A (parfois à tort, mais c’est un autre sujet) pour, en grande partie, une raison : elles sont financées avec de l’effet de levier. L’EBITDA ou l’EBIT sont donc utilisés dans ce cas (comme dans les autres d’ailleurs) comme des proxy de Cash-Flow permettant de donner une vision sur la capacité de la société à rembourser cette dette d’acquisition.

Le PSR ou multiple de CA est souvent utilisé (à mon sens à tort aussi, mais c’est un autre sujet) comme multiple de valorisation et plus particulièrement des sociétés de croissance, car l’EBIT et l’EBITDA ne sont en général pas de bon indicateurs (une société en croissance va avoir besoin de recruter, d’augmenter sa surface opérationnelle, etc => peu ou pas d’EBITDA comparer à l’activité ==> elle brûle du cash en "échange" de la croissance).
Enfin, cette croissance est souvent financée "à perte" (ie: les sociétés concernées ne dégagent pas de marge opérationnelle et pas de résultat net) par des fonds ou par les marchés ce qui rend illisible le sacro-saint xEBITDA.

Ce qu’il faut éviter à mon sens c’est de ne regarder que l’un ou l’autre (ce que font pas mal de VC en vendant de la croissance à leur souscripteur sur des sociétés sans fondamentaux ou de fonds de PE qui regarde essentiellement la rentabilité). Mais ce n’est pas ce que fait MrDividende vu son approche.

@korben le CCEF analyse des sociétés (PME) qui sont de taille très variée, mais quine sont majoritairement pas en hyper croissance, de par leur structure capitalistique ce sont souvent des actifs illiquides (non cotés) et donc peu comparables à des sociétés cotées à forte croissance.

Dernière modification par DockS (15/06/2020 09h10)


"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité […] finit par perdre les deux." B.Franklin

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#360 15/06/2020 09h01

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Bonjour, dans mon cas je le répète (voir exemple plus haut) je n’utilise pas un seul ratio mais une combinaison de 3 à 5 :

Europe : PER, PSR, min/max 52s

US : PER, PSR, min/max 52s, logiciel FastGraph, rendement

Je ne donne pas plus d’importance à l’un qu’à l’autre, je les combine pour plus de précision.

Je complète ensuite par le leverage (dette/EBITDA) qui donne un potentiel supplémentaire de croissance à l’entreprise si elle le souhaite (acquisition ou développement de ses activités via investissements).

À noter aussi (car j’ai l’impression que je ne suis pas clair avec les questions de Korben) que je me moque de la valeur absolue du ratio.

La méthode « value » consiste à choisir les actions les moins chères selon un ratio (PER, PSR, PBR, EV/EBITDA, PCF…). On backtest ensuite tout ça et on regarde le ratio qui donne les meilleures performances. Ce n’est pas ce que je fais.

Dans mon cas, je regarde simplement (pour chaque ratio) quelle est la décote moyenne vs son historique. Une action avec un PER moyen de 40 qui se retrouve avec un PER actuel de 36 décote de 10%, de la même manière qu’une entreprise de moyenne 20 actuellement à 18. Pour moi l’une est autant attractive que l’autre en terme de décote. Je regarde ensuite les fondamentaux via mon screener pour voir s’ils sont bons.

Je précise également dans tout achat  que le critère n°1 est le score (la qualité) et que la valorisation entre toujours en n°2. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le screener est en 2 partie distincte car je trouve que la valorisation n’a rien à voir avec les fondamentaux.

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#361 15/06/2020 14h40

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Bonjour.

@DockS : le lien parle effectivement de PME, mais c’est surtout pour l’aspect montrer la valorisation via EV/EBITDA, qui bascule vers EV/EBIT.

@MrDividende : j’ai bien compris votre utilisation de ratios historiques. Je disais juste qu’il me semblait préférable de passer par des ratios EV/EBITDA ou EV/EBIT (plutôt que les autres ratios utilisés et votre "bonification" de la marge d’endettement).

Exemple de valorisation avec les données de ZoneBourse du jour pour votre exemple d’Hermès.

- moyenne des EV/EBITDA de 2017 à 2019 : 22,23

- EV sur la base de EBITDA projetés de 2020 à 2022 et du ratio moyen calculé ci-dessus :  52404 ; 66300 ; 71191

- Capi sur la base des EV ci-dessus et des projections de trésorerie :  57283 ; 72297 ; 78454

- D’où un cours de :  550 € ; 694 € ; 753 € (sur les bases des projections de 2020, 21, 22) vs cours coté de 731,6 €

- Avec EV/EBIT :  507 € ; 651 € ; 726 €

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3    #362 16/06/2020 18h48

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bilan de mes transactions récentes


Bonsoir à tous, voici un bilan de mes dernières transactions.

Vente totale


Sodexo : déjà avant la crise la croissance du groupe tournait au ralenti avec des rabaissements d’objectifs incessants et chaque année. Mais avec le covid, les fondamentaux ont pris un sacré coup. L’entreprise devrait mettre 2-3 ans rien que pour retrouver le niveau d’avant crise. Puis ensuite il ne faut pas s’attendre à une croissance fulgurante. Sodexo est également maintenant classée dernière de mon screener avec un très mauvais score. J’ai donc décidé de vendre totalement la ligne. Dernière remarque, la société sort du CAC40 et va être remplacée par Téléperformance (déjà en portefeuille). Tous les signaux sont donc rouge pour Sodexo.

Unilever : vente totalement forcée et non souhaitée. L’entreprise a dernièrement annoncé que son siège va se déplacer à Londres (et donc perdre la double entité UK/Pays-Bas). Elle ne sera donc malheureusement plus éligible au PEA. C’est dommage parce que j’ai testé tout récemment leur nouveau dentifrice Signal à la Coco que j’adore ! Je la rachèterai après le Brexit sur le CTO car elle reste l’une de mes entreprises préférées.

RELX : même remarque, avec le Brexit l’entreprise va perdre son éligibilité PEA. Je la reprendrai sur le CTO après car j’aime beaucoup la valeur.

————————————

Vente partielle


Total : je ne vends pas totalement la ligne car je garde confiance dans l’entreprise et que c’est tout de même une valeur inévitable en France. Néanmoins, les fondamentaux ont clairement changés avec tous les problèmes liés au pétrole. La valeur est donc aussi bien menacée à CT qu’à LT. Je garde une ligne car je pense que Total saura investir dans les énergies renouvelables, mais elle doit faire vite.

————————————

Achat


Biomérieux : belle croissance et beaux fondamentaux dans un secteur défensif et d’avenir. La valeur est encore chère mais a bien baissé récemment, j’en ai donc profité pour ouvrir une petite ligne.

Philips : reconversion de l’entreprise à quasi 100% dans les équipements médicaux, un secteur que j’affectionne tout particulièrement. C’est maintenant l’une des plus grosses entreprise Européennes dans le domaine, donc incontournable en PEA. À noter que c’est un Dividend Aristocrats Hollandais.

Wolters Kluwer : pour remplacer RELX sur le PEA. Beaux fondamentaux et business relativement défensif avec des marges élevées. C’est aussi un Aristocrats Hollandais.

Sofina : fond d’investissement Belge de très bonne qualité. L’entreprise investir dans des entreprises cotées mais également dans le private equity. C’est un Aristocrats Belge très résilient et toujours jugé trop cher.

Prosus : la deuxième plus grosse entreprise technologique d’Europe derrière ASML. C’est notamment la holding Européenne du Chinois Tencent (excellent moyen d’avoir du Tencent en PEA). Elle détient également des parts dans de nombreuses entreprises technologiques.

Elia Group : utilities Belge dans le transport de l’électricité. Je n’ai pas de position dans ce secteur en Europe, maintenant c’est fait. La croissance est très belle et l’entreprise ultra résiliente (le prix ne corrige presque jamais). C’est un Dividend Aristocrats Belge.

Neoen : leader Français des énergies renouvelables (éolienne et solaire). L’entreprise est relativement chère mais sa belle croissance compense à mon sens le prix.

Esker : probablement la plus belle smallcap Française. Elle travaille dans l’édition de logiciels pour accélérer et faciliter la digitalisation des entreprises. Le marché est très porteur, surtout après le covid. C’est une small donc je reste tout de même méfiant et ne prendrai jamais une grosse position.

Pharmagest : probablement la deuxième plus belle smallcap Française. Elle est n°1 en France dans les logiciels destinés aux pharmacies, labos et maisons de retraite (base de données, stock…). À nouveau je reste méfiant car c’est une small. C’est un Dividend Aristocrats Français.

Robertet : un des leaders Européens dans la fabrication de produits aromatiques pour l’alimentation et la parfumerie. C’est une business très résilient et un marché de niche avec très peu de concurrents dans le monde.

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Renforcements US



Thermo Fisher Scientific, Adobe et Intercontinental Exchange.

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Les achats sur PEA sont faits via l’argent des ventes et les dividendes reçus (pas de nouvel apport). Ce sont donc majoritairement des petites lignes initiées (entre 500 et 1000€) histoire de cloturer au plus vite ma watchlist. Je suis bien plus attentif aux mouvements des entreprises lorsqu’elles sont en portefeuille. Je compte faire encore quelques apports uniquement sur le CTO et j’aurai enfin ma répartition cible 60%US/40%Europe. Je recommencerai alors à abonder le PEA en même temps que le CTO.

Dernière modification par MrDividende (16/06/2020 20h17)

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#363 16/06/2020 19h54

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Bonjour Mr Dividende,

Merci pour votre retour.

Pourquoi n’avoir pas attendu de clarification officielle concernant les futurs titres anglais non éligibles au PEA ?

Tant que la valeur reste éligible, vous auriez pu la laisser dans votre PEA et la revendre lorsque les conditions étaient plus claires.

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#364 16/06/2020 20h05

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Bonsoir Vonhaken,

Pour Unilever disons que je n’avais pas envie d’avoir la mauvaise surprise de me retrouver du jour au lendemain avec des titres en PLC potentiellement sur le LSE. Ils vont transférer les titres NV en PLC mais la place de cotation n’est pas précisée. Et même si Londres reste éligible jusqu’à la fin de l’année, les frais de vente sur cette place sont trop chères pour moi. Je n’ai donc pas envie de prendre ce risque. En plus de cela, le potentiel à CT n’est pas ultra élevé comme la valeur n’a pas beaucoup chuté avec le covid. Je me suis donc dit que c’est un moment convenable.

Pour RELX j’aurais pu attendre en effet car il n’y a pas question de changement de place de cotation. Mais je me suis dit comme je vends Unilever autant faire d’une pierre deux coups. RELX n’a pas beaucoup baissé non plus avec le covid donc le timing ne me semble pas trop mauvais.

Ça me permet surtout de dégager du cash sur le PEA (comme je ne fais pas d’apport dessus pour le moment) pour initier les lignes évoquées plus haut.

Dernière modification par MrDividende (16/06/2020 20h26)

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#365 20/06/2020 14h51

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Bonjour MrDividende,

D’après ce que j’ai compris sur Unilever c’est que les actions N.V seront transformés en action PLC. Néamoins, ils resteront côtés sur Euronext, NYSE et LSE.

Bloomberg a écrit :

Unilever NV shareholders will receive one new Unilever Plc share in exchange for each share held, the company said. Unilever plans to maintain listings in Amsterdam, London and New York.

Source : https://www.bloomberg.com/news/articles … n-reversal

La question qui se pose est la possibilité de maintien dans le PEA. Si vous voulez absolument les garder vous pouvez demander à votre courtier de les transférer sur un CTO en mettant des liquidités sur votre PEA pour compenser le "retrait" des titres.

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#366 20/06/2020 15h08

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Bonjour Randomguy,

La question de l’éligibilité au PEA ne se pose plus, puisque le siège va quitter l’UE : Unilever ne sera plus éligible au PEA même si elle reste cotée à Amsterdam.

Je ne tiens pas spécialement à garder les titres (de toute façon la vente est déjà faite). Il n’est pas fiscalement intéressant de faire ce type de transfert sur CTO puisque sur PEA les gains ne sont pas imposables. Autant donc prendre ses bénéfices sur PEA et ouvrir une nouvelle ligne sur CTO.

Mon CTO et PEA ne sont pas chez le même courtier, ce qui rend de toute façon cet arbitrage impossible.

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#367 20/06/2020 15h21

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Puisque vous avez évoqué TOTAL, les canadiennes et anglaises ne vous attirent pas? (Enbridge, TC Energy, Royal Dutch)

Santé : GlaxoSmithKline (UK), AbbVie (US) ?

Cdlt

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#368 20/06/2020 15h39

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Bonjour Kyro,

J’ai évoqué Total mais plutôt d’un point de vue négatif (puisque j’ai fait un allègement). J’essaye vraiment de concentrer mon portefeuille sur des entreprises d’avenir qui ont une belle croissance.

Comme évoqué dans cette partie de ma présentation, j’ai des objectifs patrimoniaux assez exigeants et cela ne colle pas vraiment (pour le moment) avec des entreprises comme Total.

Si j’avais 50 ou 60 ans cela serait totalement différent évidemment. Je serais principalement concentré sur les revenus et la stabilisation du portefeuille au lieu d’une recherche de croissance du patrimoine.

Donc même remarque pour les entreprises évoquées : Shell, Enbridge (ou même Chevron, Exxon, BP…) ne m’intéressent vraiment pas, surtout sur un CTO. La fiscalité sur les dividendes élevés a un très lourd impact sur la performance à long terme.

Si vous êtes jeune et que vous n’avez pas besoin de revenus pour vivre pour le moment, ce n’est pas optimal de détenir des actions à dividendes élevés. Vous allez perdre à la fois sur l’appréciation de votre capital, et également sur la fiscalité. Dans ce cas un ETF World Energy ferait par exemple bien mieux puisque les dividendes seraient automatiquement réinvestis sans taxes (soit un gain de presque 3% par an aux rendements actuels des pétrolières, ce qui est énorme).

Concernant le secteur de la santé, je ne suis pas un fan des BigPharma car elles ont une croissance relativement faible et leurs résultats peuvent êtres assez fluctuants selon les phases de test, les brevets, l’arrivée de génériques…
Il faut vraiment miser sur la meilleure qualité dans ce secteur, et je préfère de loin Johnson & Johnson et Merck & Co. J’aime également Roche et Novo Nordisk en Europe mais la fiscalité est assez dissuasive dessus (en plus des complexités administratives à déclarer les dividendes étrangers avec mon CTO Degiro si plusieurs pays différents). Je préfère les équipementiers médicaux qui ont généralement un meilleur profil de croissance, moins de concurrence et qui sont moins cycliques.

Concernant Abbvie, elle est relativement risquée car une grosse partie de ses revenus (~60%) viennent uniquement d’une seul médicament (HUMIRA) dont le brevet est tombé récemment ouvrant la concurrence avec les génériques. En plus de cela la dette est assez élevée. C’est pour cela qu’Abbvie est décotée dans le secteur.

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#369 23/06/2020 10h01

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Bonjour Mr Dividende,

Je ne comprends pas les critères de votre indicateur "score dividende", notamment pour des titres qui ne versent pas de dividende et qui ont un score de 5, comme Adobe par exemple. Qu’est ce qui m’échappe ?

J’en profite pour vous remercier de votre travail sur cette file !

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#370 23/06/2020 10h21

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Bonjour Nioc38,

Le score dividende est constitué :

- D’une note sur 5 correspondant au nombre d’années de versement de dividende croissant (pour les US avec interpolation linéaire). Plus le nombre d’années est élevé, plus le score l’est aussi. Pour l’Europe c’est juste un critère Aristocrats (5/5), presque Aristocrats (2,5/5) ou rien (0/5).

- La seconde partie du score concerne le payout ratio avec une note sur 5. Plus le payout ratio est faible, plus la note est élevée. Dans le cas des entreprises ne versant pas de dividende, elles ont un payout ratio de 0 donc un score de 5. Cela peut sembler idiot de leur attribuer cette note, mais voici la raison : leur payout est de 0 donc elles sont capables à tout moment d’introduire un dividende, qui potentiellement pourra croître très vite car elles auront énormément de marge.

Si on prend quelques exemples récent ça colle très bien : Apple, Starbucks, Cisco, American Tower…
Toutes ces entreprises ont commencé récemment à payer un dividende et la croissance initiale de celui-ci a été très forte parce qu’elles partaient de 0 en payout.

En revanche, leur score rendement est bien de 0.

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#371 23/06/2020 10h37

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Bonjour M. Dividende,
Concernant la question de Nioc38 qui portait sur le score d’Adobe, pourriez vous nous détailler le calcul qui vous permet d’obtenir un score dividende de 5 ?

Merci d’avance pour votre retour.
Cordialement.

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#372 23/06/2020 11h53

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Bonjour Navy,

Je viens de le faire plus haut :

*Nombre d’années de dividende croissant : 0 -> score 0/5

*Payout ratio : 0 -> score 5/5

-> score dividende total 5/10

Le score dividende ne juge que la qualité et la pérennité de celui-ci. Le score rendement note le dividend yield.

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#373 23/06/2020 12h17

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M. Dividende,
Merci pour votre retour. Effectivement, vous l’avez expliqué.
En fait, je pense que j’ai du mal à comprendre cette logique à savoir qu’une entreprise n’ayant pas versé de dividende depuis 5 ans puisse avoir la moyenne dans un score dividende (5/10 si j’ai bien compris).
De mon point de vue (mais cela n’engage que moi) , un titre qui ne verse pas de dividende pendant 5 ans, son score dividende serait un 0 pointé.

C’est peut-être le terme qui m’induit en erreur et votre indicateur représente davantage un potentiel de versement de dividende alors que je le voyais davantage comme un constat des dividendes versés.
(J’aurais donc fait Si Payout ratio = 0 alors score = 0).

Cordialement

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#374 23/06/2020 12h24

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Dans ce cas il y aurait une grosse discontinuité entre une entreprise avec un payout de 10% et une avec zéro.

On pourrait également débattre sur le fait qu’une entreprise payant « juste » 10-20% de payout est une bonne entreprise ou non en terme de politique de dividende (radin?). On pourrait donner ainsi 10/10 à un payout de 50% et décroitre symétriquement si le résultat est supérieur ou inférieur. Mais je préfère garder le score le plus objectif possible. De toute façon le screener est plus orienté croissance/qualité/bilan/momentum avec les dernières pondérations.

Et à nouveau, une entreprise sans dividende a déjà un score de 0 en rendement.

Une entreprise qui ne paye pas de dividende (pour le moment) a un gros potentiel de hausse et de pérennité si elle l’introduit (comme les exemples plus haut si vous souhaitez les relire). Tout est donc dans l’appréciation de la notion du score.

Le screener est de toute manière quelque chose de global. Il prend en compte l’endettement, la croissance etc… qui interviennent d’une manière indirect dans la qualité du dividende.

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3    #375 25/06/2020 17h56

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Mise à jour du Screener 25/06/2020


Bonjour à tous,

Voici une mise à jour du screener avec ajout de nombreuses valeurs. Pour l’Europe, je suis à nouveau intéressé par plusieurs entreprises suite à la nouvelle loi PACTE qui doit arriver au 1er juillet et qui impose aux courtiers des frais maximum de 0,5% sur les places étrangères.

Cela signifierait que les tarifs de courtage pourraient enfin devenir intéressants, et donc une possibilité de s’ouvrir sur l’Europe plus facilement (je suis notamment très intéressé par plusieurs entreprises Danoises qui offrent à mon sens une bonne diversification en cas de problème en Europe car c’est un pays très bien géré). J’espère que cela va vite arriver chez mon courtier, et que tous les courtiers vont respecter la loi (sans chercher des moyens de la détourner avec des montants minimum d’achats etc…).

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Modifications apportées depuis la dernière version :


• Augmentation des coefficients du score momentum et qualité du bilan pour donner plus de poids à la performance et à la solidité financière.

• Modification de la durée prise en compte pour le calcul du momentum : 2 ans et 5 ans maintenant vs 5 ans et 10 ans précédemment. Cela permet de détecter plus vite les entreprises en déclin et donc d’être plus réactif dans les renforcements. L’autre avantage est l’aspect évolutif plus rapide : une belle entreprise peut être en panne de momentum pendant un moment (difficultés ponctuelles, mauvaises publications…). Elle baissera donc rapidement en score global ce qui incitera à ne pas la renforcer tout de suite. À l’inverse, dès qu’elle ira mieux son score remontera vite.

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Réflexions importantes :


J’ai remarqué également (surtout aux US), que les entreprises qui ressortent le plus fréquemment en tête du screener sont généralement dans le secteur de la santé et des technologies. En effet, ces secteurs allient souvent les critères suivants : belle croissance, marges relativement élevées, très bon bilan financier avec de la trésorerie, peu de cyclicité…

Ce n’est donc pas étonnant, elles possèdent tout ce qu’un investisseur recherche. On constate également le même biais dans le portefeuille de Scipion par exemple.

Est-ce gênant ? Oui et non.

Non car : la société évolue ainsi que les business au cours du temps. Il y a 30-40 ans, la mode était d’avoir des banques et de l’automobile (c’est très parlant lorsque je lis les livres de Peter Lynch qui exerçait dans les années 1980). Donc aujourd’hui pourquoi pas des techs et de la santé ? Ça me semble être la tendance du 21e siècle. De plus, certaines entreprises deviennent maintenant assez compliquées à classer « sectoriellement parlant ».

-> Visa et PayPal plutôt tech ou finance ?
-> S&P, Euronext, MSCI, Worldline : plutôt tech ou finance ou services industriels ?
-> Stryker Corp, Medtronic : plutôt tech ou santé ?
-> Edenred, Just Eat Takeaway : plutôt tech ou conso discrétionnaire ?

J’ai l’impression que tous les secteurs touchent maintenant de près ou de loin à la technologie et que tout s’entremêle.

Oui car : le négatif est assez difficile à trouver, à part dire qu’il y a un risque d’être trop exposé sur un certain secteur. C’est sûr que si on vivait un bug informatique mondial, les techs iraient mal. Mais qu’en est-il des autres secteurs ? Difficile à dire. Bref en tout cas pour lutter contre ce biais j’ai tout de même cherché quelques entreprises (industrielles ou matériaux notamment) avec une croissance correcte.

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Voir le message rappelant comment les scores sont calculés.
Voir le message rappelant comment l’aspect valorisation est calculé.
Voir le message rappelant comment le juste prix est calculé.
Voir le message rappelant comment le Fair Price 5 ans et le potentiel est calculé.

----------------------------------------------------------------------------------------------

Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :


Classement par score :




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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :


Classement par score :





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Au plaisir d’avoir un retour sur ma "réflexion".
A bientôt.

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