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#151 09/12/2020 18h05

Membre (2017)
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Voilà c’est tout à fait ça, si vous souhaitez spéculer sur le PUT 305.
(j’avais initialement compris que vous souhaitiez hedger une position LONG SNOW, donc exercer le PUT à échéance si besoin)

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#152 09/12/2020 18h05

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Caceray a écrit :

Bonjour,

Les seules raisons « valables » d’adopter une telle stratégie sont :
- spread de marché/courtier sur votre asset > spread de marché/courtier sur options (jamais le cas)
- impossibilité de liquider l’asset car volume trop important ou mauvaise liquidité (ce qui est rarement le cas pour un particulier).

Pour pousser un peu, il faudrait construire un portefeuille et voir la zone de strikes qui vous est favorable ; à mon avis elle est assez loin en dessous du spot. Et si c’est le cas, votre stratégie est battue par « vendre l’equity et shorter ». Donc dans tous les cas, je dirai que c’est une « mauvaise » stratégie.

Modif : j’ai lu un peu vite, si vous êtes vendeur d’option put, vous pensez que le marché va monter. Ce n’est pas ce que vous vouliez pourtant, ne vouliez vous pas dire « acheter des purs » ?

Si, j’ai reformulé, je voulais effectivement dire acheter des puts, car je pense que le titre va baisser.

En dehors de l’aspect purement mathématique des probabilités de gain, est-ce pertinent de couvrir un portefeuille par l’achat de puts sur un ou deux titres du même genre qui paraissent fortement surévalués et spéculatifs ?

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1    #153 09/12/2020 18h06

Membre (2020)
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lopazz a écrit :

Donc je commence à gagner de l’argent si SNOW vaut moins de 305-8.20 au 31/12, sachant que le marché price cette probabilité à 15% ?

Oui break-even à 296,90€.
Ca me parait risqué car même si la valeur retombe, mais après le 31 décembre vous aurez eu raison trop tôt et vous perdez les 810$ du put si le sous-jacent ne repasse pas sous 305$ avant l’échéance.

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1    #154 09/12/2020 18h13

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@ Lopazz, avez vous une raison particulière de viser un strike aussi bas (limiter la prime?)?

Si vous pensez qu’elle va descendre à 300, pourquoi ne pas prendre un strike plus haut?
La prime que vous paierez sera plus élevée mais le breakeven sera à un cours plus haut.
Par exemple acheter un put Strike 370, prime de 30, breakeven a 340.

Tout dépend de votre conviction sur l’ampleur de la baisse.

Et comme indiqué par Skyfall, il faut que le marché suive votre timing pour vous éviter d’avoir raison trop tôt.

Pour la question de la pertinence, ça dépend de vous wink
Si votre scénario se passe comme prévu, avec les chiffres ci dessus, vous misez 3000, si le stock descend à 310, vous doublez la mise, mais vous prenez un risque sur l’ampleur et le timing de la baisse.


“It ain’t what you don’t know that gets you into trouble. It’s what you know for sure that just ain’t so.” M.Twain

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#155 09/12/2020 18h20

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@Liberty
J’y ai pensé, mais 3.000 USD de perte au 31/12 = un mauvais réveillon si ça ne se réalise pas… Sur des titres aussi spéculatifs, on est à l’abri de rien.

@Skyfall
C’est encore pire qu’un short si je comprends bien lol

Bon, je vais laisser tomber. C’est clairement trop spéculatif pour moi, je laisse ça aux pros. Merci à tous pour ce cours accéléré !

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#156 09/12/2020 18h24

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Le gain est à la hauteur du risque mais sans la disymétrie favorable inhérente au long sur les hypergowth wink


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1    #157 09/12/2020 20h02

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Ernest a écrit :

Le bid/ask du PUT 305 est 8.20/9.20 pour un DELTA de 15. Cela signifie que le marché price la probabilité de SNOW à 305 au 31/12 à 15%.
La question c’est souhaitez-vous acheter une assurance à $870 qui vous garantisse un prix de vente de 305 à l’échéance ?

Faux ! Le delta est une dérivée partielle de la formule de pricing de l’option par rapport au spot (dP/dS), donc vrai à l’instant T (et non la maturité).
Cela n’a rien à voir avec une « probabilité » mais avec la pente de la surface de pricing.

Comme indiqué dans mon précédent message, la stratégie n’est pas pertinente (mathématiquement comme financièrement) car le spread de hedging est plus cher que le spread de vente+achat (pour les scenarii où le prix est stable) et le payoff du produit structuré equity-option put est inférieur au payoff du portefeuille option put (pour les scenarii où le prix baisse), ainsi qu’au produit vanille equity (scenarii où le prix est stable ou augmenté).

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Favoris 2    2    #158 09/12/2020 20h23

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@Lopazz

Acheter cette option put est une erreur. Je vais vous expliquer pourquoi et vous donner une alternative:

Si c’est pour du hedge, en général on a deux choix:

Soit une couverture dynamique, on achète le nombre de put nécessaire pour couvrir sa position en fonction du delta des options, de manière à ce que celui-ci soit neutre (si on a 300 actions il faut -300 de delta, soit par exemple 6 options put de delta -0.5). Le delta bouge aussi en fonction du cours, il faut donc aussi réajuster fréquemment sa position en fonction du delta, ou verrouiller le gamma pour immobiliser les mouvements plus longuement (mais le gamma bouge aussi, mais plus lentement). Cette couverture peut avoir un coût, mais elle peut aussi dégager un bénéfice si bien gérée (voir mon portefeuille en début d’année).

Soit une couverture statique, on achète un put au niveau de protection souhaiter, si c’est à la monnaie on peut simplifier la position en remplaçant le put + l’action, par un simple call. Cette couverture est efficace à échéance uniquement, donc en cours de vie si vous êtes à levier elle peut ne pas porter satisfaction et son coût peut être très élevé. Vous l’aurez compris, je ne recommande pas.

Acheter un put est une erreur si on ne respecte pas un certain nombre de conditions:

Comme tout pari il vaut mieux avoir un avantage statistique, hors ici, on a quelques handicaps:

-Plus une option expire vite plus sa valeur temps (thêta) s’use rapidement, or là vous avez un thêta très élevé. Il vaut mieux être vendeur qu’acheteur sur ce seul paramètre. Le thêta de votre option est de 0.54 c’est-à-dire que pour 1 seule journée qui s’écoule (en partant du principe que les autres paramètres ne bouge pas) vous perdrez 54$ (vous comprendrez maintenant Miguel qui vend des puts à la pelle).

La volatilité implicite de l’option est à 96.7%, ce qui donne une probabilité de réussite d’après le marché option de 21.95%. La volatilité historique est à 76.01%, ce qui donne une probabilité de réussite d’après le marché action de 16.24%. Donc une personne faisant de l’arbitrage de volatilité comme moi serait ravie de vous le vendre ce put. Vous n’avez pas un avantage, mais un handicap de ce point de vue.

Il y a d’autres handicaps, mais qui sont assez faible sur ce put, donc je m’arrête là.

Que faire si vous voulez vraiment shorter ce titre:

Solution de simplicité pour économiser la valeur temps si vous pensez que le timing est aussi court, prendre une option à plus long terme, elle perdra moins vite sa valeur temps et vous auriez une valeur de volatilité implicite plus intéressante (par exemple mai 2021).

Solution un tout petit peu plus complexe en gardant la même échéance, faire un spread, acheter votre put 305 et vendre un put 275 (débit de 1100$ -500$ ) qui vous coûtera 600$ pour un profit maximum à 275 de 2500$. A vous de voir ou placer les puts en fonction de votre scénario.

Solution un peu plus complexe, faire un backspread, comme c’est plus long à expliquer je vous renvoie vers mon blog https://monhedgefundperso.wordpress.com … binaisons/
Mais l’idée est que si on ne le garde pas jusqu’à échéance ça peut être très profitable (peu ou pas de coût si hausse du marché, voir petit bénéfice), si hausse de volatilité en cours de vie (ce qui arrive lors des chutes) la zone de perte peut s’effacer ce qui rend le trade 100% profitable si bien exécuté.

Il y a encore d’autres possibilités, mais il faut un peu plus de maîtrise donc pour une solution éphémère, on a fait le tour.

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[+1 / -1]    #159 09/12/2020 21h06

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Caceray a écrit :

Ernest a écrit :

Le bid/ask du PUT 305 est 8.20/9.20 pour un DELTA de 15. Cela signifie que le marché price la probabilité de SNOW à 305 au 31/12 à 15%.
La question c’est souhaitez-vous acheter une assurance à $870 qui vous garantisse un prix de vente de 305 à l’échéance ?

Faux ! Le delta est une dérivée partielle de la formule de pricing de l’option par rapport au spot (dP/dS), donc vrai à l’instant T (et non la maturité).
Cela n’a rien à voir avec une « probabilité » mais avec la pente de la surface de pricing.

Je n’ai pas dit que c’était la probabilité à maturité (ce serait la volatilité future et donc de la divination), mais la probabilité que price le marché ! Je m’excuse de court-circuiter la réponse de JohnGaltTagart pour illiustrer le lien entre delta et la proba par un petit exemple numérique :
Pour SNOW, IV quot = 6.1%, donc à échéance 16 jours ça fait un écart-type de 24.4% (en multipliant par racine de n, et en déduisant les jours fériés).
Le spot est à 370, donc à plus ou moins un écart-type à échéance ça fait une fourchette 280 - 460. Sachant qu’un écart-type représente une "largeur de gaussienne" de 34%, la probabilité selon la loi normale que le prix soit au-dessus de 460 ou au-dessous de 280 est de 100 - 50 - 34 = 16%.
edit : mea culpa erreur de calcul, le delta du PUT 280 devrait être de 16, hors il est inférieur.

Dernière modification par Ernest (10/12/2020 14h23)

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#160 10/12/2020 00h57

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@lopazz
Comme vous n’êtes pas très optimiste pour une poursuite folle de la hausse, pourquoi ne pas initier une vente de call en dehors de la monnaie à échéance rapprochée (1 mois ? ). Vous encaissez des primes avec une valeur temps encore significative.
Si la hausse perdure, à échéance vous pouvez être contraint de livrer des titres moins chers que le marché, mais vous avez encaissé des primes et profité d’une portion de la hausse future (jusqu’au strike). Évidemment, si vous livrez (=assignation) vous vendez vos titres en même temps.
Mais comme vous craignez une baisse conséquente , il faut de suite ou peu après, mettre en face un achat de put de même échéance que le call . On calcule pour payer les puts moins chers que les primes de calls encaissées.
À l’échéance, si la baisse a été forte, vous avez limité la casse en posant le strike du put plus haut. À ce moment, il faut peut être aussi liquider ses titres dévalués pour rester en PV confortable.
L’idée de cette stratégie dite ’collar’, c’est de compter plutôt sur une variation limitée d’ici l’échéance. Vous compensez une part de la baisse des titres que vous ne voulez pas vendre avec le delta encaissé sur les primes.

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#161 10/12/2020 11h19

Membre (2018)
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JohnGaltTagart, le 09/12/2020 a écrit :

La volatilité implicite de l’option est à 96.7%, ce qui donne une probabilité de réussite d’après le marché option de 21.95%. La volatilité historique est à 76.01%, ce qui donne une probabilité de réussite d’après le marché action de 16.24%. Donc une personne faisant de l’arbitrage de volatilité comme moi serait ravie de vous le vendre ce put. Vous n’avez pas un avantage, mais un handicap de ce point de vue.

Il y a d’autres handicaps, mais qui sont assez faible sur ce put, donc je m’arrête là.

Que faire si vous voulez vraiment shorter ce titre:

Bonjour,
Vous pourriez détailler comment vous trouvez ces valeurs ?
Je m’intéresse aussi aux options mais je n’ai jamais comparé VI et VH pour une stratégie …
Je pense passer à côté de quelque chose.


Boursorama, Yomoni, Linxea

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1    #162 10/12/2020 19h26

Membre (2017)
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Je n’ai pas dit que c’était la probabilité à maturité (ce serait la volatilité future et donc de la divination), mais la probabilité que price le marché !

Désolé d’insister, mais ça reste faux ; le delta est une dérivée partielle parmi tant d’autres, absolument pas une mesure de probabilité.

Je m’excuse de court-circuiter la réponse de JohnGaltTagart pour illiustrer le lien entre delta et la proba par un petit exemple numérique :
Pour SNOW, IV quot = 6.1%, donc à échéance 22 jours ça fait un écart-type de 29% (en multipliant par racine de n, et en comptant les jours fériés).
Le spot est à 370, donc à plus ou moins un écart-type à échéance ça fait une fourchette 370 - 477. Sachant qu’un écart-type représente une "largeur de gaussienne" de 34%, la probabilité selon la loi normale que le prix soit au-dessus de 477 ou au-dessous de 370 est de 100 - 50 - 34 = 16%.
Et ce 16% correspond plutôt bien au DELTA du PUT 305 !

1) Ce que vous "démontrez", c’est que par une heureuse coïncidence, l’application numérique de l’étalement de la gaussienne après "N" convolutions est égale à l’IV à t=0 ; j’ai peut être raté une démo pendant mes cours, mais honnêtement je ne me souviens pas d’avoir jamais vu quelque chose du type delta*racine(n) = 2*IV

2) Votre raisonnement suppose que la volatilité est constante (lorsque vous multipliez par racine de n). Dans le détail, le produit de convolution de deux gaussiennes (de largeur respective sigma1 et sigma2) est une gaussienne (de largeur racine(sigma1^2+sigma2^2)).
Dans le cas où sigma1=sigma2=sigma, vous pouvez effectivement répéter l’opération "n" fois et conclure que sigma final = sigma*racine(n).
Or, rien ne prouve que sigma est une constante, et c’est l’un des principaux défauts de cette formule/modélisation de Black&Scholes, qui est largement utilisé en tant qu’outil pédagogique mais très peu dans la pratique, hormis pour calculer l’IV.

3) C’est assez flippant de constater à quel point beaucoup ici s’autoproclament "analystes quantitatifs", et que d’autres les suivent tête baissée dans le délire ; je vois notamment un +1 sur le commentaire cité, avec la mention "CQFD"… alors que rien n’a été démontré du tout. En même temps, c’est plutôt cohérent avec le phénomène du moment, où beaucoup s’autoproclament épidémiologistes ou experts en gestion de crise…

Comme vous n’êtes pas très optimiste pour une poursuite folle de la hausse, pourquoi ne pas initier une vente de call en dehors de la monnaie à échéance rapprochée (1 mois ? ). Vous encaissez des primes avec une valeur temps encore significative.
Si la hausse perdure, à échéance vous pouvez être contraint de livrer des titres moins chers que le marché, mais vous avez encaissé des primes et profité d’une portion de la hausse future (jusqu’au strike). Évidemment, si vous livrez (=assignation) vous vendez vos titres en même temps.
Mais comme vous craignez une baisse conséquente , il faut de suite ou peu après, mettre en face un achat de put de même échéance que le call . On calcule pour payer les puts moins chers que les primes de calls encaissées.
À l’échéance, si la baisse a été forte, vous avez limité la casse en posant le strike du put plus haut. À ce moment, il faut peut être aussi liquider ses titres dévalués pour rester en PV confortable.
L’idée de cette stratégie dite ’collar’, c’est de compter plutôt sur une variation limitée d’ici l’échéance. Vous compensez une part de la baisse des titres que vous ne voulez pas vendre avec le delta encaissé sur les primes.

Comme d’habitude, on est dans la méthode de "l’à peu près", et on reste dans la même veine que les podcasteurs qui donnent des conseils en trading sans avoir jamais travaillé dans la finance ou suivi de "vraie" formation en finance quantitative… @idamante, ne le prenez pas personnellement mais je trouve cela navrant…

Maintnenant que j’ai tiré à boulets de canon sur à peu près tout le monde, je vais essayer de faire avancer la réflexion sur du factuel.

J’ai tracé ci-dessous le graphique de retour sur investissement de deux produits "structurés" : un turbo call strike 0 (pour simuler l’equity) et un covered call (equity+achat put strike 20% en dessous du spot), une maturité à t+22 jours, un spread de 1% pour l’equity et 10% pour l’option.



Il s’agit là d’une courbe de rendement "instantanée" en supposant qu’on achète et qu’on liquide instantanément (donc maturité, volatilité constante). On peut alors penser que la courbe est relativement symétrique autour de 0, avec une couverture efficace sur les fortes variations négatives. Mais ce n’est pas la réalité. Sans parler de la distribution de probabilité retenue par l’investisseur, voici ce qu’il se passe après 5 jours :



A cause de la valeur temps, la couverture est efficace dès lors que le spot a diminué d’environ 3,5%, mais à ce stade, le rendement absolu du placement est déjà d’environ -4,5% (à cause des spreds de marché). A ce stade, le hedge ne joue pas son rôle… Notez que lorsque le spot est à -10%, le hedge fait économiser à son porteur 0,5%, donc que dalle… Question : si l’investisseur estime que la probabilité de perdre plus de 10% est suffisamment importante, pourquoi vouloir se "hedger" plutôt de liquider, voire de shorter ou de prendre un straddle/strangle ?

Dernière simulation pour la route, le rendement à T+10 jours :


Avec un point d’équilibre à -7% (et donc 8% de pertes) ça se passe de commentaires…

Conclusion : la stratégie est mauvaise

PS : et encore je n’ai pas parlé des smiles de volatilité, de kurtosis, de modèles ARCH/GARCH mais là je vais perdre les 5% qui me suivaient encore… tongue

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#163 10/12/2020 20h56

Membre (2017)
Réputation :   103  

Caceray a écrit :

1) Ce que vous "démontrez", c’est que par une heureuse coïncidence, l’application numérique de l’étalement de la gaussienne après "N" convolutions est égale à l’IV à t=0 ; j’ai peut être raté une démo pendant mes cours, mais honnêtement je ne me souviens pas d’avoir jamais vu quelque chose du type delta*racine(n) = 2*IV

En fait c’est juste une conversion basique entre volatilité quotidienne et volatilité à n jour.
IV(n) = IVquot x racine(n).
Pour le reste de votre message, vous semblez prendre les choses très à coeur mais j’avoue n’avoir rien compris…

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#164 10/12/2020 21h30

Membre (2017)
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En fait c’est juste une conversion basique entre volatilité quotidienne et volatilité à "n" jour.
IV(n) = IVquot x racine(n).

Ok, n’y voyez rien de dénigrant, mais avez-vous suivi des cours de mathématiques niveau université/grande école ?
Ce que vous dîtes est tout simplement faux, il n’y rien de logique là dedans, mais de vrai selon certaines hypothèques que j’ai énoncé dans mon message précédent. Regardez sur Wikipedia, la partie Produit de convolution de deux fonctions gaussiennes.

Pour le reste de votre message, vous semblez prendre les choses très à coeur mais j’avoue n’avoir rien compris…

Je n’en doute pas, pourtant ce sont vraiment des notions de bases de finance quantitative et c’est bien ce que je voulais mettre en évidence. Vous vous auto-proclamez de facto analyste quantitatif (comme beaucoup sur ce forum, je n’ai aucun grief contre vous personnellement) alors que vous êtes loin d’en avoir les compétences, et je suis abasourdi que des gens, tout aussi incompétents vous applaudissent.
J’insiste, ne prenez pas le mot "incompétent" pour de la méchanceté ou de la condescendance, il s’agit d’un constat factuel et objectif.

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#165 11/12/2020 06h51

Membre (2017)
Réputation :   103  

Caceray, le 10/12/2020 a écrit :

En fait c’est juste une conversion basique entre volatilité quotidienne et volatilité à "n" jour.
IV(n) = IVquot x racine(n).

Ok, n’y voyez rien de dénigrant, mais avez-vous suivi des cours de mathématiques niveau université/grande école ?
Ce que vous dîtes est tout simplement faux, il n’y rien de logique là dedans, mais de vrai selon certaines hypothèques que j’ai énoncé dans mon message précédent. Regardez sur Wikipedia, la partie Produit de convolution de deux fonctions gaussiennes.

Franchement vous perdez le lecteur avec vos convolutions de gaussiennes. Il y a un moyen simple pour obtenir la volatilité à n jour à partir de la volatilité quotidienne, c’est la formule que je cite, et cette formule vient tout droit d’un bouquin de référence qu’est le Hull "Options, Futures, and Other Derivatives" :

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#166 11/12/2020 07h36

Membre (2017)
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Je salue l’effort d’avoir un exemplaire du Hull dans votre bibliothèque (version numérique pour les intéressés) mais là réponse se trouve dans la démonstration (paragraphe juste avant celui que vous avez pris en photo)



“The standard deviation of the ui is sigma*racine(tau)”

Traduction : l’écart type des performances journalières est sigma*racine(tau) (et donc une constante).

Donc toute cette démonstration, et votre fameuse formule, n’est vraie que sous cette hypothèse fondamentale de volatilité constante et c’est l’une des raisons qui font que ce modèle est juste faux et peu utilisable en pratique (sauf, comme indiqué dans l’un de mes messages précédents, dans un but pédagogique ou de calcul de l’IV)…

Et c’est ce qui est dit deux pages plus loin :

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#167 11/12/2020 08h57

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Oui, donc cette petite formule simpliste fonctionne à merveille pour convertir des IV à n jours.

Et oui, le modèle de Black-Scholes-Merton prend l’hypothèse d’une volatilité constante, parce que c’est principalement un modèle de pricing.

D’ailleurs, pour l’anecdote, monsieur Merton et monsieur Scholes ont tout d’eux reçu le prix Nobel d’économie en 1997 pour le fruit de leurs travaux, donc a priori il n’étaient pas complètement abrutis. Ils ont ensuite été embauchés à prix d’or par le fonds quantitatif Long Term Capital Management piloté par John Meriwether. Le prblème c’est que LTCM a fait faillite un an plus tard suite à une perte abyssale de 5 milliards de $…

Preuve que parfois les meilleurs universitaires se plantent en beauté, et les actionnaires avec !

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#168 11/12/2020 09h29

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Oui, donc cette petite formule simpliste fonctionne à merveille pour convertir des IV à n jours.

Vous le faites exprès ? Ça devient fatiguant… la formule fonctionne dans le cas où la volatilité est constante, ce qui n’est pas le cas dans la « vraie » vie. Donc non, la formule « simpliste » n’est pas applicable pour estimer la volatilité future, et certainement à t+22 jours.

D’ailleurs, pour l’anecdote, monsieur Merton et monsieur Scholes ont tout d’eux reçu le prix Nobel d’économie en 1997 pour le fruit de leurs travaux, donc a priori il n’étaient pas complètement abrutis. Ils ont ensuite été embauchés à prix d’or par le fonds quantitatif Long Term Capital Management piloté par John Meriwether. Le prblème c’est que LTCM a fait faillite un an plus tard suite à une perte abyssale de 5 milliards de $…

Je ne comprends plus rien… vous citez aveuglément, et sans rien comprendre, une fraction des travaux de Scholes et en parallèle vous dites qu’on ne peut pas se fier aux travaux de cette même personne en citant l’échec LTCM !?

Au passage, encore une fois vous parlez pour ne rien dire car vous comparez un modèle de pricing d’options sur equity avec un modèle de portefeuille dont les sous-jacents étaient des produits de taux.

Peut être que vous l’auriez su si votre intention était d’en apprendre davantage sur la finance et non d’avoir le dernier mot sur un débat ridicule.

Preuve que parfois les meilleurs universitaires se plantent en beauté, et les actionnaires avec !

Et heureusement que Ernest est là pour relever le niveau c’est ça ? Au fait, concrètement il a réussi à gagner combien d’argent en bourse Ernest avec sa stratégie ?

Bref, je n’étais pas venu pour donner un cours, et encore moins à ceux qui ne veulent pas apprendre.

@lopazz : désolé d’avoir pollué votre file avec notre débat qui s’éloigne de votre question initiale, j’ai retenu que vous avez finalement abandonné l’idée d’utiliser les options dans une stratégie de couverture, ce qui me semble effectivement judicieux.

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#169 11/12/2020 10h22

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idamante, le 10/12/2020 a écrit :

@lopazz
Comme vous n’êtes pas très optimiste pour une poursuite folle de la hausse, pourquoi ne pas initier une vente de call en dehors de la monnaie à échéance rapprochée (1 mois ? ). Vous encaissez des primes avec une valeur temps encore significative.
Si la hausse perdure, à échéance vous pouvez être contraint de livrer des titres moins chers que le marché, mais vous avez encaissé des primes et profité d’une portion de la hausse future (jusqu’au strike). Évidemment, si vous livrez (=assignation) vous vendez vos titres en même temps.
Mais comme vous craignez une baisse conséquente , il faut de suite ou peu après, mettre en face un achat de put de même échéance que le call . On calcule pour payer les puts moins chers que les primes de calls encaissées.
À l’échéance, si la baisse a été forte, vous avez limité la casse en posant le strike du put plus haut. À ce moment, il faut peut être aussi liquider ses titres dévalués pour rester en PV confortable.
L’idée de cette stratégie dite ’collar’, c’est de compter plutôt sur une variation limitée d’ici l’échéance. Vous compensez une part de la baisse des titres que vous ne voulez pas vendre avec le delta encaissé sur les primes.

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#170 11/12/2020 18h58

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Réputation :   103  

Caceray a écrit :

Oui, donc cette petite formule simpliste fonctionne à merveille pour convertir des IV à n jours.

Vous le faites exprès ? Ça devient fatiguant… la formule fonctionne dans le cas où la volatilité est constante, ce qui n’est pas le cas dans la « vraie » vie. Donc non, la formule « simpliste » n’est pas applicable pour estimer la volatilité future, et certainement à t+22 jours.

La formule IV(n) = IVquot x racine(n) fonctionne très bien dans la "vraie" vie.
Par exemple, je travaille avec la volatilité implicite quotidienne, donc avant-hier pour SNOW IVquot = 6.1%
JohnGaltTagart préferre la volatilité implicite annuelle, donc avant-hier IV = 96.7%
Comme il y a 252 jours ouverts dans l’année, alors IV(252) = 6.1% x racine(252) = 96.8% = IVannuel

Personne ne vous a parlé de volatilité future, j’ai parlé de la volatilité pricé par le marché. Et quand bien même, personne ne peut connaître la volatilité future puisque selon l’adage "les performances passées ne présagent pas des performances futures".

Pour en revenir à LTCM, je trouve quand même assez amusant que l’élite des quants, à savoir des prix Nobel, aient réussi à planter un fonds à 4 Mds. Trop de confiance dans les algo peut-être !
Échec de génies (1/5) : Arbitrage - Wall Street Stories #4 - Heu?reka - YouTube

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#171 11/12/2020 20h03

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La formule IV(n) = IVquot x racine(n) fonctionne très bien dans la "vraie" vie.
Par exemple, je travaille avec la volatilité implicite quotidienne, donc avant-hier pour SNOW IVquot = 6.1%
JohnGaltTagart préferre la volatilité implicite annuelle, donc avant-hier IV = 96.7%
Comme il y a 252 jours ouverts dans l’année, alors IV(252) = 6.1% x racine(252) = 96.8% = IVannuel

Avec tout le respect que je dois à JohnGaltTagart, il se trompe dans son analyse sur deux points :
1) il est impossible, d’après l’hypothèse de l’absence d’opportunité d’arbitrage, d’avoir un « avantage statistique », sauf s’il définit cet avantage comme étant une espérance de gain <=0 qui serait moins négative que d’habitude.

2) il fait exactement la même erreur que vous lorsqu’il propage la distribution de probabilité journalière sur un an ; la volatilité n’est pas une constante et calculer sa valeur future à partir de sa valeur présente avec votre formule n’a aucun sens mathématique. Qu’il l’utilise ne rend pas la formule plus vraie. L’astrologie ne devient pas une science par miracle sous prétexte qu’elle a des gens qui l’utilisent !

Reprenez votre exemplaire du Hull et allez voir le chapitre sur estimation de la volatilité (page 521). Également le chapitre 27.2 où l’auteur écrit noir sur blanc que la volatilité est une “variable stochastique (aléatoire) […] admis par les traders qui évaluent leur exposition en calculant le vega » (et non pas en multipliant par racine de n

Personne ne vous a parlé de volatilité future, j’ai parlé de la volatilité pricé par le marché. Et quand bien même, personne ne peut connaître la volatilité future puisque selon l’adage "les performances passées ne présagent pas des performances futures".

Bien sûr que si vous parlez de la volatilité future, des l’instant où vous appliquez votre formule qui est le résultat d’un produit de convolution… mais j’imagine que vous n’avez pas encore regardé ce que c’est ?

Pour en revenir à LTCM, je trouve quand même assez amusant que l’élite des quants, à savoir des prix Nobel, aient réussi à planter un fonds à 4 Mds. Trop de confiance dans les algo peut-être !

Et ces fameux génies savaient que sigma(t+n)≠sigma(t)*racine(n), donc je me demande bien ce que ça donne quand on ignore un basique comme ça… d’ailleurs vous n’avez pas répondu ; combien vous gagnez en bourse avec vos compétences en mathématiques financières ?

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#172 10/03/2021 17h16

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Bonjour ,

Je suis en train de débuter et d’étudier les Options .

Pour bien voir l’image ci-dessous on peut cliquer dessus pour l’agrandir .

Sur le compte Démo d’IB .

- J’ai acheté des Call sur le SP 500 , dont :

SPX Mar18’21 3755 CALL

J’en ai revendu 1 pour tester , et le système me marque en P&L de : 7139 $

Mais sachant que pour 1 CALL je l’ai acheté a une moyenne de 83.10 $ , donc fois 100 = 8310 $

Ainsi je me demande si en faite je ne suis pas en moins-value , ou bien ?
Pourtant le SP 500 a fait un rebond assez conséquent vers les 3900 depuis .

Ainsi des avis , des infos sur cela ?

- Aussi les achats de Call a échéance plus lointaine , sont beaucoup plus chers , en tant que néophyte je me demande si cela vaut le coup d’en acheter à partir d’un certain tarif élevé ?

Pour tester , j’en ai acheté un a un prix moyen de 172.90 $ , mais il y a aussi des prix vers les 500 $ .
J’ai acheté SPX Apr15’21 3760 CALL

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#173 10/03/2021 17h29

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Bonjour Serrure,
Vous l’avez acheté 83.10.
Vous ne parlez pas du prix auquel vous l’avez vendu. Si je prends comme hypothèse une vente à 154.49 qui a été atteint et dépassé d’après le graphique vous obtenez 154.49 - 83.10 * 100 = 7139
Ça n’est pas envisageable ?


Parrain : Linxo, Grisbee, Revolut, Yuh (nd6441), Interactive brokers

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#174 10/03/2021 17h51

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Effectivement .
Il me semblait bien qu’il y avait quelque chose qui clochait , et souvent en débutant l’erreur est humaine .

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#175 16/04/2021 21h39

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Bonjour ,

Je viens d’acheter mes toutes premières options sur compte réel .
Sur cela je trouve que c’est déjà un bond en avant pour le débutant total que j’étais dans l’univers complexe des options .

Mais , pour le moment je ne comprends pas certaines choses .

Pourquoi sur l’option d’Air France , avec un ordre d’achat limite , j’ai un PRU bien / trop supérieur a mon ordre limite exécuté ?

J’ai passé un ordre d’achat de Call avec une limite de 1.05 , et je me retrouve avec un PRU a 1.12 ?
Dans l’historique de mes ordres il y a cet ordre limite indiqué a 1.15

Pourtant il n’y a comme frais de transaction pour les options chez Degiro pour Euronext , que de 0.85 euro par contrat .

Donc selon mon estimation j’aurais du payer 1.05 * 100 = 105 
    + 0.85 de frais de transaction = 105.85 euros

Comme preuve on voit sur la capture d’écran que le prix de ce Call est dans cette journée au + haut de : 1.05



J’ai passé un deuxième ordre d’achat pour une autre option est cela ma aussi donné ( selon mon avis du moment ) un PRU bien / trop supérieur a mon ordre limite .

Donc il y aurait il des règles que je n’ai pas encore prises en compte , ou bien ?

J’ai choisi pour débuter cette option sur Air France car entre autres , chez Degiro on n’a pas accès aux titres US , qu’elle n’est pas trop chère pour une longue échéance , et le titre ne verse pas de dividende en cette période .

- J’ai lu que cela faisait baisser la valeur de l’option détenue les versements de dividende , est ce ainsi vraiment un paramètre à prendre en compte ou bien ?
Comment gérez-vous ce facteur de dividende ?
Privilégiez-vous pour des options a longues échéances , des titres qui en versent peu des dividendes , ou pas du tout , ou bien .

Dernière modification par Serrure (17/04/2021 14h52)

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