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#51 29/11/2012 18h17

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en tout les cas les institutionnels en ont pris plus que les particuliers

(CercleFinance.com) - Capelli annonce que l’emprunt obligataire, dont la période de souscription s’est achevée le 28 novembre, lui a permis de lever un montant brut de 11,7 millions d’euros.

Ce montant est représenté par 116.954 obligations chacune d’une valeur nominale de 100 euros qui permettront aux porteurs de bénéficier d’un taux d’intérêt fixe brut de 7% par an.

L’émission est le premier emprunt obligataire réalisé sur la nouvelle plate-forme d’Euronext dédiée aux PME-ETI (IBO - Initial Bond Offering) et constitue la plus importante émission obligataire ouverte au public, en termes de montant, réalisée sur NYSE Alternext Paris.

Les souscriptions proviennent pour 64,9% d’investisseurs institutionnels et pour 35,1% d’investisseurs individuels. Le règlement-livraison interviendra le 4 décembre. A compter de cette

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#52 29/11/2012 21h09

Exclu définitivement
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il y a des raisons, que la raison seule n’explique pas.
L’avenir  nous dira…
only time will tell!

m.


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#53 30/11/2012 10h08

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l’avenir effectivement nous le dira

mais sur le fonds : lancer des produits  qui permettent un transfert de l’épargne en direct vers les entreprises répond à une vrai problématique aujourd’hui pour les PME-ETI
Le resserrement du crédit est une réalité (regle prudentielle des banques) et trouver de nouvelles sources de financement n’est pas si simple

Ouvrir ces produits au public est un débat compte tenu du manque d’éducation de la population sur la finance car effectivement les fonds institutionnels obligataires classiques ne sont pas interessés par ce type de produit car les tailles d’opération ne leur conviennent pas (trop petit compte tenu de leur ticket moyen)

pour ces sociétés le public est une solution ainsi que les family office, les gestions privés, et les petits fonds

je ne suis pas choqué par la publicité faite lors de cette opération - si on decide que ce produit est accessible au public on fait de la pub c’est normal suffit de regarder ce qui se passe sur les introductions en bourse. De toute facon vous croyez qu’il n’y a pas de frais sur un placement institutionnel ? je ne suis pas sur que cela soit plus cher
par ailleurs juste pour l’anecdote un lien tradedoubler ne veut pas dire affiliation forcément mais seulement tracking ce qui me parait normal de faire quand on fait du marketing digital

Aprés oui je suis d’accord la population n’est pas assez éduquée et chaque dossier doit être analysé sérieusement et surtout suivi avec rigueur; en regardant certains post ici on constate en effet que c’est parce que l’oblig baisse qu’on regarde les fondamentaux de Cybergun - le suivi du sous jacent est donc tres important en amont et en aval

en gros je n’aime pas les raccourcis : "on fait de la pub donc c’est de la merde" même si effectivement les émissions qu’on nous propose sont "moyennes" et pas forcement au bon taux compte tenu du risque importantmoi aussi j’aimerais quon me propose des superbes signatures :-) à 7% -

pret à débattre avec vous

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#54 30/11/2012 10h17

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moi je prédis dans 1 an ou 2, si la société va mal, l’oblig commence à baisser et les particuliers vont commencer à paniquer et par effet boule de neige les prix vont s’effondrer et ensuite on aura des procès comme quoi les méchants banquiers ont fourgué ces produits à des papys de 95 ans …

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#55 04/12/2012 19h21

Exclu définitivement
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Pour information après publication des résultats du 1er semestre 2012/2013, un éclairage sur le ratio d’endettement de la société.
A mon avis, même si c’est bien parti, il faut toutefois surveiller de près les résultats vu le contexte économique, pour ceux qui ont souscrits à l’emprunt (AMF c’est mon cas):

Source: investir Aujourd’hui à 11:09

"Capelli est en bonne voie pour atteindre ses objectifs annuels. A mi-parcours, le lotisseur lyonnais affiche un profit net en hausse de 30 %, pour un chiffre d’affaires en progrès de plus de 21 %. La société lyonnaise d’aménagement et de promotion immobilière, qui a récemment levé 11,7 millions d’euros dans le cadre de la première IBO (initial bond offer), confirme sa bonne santé financière. Au terme du premier semestre, qui va d’avril à septembre, Capelli a dégagé un profit net de 0,82 million d’euros, en hausse de 30 % par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le bénéfice opérationnel s’est apprécié de près de 24 %, à 1,35 million d’euros, à partir d’un chiffre d’affaires – déjà connu – de 21,3 millions d’euros, en augmentation de plus de 21 %. « Dans un marché en mutation, Capelli a su élaborer une offre qui répond à la solvabilité et aux besoins de logements d’une clientèle diversifiée de primo-accédants en recherche d’une résidence principale en première ou deuxième couronne d’agglomération », explique la société familiale.

Elle mène actuellement une campagne d’achats active, qui se traduira par des revenus supplémentaires : en dix mois, Capelli a généré 222 millions d’euros de chiffre d’affaires sous compromis d’achats, soit 72 millions de plus que sur l’ensemble de l’exercice 2011. Le carnet de commandes est lui aussi fourni puisqu’il s’élevait, à la fin du mois de novembre, à 83,6 millions d’euros, dont 52,5 millions pour la seule activité de promotion.

Avec de tels chiffres, Capelli est bien parti pour atteindre ses objectifs qui sont « une croissance à deux chiffres sur l’ensemble de l’exercice avec une amélioration de la rentabilité opérationnelle ».

Autre bonne nouvelle : la structure bilancielle de Capelli est particulièrement solide. La société dispose d’une trésorerie de 19,1 millions d’euros, face à des dettes financières de 17,66 millions et des fonds propres de 32,5 millions. Le gearing, ou ratio d’endettement, s’établit donc à - 4,4 % à la fin du semestre."


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#56 04/12/2012 23h55

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sergio8000 a écrit :

J’ai une question bête sur cet investissement à tous ceux qui veulent souscrire, malgré les remarques de SuperPognon : comment faîtes-vous pour affirmer que la santé financière du groupe est bonne en vous basant sur 3 années de bilan consolidé et de compte de résultat (de plus, la qualité de cette information est plus que douteuse, car on n’a aucune transparence au niveau des chiffres et des méthodes de calcul retenues) ?

Ma vision lorsque je lis le prospectus en prenant bêtement les chiffres : Sur 3 ans, les intérêts à venir sur l’emprunt obligataire ne sont pas couverts chaque année ne serait-ce que 2,5 fois par les résultats opérationnels du groupe, ce qui semble peu safe d’après les standards de sécurité d’un investissement obligataire classique (je ne parle pas d’une prise de position junk bonds au moment d’une liquidation, ce qui n’a rien à voir). Le résultat opérationnel le plus bas de la période (2010) ne couvre même pas le coût d’un seul paiement d’intérêt ! En clair, c’est du junk bond avec un coupon digne d’une obligation investment grade.
De plus, 3 ans est une période bien trop courte pour affirmer quoi que ce soit dans une étude obligataire sérieuse. Par ailleurs, nous n’avons aucune vision des obligations hors bilan de la société (qui existent nécessairement dans une activité qui doit continuer) et les motivations d’utilisation du cash sont peu claires dans cette société.

Pourquoi ne pas prendre n’importe quelle oblig investment grade aux US avec un rendement similaire et dont les intérêts sont couverts 5-6 fois par l’EBIT même pendant les plus mauvaises années ? Vraiment, je ne comprends pas !

Je me permets aussi de paraphraser Ben Graham dans l’Investisseur Intelligent ci-dessous. Ces paroles ont fait leurs preuves et son d’une sagesse intemporelle !

Tous les investisseurs obligataires expérimentés connaissent l’importance du concept de marge de sécurité : la capacité passée des entreprises à générer un bénéfice suffisamment grand pour couvrir plusieurs fois le paiement des intérêts permet de se prémunir contre une déconvenue en cas de baisse du bénéfice à l’avenir. En bons pessimistes, ces investisseurs ne s’attendent pas à ce que l’entreprise génère des profits comme dans le passé, ou supérieurs : s’ils étaient certains de cela, il ne demanderait qu’une très petite marge de sécurité.
Les pertes principales pour un investisseur proviennent principalement de l’achat d’obligations de faible qualité dans des conditions d’activité favorables. Les acheteurs voient les bénéfices actuels comme la capacité bénéficiaire réelle de l’entreprise : or ce n’est absolument pas le cas, ces bénéfices sont simplement exceptionnellement hauts à ce moment-là. C’est pourquoi il est particulièrement important que la couverture des intérêts à payer et des dividendes soit testée sur un grand nombre d’années.
De par ces contraintes, un investisseur intelligent n’investira jamais dans une nouvelle émission quelle qu’elle soit (aussi bien obligataire que dans une IPO).

Cher Sergio, vous raisonnez un peu comme sur les actions.

Vous êtes sur un nouvel actif. Qui dit nouvelle actif, dit nouveau référentiel, nouvelles règles…

Le bilan et le compte de résultat sont toujours la, mais je vous propose de les manipuler d’une autre façon.

Une obligation, c’est des petites sorties de cash puis une très grosse sortie de cash du point de vue de l’entreprise.

La principale question est de savoir si l’entreprise aura ce cash aux dates voulues. La pondération de l’évaluation va avec les montants de cash.
ex : 4% sur 5 ans => 4% X 5 + 100% = 20% + 100%
=> le principal représente 80% du cash à donner aux obligataires (cash non actualisé ou inflaté).
=> les intérêts ne représentent que 20% du cash à sortir

Il faut donc voir à l’échéance si l’entreprise pourra sortir le cash (80%), plutôt que de se concentrer les intérêts (20%).

On raisonne sur la durée de l’emprunt (avec un delta en plus pour affiner).

Situation 0 = cash dans les comptes
situation n = situation 0 +/- cash reçu ou déboursé
etc
situation finale = situation 0 +/- cash reçu ou déboursé de 0 à f

Il ne faut pas uniquement raisonner sur les cash flow annuel, mais sur le bilan à la situation 0.

Regarder le bilan à la situation 0, ce n’est pas uniquement voir le cash, mais aussi les dettes qui vont arriver à l’échéance pendant la durée de l’obligation (=> futur sorties de cash en plus de celui qui vient de l’opérationnel) et également sur la partie courante est saine (en gros que le cash n’a pas été constitué en ne payant pas les fournisseurs !).

Ici, situation 0 / cash = 20M+15M=35M€ => OK
Le poste fournisseur me semble élevé par contre, est-ce une façon de gonfler le cash ? 5-10M
=> montrer que le cash est positif chaque année ?
Le poste dettes diminue, je suppose que les banques ne veulent plus prêter (IMPORTANT, POURQUOI et pas une raison à la con, les banques c’est les méchants, vous vous êtes gentils vous allez aidez notre PME).

Ensuite, Sergio est excellent sur notre affaire de résultat net. Il ne couvre que grosso modo la moitié des intérêts dans une période normale.

Si on regarde le cash dégagé chaque année, quand c’est normal ou bon, on a dans les comptes 3-4M et quand ça ne va pas -4M. Je ne suis pas très convaincu par les derniers chiffres, donc retient 2-3M par année (on oublie la création de valeur avec l’emprunt…juste pour la trésorerie). Une émission de 15M coutera en intérêt 1M.

On revient sur la situation 0 (=2012) => 25M en étant conservateur avec l’emprunt souscris.
variation n à n+1 => 2M - 1 M d’intérêts => 1M
On suppose que tout va bien jusqu’à la fin.=> 5 ans
situation finale => 25 + 1 X 5 = 30 => 15 à rembourser, il reste 15 en caisse.

ça passe, mais ce n’est pas la joie quand même !

Dans l’évaluation, il faut toujours se faire plusieurs scénarios : ça va pas super, normal, YEAH

On a fait le normal, faisons le ça va pas.

Même hypothèses, mais avec deux années de crises à - 5M€ de résultat (ou plutôt de sortie de cash) chacune (Le CA n’est pas revenu aux niveaux de 2008 et les frais fixes sont la !).

variation de n à n+1 => 2 - 1 => 1 pour 3 années et -5-1= - 6 pour deux années (un tiers des créances clients dépréciées !)

situation f => 25 + 1 x 3 - 6 x 2 = 25 + 3 -12 = 16 => 15 à rembourser, le PDG part avec la caisse (1M) et la boite ferme !
=> très très chaud, car on va sauver probablement les emplois avec les obligataires ?

Situation sympa : n’existe pas avec la clause de rachat ! AHAH

Regardons la situation "globale"
scénario standard 50%
mauvais 25%
bon 25% => à réintégrer dans standard

75% standard => pas de pertes, pas de gain supplémentaire
25% mauvais => perte de 80% de l’investissement (paiement intérêt, pas principal)

raisonnement "grossier’ (pas de tripaiements)
100 => 100 + 7 X 5 = 135 (135/100 => tri de 6%, mais faux car devrait tendre vers 7%, mais approximation pour calcul rapide)
100 => 7 X5 = 35

100 => 135 X 75% + 35 X 25% = 101,25 + 8,75 = 110 => TRI de 2% !

Taux trop bas et clause de remboursement pénalisante !

Dernière modification par Super_Pognon (05/12/2012 00h21)

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#57 06/12/2012 16h28

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suppose que les banques ne veulent plus prêter (IMPORTANT, POURQUOI et pas une raison à la con, les banques c’est les méchants, vous vous êtes gentils vous allez aidez notre PME).

justement c’est un point que j’ai regardé attentivement.

en gros les banques financent toujours aujourd’hui des projets immobiliers à 2/3% et meme ceux de capelli mais demandent aujourd’hui des apports en cash pour preter justement (c’est fini les leverages à 100%)

capelli a de grosses perspectives de développement et doit donc pour financer ses projets apporter du cash - ils auraient pu faire une augmentation de capital mais je suppose comme bcp de boites que les cours actuels ne favorisent pas ce type d’émission (dilution trop importante)

l’oblig à 7% peut parraitre chere mais elle va servir à apporter le cash dans le financement de nouveaux projets = quasi fonds propres (maturité plus longue que les projets de promotion de 2/3 ans)
l’oblig in fine devra donc etre remboursée par la marge commerciale réalisée sur les projets de promotion qui auront été financés au départ , marge qui est potentiellement nettement supérieure au montant de l’oblig (heureusement car cette marge doit couvrir aussi les frais fixes)

on a ici un double leverage en quelque sorte

Dernière modification par vookly (06/12/2012 17h07)

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#58 30/07/2013 19h29

Exclu définitivement
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Bonsoir,

Pour ceux qui suive le titre CAPELLI sur cette file obligations je vous fais suivre le communiqué publié ce jour sur le site de la société.
Publié sur la file action suivante:

See more at: Portefeuille d’actions de Bistouky


Il ne s'agit pas de changer le pansement, mais de penser le changement.

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#59 31/07/2013 09h47

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Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les détenteurs de l’obligation parce que si ça va aussi bien, Capelli va exercer son call au pair au bout des 3 ans et se refinancer à un meilleur taux.

C’est le plus grand inconvénient de ces obligations, c’est à dire que vous y investissez et prenez un risque, si la boite va mal ou fait faillite, vous êtes tondus et si la boite va bien, elle se refinance ailleurs et call son obligatiion.

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#60 14/03/2014 10h30

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Bonjour,
J’avais pris quelques obligations Capelli (15) lors de l’émission de l’emprunt obligataire en décembre 2012.
Les intérêts m’ont été versés en juin 2013 et décembre 2013.
Par contre, je ne comprends vraiment pas le montant des intérêts.
En juin, les intérêts se sont élevés à 31,7€ et en décembre à 31,88€ soit un total de 63,58€ et donc un taux de 4,2%… alors que le taux brut affiché est de 7%.

J’ai cherché une explication sur cet écart de taux (frais d’émission, emprunt pas totalement souscrit) mais je n’ai pas trouvé de réponse.

Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer clairement l’origine de cette différence de taux?

merci

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#61 14/03/2014 10h55

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Bonjour,
Il s’agit probablement de l’impact des prélèvements fiscaux à la source:
votre taux brut 7% - (taux forfaitaire de 24 % + 15,5 % de prélèvements sociaux)= 4,235%
Bienvenue en France!

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#62 14/03/2014 11h05

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ok merci pour votre réponse.

Je n’avais  pas envisagé cette possibilité car je m’attendais à un taux de 45,5% (taux marginal d’imposition + Prélèvements sociaux).

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#63 14/03/2014 11h07

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Bonjour,

quel nominal avez-vous acheté et chez quel courtier ? Avez-vous demandé des explications à votre courtier ?
( Saxo bank se trompe parfois et prélève 30% sur les coupons comme si c’était des dividendes. )

D’après le prospectus les intérêts sont bien de 7% par an :

Les Obligations porteront intérêt à compter de leur date d’émission, prévue le 4 décembre 2012 (inclus) (la
« Date d’Emission ») jusqu’à la date d’échéance, prévue le 4 décembre 2017 (exclu) (la « Date
d’Echéance ») au taux nominal annuel de 7%, payable semestriellement à terme échu les 4 juin et 4
décembre de chaque année (chacune, une « Date de Paiement d’Intérêts ») et pour la première fois le 4
juin 2013 pour la période courant du 4 décembre 2012 inclus au 4 juin 2013 exclu, sous réserve
d’ajustements conformément à la Convention de Jour Ouvré (telle que définie ci-après).

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#64 14/03/2014 11h08

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A moins qu’ils n’aient appliqué cette clause :

En application de l’article 125 A III du Code général des
impôts, si les paiements au titre des Obligations s’effectuent dans un Etat Non Coopératif, une retenue à la
source de 50% sera applicable (sous réserve de certaines exceptions et des dispositions plus favorables de
tout traité de double imposition qui serait applicable).
En outre, les intérêts et autres produits versés au titre des Obligations ne sont pas déductibles du revenu
imposable de l’Emetteur s’ils sont payés ou dus à des personnes domiciliées ou établies dans un Etat Non
Coopératif ou payés dans un Etat Non Coopératif. Dans certains cas, les intérêts et autres produits non
déductibles pourrait être requalifiés en dividendes en application de l’article 109 du Code général des impôts,
auquel cas ces intérêts et autres produits non déductibles pourraient être soumis à la retenue à la source, de
30% ou 55%, prévue à l’article 119 bis du Code général des impôts.

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#65 14/03/2014 11h20

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Je viens de faire un petit calcul, ce  sont bien les prélèvements fiscaux à la source de 39,5%.

Je suis passé par la SG et ça correspond bien à ce qu’il y a écrit sur leur site
"Les revenus des placements à revenu fixe de source française ou étrangère
Il s’agit des intérêts des obligations, des OPCVM obligations, des titres de créances, etc.
Les intérêts des obligations et titres assimilés sont soumis systématiquement au barème progressif de l’impôt sur le revenu depuis le 1er janvier 2013. En outre, ces intérêts donnent lieu lors de l’inscription en compte au prélèvement à la source d’un acompte obligatoire au taux de 24 % et aux prélèvements sociaux en vigueur (15,50 % au 1er janvier 2014). Ce prélèvement obligatoire de 24 % ouvre droit à un crédit d’impôt imputable sur l’impôt sur le revenu."

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1    #66 14/03/2014 13h43

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fg a écrit :

Je n’avais  pas envisagé cette possibilité car je m’attendais à un taux de 45,5% (taux marginal d’imposition + Prélèvements sociaux).

Ne vous en faites pas : en plus des 39.5% prélevés à la source, vous aurez le solde à payer avec votre IR (en septembre 2014 la première fois, ensuite ça majorera vos tiers ou vos mensualités).

3.815% net pour un tel risque, ça vous donne satisfaction ?


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#67 14/03/2014 14h26

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Je suis un petit joueur (moins de 2 000€ d’intérêts par an) donc je m’arrêterai au taux de 39,5%.

Pour ce qui est du risque, il est modéré. L’entreprise a une certaine ancienneté (+ de 40 ans), est rentable et a une stratégie qui me semble pertinente (développement dans d’autres pays dont Suisse et Luxembourg, volonté d’avoir plus de 50% de son CA hors France d’ici 2 ans).
Donc oui, je trouve que le taux de 3,815% net est correct.

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#68 14/03/2014 14h39

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Vu le prix actuel de l’obligation très au dessus du pair, l’entreprise semble intéressante pour les investisseurs mais dans ce cas elle fera sans doute le call de son obligation afin de se financer à meilleur prix aurprès des banques.

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#69 14/03/2014 16h13

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Ah oui, elle cote 106.00% (+2.02% de coupon couru). Dans ce cas, il est sans doute pertinent de se demander s’il ne faut pas la vendre, car le TRI (même en l’absence de call) doit être bien faible.

Je calcule (en simplifiant, en supposant qu’il n’y aura pas de call) :
   soit j’encaisse 106.00 maintenant, soit je préfère 7.00€/an pendant 3 ans et 100.00 au final
   TRI (-106,7,7,107) = 4.8%brut (sans tenir compte de la fiscalité, au lieu de 7.0% à l’émission)
   Avec fiscalité (+values ou dividendes sont imposé presque pareil): 4.8%*(1-0.155-.3) = 2.6% net.
Et s’il devait y avoir un call, le TRI serait sans doute négatif….

Conclusion : Il faut vite VENDRE à 106.00% !  (et même un peu plus bas) (…enfin si on trouve un acheteur wink)
(quitte à acheter une autre oblig avec une duration plus élevée, si on veut absolument des oblig en direct)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#70 14/03/2014 16h37

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Je confirme votre raisonnement sur les prélèvements sociaux pour Capelli.

Dans le cadre d’une société IS, j’a i bien touché 7% si on cumule les intérêts de juin et décembre et je suis bien d’accord avec GBL, je ne vois pas l’intérêt de cette obligation, et d’avoir un portefeuille d’obligations tout court si on est imposé directement à l’IR, sauf évidement à être à un TMI très faible.
Et encore, vu le risque pris, il vaut mieux rester sur du dividende d’actions..

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#71 14/03/2014 20h16

Exclu définitivement
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Bonsoir,

Je ne partage pas votre avis sur le risque que présenterait la société, même si le secteur est peu porteur en ce moment. J’ai le même avis sur Nexity ou Icade par ailleurs.

Je suis actionnaire de Capelli et Nexity.

En revanche je vous suis complètement sur l’absence d’intérêt à détenir des obligations à ce jour avec la fiscalité française.

J’avais souscrit à l’émission et j’ai revendu lorsque la fiscalité s’est alourdie (une fois de plus). La plus-value fut belle mais je préfèrerait de loin que nos énarques reviennent à des concepts plus simples et plus incitateurs à l’investissement.

Un exemple avec le récent PEA PME qui n’autorise les obligations de ces sociétés qu’au travers de FCP (qui se gavent au passage de frais), plutôt que d’inciter les particuliers à financer les PME que les banques financent peu.

Cordialement


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