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1    #1 10/02/2021 10h31

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Bonjour,

en tant que Président de SASU, j’utilise actuellement mon véhicule personnel pour mes déplacements professionnels.

De ce que j’ai compris, il est possible que ma société me rembourse aux frais réels, à condition qu’ils soient engagés dans l’intérêt de l’entreprise et qu’ils soient justifiés par des documents (facture, note de frais, etc.).

Concernant l’utilisation du véhicule personnel, l’excellent Mémento Dirigeant des éditions Francis Lefebvre indique :

Le dirigeant qui utilise son véhicule personnel pour ses déplacements professionnels
peut prétendre au remboursement de ses frais selon les options suivantes :
- Frais réels : chaque dépense doit être justifiée (avec factures notamment).
- Indemnités forfaitaires kilométriques si le dirigeant est propriétaire de son véhicule
personnel : la déductibilité du remboursement des indemnités est plafonnée en fonction
d’un barème fourni par l’administration fiscale qui couvre la dépréciation du véhicule, les
frais de réparation et d’entretien, les dépenses de pneumatiques, la consommation de
carburant et les primes d’assurances.
- Indemnités forfaitaires carburant si le dirigeant est locataire de son véhicule
personnel.
Les montants reçus par le dirigeant au titre de ces remboursements ne sont pas
imposables à l’impôt sur le revenu, quelle que soit l’option choisie. Chaque déplacement
doit être justifié (avec le nombre de kilomètres parcourus à titre professionnel,
l’indication des dates et l’identité des clients rencontrés et/ou l’objet de la mission).

Le présupposé de cette discussion est donc :
le dirigeant d’une société à l’IS utilise son véhicule personnel à usage professionnel. Il établit des notes de frais précises et rigoureuses détaillant chaque déplacement (destination, motif, kilomètre, etc). L’utilisation du véhicule personnel est défrayée sur la base du fameux barème d’indemnité kilométrique publié par l’administration fiscale.

De ce que je comprends, on est exactement dans la même situation qu’un salarié qui ferait les mêmes notes de frais.
A noter aussi : même si les éditions FL ne semblent pas le préciser ici, il me semble qu’il ne faut pas, pour l’IR, opter pour les frais réels ; ça reviendrait à se faire rembourser ces frais réels deux fois. D’après service-public.fr, ces indemnités sont non imposables pourvu que je ne sois pas aux frais réels pour l’IR. Ils semblent aussi indiquer qu’il serait possible d’intégrer l’indemnité dans le revenu imposable, et d’opter alors pour les frais réels (ce qui est intéressant si frais réels >> indemnité de frais), mais je souhaite pas aller par là. Je vais donc laisser appliquer l’abattement de 10 % et, dans ces conditions, les remboursements kilométriques sont non imposables d’après cette même page. Cf Régime fiscal des rémunérations des dirigeants de société - professionnels | service-public.fr

J’ai beau pratiquer les notes de frais et le barème kilométrique depuis 20 ans, il me reste des questions :

1) changement de barème en cours d’année.
Le 31/01/20, le dirigeant ou le salarié établit sa note de frais de janvier 2020 sur la base du barème disponible à ce moment-là, à savoir le barème établi par l’Arrêté du 11 mars 2019. Pour les véhicules 4CV, c’est 0,518 €/km en-dessous de 5000 km ; entre 5000 et 20000 km, c’est 0,291*d +1136 ; au-delà de 20000 km c’est 0,349 €/km.
Il a parcouru 1000 km, il applique le tarif 0,518 € du km, l’entreprise lui rembourse 518 €.
Idem février, pour faire simple : 1000 km et 518 €.
L’arrêté du 26 février 2020 publie les nouveaux tarifs qui sont à la hausse. 0,523 €/km en-dessous de 5000 km ; entre 5000 et 20000 km, c’est 0,294*d +1147 ; au-delà de 20000 km c’est 0,352 €/km.
Concrètement, l’entreprise n’en prend connaissance que début mars : les deux notes de frais de janvier et février sont déjà établies et remboursées.
Quand applique-t-on le nouveau barème : seulement à partir de la note de frais de mars ?
Sachant que ce barème publié fin février 2020 sert avant tout aux déclarations fiscales des revenus de l’année 2019, il est en quelque sorte rétroactif sur les revenus de l’année 2019, donc je ne vois rien qui interdirait de l’utiliser en tout cas pour l’ensemble des notes de frais de l’année 2020, donc de "remonter" ce barème plus avantageux sur les notes de janvier et février. Même si je n’a pas trouvé de source explicite à ce sujet, il me semble que le barème publié en février-mars 2020 peut effectivement être appliqué à toute l’année 2020.

2) Passage au-delà des 5000 km par an.

A force de faire 1000 km par mois, évidemment, pour la note du mois de juin, on sait qu’on commence à dépasser les 5000 km par an. Pour autant, le tarif "5000 à 20000 km par an" est particulièrement malcommode, avec son fixe de 1147 € et son remboursement kilométrique de seulement 0,294 €/km. Pour autant, le comptable de l’entreprise, il ne sait pas encore si ce salarié ou dirigeant va faire 10000 ou 25000 km dans l’année, donc il ne sait pas encore quel tarif est applicable ; mais il est en tout cas sûr que ce n’est plus celui des "moins de 5000 km".
Les entreprises qui remboursent sur cette base doivent être tout le temps confrontées à ce problème, donc il doit y avoir une solution simple !
En juin, le comptable, il fait quoi ?
Il ne peut pas dire à la personne "attendons la fin de l’année pour savoir exactement combien de kilomètres vous avez parcouru, de façon à vous appliquer directement le bon tarif" !
Alors,
- il continue à rembourser sur le barème moins de 5000 km, et il fera une régularisation en fin d’année, avec l’inconvénient que le salarié ou dirigeant concerné aura un trop-perçu à rembourser ?
- Ou bien, à partir de juin, il part sur le tarif plus de 20000 km (0,352), et puis à la fin de l’année il fera le calcul exact ?
- Une troisième solution est proposée par Paccioli, le magazine des fonctions RH et administratives : A chaque note de frais, calculer combien donnerait l’application du barème depuis le début de l’année. Payer le surcroît par rapport au remboursement précédent. L’avantage étant que ça corrige aussi les augmentations de barème en cours d’année.
Suite de mon exemple (1000 km par mois parcours en 2020 avec un véhicule 4CV), en appliquant cette méthode :
1000 km en janvier 1000* 0,518 = 518 €
1000 km en février 1000 *0,518 = 518 €
1000 km en mars, or le nouveau tarif publié est 0,523 €.
La méthode simple donnerait : en mars, 1000 * 0,523 € = 523 €.
La méthode du magazine Paccioli dit : 3000 km parcourus depuis le début de l’année, donc droit à remboursement de 3000 * 0,523 € = 1569 €, moins 2 x 518 déjà versés, ça fait 533 € à payer. Le salarié ou le dirigeant reçoit donc 10 € de plus qu’avec la méthode simple, qui correspondent au rattrapage du barème sur les deux mois de janvier et février (il aurait fallu payer 523 au lieu de 518 €, ça fait donc 5 € par mois à rajouter soit 10 € au total).
1000 km en avril : même topo 4000 * 0,523 = 2092 à rembourser, dont 1569 € déjà versés, 523 € à verser.
1000 km en mai : même topo 5000 * 0,523 = 2615 à rembourser, dont 2092 € déjà versés, 523 € à verser.
1000 km en juin, attention on passe au tarif "5000 à 20000 km par an".
6000 km parcourus depuis le début de l’année, donc droit à remboursement de 6000 * 0,294 + 1147 € = 2911 €, moins 2615 déjà versés, 296 € à payer. Ouf, ça fait beaucoup moins par mois (296 € au lieu de 523 €), c’est l’effet du changement de tarif, c’est le jeu ma pauvre lucette !
L’avantage de cette méthode, c’est qu’à chaque paiement, on a payé exactement ce qu’on doit à ce salarié, à ce jour. Supposons qu’il fasse un très mauvais accident de la route le lendemain d’avoir fait sa note de frais de juin, ou bien qu’il parte de l’entreprise en claquant la porte, donc qu’il ne fasse plus d’autre note de frais d’ici la fin de l’année. Vu qu’on n’a laissé aucune régularisation à faire en fin d’année, on est parfaitement à jour à chaque paiement de note de frais ! Donc, à fin juin, on est parfaitement à jour, indépendamment que le salarié fasse d’ici la fin de l’année 0 km ou 30000 km de plus ! Ouah, j’adore cette méthode. Je crois que c’est la bonne solution à adopter.

3) Changement de véhicule en cours d’année.

Notre dirigeant ou salarié change de véhicule le 1er juillet. Il achète un gros monospace de 8 CV.
Le barème applicable sera désormais celui des "7CV et plus", soit, pour l’année 2020 :
0,601 €/km en-dessous de 5000 km ; entre 5000 et 20000 km, c’est 0,340*d + 1301 ; au-delà de 20000 km c’est 0,405 €/km.
Toute la question est :
Pour la détermination du barème à appliquer, faut-il faire la somme des kilomètres parcourus par les deux véhicules, ou bien considérer les deux séparément ?
Je n’ai pas trouvé de réponse explicite pour l’IS. Le Bofip, concernant les BNC, indique au point 140 de cette page :

Bofip a écrit :

Lorsque les contribuables utilisent à titre professionnel plusieurs véhicules, le barème doit être appliqué de façon séparée à chacun des véhicules, en fonction de chaque puissance fiscale et du kilométrage parcouru par chaque véhicule dans l’année. Il n’y a pas lieu de procéder à la globalisation des kilomètres parcourus par l’ensemble des véhicules pour déterminer les frais d’utilisation correspondants.

Suite de mon exemple (1000 km par mois avec un véhicule désormais 8 CV), en appliquant la méthode Paccioli mais en remettant le compteur kilométrique à zéro :
1000 km en juillet 1000* 0,601 = 601 €
1000 km en août : 2000 km parcourus depuis le début de l’année avec ce véhicule, donc droit à remboursement de 2000 * 0,601 € = 1202, moins 601 déjà versés, 601 € à payer.
1000 km en septembre : idem 601 €
1000 km en octobre : idem 601 €
1000 km en novembre : idem 601 €
1000 km en décembre, attention on passe au tarif "5000 à 20000 km par an".
6000 km parcourus depuis le début de l’année avec ce véhicule, donc droit à remboursement de 6000 * 0,340+ 1301 € = 3341 €, moins 3005 déjà versés, 336 € à payer. Ouf, ça fait beaucoup moins par mois (336 € au lieu de 601 €), c’est l’effet du changement de tarif, c’est le jeu ma pauvre lucette !

On note donc que le changement de véhicule en cours d’année est avantageux pour le dirigeant (ou le salarié), puisqu’il reste plus longtemps sous le plafond des 5000 km. Une personne qui ferait pile 4900 km avec chaque véhicule, au lieu de 9800 km avec un seul véhicule, touche nettement plus d’indemnité. Ca semble trop beau pour être vrai. Et pourtant, la règle est assez logique car comment additionner des km de deux puissances fiscales différentes, et quel barème appliquer ? La règle édictée pour les BNC semble assez logique.

4) TVS
La taxe sur les Véhicules de Société est due par les entreprises qui possèdent ou utilisent des véhicules de tourisme (voitures "normales", par opposition aux véhicules "utilitaires").
Attention, même si ce sont des véhicules perso, le fait qu’il y ait remboursement des frais, cela fait que le véhicule est "utilisé" par l’entreprise, donc potentiellement soumis à TVS.
Néanmoins, j’y échappe car spécifiquement pour ces véhicules perso utilisés par l’entreprise, il y a une double protection : 1) un coefficient multiplicateur de 0% jusqu’à 15000 km au total par an ce qui suffit à annuler la TVS due. 2) si ça ne suffisait pas, il y a un abattement de 15000 € sur l’ensemble de la TVS due à ce titre. Donc, il faudrait dépasser les 15000 km par an, on passe alors à un coefficient de 25 %, et il faudrait que cette TVS multipliée par 0,25 dépasse les 15000 € : d’après des premières estimations grossières, il faudrait 3 véhicules diesel parcourant plus de 100 000 km par an au total pour dépasser les 15000 € de TVS due et dépasser donc cet abattement ; j’en suis très loin de toute façon.
Moi, je ne suis pas concerné, mais pour des entreprises plus grosses, ça peut arriver, donc je le mentionne pour mémoire.

Dernière modification par Bernard2K (10/02/2021 15h01)

Mots-clés : comptabilité, frais réels, indemnités kilométriques, note de frais, remboursements kilométriques


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Favoris 1    1    #2 10/02/2021 11h30

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Bonjour,

le sujet de la "bagnole" étant un des préférés de l’administration fiscale vous rendant visite car rarement dans les clous, je me permets quelques suggestions d’expérience sur le sujet :

pour le dirigeant lui-même, vous êtes limité à 07 cv (06 dans la version initiale, merci mr Hollande de cette idée de génie !)

vous avez bien résumé l’usine à gaz des IK : perso, garder un agenda et des justifs… j’ai mieux à faire pour en gros 3ke d’enjeu par an sur 5000 bornes….laissant beaucoup moins de bénéfice perso au final

charité bien ordonnée commençant par soi-même,  je préfère passer la voiture de tourisme sur la boite avec toutes les dépenses afférentes et payer un av nat (le gros de 12% ne demandant pas de justif sur les week-end) en achat occasion récente le plus proche possible des 20.3 ke pour une hybride actuelle et non en leasing sur du neuf surpayé..

faites vos calculs, mais les miens m’ont fait choisir cette solution simple assez vite en comparaison.

Si vous ne faites pas de grands trajets régulièrement, la Tesla model 3 de base avec son nouveau prix revenant en perso à 31 ke avec la prime cumule de sacrés avantages versus mon choix à moi…


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#3 10/02/2021 11h37

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serenitis a écrit :

et payer un av nat (le gros de 12% ne demandant pas de justif sur les week-end) en achat occasion récente

Veuillez bien me pardonner, mais je n’ai pas trouvé avec google ce que veut dire av nat.


Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

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1    #4 10/02/2021 11h41

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Bernard2K a écrit :

2) Passage au-delà des 5000 km par an.

Je peux vous donner la recommandation de mon cabinet comptable pour les salariés de ma TPE.

Toutes les notes de frais mensuelles sont faites avec le barème correspondant à une estimation très large des frais kilométriques annuels, par exemple 15 000 km sur l’année.

Ensuite, pour la dernière note de frais du mois de décembre, il y a une régulation éventuelle avec le bon barème en fonction du kilométrage réellement effectué.

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2    #5 10/02/2021 11h49

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@Aigri, désolé pour mon imprécision que je pensai abréviation courante :

l’avantage en nature (av nat) se calcule pour un véhicule acheté de moins de 5 ans de 2 façons :

soit 12% an =1% par mois du prix TTC du véhicule sans calcul d’apothicaire sur le prorata d’utilisation

soit 9% an en justifiant de la prise en charge perso des km perso du week end

même approche que IH sur le volume Km et son traitement comptable


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#6 10/02/2021 12h06

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Idem, j’ai pris une voiture hybride ( pas de TVS ) au nom de la société et choisi le forfait plutôt que le réel, ainsi tous les frais sont pris en charger par la société que ce soit en usage pro ou perso ( entretien, carburant … ).


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#7 10/02/2021 12h28

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serenitis, j’explique votre solution, pour être sûr que j’ai bien compris.

La boîte achète le véhicule et paie aussi tout son entretien (vidange, pneus…) et son carburant. Le dirigeant en a l’usage le soir et les week-end et c’est cela qui constitue un avantage en nature.
L’avantage en nature est évalué :
- soit au réel
- soit au forfait.

Si forfait :
- Soit la boîte paie tout le carburant, et l’avantage en nature imposable est de 12 %/an du prix d’achat pour un véhicule acheté depuis moins de 5 ans (et 9 % au-delà de 5 ans)
- soit le dirigeant paie lui-même le carburant des WE (et en garde la preuve) et le forfait est de 9 % pour un véhicule acheté depuis moins de 5 ans (et 6 % au-delà des 5 ans).

Vu qu’on opte pour le forfait pour se libérer de la contrainte de noter tous les déplacements, le "gros forfait" comme vous dites est plus intéressant car il n’y a plus de justificatifs à garder.

Ce que je ne comprends pas, c’est "le plus proche possible des 20.3 ke" : à quoi correspond cette limite ?

Et, quand vous citez hybride ou électrique, c’est dans le but d’échapper à la TVS ?


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#8 10/02/2021 13h12

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Comme vous le savez, on amortit différemment selon le Co2 du véhicule (mention v7 carte grise) : attention 2 normes d’évaluation (wltp et ndec) cohabitent en ce moment pour le co2, ce qui complexifie inutilement à mon sens un truc déjà imbuvable de base :

9900 € sur un véhicule polluant…vite prohibitif
18300€ véhicule si 60g<co2<155g
20300€ de 20 à 59g …en gros une hybride récente pour faire simple
30000€ si moins de 20g …une Electrique
A noter sur les électriques que plusieurs constructeurs proposent une facture à part pour la batterie, ce qui permet sur le papier d’amortir 2 fois en quelque sorte : 30 ke sur la voiture et 35 sur la batterie de mémoire (j’ai eu une prop sur un taycan rendu ainsi très attractif ) mon EC m’a mis en garde car risque de remise en cause du double amortissement…

Pour la TVS, depuis en gros 5 ans le coût du gramme selon les tranches augmente lentement mais sûrement, ce qui rend le vieux diesel hors jeu et pousse sur hybride : raison de plus…

Je vous soumets un autre point qui me semble presque trop beau pour être vrai : j’ai assisté comme chaque année à une présentation résumée loi de finances 2021 ou les entreprises semblent bénéficier d’un régime de report IS indéfini des PV sur VNC des reventes d’immo : en gros cela voudrait dire qu’en revendant une voiture amortie on ne paierait plus d’IS sur la PV…si cela est confirmé, il y a de quoi renouveler beaucoup de choses dans une liste d’immo, à commencer par les voitures, en souscrivant des PGE pour financer le neuf par exemple ! 😆


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#9 10/02/2021 13h37

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Eh non, j’avoue que j’ignorais ces dispositions qui interdisent d’amortir un véhicule de tourisme, sauf jusqu’à tel plafond si telle émission de CO2. A propos, il semblerait que la limite de CO2 pour la séparation entre les 9900 et 18300 était dégressive au cours des année 2017 à 2021, ce qui donne désormais pour 2021 et au-delà :
18300 € de 60 à 130 g et 9900 € > à 131 g

Bon, pour ce qui est de faire acquérir un véhicule à sa société : supposons que le dirigeant veuille faire acheter un véhicule à sa société, mais qu’il hésite entre la version VP et la version utilitaire d’un même véhicule (par exemple un grand break ou une fourgonnette). Il se trouve qu’il a très rarement à transporter des passagers à l’arrière, ce qui est le principal avantage de la version VP. Je suppose qu’il a meilleur compte à acheter la version utilitaire, notamment pour :
- amortissement sans plafond
- récupération de TVA
- pas de TVS.
- certains semblent dire qu’il n’y a pas d’avantage en nature si utilisation du véhicule utilitaire le soir et les week-ends, mais ça me semble un peu fort de café. Si on ne dispose pas d’un autre véhicule, et que cet utilitaire roule tous les week-ends à titre perso, je suppose qu’on risque le redressement fiscal et social sur l’avantage en nature, et peut-être même une procédure pour abus de biens sociaux.

C’est bien ça ?

Dernière modification par Bernard2K (10/02/2021 14h38)


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1    #10 10/02/2021 13h39

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Bernard2K a écrit :

Ce que je ne comprends pas, c’est "le plus proche possible des 20.3 ke" : à quoi correspond cette limite ?

Et, quand vous citez hybride ou électrique, c’est dans le but d’échapper à la TVS ?

C’est pour la réintégration fiscale.

La réintégration fiscale pour l’achat d’un véhicule de tourisme


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2    #11 10/02/2021 14h51

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sereintis a écrit :

A noter sur les électriques que plusieurs constructeurs proposent une facture à part pour la batterie, ce qui permet sur le papier d’amortir 2 fois en quelque sorte : 30 ke sur la voiture et 35 sur la batterie de mémoire (j’ai eu une prop sur un taycan rendu ainsi très attractif ) mon EC m’a mis en garde car risque de remise en cause du double amortissement…

Je pense que la pratique vient cette information rescrit fiscal

J’ai déjà eu ce son de cloche dans mon entourage concernant la possibilité d’amortir la batterie séparément.

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#12 10/02/2021 15h04

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Bernard2K a écrit :

- certains semblent dire qu’il n’y a pas d’avantage en nature si utilisation du véhicule utilitaire le soir et les week-ends, mais ça me semble un peu fort de café. Si on ne dispose pas d’un autre véhicule, et que cet utilitaire roule tous les week-ends à titre perso, je suppose qu’on risque le redressement fiscal et social sur l’avantage en nature, et peut-être même une procédure pour abus de biens sociaux.

C’est bien ça ?

Nos prédécesseurs avaient eu le soucis, uniquement un berlingo en utilitaire, risque de redressement car pas de voiture ’perso’, par contre ils avaient fini par opter par cette voiture pour la société, et des motos en véhicules perso, même si l’utilitaire était quelque fois utilisé en perso, le fait d’avoir un véhicule ’alternatif’ évite le redressement fiscal.
Avoir uniquement un véhicule utilitaire ça semble compliqué à justifier.

Clairement l’utilitaire est plus intéressant fiscalement, rien que pour la récupération de la tva…

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#13 10/02/2021 18h13

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Concernant le choix entre VU et VP :

On est ok pour le fait qu’en VU pas de TVS, pas de plafond amort, recup TVA sur les réparations et complète sur le Gasoil.

En VP, on recup pas la tva sur les réparations, et 80% de la TVA sur le gazole.

Le vrai souci de la version VU si on compare, est sa valeur marche de revente occasion, qui sera bien moindre que la même en VP (regardez sur Clio Megane et 308 par exemple, le delta est criant…)
De mon point de vue, ce dernier point redonne au global l’avantage à la version Vp, mais c’est très perso comme point de vue…

Concernant l’avantage en nature, je serai catégorique par contre : absolument aucun avantage n’est dû sur un VU quel que soit le contexte, voiture perso ou non en plus et utilisation le week end.

On peut tenter de ne rien déclarer sur un VP également (du temps du RSi …risque de Controle quasi nul donc pas grand monde déclarait…). Au régime général, il faut pouvoir justifier que le VP n’est pas utilisé le week end et pendant les congés du dirigeant : warning aux tickets de carburant le dimanche, j’en connais qui ont été rétoques sur ce seul point. D’une façon globale une petite citadine 4cv type Clio ne déclenchera pas la même hargne du contrôleur que la dernière Jaguar.

A noter une fausse bonne idée que j’ai croisée : un collègue ayant peine à revendre ses Clio VU avait acquis les suivantes en VP puis fait reposer le kit de transfo origine avec démonte sièges AR et ceintures avec facture au garage : de fait, il pensait être dans les clous en utilisant le cadre du VU puisque techniquement identique : sa déclaration de TVS à sonné faux au SIE …qui est venu pour un contrôle qui lui a coûté cher (delta tva, av nat, la totale…)

Le domaine VP est vraiment un terrain glissant : vers 2010, on nous avait sorti les N1 exemptés de plein de chose, 1 an après, machine arrière toute… l’an dernier, c’était les pick up double cabine qui ont subi le même sort…

Suggestion à B2K pour un mouton à 5 pattes : BMW proposait en VU une série 1 équipée du moteur essence de la 135i de 300cv, tentant en leasing d’autant que l’offre prix était canon …


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#14 10/02/2021 18h45

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Je reviens sur ce point :

InvestisseurHeureux a écrit :

Toutes les notes de frais mensuelles sont faites avec le barème correspondant à une estimation très large des frais kilométriques annuels, par exemple 15 000 km sur l’année.

Ensuite, pour la dernière note de frais du mois de décembre, il y a une régulation éventuelle avec le bon barème en fonction du kilométrage réellement effectué.

Merci pour l’explication. Effectivement, ça fonctionne. Je crois que c’est une méthode qui est souvent appliquée en entreprise. Je vois deux inconvénients à cette méthode :
- le besoin d’une régularisation annuelle.
- pour le salarié, le fait qu’on risque de lui rembourser sur une base trop basse, et qu’on ne lui donnera le complément qu’à la fin de l’année, ce qui va le faire râler, parce que la tréso est dans l’entreprise, et pas chez lui.
Supposons par exemple un salarié qui a fait l’année précédente 15000 km. On détermine donc une IK équivalente de 0,37 € (c’est le cas pour 15000 km avec une 4CV au barème 2020, j’ai calculé).
Or, début 2020, il fait 5000 km en 4 mois, puis cesse de faire des notes de frais fin avril. (Raisons possibles : arrêt de travail pour cause de maladie ; poste dont les besoins de déplacements sont extrêmement variables ; même poste mais organisation sans déplacement (cause covid par exemple), changement de poste sur un poste qui ne nécessite pas de déplacements et qu’on lui a présenté comme une promotion, etc.)
Résultat : à fin avril, on lui a remboursé 5000 * 0,37 € = 1850€. On lui devait en fait 5000 * 0,523 = 2615 €. Il y a quasiment 800 € qu’il va attendre pendant 8 mois.
Le problème de cette méthode, c’est qu’on fait une hypothèse sur des déplacements "standard", par exemple 15000 km, alors que, par définition, on ne connaît pas le futur, et il est donc impossible de prédire combien ce salarié-là va encore se déplacer sur le reste de l’année.
J’ai déjà eu des salariés très chiants sur l’utilisation du véhicule perso, comme quoi l’IK couvrait pas suffisamment les frais, qu’ils ne voulaient pas mettre autant de km sur leur véhicule, etc. au point que ça s’est fini avec des locations de véhicules pour leur éviter de prendre leur véhicule perso. Je trouve qu’il n’est donc pas nécessaire d’alimenter un risque de bronca avec des défraiements sous-évalués.
La beauté de la méthode proposée par le magazine  Paccioli, c’est qu’à chaque fin de mois, on a remboursé le salarié pour l’ensemble des kilomètres parcourus depuis le début de l’année, en appliquant exactement le barème, à l’euro près. Il peut arrêter de se déplacer du jour au lendemain, à n’importe quel moment de l’année, on lui a déjà payé exactement ce qu’on lui doit, à l’euro près.
L’inconvénient évident de la méthode Paccioli, c’est qu’on a au début de l’année quelques mois à fort remboursements (tant que les salariés n’ont pas atteint 5000 km), et ensuite des remboursements qui diminuent. Ca veut dire effort de trésorerie pour l’entreprise en début d’année ; et ça veut dire des salariés qui râlent ensuite parce qu’ils voient leurs défraiements baisser. Mais en leur expliquant la raison et en leur disant "Vous préférez recevoir davantage de sous en début d’année, ou bien qu’on vous les retienne jusqu’à la fin de l’année ? C’est long d’attendre janvier de l’année suivante pour recevoir la "régularisation"…", ils devraient comprendre que cette méthode est en fait à leur avantage.

Si on a la méthode que vous exposez, je ne dis pas qu’il faut changer de méthode. Elle est très bien, elle fonctionne. Je dis que, lorsqu’on peut mettre en place la méthode Paccioli sans inconvénient, c’est une méthode qui présente des avantages et qui est particulièrement bien adaptée si on a des salariés dont la quantité de déplacement annuel est appelée à varier beaucoup.


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#15 10/02/2021 19h12

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B2K,

Puisque la file dérive sur le cas des salariés aux IK, je vous invite à insérer un article relatif aux déplacements dans leur contrat de travail, fixant le cadre et le fait d’être véhiculé comme élément du contrat de travail : vous aurez ainsi non seulement clos le débat, mais également aurez une cause de licenciement indiscutable en cas de suspension de permis longue durée.

Par décision unilatérale de l’employeur, vous pouvez même fixer le taux de remboursement km indépendamment du barème fiscal et du nombre de CV qui reste une limite haute pour rappel et pas du tout une obligation de l’employeur de coller à celui ci.

Seul bémol, si votre CCN prévoit le cas, vous devez être mieux disant bien sûr pour faire cette démarche.


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#16 10/02/2021 21h17

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serenitis a écrit :

A noter une fausse bonne idée que j’ai croisée : un collègue ayant peine à revendre ses Clio VU avait acquis les suivantes en VP puis fait reposer le kit de transfo origine avec démonte sièges AR et ceintures avec facture au garage : de fait, il pensait être dans les clous en utilisant le cadre du VU puisque techniquement identique : sa déclaration de TVS à sonné faux au SIE …qui est venu pour un contrôle qui lui a coûté cher (delta tva, av nat, la totale…)

Bonjour,

Avez-vous des informations plus officielles sur ce point ?

Je suis actuellement dans ce cas de figure. Je transforme un VP en VU avec forcément la carte grise qui le prouve. Tout çà se fait dans la concession. A la fin du leasing, re-transformation VU en VP. Le constructeur commercialise cette solution depuis toujours (s’il n’y avait pas d’intérêt fiscal, ce kit transfo n’aurait pas de sens). Et mes comptables n’ont pas de contre-indication. L’inconvénient de ne pas avoir de places arrières est quand-même handicapant, mais c’est le jeu. Si un VP transformé VU = VP TVS, alors aucun intérêt de se priver des places arrières et de commercialiser ce kit transfo.

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#17 10/02/2021 21h33

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serenitis a écrit :

Concernant le choix entre VU et VP :

Le vrai souci de la version VU si on compare, est sa valeur marche de revente occasion, qui sera bien moindre que la même en VP (regardez sur Clio Megane et 308 par exemple, le delta est criant…)
De mon point de vue, ce dernier point redonne au global l’avantage à la version Vp, mais c’est très perso comme point de vue…

C’est aussi un avantage pour ceux qui se positionne comme acheteur d’un véhicule d’occasion smile

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#18 10/02/2021 22h05

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File intéressante.

Vous semblez écarter l’éventualité du leasing ?

À chaque fois que je regarde le leasing je trouve ça très cher et quand je regarde autour de moi je me dis que c’est un moyen pour les gogos de s’offrir une voiture qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter.

Par contre sur la société, je me posais la question, parceque la totalité du loyer passe en charge (contrairement à un crédit où le capital amortit est soumis à l’IS), que les électriques /hybrides esquivent la TVS, et que si le leasing a un coût c’est un moyen d’obtenir la voiture sans sortir le cash.

Avez vous un avis sur ces leasing sur la société ? J’ai vu des leasings sur de l’occasion qui semblent bien moins cher….
Et je le disais que c’était peut-être une solution immédiate pour faire la transition dans l’attente de l’élargissement de l’offre des constructeurs automobiles (la Tesla c’est sympa mais 50k€ dans une caisse c’est très au dessus de ce que je suis prêt à mettre dans un truc qui m’indiffère autant)


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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1    #19 10/02/2021 22h13

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Just1,

De ma connaissance, la transformation du cas que je citai était physique sans modif de la CG pour 2 raisons :

1/ passage VP a VU = modif possible du nombre de cv fiscaux (autrefois sur la 205D on passait de 5 à 7) et pas de retour en arriére dans l’autre sens, on repérait ainsi les ex VU sur les papiers …

2/ avec histovec, on retrace ainsi ce qui passait incognito ou presque avant.

Difficulté supplémentaire, par exemple sur twingo 2 : vous avez en genre possible VU VP et CTTE : si dernier cas, vous ne pouvez la repasser en VP, il me semble que pas de support ceintures AR si je n’ai rien raté….

Dans la même veine, on croisait des VU reequipes en Vp (Touareg 2, bmw x5 E70 surtout…) : sur un contrôle routier un peu zélé, vous pouviez finir sur une immobilisation…dommage, car le gain était très important vu les taxes en VP

@ Mistervix,

Concernant le leasing, mon avis perso :

Formule souvent conseillée par les EC car venant en déduction de l’EBE car charge et non immo : même approche que vous sur le coût global qui masque surtout une marge commerciale …

Concernant la réintégration en charge du loyer : attention tout ne passe pas en général, c’est une erreur qu’on croise souvent. Exemple simplifié : vous prenez une auto de 130g valant neuf 37ke soit le double du plafond amortissable de 18.3 ke en achat dont le loyer est de 500€ mois : seule la moitié sera une charge réintégrable et pas la totalité ! Vous aurez donc 3 ke de charge déductible par an seulement dans la liasse fiscale sur ce poste par équivalence de traitement de la solution achat.

Pour l’avantage en nature, je trouve souvent un avantage au leasing : en gros 40% du loyer soit 200 € mois dans mon exemple alors qu’à l’achat on serait 370€…mon exemple est hypothétique mais pas si déconnecté de la réalité.

Pour le leasing occasion, vous avez le site transfert leasing, mais aussi un truc bien plus simple : ma banque accepte via sa filiale de passer en LOA les véhicules occasion de moins d’un an que vous trouvez : en gros, ils achètent pour votre compte et vous loue avec option achat à 5% au bout de 5 ans dans mon cas. Quand je compare les offres constructeur avec celle de la banque, avantage banque indéniable (vous avez un coefficient financier obligatoire indiqué sur les offres).

Pour les véhicules luxe, on recommande souvent un montage en deux temps cale sur la durée réelle prévue d’utilisation : leasing sur 5 ans qu’on rachète à mi-temps pour ensuite amortir, faites le calcul, c’est souvent rentable.

Alternative pratique pour ceux qui ne sont pas passionnés par la bagnole : vous prenez une Clio pour le quotidien et louez par la boîte un SUV en août pour les vacances, un peu tiré par les cheveux sur l’intérêt de la boîte à louer, mais dans les faits pas très risqué….

Dernière modification par serenitis (10/02/2021 22h37)


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#20 10/02/2021 23h03

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Serenetis,

Merci pour vos précisions.

Je me suis renseigné également de mon côté. Apparemment, un VP transformé VU est (pour combien de temps?) considéré comme VU et donc, à ce titre, bénéficie d’une exonération TVA, TVS, Malus… Mais il faut que la carte grise mentionne les bonnes informations :

[url=https://www.leboncomptable.com/guides/impots/tva/tva-deductible-vehicule/#La_TVA_est-elle_recuperable_lors_de_lacquisition_dune_voiture_particuliere_transformee_en_vehicule_utilitaire]SOURCE ICI[/url] a écrit :

La TVA est-elle récupérable lors de l’acquisition d’une voiture particulière transformée en véhicule utilitaire ?

Oui si le véhicule ne comporte que deux places. Les véhicules automobiles qui sont transformés en véhicules utilitaires ont une carte grise avec un champ J1 égal à “CTTE” et un champ J3 égal à “DERIV VP”.

Cependant, l’administration fiscale n’autorise la déductibilité de la TVA pour les véhicules transformés qui n’ont que 2 places assises (Bulletin Officiel des Impôts du 01/02/2017 – Alinéa 20). Il faudra donc, en plus des champs J1 et J3, allez voir sur votre carte grise le champ “S1” (le champ S1 précise le nombre de places assises).

Pour une voiture particulière transformée en véhicule utilitaire, la TVA sera donc déductible si le champ “S1” de ce véhicule est égal à 2.

Appréciation confirmée par une Cour Administrative en 2017

Pour la TVS, j’ai un doute sur son exonération suite à ce jugement. Mais je crois comprendre que la carte grise mentionnait catégorie N1 (au lieu de M1 pour ma Peugeot 308). Toujours est-il que beaucoup d’autres sites internet indiquent que VP transformé VU sont bien exonérés de TVS.

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2    #21 11/02/2021 01h14

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Bonjour,

2 réflexions concernant "l’usine à gaz"

Primo, le carnet de déplacement. Ce n’est nullement une particularité francaise. Et ce me semble assez logique : vous demandez à vos salariés de justifier les déplacements dont ils demandent le remboursement, non ? Pourquoi le dirigeant ne devrait il pas justifier dans les mêmes conditions ses déplacements professionnels ? On me demande la même chose en Suisse, en Autriche, en Allemagne.

Par ailleurs, pour la Suisse, enfin, pour le canton (ca ne concerne pas nécessairement tous les cantons), même pour un véhicule d’entreprise avec avantage en nature, l’administration fiscale est fondée à vérifier que l’usage du véhicule est essentiellement professionnelle, et non abusive. En France, cela pourrait il être un indice d’ABS ? Le carnet de déplacement permet de justifier cet usage pro (ce n’est pas le seul moyen, mais c’est le plus facile à opposer).

Et accessoirement, suivre ces déplacements, c’est pouvoir analyser leur pertinence pour l’activité de la société, en tirer des renseignements, prendre des décisions … Bref, c’est plutot de la bonne gestion, me semble-t-il.

Secundo, la complexité du calcul. Idem, ce n’est pas nécessairement plus simple chez nos voisins (même pays), et du coup ce calcul "ubuesque" ne l’est peut être pas tant que cela.

Sur le principe, l’utilisation d’un véhicule perso induit des couts initiaux que la distance soit 2000 ou 30 000 kms. Il faut donc pouvoir indemniser plus vite ces couts initiaux. Mais le même temps, ils ne croissent pas sans limite avec la distance … donc à un moment, il faut arrêter de surcompenser ces frais initiaux. La France retient un calcul en 3 tranches, 2 pour les cantons suisses que je pratique, mais le principe est similaire.

Pour une utilisation simple, vous pouvez partir sur le calcul le moins favorable dès le départ et régulariser en fin d’année (calcul annuel - les versements précédents). En pratique, idem pour le calcul mensuel, sauf qu’il faut le faire 12 fois.

A tout hasard, il existe des "notes de frais excel" qui font ces calculs toutes seules, les deux modes d’ailleurs, et qui du coup servent aussi de journal de déplacement … L’usine à gaz se limite à date, sujet, distance éventuellement frais de repas et péage. Il y a des usines fiscales autrement plus complexes, je pense.

Sur l’utilisation d’un pur véhicule d’entreprise, VU ou VP, je ne maitrise pas. Par contre, je suis surpris que personne, dans ces estimations, ne considère la question de l’assurance d’un véhicule privé, même avec surcout d’usage pro, vs une assurance pro avec usage privé, et en particulier les conséquences du caractère pro tant assurance que possession du bvéhicule sur son usage personnel.

1) interdiction de prêt à un tiers sur certains contrats. (cas pratique d’une pharma). Ca parait rien, on le découvre par hasard (parce qu’on ne vérifie pas ce genre de chose). Mais : conduite accompagnée niet (la raison de la découverte), le conjoint qui prend le volant niet, et la sortie randoski du WE prochain, on va prendre une autre voiture parce que si le conducteur se fracasse, on ne peut pas rentrer.

2) l’interdiction de véhiculer des tiers, exception faite du foyer. Idem, on découvre l’idiotie en se demandant si on peut ramener le fils du voisin, qui est en retard. Et qu’on réalise que le fils du voisin n’est pas un membre du foyer. Puis on se demande ce qui qualifie le foyer. Mariage + enfants, faciles. Concubinages + enfants de lits différents, on est en zone grise.

3) usage personnel tant que le salarié peut travailler. Je ne devrais pas citer ce cas, parce que je n’ai toujours rien compris à la logique du contrat, telle que défendue par le juriste représentant l’assureur. Mais essayons.

Ma lecture naive (je ne suis pas ignare en Droit, mais le code des assurances n’est pas ma spécialité, et le coupage de cheveux des assureurs est pire que celui de la DGFIP) est que le salarié peut utiliser le véhicule tant qu’il est salarié. C’est tellement évident que c’est nécessaire une lecture ultra naive du problème.

L’explication du juriste : le salarié est assuré par le contrat de l’entreprise tant qu’il est capable de travailler légalement. Et donc :
- il faut que l’entreprise soit ouverte, donc pas fermée par décision administrative rendant impossible la capacité à travailler.
- il ne faut pas que le salarié soit chomeur partiel ou technique, puisque dans ce cas, son contrat de travail est suspendu et les avnatages en nature aussi
- il ne faut pas qu’il soit en arrêt maladie indemnisé (dc plus de 3 jours) puisqu’à nouveau, plus payé par l’entreprise mais par la CPAM ou l’assurance de remplacemment, donc perte de l’avantage en nature et de facto du droit de conduire. D’ailleurs, la conduite d’un véhicule d’entreprise en arrêt maladie est une faute lourde validée par la justice …………..
- bien sur le congé sabbatique (suspension du contrat de travail) et peut être du congé sans solde, le congé payé étant un élément du contrat de travail contrairement au sans solde.

Pour résumer : vous ne pouvez pas travailler, donc l’avantage en nature n’est plus actif, donc l’assurance n’a pas de raison de vous couvrir donc en cas d’accident, débrouillez vous pour assumer.

Je suis encore dubitatif de ces explications, mais j’attends avec impatience la suite du conflit voire une position en justice tellement c’est hallucinant pour moi.

Reste que du coup, je vous invite, dans vos réflexions "voiture purement entreprise", vu les 2 cas classiques que je connais et ce troisième, même s’il me surprend, à prendre en considération votre usage voulu et anticipé du véhicule, en considérant que détenir en propre donne des libertés qui ne sont pas aussi simple à considérer pour un véhicule qui techniquement appartient à votre société et non à vous même.

Or niveau assurance, en particulier, vous avez le droit de prêter, et donc vous êtes de facto assuré, la question porte sur les franchises. Mais l’entreprise, pro, peut elle prêter comme elle veut quand elle veut un véhicule tout en maintenant sa couverture assurance complète ? Et quid si un prêt "sans conséquence" induit un accident "sans assurance" ?

Si je prends le volant de ce véhicule pro, alors que je ne suis ni salarié ni membre du foyer, que je renverse qqun ou tout accrochage même moins grave, quelles sont les responsabilités ?

une question nettement plus importante, pour moi, que la question d’optimisation de 1000 ou 2000 euros entre véhicule perso + IK vs véhicule pro et l’entreprise paye tout en direct.

@Serenitis :
"Par décision unilatérale de l’employeur, vous pouvez même fixer le taux de remboursement km indépendamment du barème fiscal et du nombre de CV qui reste une limite haute pour rappel et pas du tout une obligation de l’employeur de coller à celui ci."

Vous présentez cela de facon un peu simpliste à mon gout. Peut être pour casser le "on doit appliquer le bareme".

Pour tempérer cettes simplicité-

Primo, le barème ne donne pas une limite haute, mais la limite sans devoir payer des cotisations sociales sur ce complément de salaire.

Secundo, vous pouvez rembourser moins, mais hors certains professions pour lesquels la rémunération contient de fait la prise en compte de ces dépenses de déplacements, vous devez tout de même compenser raisonnablement des frais causés au salarié, qui ne doit pas payer pour travailler.

Le raisonnablement devant couvrir des dépenses raisonnables. Pas d’un Cayenne. Mais pas d’un solex si vous imposez une voiture 5 portes non plus. J’ai eu un cas de consultant (ami) licencié pour refus de déplacement avec des indemnités "digne d’un scooter" pour des déplacements de 1500 km / mois avec voiture obligatoire. Et l’entreprise, certaine de son droit. In fine, elle a payé des mois de salaire en retard, un préjudice et des mois d’indemnité pour licenciement non économique sans raison valable…

Comme les clauses impératives de votre contrat de travail, qui sont valides ou non selon le cas. Dire qu’on peut licencier sans discussion sur perte de permis, c’est probablement valide pour un chauffeur, mais un ouvrier en poste fixe qui arrive à l’heure, il sera difficile prendre en cause de licenciement la perte d’un permis de conduire sans effet sur son travail. idem pour véhiculé, qui implique non seulement le permis mais le véhicule. La clause est surement valide pour un agent immobilier de province qui doit déplacer ses clients, mais la secrétaire est-elle virable si elle n’a plus de voiture ?

Tercio, "par décision unilatérale" + contrat de travail …. j’espère qu’on est en pleine simplification outrancière, parce que décision unilatérale et contrat, c’est rarement compatible, en particulier quand on veut changer la rémunération d’un salarié.

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#22 11/02/2021 08h21

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Je n’aurais pas pensé que l’employeur puisse imposer l’usage du véhicule personnel, mais si, ça peut être prévu par le contrat de travail (à condition de ne pas être contradictoire avec la convention collective) et l’absence de véhicule personnel est alors un motif de licenciement. obligation contractuelle de posséder un véhicule - Avocat droit du travail
Idem pour le permis : si prévu contractuellement et le permis est indispensable pour travailler, la perte du permis peut justifier le licenciement. Néanmoins, ce n’est pas évident : cf cette jurisprudence, qui concerne pourtant un chauffeur, mais dans le cas présent, la convention collective prévoyait que la perte du permis n’entraînait pas le licenciement et de plus le permis avait été perdu durant la vie privée : Faits de la vie privée et licenciement - Avocat droit du travail

Sur le fait de fixer le niveau de défraiement inférieur au barème fiscal, j’ai la même remarque que xazh ; attention à ce que ce niveau soit suffisant pour couvrir les frais. Or, le fisc nous dit que c’est ce niveau-là qui indemnise du coût d’utiliser un véhicule (puisque ce barème sert avant tout à déterminer le coût des déplacements dans le régime de déduction des frais réels du revenu imposable) ; le juge pourrait juger de même qu’un remboursement nettement inférieur à ce niveau-là ne couvre pas correctement le coût d’usage du véhicule personnel par le salarié. En pratique, le barème fiscal me semble un bon compromis pour tout le monde.

xazh : excellentes remarques sur l’assurance. Effectivement, un véhicule perso est assuré pour les déplacements personnels, on peut transporter des tiers, et on peut prêter le volant (avec une éventuelle franchise).

Les contrats d’assurance pro ont effectivement des limitations qui semblent parfois ubuesques. Or, dans le cas d’un véhicule de fonction (et non pas de service), le but est quand même de pouvoir l’utiliser librement dans sa vie privée, donc il faut vérifier que le contrat d’assurance permet tous ces usages.

A propos du carnet de déplacement : si vous avez un téléphone portable, vous avez un ""pisteur GPS" intégré. Quand on utilise la "Google Maps Timeline", c’est impressionnant de précision : "Ah tiens, je n’ai pas bougé de chez moi ce jour. Ah oui, le lendemain, je suis allé acheté des fournitures au magasin de bricolage". Google arrive même, en fonction de votre vitesse de déplacement, à séparer les déplacements à pied, en voiture et en vélo ! Je suppose qu’Apple a le même service et la même précision… avec l’avantage que ces informations sont sans doute vraiment privées chez Apple. Je ne sais pas dans quelle mesure un contrôleur des Impôts ou de l’Ursaff acceptera cela comme "preuve".

Sur le VU, serenitis, vous écrivez "je serai catégorique par contre : absolument aucun avantage n’est dû sur un VU quel que soit le contexte, voiture perso ou non en plus et utilisation le week end" : là, je ne suis pas d’accord. Par définition, l’usage personnel d’un actif appartenant à la société est un abus de bien social. Si l’abus est flagrant, du genre "clientèle locale donc 5000 km par an nécessaires, mais le VU prend 50000 km par an car le dirigeant adore faire du tourisme avec", on prend forcément un risque.

Une remarque que je me faisais sur le véhicule de fonction et sur l’avantage en nature de 12 % du prix d’achat, qui couvre l’usage privé du véhicule : pour que ça soit intéressant, encore faut-il avoir un usage privé, donc encore faut-il avoir une vie privée ! Pour certains dirigeants qui bossent tout le temps, qui font 60000 km (ou plus) par an pour l’entreprise, et presqu’aucun déplacement pour eux-mêmes, l’avantage en nature n’est sans doute pas rentable. Pour d’autres qui travaillent en local donc font seulement 5000 ou 10000 km par an pour l’entreprise et ont réussi par ailleurs à se ménager une vie privée bien remplie et qui comporte de nombreux déplacements, c’est plus intéressant !

En tout cas, pour le moment, le système d’indemnité kilométrique avec véhicules perso correspond très bien à mon besoin, mais je note soigneusement les autres possibilités, pour l’avenir.

Dernière modification par Bernard2K (11/02/2021 09h46)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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1    #23 11/02/2021 09h57

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ESTJ

Xazh,

je confirme avoir simplifié plusieurs points pour faciliter la compréhension. Je reviens donc sur les points que vous soulevez très à propos :

carnet de bord : pour ma flotte, j’ai opté dashcam avec carte SD et capteur gyroscopique (vous repérez les pilotes de rallye très vite…) ainsi que tracker sur batterie type gsm + carte sim (déclaration CNIL + information CSE + citer dans contrat de travail) : dans la pratique, tout le monde pense que chaque véhicule est contrôlé tout le temps  alors que je ne dispose que d’un seul tracker pour les déplacements qui me posent question.

sur l’assurance, sacré sujet : effectivement il faut distinguer véhicule de service de celui de fonction comme souligne B2k.

vous pouvez avoir une assurance flotte (sur VU par exemple) et des contrats à part pour les tourisme (incluant cette fois la conduite accompagnée possible).

je ne prétends pas du tout détenir la seule vérité, mais j’ai le même partenaire depuis 15 ans qui ne m’a jamais "planté" sur un sinistre dans la mesure où je suis ses reco pour les garanties : ayant plusieurs sociétés et parfois des véhicules prêtés de l’une à l’autre, il m’a rajouté la mention sur les contrats "tous salariés sté A, sté B, C…"on rajoute ensuite une clause nominative sur les associés et leurs conjoints comme conducteurs désignés


idem, rajout de clause de séjour permanent à l’étranger au lieu des 90 jours classiques.

Pour le cas de transport de non salariés, je suppose que même cas que le transport onéreux blablacar : une garantie supplémentaire est à souscrire ?

Pour chaque véhicule renouvelé, je me fais relire à la souscription toutes les clauses particulières pour être sûr que le futur usage colle bien aux garanties souscrites.

concernant le cas du chômage partiel et de la suspension des garanties, je rappelle qu’on déclare un sinistre sous 5 jours et l’activité partielle par période de 30 jours ….

sur l’arrêt maladie, là encore distinguer véhicule de service de celui de fonction à mon sens, même si vous soulevez un point où je ne serai tout de même pas catégorique !

sur l’assurance d’un véhicule perso en usage pro : si c’est une obligation incluant un surcoût logique, on a en contrepartie un bonus de 8% an contre 5 par année sans accident .. j’ai ainsi obtenu le graal du 50% bonus très jeune quand j’étais aux IK.

concernant la valeur de remboursement du Km : je connais une CCN qui rembourse à 0.12 pour une voiture en 2021 ! je n’ai bien sûr pas d’avis particulier sur le cas de votre ami ne connaissant pas son cas, juste 2 remarques générales : les décisions CPH qui partent en appel sont déjugés pour moitié…et il se peut aussi qu’une décision globale soit motivée par d’autres points bien différents amenant cette conséquence. L’emboitage que je décrivais entre contrat de travail et décision unilatérale n’ayant rien de contradictoire, mais chronologique au contraire quand vous revalorisez (je n’entendais pas du tout baisser la valeur comme vous semblez l’avoir compris).

sur la clause de permis et voiture, bien sûr que la fonction doit avoir un lien : on est OK pour le chauffeur, si la fiche de poste de la secrétaire que vous citez inclue le traitement de colis (à déposer à la poste à 5 km par exemple) on peut même si à chaque fois il y a une logique à suivre, être dans le même cas.

Concernant l’ABS cité par B2K, pour avoir traversé quelques contrôles avec la philosophie décrite, aucun contrôleur jusqu’ici ne m’a reproché cette gestion, ce qui ne présage bien sûr pas de l’avenir, mais raisonnablement je pense, m’inquiète peu.


Profiter de ne rien foutre….

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#24 11/02/2021 10h41

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En précision, pour les chefs d’entreprise qui souhaitent faire payer la VU ou la VP par la société, pensez également au cout fiscal de la plus-value à la revente. Ex : La voiture est conservée 5 ans et est complètement amortie. Vous la vendez 10.000€. Cette somme représente une plus-value imposée au niveau de l’entreprise. L’avantage comptable de l’amortissement étalé sur 5 ans doit être "remboursé" sur un seul exercice; autant minimiser cette plus-value.

Pour ma part, mon VU en crédit bail, je mets une valeur résiduelle (montant de rachat à la fin du contrat) = valeur estimée de revente. Comme çà, pas de plus-value. La mensualité est certes plus faible mais je ne dois pas payer en one-shot une imposition supplémentaire à la revente.

En achat par crédit, il faudrait vendre la voiture lorsque les amortissements = valeur de revente.

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#25 11/02/2021 10h48

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Pour le carnet de déplacement, je citais la fiche excel pour une personne devant juste suivre ses propres déplacements, mais il existe des solutions plus simples encore.

Sur les assurances, fort heureusement tous les contrats ne sont pas idiots. Il faut néanmoins les lire attentivement, en se rappelant que ce qui n’est pas prévu au contrat n’est pas couvert dans un cas pro. Tout professionnel disposant d’une flotte le fait, je pense. Mais les IH qui cherchent à économiser qq euros en déplacant leur véhicule dans leur société de gestion n’ont pas nécessairement ce réflexe. Le tiers conducteur, ne serait-ce qu’un ami qui déplace votre voiture ponctuellement, c’est vraiment un piège à vérifier.

Pour les CCN, je ne les considère pas comme paroles d’évangile non plus. Certaines contiennent toujours des clauses invalidées devant la cour européenne, ou contraire aux traités passés dans le cadre de l’OIT, donc réputées non écrites. Cela dit, c’est assez francais de laisser des textes inopérants au lieu de clairement les retirer.

Sur le principe, on est d’accord : via contrat de travail, on peut jouer d’une certaine latitude. En restant honnête avec ses employés, on limite le risque de recours, quelle que soit l’issue du recours.

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