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#51 19/02/2021 21h03
- Flouzamax
- Membre (2021)
- Réputation : 75
Cours de clôture à ce jour: 4.06€… Une OPA à 4€ va être compliqué à mettre en place :)
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#52 03/03/2021 23h08
- Darkman
- Membre (2015)
- Réputation : 7
MilfordSound, le 09/02/2021 a écrit :
Non vous ne perdez pas tout. …
Bref, rien à perdre à attendre, si ce n’est le coût d’opportunité.
Bonsoir,
C’est l’une des informations que je recherchais.
J’ai acheté à 2€ (px revient) il y a quelques mois; ce soir, clôture à 4,14. Autant attendre, donc.
Après je n’ai qu’une centaine de titres, je suis un petit "joueur".
Darkman
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#53 04/03/2021 06h01
- MilfordSound
- Exclu définitivement
- Réputation : 133
Darkman, le 03/03/2021 a écrit :
MilfordSound, le 09/02/2021 a écrit :
Bref, rien à perdre à attendre, si ce n’est le coût d’opportunité.
Autant attendre, donc.
Darkman
Bonjour,
Imaginons que l’offre soit relevée à 4.80. Cela fait donc 16% à gratter par rapport au cours de clôture d’hier. Préférez vous patienter quelques mois (6 bons mois minimum, très probablement) et gagner, possiblement, ces 16%, ou pensez vous pouvoir acheter une action qui fera mieux que 16% dans les six mois qui viennent ?
Avec la correction en cours sur les valeurs de croissance, la question se pose, non ?
Pour ma part, comme je suis joueur et optimiste, j’ai choisi la seconde solution et bradé mes Natixis à 4.xx pour pouvoir renforcer d’autres valeurs dont j’estime, et espère, qu’elles feront mieux que ces 16%. Pour l’instant, je suis perdant, trop impatient à me jeter sur la moindre baisse…
Team Faux Pas 0+0
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#54 04/03/2021 10h22
Une partie du personnel de Natixis a aussi un PRU supérieur à l’OPA…
La banque sort l’artillerie lourde pour faire taire les critiques en interne et auprès des clients
Natixis : pour calmer les actionnaires mécontents, BPCE brandit ses éléments de langage
Le Monde a écrit :
les autres banques ne s’en sortent pas mieux. Selon les calculs de BPCE, un actionnaire de Natixis ayant investi 100 euros en décembre 2006, puis souscrit à l’augmentation de capital de 2008 ressortira en 2021, en apportant ses titres, « avec une valeur en poche de 79 euros », après prise en compte des dividendes. « En comparaison, un investissement de 100 euros effectué le même jour en actions Crédit agricole lui permet de ressortir avec une valeur de 55 euros aujourd’hui, et, en actions Société générale, de ressortir à 26 euros », indique le document interne. Les concurrents apprécieront.
On remarquera que ces arguments ne sont absolument pas basés sur la valorisation de la société…
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#55 18/03/2021 14h42
Situation spéciale concernant l’OPAS de Natixis à 4 euros : plus d’un mois après l’annonce du groupe BPCE (détenant sa filiale à 70.5%) le cours de bourse reste supérieur autour de 4.06 euros pendant la période de pré-offre avec des volumes d’échange significatifs.
Comment expliquer ces échanges de titres autour de 4.06 euros?
Réglementairement, BPCE n’a pas le droit d’organiser le ramassage d’actions au-dessus du prix de l’offre à 4 euros. BPCE ne contrôlerait donc aujourd’hui effectivement seulement 70.5% du capital. Mais des irrégularités ne sont pas impossibles, ainsi le cours de Natixis a fortement augmenté avant l’annonce publique d’intention de BPCE. Malgré cet indice manifeste de délit d’initiés, aucune enquête n’a été lancée par l’AMF.
Est-il possible que BPCE doive remonter son prix afin d’atteindre les 90% et pouvoir réaliser l’OPRO?
LE PRIX DE L’OFFRE
p.95 du rapport de l’expert "indépendant" Ledouble
Au 31 décembre 2020, la valeur de la participation Natixis dans les comptes annuels de
BPCE est de 5,3 € par Action.
BPCE souligne dans son annexe aux comptes annuels de l’exercice 2020 que cette
valorisation :
- est fondée sur une notion de valeur d’utilité prenant en compte la situation spécifique
de BPCE et l’intégration de Natixis au sein du mécanisme de solidarité ;
- repose en particulier sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention
et d’appartenance au Groupe BPCE à long terme, et non pas sur des paramètres de
valorisation aux bornes de Natixis ;
- si elle prenait en compte un coût du capital de 11,5% et une exigence de solvabilité en
ratio de CET1 de 11%, serait de 3,66 € par Action.
La valeur d’utilité pour BPCE de 5,3 € par Action est le résultat d’une évaluation DDM que
nous avons également mise en oeuvre (§ 4.4.1), en utilisant des prévisions similaires à celles
retenues par BPCE, issues du Cadrage Financier établi en décembre 2020, qui n’intègre pas
de synergies.
SITUATION DE LA STRUCTURE DU CAPITAL
Il est difficile de connaitre la composition actuelle du capital. Apparemment en dessous du seuil de 5% il n’y a pas d’obligation de déclaration de leurs positions pour les institutionnels en période d’offre. Aucun institutionnel ne semble avoir une participation significative supérieure à 5%.
Avant la déclaration d’intention d’OPAS de BPCE :
- les 10 premiers institutionnels représentent 4.57% du capital (principalement des fonds passifs), avec Moneta AM détenant 0.39% (60 M€).
- les 100 premiers investisseurs institutionnels représentent : 7.23% du capital total.
A noter que le jour de l’annonce publique d’intention, 108’000 titres ont été échangés représentant 2.9% du capital. Ces actions sont sans doute principalement détenus maintenant par des fonds d’arbitrage.
Beaucoup de fonds passifs présents au capital (Lyxor, BlackRock, Vanguard…) : ils doivent représenter autour de 3% du capital sans compter les fonds indiciels actifs.
Quelle est leur ligne de conduite dans ce cas d’OPAS? Ajustement de leur pondération automatiquement en même temps que l’indice suite à l’annonce officielle du résultat de l’OPAS?
Est-il possible que ces fonds passifs prêtent leurs titres pendant la période de l’offre et que leurs actions soient apportées à l’offre par des fonds tiers?
Il est probable que les particuliers représentent : 19,1% du capital total de Natixis (sans compter le FCPE Natixis de 3%). C’est une proportion inhabituelle. Si les particuliers se serrent les coudes et n’apportent pas leurs actions, il est tout à fait possible que Natixis n’atteigne pas les 90% (surtout si les institutionnels attendent le résultat de l’offre).
Disons que BPCE & FCPE représentent 73.7% du capital, pour atteindre le seuil de 90% BPCE devrait mettre la main sur 16.3% du capital. Pourquoi des actionnaires apporteraient-ils dans 3-4 mois leurs actions au prix de 4 euros alors qu’ils peuvent vendre aujourd’hui à 4.06 euros? Sauf irrégularités ou coup de théâtre, le résultat de cette OPAS ne peut dépasser pour l’instant les 90%.
Un scénario plausible : pendant la période d’ouverture de l’offre, si trop peu d’actions sont apportées la BPCE sera obligée de remonter son prix. La BPCE a déjà lancé en interne le projet d’intégration et de réorganisation de Natixis. BPCE cherche à retirer Natixis de la bourse et à fusionner ses activités avec celle du Groupe afin de profiter des synergies et atteindre une taille critique. Elle ne peut pas garder Natixis en tant que société indépendante cotée devant rendre des comptes à des actionnaires minoritaires.
Au niveau stratégique la BPCE peut-elle se permettre de repousser son projet d’intégration de Natixis ou même de l’annuler? C’est peu probable dans le contexte actuel de faible rentabilité des activités bancaires et de la nécessité de réaliser rapidement des économies de couts de structure en suivant l’exemple de ses concurrents français.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par etzanas (18/03/2021 16h24)
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#57 19/03/2021 09h45
Bilan des forces en présence au capital :
- BPCE & FCPE : 73.7%
- Particuliers avant l’annonce : 19.1%
- Institutionnels avant l’annonce : 7.2%
Sur les institutionnels, environ 75% sont des fonds passifs ou indiciels (soit 5.4%) et seulement 25% des titres détenus par ces fonds au maximum seront apportés à l’offre. Donc fonds et ETF de gestion indicielle passifs qui n’apporteront pas leurs actions : 4.05%
Fonds d’arbitrage entrés le premier jour (108’000 titres) : 2.9%
Noyau dur qui n’apportera pas ses titres à un prix de 4 euros : 6.95% au minimum
Même si une partie significative des actions des particuliers est en gestion sous mandat dans les banques du groupe BPCE ou autre, IL SUFFIT QUE 25% DES TITRES DETENUS PAR LES PARTICULIERS NE SOIENT PAS APPORTES A L’OFFRE POUR QUE BPCE NE REUSSISSE PAS A DEPASSER LE SEUIL DES 90% DECLENCHANT L’OPRO.
En supposant bien entendu, que BPCE et J.P. Morgan respectent la loi et n’organisent pas un ramassage des titres Natixis à un cours supérieur à 4 euros par des fonds alliés pour ensuite apporter ces actions à l’offre. Mais même avec une telle manipulation, si les particuliers conservent 1/4 de leurs titres au total et que les fonds d’arbitrage conservent leurs titres dans l’attente d’une offre à un prix plus élevé, le seuil des 90% ne pourra pas être franchi.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#58 19/03/2021 09h59
- Cupflip
- Membre (2016)
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Pardon mais quelques précisions sur vos calculs :
- Fonds passifs : la grande majorité du temps, les fonds indiciels et ETF apportent aux offres pour deux raisons : (i) ils n’ont pas vocation à être actifs et (ii) surtout ils ont des contraintes de liquidité du titre, càd qu’ils sont encouragés à vendre dès que le flottant se réduit
- Fonds actifs : les fonds actifs peuvent éventuellement ne pas apporter, mais aucun ne s’est fait connaître jusqu’à présent si j’en crois la presse et le rapport d’expert de Ledouble (à part CIAM qui est tout petit)
- Arbitragistes des premiers jours : rien n’est moins sûr pour ceux qui ont acheté le premier jour : ce sont des fonds qui ont achetés à 3,96-3,98, ils sont dans tous les cas gagnants : (i) soit l’offre est rehaussée et ils empochent la différence ; (ii) soit l’offre n’est pas rehaussée, et ils grapillent quelques petits % - il faut rappeler que dans un contexte de taux négatifs, empocher une différence positive est très bien perçu - dans des offres précédentes, certains fonds n’ont pas hésité à acheter très légèrement au-dessus du prix d’offre car cela coûtait moins cher que de laisser l’argent à taux négatif
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#59 19/03/2021 10h05
@Cupflip, de mon point de vu ce que vous dites concernant les fonds passifs n’est pas exact car justement en général dans 75% des cas les fonds restent passifs.
Cf. cette étude de leur impact sur le marché allemand :
Index Fund and ETF Ownership and the German Market for Corporate Control
In a first step we analyze the propensity of index funds and ETF as owners to tender their shares to the bidder. We find a 25% decrease in ETF average ownership stake during the acceptance period of the takeover bid. Some index funds are obviously willing to sell their shares and are able to replace it by other financial instruments aiming still to keep track of the index.
In the second step of our analysis the results still point towards a significantly negative effect of index fund and ETF ownership on takeover success, despite the limited propensity to tender. A one unit increase in standard deviation of the index fund and ETF ownership stake in the target company reduces the fraction of outstanding shares gained by a takeover offer by 4.5 percentage points. According to our results this negative effect of index fund ownership is roughly the size of the positive effect of the premium offered by the bidder: Here a one unit increase in standard deviation yields an increase of our success measure of 4.2 percentage points.
Notably we find the negative effect on takeover success to be larger than the ETF shareholding itself: An ETF stake of 1% of the shares not owned by the bidder reduces the success rate, also relating to the shares not owned by the bidder, by significantly more than 1%. We conclude from this result that ETF shareholdings also affect the tendering decision of other shareholders and/or the decisions of outside investors, esp. hedge funds, to acquire target shares after the offer announcement.
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm … id=3443622
Les fonds actifs ne se sont pas manifestés publiquement car à priori avant l’annonce de l’offre, aucun fonds ne dépassait 0.5% du capital. Il n’y a pas vraiment d’enjeu pour ces fonds, même si à priori Moneta AM détient toujours 0.39%.
Concernant les fonds d’arbitrage, il ne faudrait pas prendre en compte seulement le premier jour mais 1 mois de transaction à des cours toujours supérieurs à 4 euros (206 millions d’actions échangées suite aux 2 premiers jours à 3.98-3.99 euros). Le cours est même monté jusqu’à 4.14 euros.
Ces fonds peuvent avoir des stratégies très différentes, cependant suite à ces échanges la quote-part des fonds d’arbitrage est sans doute sous-estimée dans le calcul.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par etzanas (19/03/2021 10h41)
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#60 19/03/2021 10h41
- Cupflip
- Membre (2016)
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Certes mais on est dans un cas un peu plus spécifique qu’une OPA classique. Il s’agit d’une OPAS ou l’initiateur possède 70%+ du capital (73% avec les employés, souvent considérés comme non flottant), et comme dans toutes OPAS, il va ramasser des titres au fil de l’eau (contrairement à une OPA classique où il y a des engagements d’apports et le règlement-livraison post clôture). A partir de l’ouverture de l’offre, l’initiateur va, jour après jour, faire grossir sa position et réduire de facto le flottant, ce qui va déclencher des alertes chez les fonds.
Un fonds passif ne veut surtout pas se retrouver dans le capital d’une entreprise illiquide. Il faut bien comprendre que si l’offre échoue, le titre sera illiquide : par exemple si le taux de succès est de 88%, il ne resterait plus que des actionnaires qui ne veulent pas apporter à 4,0€, sachant que BPCE n’aura pas le droit de remonter son offre avant 12 mois (c’est toute la différence avec une OPA : puisque les titres sont achetés au fil de l’eau, l’initiateur ne peut pas acheter à plus de 4€ s’il n’a acheté ne serait-ce qu’une action Natixis à 4€ - principe de l’équité de traitement des actionnaires). Donc tout le monde camperait sur ses positions, le titre serait devenu illiquide.
Sur les arbitragistes, il ne faut pas confondre activisme et arbitragisme.
Raisonnement classique d’un arbitragiste :
- 10 % de chance que l’offre soit augmentée à 5.0€, donc prix espéré de sortie = 4.10€. Je peux acheter à 4.05€ -> espérance de gain de 1.2%
- Risque de perte : 1.2%
- J’ai le choix entre (i) placer 100 à taux négatifs de 0.5%, ou bien (ii) acheter à 4.05%, avec une espérance de gain de 1.2% et une perte maximale de 1.2%. Ces montants sont bruts, si on enlève le coût d’opportunité des taux négatifs, ce serait plutôt un gain de 1.7% ou une perte maximale de 0.7%
Enfin, les arbitragistes n’ont pas vocation à faire échouer une offre : il s’agit simplement d’un arbitrage avec une espérance gain et une limitation du risque de perte.
Concernant les activistes, eux peuvent avoir pour objectif de faire échouer l’offre pour voir une augmentation du prix, mais si presque aucun ne s’est manifesté jusqu’à présent, ça me semble peu probable.
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#61 19/03/2021 10h44
@Cupflip,
Sauf que :
- BPCE n’a pas le droit de ramasser des titres au-dessus du prix de l’offre dès la période de pré-offre. D’ailleurs BPCE n’a fait aucune déclaration d’augmentation de sa position à l’AMF.
- Les fonds passifs sont passifs et doivent répliquer l’indice. Certains peuvent ajuster leur position par une réplication synthétique de l’action mais d’après l’étude ce n’est pas la majorité.
- Il y a pas que des fonds d’arbitrage court terme, mais aussi de nombreux fonds event driven orientés moyen et long terme.
A mon avis, BPCE peut parfaitement remonter le prix au plus tard cinq jours de négociation avant la clôture de l’offre. Sinon, par la suite une nouvelle offre pourra être lancée après un délai minimum de 6 mois.
J’ai trouvé un exemple de relèvement de prix dans le cadre d’une OPAs :
le 16 décembre 2020
Spir Communication : le prix de l’OPA simplifiée est majoré de 20,2%. Kepler Cheuvreux, agissant pour le compte de Sofiouest, a fait connaître que cette dernière s’engage désormais irrévocablement à acquérir les actions non détenues au prix de 5 € par action (au lieu de 4,16 € initialement), en intégrant d’ores et déjà le 1er complément de prix de 0,84 € par action dans le prix d’offre (lié au séquestre de 5 millions d’euros constitué en cas d’éventuels appels en garantie). Ce prix est identique au dernier cours précédant l’annonce de l’opération, le 9 novembre 2020, et fait ressortir une prime de 1,5% sur la moyenne des 60 séances avant cette date. Les autres stipulations du projet d’offre publique sont inchangées. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 7 au 27 janvier 2021.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par etzanas (19/03/2021 11h31)
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#62 19/03/2021 11h37
De ce que j’ai lu ici et là, rien ne dit que le FCPE apportera à l’offre, de nombreux salariés ayant des PRU en-dessous de l’offre, d’où ma remarque sur les représentants des salariés dans le FCPE qui doivent être bien entourés.
D’ailleurs, les représentants de la direction dans le FCPE devraient normalement s’abstenir sur cette décision qui ne les concerne pas. C’est une décision qui concerne directement le pognon des salariés et non le fonctionnement du FCPE (frais,…).
Si le FCPE refuse l’offre, la direction de Natixis sera ridiculisée.
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#63 19/03/2021 11h48
- Cupflip
- Membre (2016)
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@etzanas
- Je n’ai jamais dit que BPCE pouvait acheter au dessus du prix d’offre pendant la période de pré-offre
- C’est normal qu’il n’y ait pas de franchissements de seuils car ils n’ont pas la possibilité d’acheter sur le marché en période de pré-offre (sinon, cela serait indiqué dans la note d’information)
- Encore une fois, les fonds passifs n’ont pas vocation à arbitrer et appportent souvent aux offres, en particulier quand c’est une OPAS (ramassage de titres au fil de l’eau, liquidité qui se réduit au fur et à mesure) et quand l’initiateur possède déjà 70%+ du capital - votre étude est intéressante mais on est dans un contexte bien différent. Si le flottant se réduit à 15% par exemple, les assets managers vendront pour éviter de se trouver coincé sur un titre illiquide (quand on gère un fonds indiciel ou un ETF, on doit pouvoir assurer la liquidité de celui-ci)
- Vous avez raison sur les fonds event-driven moyen-long terme, sauf qu’ils sont généralement activistes, et encore une fois, personne ne s’est déclaré jusqu’à présent à part CIAM
- Désolé mais non, ils ne pourront pas relancer après 6 mois à un prix plus élevé - la pratique de marché c’est minimum 9-12 mois et surtout pas avant la publication de nouveaux comptes (donc mars 2021)
Sur votre exemple de Spir Communication :
- il s’agit d’un relèvement avant l’ouverture de l’offre (ce que BPCE pourrait effectivement faire, mais n’y a aucun intérêt, puisqu’ils savent qu’ils ont de bonnes chances de réussir l’offre, et dans le cas contraires ils ramasseront beaucoup d’actions à 4,0€, puis (i) engageront le restructuration ; (ii) achèteront le reste des actions un peu plus cher dans 12 mois - soit un coût largement inférieur à un relèvement pré-offre)
- il ne s’agit pas vraiment d’un relèvement : l’offre initiale était de 4,16€ + un complèment de prix sur un séquestre de 0,84€, et maintenant ils ont décidé d’offrir directement 5,00€ (donc en 1 temps plutôt que 2) - le cours avant annonce traitait déjà à 5,0€
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#64 19/03/2021 12h09
@Cupflip, merci pour ces échanges qui permettent d’approfondir bien le sujet.
- je ne comprends pas cette notion de ramassage de titres au fil de l’eau. Je pensais que l’initiateur n’avait pas le droit de racheter de titres en dehors de la période réglementaire, dans ce cas 20 jours de bourse avec un mode d’acquisition marché.
D’ailleurs souvent l’initiateur dépose un bloc d’achat pour l’ensemble des titres sur le carnet d’ordre Euronext pendant cette période.
Mais effectivement par rapport à ce que j’ai écrit auparavant, étant donné que les actions seront cédées sur le marché, je pense que le prix ne pourra être relevé uniquement qu’avant le début de la période d’ouverture de l’offre.
- concernant le délai avant une nouvelle offre, je me rappelle très bien que dans le cas de la première OPAs de Fimalac le délai minimum pour une nouvelle offre était de 6 mois.
- concernant le comportement des fonds passifs, avez-vous de la documentation ou des exemples concrets pouvant appuyer vos affirmations? Chaque jour, il y a à peu près 2 millions de titres qui sont échangés à la clôture. Pensez-vous qu’il s’agisse des mouvements des fonds passifs?
- concernant la restructuration prévue, à mon avis elle n’est pas possible tant que Natixis est une entité indépendante. Ils n’ont pas le droit de mélanger les actifs entre les différentes filiales et des conventions réglementées seraient très compliquées à mettre en oeuvre.
D’ailleurs à ce sujet il y a une note amusante dans le rapport de l’expert "indépendant" Ledouble:
p21
comme indiqué dans le Projet de Note d’Information, l’Initiateur n’attend pas de synergies de coûts du fait de l’Offre.
BPCE a indiqué qu’il n’anticipe pas que l’Offre entraîne une réduction d’effectifs chez Natixis, étant précisé que toute réorganisation qui pourrait être décidée à l’issue de l’Offre serait conduite conformément aux pratiques du Groupe BPCE, notamment sans départ contraint.
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Dernière modification par etzanas (19/03/2021 13h10)
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2 #65 19/03/2021 14h44
- Cupflip
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Ramassage des titres au fil de l’eau :
- L’une des différences entre une OPAS et une OPA, c’est la façon dont, pendant la période d’offre (et non pas avant), les titres sont apportés. Dans une OPA, on ne vend pas directement des titres à l’initiateur, mais on s’engage à les apporter. Ainsi, on ne connaît le résultat de l’offre que lorsque l’AMF publie les résultats, quelques jours après la clôture. Dans une OPAS, il y a simplement un ordre qui sera passé (et donc visible sur le carnet d’ordre). Dans notre cas, on aura un ordre de 30% du capital soit à peu près 900m actions à 4,0€.
- Ainsi, dans une OPAS, on a "en direct" le nombre de titres que l’initiateur achète pendant la période d’offre (et chaque soir, il transmet les résultats à l’AMF).
- On a donc une bonne vision de comment évolue l’offre, et la plupart des fonds (passifs), vont recevoir des alertes à chaque seuil, par exemple : flottant réduit à 25%, réduit à 20%, etc. et ils vont progressivement se désengager pour éviter une situation d’illiquidité de leurs titres.
- C’est assez différent pour une OPA où on ne connaît les résultats qu’après la clôture de l’offre
Autres point sur l’acquisition de titres :
- Dans certains cas, l’initiateur peut acheter des titres (au prix de l’offre) avant l’ouverture de celle-ci, pendant la période de pré-offre (i.e. après le dépôt de l’offre mais avant son ouverture) - ce n’est pas le cas ici (sinon on verrait l’ordre de BPCE dans le carnet d’ordre - et ça concernait maximum 30% des actions visées par l’offre)
- Si l’OPAS échoue, BPCE pourra racheter des titres Natixis sur le marché ou par des cessions de bloc hors marché, à un prix maximum de 4,0€ (principe d’équité du traitement des actionnaires), très rapidement après la fin de l’offre
Sur vos autres points :
- Sur la nouvelle offre, ça peut être 6 mois mais c’est très rare - théoriquement il faut attendre la publication de nouveaux comptes (dans notre cas, si l’offre ouvre en juin, ça veut dire une nouvelle offre possible en mars)
- sur la documentation par rapport aux fonds passif - je n’ai pas en tête d’études poussées sur le sujet
- sur la restructuration prévue : ils l’ont déjà fait en 2018, je ne vois pas pourquoi il se généraient à faire des cessions d’actifs Natixis à BPCE
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#66 28/03/2021 15h54
Barclays estime que le prix offert par BPCE est très bas :
The 4 euros per share offer values Natixis at just below tangible book, a discount to where it traded a year ago prior to Covid-19. It may also be an implicit criticism of public markets’ disdain for banks with large trading desks.
Mignon’s offer values all of Natixis at 12.6 billion euros. But the asset management unit alone could be worth as much as 8.7 billion euros, if, as Barclays expects, it can make pre-tax profit of 1 billion euros this year, pay tax of 30%, and is valued on a 13 times price-earnings multiple. Then there’s the insurance business, which could fetch 4.4 billion euros, using Barclays estimates and a 14 times sector multiple. The combined value of 13.1 billion euros suggests Mignon would be getting the investment bank plus the smaller payments business for less than nothing.
BPCE hasn’t said what it plans to do once it has full control. One idea under discussion, according to Reuters, is to sell all or part of the asset management unit, creating greater scale and synergies. Potential buyers include French rival Amundi or Germany’s DWS.
True, that would leave BPCE even more exposed to the investment bank, which has been a source of surprise losses over the years. But the unit’s revenue rose sharply quarter-on-quarter in the last three months of 2020 and analysts expect it to be profitable this year. If investors see little value in traders, Mignon may profit handsomely by taking the other side.
breakingviews-natixis-buyout-is-a-punt-on-cut-price-traders/
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1 #67 28/03/2021 16h21
- JoeLeFaux
- Membre (2019)
Top 50 Crypto-actifs - Réputation : 23
etzanas, le 19/03/2021 a écrit :
J’ai trouvé un exemple de relèvement de prix dans le cadre d’une OPAs :
[…]
Je suis beaucoup moins informé que vous mais pour apporter de l’eau au moulin, l’an dernier j’ai participé à l’OPAS de Dedalus France et ils l’ont relevé de 0,7 à 0,8 si je ne m’abuses.
J’ai personellement repris du Natixis dans la même optique, je vois (beaucoup) de réticence à apporter à 4€ de la part des gens, autant particulier que employés bpce.
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#68 28/03/2021 17h07
En effet un autre exemple, je ne sais pas ce qu’en pense Cupflip?
OUVERTURE DE L’OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT SIMPLIFIÉE INITIÉE PAR DEDALUS ITALIA
VISANT LES ACTIONS DEDALUS FRANCE ET REPRISE DE COTATION
Le Plessis Robinson, le 24 juin 2020
Dedalus France annonce l’ouverture jeudi 25 juin de l’Offre publique d’achat simplifiée initiée par la société Dedalus Italia, visant la totalité des actions Dedalus France (FR0000052623 – DEDAL) existantes qu’elle ne détient pas encore, soit 16 420 206 actions représentant 14,58% du capital1. La reprise de cotation des actions Dedalus France sera effective à l’ouverture de la séance de bourse du même jour.
L’Offre a été déclarée conforme par l’Autorité des marchés financier (AMF) le 23 juin 2020. Elle sera ouverte à compter du jeudi 25 juin jusqu’au 8 juillet 2020 inclus au prix relevé de 0,80 € par action (prix initial de 0,70 €). Ce prix relevé représente une prime de 41% sur le cours de clôture du 15 mai 2020 (dernier jour de cotation avant la suspension du cours de Dedalus France et le dépôt de l’Offre par Dedalus Italia).
https://www.globenewswire.com/news-rele … ation.html
A mon avis l’aspect intéressant dans cette opération d’OPAS, c’est qu’il suffit que les particuliers n’apportent pas leurs titres pour qu’elle soit un échec cuisant pour la direction de BPCE.
Mécontenter durablement ses propres clients et salariés : quelle approche bizarre de la part de la direction. En plus, apparemment certaines divisions de Natixis seraient vendues ? Ils ne doivent pas être très heureux les employés de Natixis, curieux qu’ils ne se fassent pas plus entendre…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #69 14/04/2021 14h06
- M07
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Bonjour !
Un article sur Natixis est paru sur le Canard-Enchaîné d’aujourd’hui (page 3). Il démolit Natixis, qui, selon l’article, a accumulé les comportements douteux.
Par égard pour la presse écrite, je ne poste pas l’article, tant que le Canard-Enchaîné est en vente. Mais je pourrais le faire, éventuellement, dans une ou deux semaines…
.
[Edit] Le Canard-Enchaîné ayant sorti son nouveau numéro, voici une copie de l’article cité ci-avant :
Dernière modification par M07 (22/04/2021 10h47)
M07
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#70 16/04/2021 22h11
- M07
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Bonsoir !
Pour ceux qui suivent le dossier, BPCE a légèrement modifié son offre. Celle-ci s’entend maintenant "dividende détaché". C’est à dire après distribution du dividende (prévu à 0,06 € par action).
Cela peut expliquer le cours actuel, qui tourne autour des 4,06 €…
Voir : article "Journal des OPA"
.
Et aussi, l’AMF a débouté les actionnaires minoritaires qui estimaient l’offre sous-évaluée, et avaient fait un recours. Voir : article
M07
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#71 04/06/2021 13h23
- MaGiK
- Membre (2019)
- Réputation : 7
message de bourse direct a écrit :
Madame, Monsieur,
Nous vous informons que la société BPCE s’engage irrévocablement à acquérir la totalité des actions NATIXIS (FR0000120685 /KN) qui lui seraient présentées à la vente au prix de 4 euros par action.
L’opération est ouverte jusqu’au 1er juillet 2021 inclus.
Les ordres sont à passer directement sur le marché aux conditions habituelles.
Les frais de courtage restent à la charge des vendeurs.
Le résultat de l’Offre sera connu à partir du 14 juillet 2021.
Si les conditions sont réunies à l’issue de l’offre, une procédure de retrait obligatoire sera mise en place.
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#72 04/06/2021 14h45
- bryan
- Membre (2014)
- Réputation : 9
C’est marrant cette façon de faire, au marché, j’avais jamais vu ça.
Du coup, on voit dans le carnet d’ordre, un ordre d’achat de 928 031 813 actions au prix de 4€ (bon c’est splitté en plusieurs "petits" ordres).
Mais ça fait un peu comme un compteur inversé, s’ils leur reste moins du 316M d’actions à acheter à 4€, l’OPR sera inévitable.
Certains placent un ordre à 4,001€ exprès pour faire "bouclier de fer" contre les achats de la BPCE, je me tâte à faire pareil, c’est assez peu risqué et ça permet d’apporter sa pierre à l’édifice.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par bryan (04/06/2021 15h43)
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#73 04/06/2021 15h19
- JoeLeFaux
- Membre (2019)
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bryan a écrit :
C’est marrant cette façon de faire, au marché, j’avais jamais vu ça.
Du coup, on voit dans le carnet d’ordre, un ordre d’achat de 928 031 813 actions au prix de 4€ (bon c’est splitté en plusieurs "petits" ordres).
Mais ça fait un peu comme un compteur inversé, s’ils leur reste moins du 316M d’actions à acheter à 4€, l’OPR sera inévitable.
Certains placent un ordre à 4,001€ exprès pour faire "bouclier de fer" contre les achats de la BPCE, je me tâte à faire pareil, c’est assez peu risqué et ça permet d’apporter sa pierre à l’édifice.
La seule issue est soit le retrait de la cote à 4€, soit l’échec de l’OPR et le retour à une cotation classique non? J’ai cru lire ici qu’il était impossible de réhausser ’le prix en cours de route’.
Si oui ça ne me semble pas forcément "peu risqué".
Pensez-vous réellement que l’action vaut désormais plus de 4€ et qu’en cas d’echec, le prix reste supérieur à 4€?
Personellement je suis sorti il y a quelques semaines, j’ai joué, j’ai perdu (du temps pour mettre mes billes ailleurs). Tant pis.
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#74 04/06/2021 15h43
- bryan
- Membre (2014)
- Réputation : 9
En réalité, depuis l’annonce de l’OPA, Natixis a sorti des chiffres plutôt bons, mais le titre est figé à 4€ depuis cette date.
Du coup, si échec de l’OPA, la BPCE peut toujours faire une nouvelle offre avec un prix plus élevé, ou en effet, laisser le marché fixer le cours.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#75 09/06/2021 10h57
- Flouzamax
- Membre (2021)
- Réputation : 75
Ce qu’on oublie de préciser ici en terme de % de flottant c’est la proportion d’investisseurs (particuliers, zinzins, voire particuliers zinzins) qui sont en train de ramasser à 4.001. La consultation du carnet d’ordre ce matin est assez instructive (à l’heure où j’écris, achat de plus d’un million de titres @4.001).
En tout cas j’avais quelques liquidités dont je ne savait que faire sur mon PEA, je tente le coup (selon ma stratégie dite du "LOTO"). Le risque me semble minime, on a en effet plusieurs scénarios:
1) L’ordre d’achat est passé @4.001
1a) Réussite de L’OPAS: j’ai perdu 0.001 par action
1b) Échec de l’OPAS: reprise de la cotation
1b1) Natixis cote > 4.001 → gain immédiat (je prends des gains partiels, buy&hold pour le solde)
1b2) Natixis cote < 4.001 → perte potentielle immédiate (et/ou "buy & hold")
2) L’ordre d’achat n’est pas passé → résultat nul, pas d’achat
2a) Réussite de l’OPAS (hautement improbable voir impossible)
2b) Échec de l’OPAS (hautement probable), reprise de la cotation
En fonction des probabilités associés à chaque scénario, l’espérance de gain me paraît positive. La seule contrainte c’est d’immobiliser des fonds jusqu’à fin Juillet. Et la probabilité d’une reprise de cotation dans le vert en cas d’échec me semble assez élevée, vu ce qu’il s’est passé dans les derniers mois (sauf grosse mauvaise nouvelle d’ici Juillet bien sûr!). De toute façon, le seul scénario noir c’est 1b2), ce qui n’est pas forcément très noir dans le sens où je souhaite avoir un peu plus de valeurs bancaire.
Et en bonus: la satisfaction de participer à l’échec de l’OPAS de la BPCE
Edit: Correction, dans le cas 2b, l’ordre d’achat n’a aucune chance de passer!
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par Flouzamax (09/06/2021 11h38)
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