Les articles publicitaires "masqués" sur les différents sites boursiers…

Guillaume33 le faisait sur son blog.
Je lui avais remarqué que je ne trouvais pas cela correct. Il semblait penser l’inverse…

Je suis également régulièrement sollicité au boulot pour des publi-reportages qui se découpent en 2 approches pour les vendre :

1/ nous réalisons un cahier spécial sur votre secteur d’activités…, on nous propose comme aux autres acteurs de répondre à quelques questions sectorielles, puis plus particulières sur la boîte, afin de faire un patchwork d’infos, changement d’interlocuteur pour présenter les encarts pub "encore dispo" soldés à 50% pour "bouclage", le plus gros annonceur étant celui le plus mis en avant dans la rédaction (on ne nous l’exprime pas ainsi, mais c’est ce qu’il faut comprendre).

2/ l’interview avec photo gros plan du dirigeant  et article dithyrambique …(valeur commerciale pour la boite nulle à mon sens)  typiquement la formule qui m’exaspère le plus, mais qui fait mouche chez beaucoup, comme quoi en flattant l’égo, ca marche !

un canard national propose même ce service avec en bonus un montage avec la photo du dirigeant sous forme de fausse Une, comme nos youtubeurs favoris l’adorent.

Je trouve ce problème assez génant, d’abord parceque internet est pollué et qu’il devient de plus en plus compliqué de trouver des articles fiables. Secondement parcequ’on peut être induit en erreur. Et troisièmement parceque ces "tas d’immondices" sont souvent bien référencés.

L’excuse du gratuit ne tient pas la plupart du temps : Un site internet hébergé coute moins de 10 euro par mois pour des offres plus que correctes. On peut même créer soi-même des sites gratuitement.

C’est la cupidité qui est le principal moteur. On rêve de vivre en ne faisant rien, ou en tout cas pas quelque chose justifiant un salaire complet, alors tout est bon.

Et à coté des sites excellents, a visée scientifique par exemple, sont mal référencés.
Idem pour les vidéos youtubes.

Donc j’ai trouvé deux parades : mozilla ublacklist. Si je fais une recherche google et que je tombe sur des résultats à coté de la plaque/malhonnête, je blacklist.

C’est utile si on fait régulièrement un type de recherche spécifique.

Deuxième parade : Brave. C’est un navigateur qui en gros, permet à ses utilisateurs de "payer" les sites qu’ils choissent.

Par exemple dans mon navigateur Brave je récompense les bons sites propres et fiables ( Rentier.fr, numbeo.fr bitchute) des sites scientifiques ( moteurstirling.com ) ou plus politiques ( UPR.fr ). Je peux faire pareil avec les contenus vidéos.

Si le système de Brave se généralise, cela va changer beaucoup changer : les sites/journaux ne seront plus à la merci totales des annonceurs, mais ils devront aussi penser "coté utilisateurs/client". Et les sites de m**** avec de la pub déguisée, les "devenir multimillionaire en 3 ans", et autres vont viter couler.

Sinon il existe une autre solution : payer soi-même le contenu pour en garantir son objectivité. Mais cette solution ne semble pas plaire visiblement.

Bonjour,

J’ai trouvé pire avec la technique des pseudos classements utilisés par des journaux et sites internet
Je ne parle pas de sites ou blogs inconnus mais de journaux à grands tirages et top sites internet.

Moyennant une contribution financière, vous achetez le droit figurer dans un classement.

Je ne citerais pas de noms mais quelques exemples aux titres volontairement modifiés

les 10 meilleurs employeurs les plus cools de France
les 100 superbes startups 2020 dans lesquelles il faut investir

Autant le publi reportage est border line autant la, je trouve que c’est intolérable et pourtant couramment pratiqué.

Même la presse "subventionnée" ancticapitaliste ( Libération ) s’y met !

Bonjour à tout le monde

Oblible, le 17/06/2020 a écrit :

Idem pour le logo "Elu produit de l’année", une belle "arnaque" marketing où il faut payer pour participer, autant dire que 100% des gagnants ont tenté leur chance

ESt-ce que Binck ferait partie de cette "arnaque" ? 
Binck.fr Élu Service Client de l’Année 2020

Bonne fin de semaine détendue ..

Mimizoé1

Souvenir Professionnel datant du début du siècle : « Élu produit de l’année », sans doute Vague ancêtre conceptuel du service client de l’année …

En univers alimentaire en grande distribution, l’apposition du simple logo sur le packaging était un multiplicateur de ventes alors conséquent, pas autant qu’une pub TV, mais pouvant facilement amener 20% à minima, voire doubler les ventes avec une petite mise en avant en magasin, la curiosité du consommateur dopant l’achat d’impulsion.

En interne chez l’industriel fabricant,  on présentait pudiquement ce « prix marketing » comme  décerné aux équipes du chef de produit pour la qualité de l’emballage, puisqu’aucune dégustation n’était au programme, ballot pour de l’alimentaire… sauf erreur de mémoire de ma part, il me semble bien qu’au moins une année, le lauréat était lui aussi seul En course dans sa catégorie : il fallait bien sûr payer Un droit d’entrée non négligeable pour concourir, mais comme le retour sur investissement était bon, on inscrivait une nouveauté (seul critère que j’ai retenu pour participer) chaque année, avec un nouveau titre à l’issue, on devait vraiment être les meilleurs 😇👏.

C’est ce qui est dit depuis des années, sauf que dans les faits, il faut bien que Google se base sur quelque chose et les backlinks jouent (encore ?) énormément.

La preuve est que pour certaines requêtes pourtant de niche, vous avez des sites généralistes comme Cosmopolitain ou L’équipe qui sortent devant des sites spécialisés, mais qui ont moins de BL.

Cela explique également que créer un nouveau site aujourd’hui, et qu’il soit visible sans un budget marketing est une gageure.

Ocedar a écrit :

car cela va à l’encontre de sa mission de fournir des résultats pertinents sur sa partie Search…

Son but est surtout que des gens achètent des Google Ads, et de maintenir les utilisateurs dans l’éco-système Google.

On peut voir cela à l’oeuvre puisque Google vole de plus en plus de contenus aux sites pour le proposer directement dans les résultats de recherche.

Un petit "article" sur Etoro sur Clubic, avec un lien de parrainage pour l’ouverture d’un compte chez ce courtier plus que controversé.

Et ce n’est même pas un publi-article …

Avis eToro (2021) : notre test de cette plateforme d’achat vente crypto alléchante mais risquée pour les débutants

Il faut croire que Etoro est très généreux avec les affiliations

Le programme d’affiliation d’Etoro propose 2 formules différentes :

Une commission de 25 % sur le bénéfice gagné par la plate-forme, via les clients de l’affilié.
La seconde formule : une somme maximale de 200 $ de CPA (coût par acquisition) par dépôt, pour chaque nouvel investisseur, en ce qui concerne la France.
Dans le cas où l’investisseur propose un plus gros montant, la somme gagnée restera dans tous les cas de 200 $. En dessous de ce seuil, l’adhérent obtiendra une somme égale au montant du dépôt. En ce qui concerne le paiement, vous êtes payé tous les 15 de chaque mois par la plateforme. Il faut toutefois atteindre un montant minimal de 100 dollars. Vos gains sont reversés sur votre compte Etoro classique. Il faudra ensuite faire une demande de virement vers votre compte bancaire ou paypal.

En disposant des liens affiliés et publicités Etoro sur votre site internet spécialisé en Trading, vous pourrez réaliser de nombreuses ventes grâce à vos visiteurs passionnés par le sujet. Vous toucherez ainsi des commissions régulières chaque mois pour gagner un bon revenu complémentaire, et par la suite, pourquoi pas plusieurs milliers d’euros par mois, de manière totalement passive, au fil du temps !

Il y a une flopée d’articles élogieux sur Trade Republic en ce moment sur les différents sites internet et certains indiquent que c’est de la publicité, d’autres indiquent pudiquement que c’est un contenu externe, quand d’autres sites ne disent rien mais le caractère publicitaire se voit via les liens sponsorisés dans l’article.

Par Trade Republic
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