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#201 29/12/2012 01h13
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
stockjunkie a écrit :
thomz a écrit :
Je rajoute le classique One Up on Wall Street, de Peter Lynch.
Si il y a vraiment un bouquin "tout en un" au sujet de l’investissement long-terme, pour moi aucun doute, c’est One Up on Wall Street.
Je l’avais survole plus jeune… Je l’ai relu dernièrement, et j’ai été complètement émerveillé.
Ah oui, aussi, la stratégie est plus orientée value que rendements - ce qui personnellement me parle plus.
Total must-have.Recemment, j’ai pourtant decide d’acheter One Up on Wall Street.
Et bien, tout comme Thomz, j’ai ete ermerveille!
Et existe-t-il un livre un peu comparable (optique long terme, "tout-en-un", avec plusieurs niveaux de lecture, pédagogique et profond en même temps, mariant théorie et technique de façon harmonieuse et pragmatique à l’américaine …) , mais qui serait à l’inverse plus destiné à un investisseur orienté rendement que "value".
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#202 29/12/2012 17h02
- sergio8000
- Invité
Placementpapa, peut être le livre de notre hôte (que je n’ai pas encore lu, honte à moi) ?
Si la réponse est non, alors je ne pense pas. En effet, en tant qu’investisseur, il me semble peu adéquat de différencier value et rendement. Le vrai rendement d’un actionnaire est la création de valeur de l’entreprise sur le prix payé, et cela que la valeur créee soit retournée sous forme de cash ou capitalisée dans l’entreprise.
Ne vous suffit-il pas de prendre des actions value avec un rendement dividendaire important pour répondre à votre problématique ? En effet, si votre action ou obligation est vraiment value, vous aurez un rendement normalement assez safe (à condition que l’analyse soit à peu près juste et la marge de sécurité importante bien entendu).
#203 30/12/2012 00h23
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
D’accord avec vous. Je posais la question juste pour être amené, qui sait, vers un livre intéressant et inconnu de moi.
Ayant une formation en gestion et marketing (mais l’enseignement français de gestion nous tient très très éloigné des problématiques de l’investissement patrimonial personnel!), j’ai abordé l’investissement par The four pilars of investing, puis par le livre d’IH, puis par Les placements de l’épargne à long terme. Je m’interroge maintenant sur d’autres livres pour poursuivre mon apprentissage.
(le livre de Bernstein)
Nous avons abordé la question de l’investissement valeur/dividende de manière assez étendue il y a plusieurs mois. Nous avions conclu que, au-delà de cette question naïve, ce qui comptait était le rendement global du portefeuille, c’est à dire le gonflement du "pot" sur lequel on doit (ou devra) vivre en prélevant un flux annuel, et qu’au fond peut importait comment ce "pot" grossissait (par dividendes ou hausse du cours). Mais peut-être ma conclusion est-elle un peu naïve.
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1 #204 04/01/2013 09h31
Placementpapa, plutôt que d’opposer les livres orientés value vs. orientés rendement, la diversité de lecture par rapport aux classiques value de Graham, Lynch, Greenwald, Klarman maintes fois cités dans cette file se trouvera peut-être dans des livres focalisant plus "GARP" ou "moat" comme :
- Actions ordinaires et profits extraordinaires de Philip Fisher
ou encore
- Petit livre pour réussir en bourse de Pat Dorsey
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1 #205 22/01/2013 09h58
- Ravito
- Membre (2012)
- Réputation : 39
Je suis en train de terminer L’argent d’Emile Zola.
Je dois bien avouer que cet ouvrage paru en 1891 me plaît énormément. Le lecteur se trouve plongé dans l’univers de la bourse, des investissements, de la spéculation dans un univers de fraude financière sous forme de roman ce qui change des ouvrages classiques donnant des méthodes pour s’initier à la bourse.
Après avoir lu L’investisseur intelligent que je recommande également, l’ouvrage de Zola permet à mon sens de bien compléter le mécanisme des émotions en bourse puisque l’on suit le parcours d’une introduction en bourse à 500 fr pour atteindre des sommets à 3 000 fr…
Les administrateurs de l’entreprise vendent… achètent des actions… soutiennent le cours.
Bref, je recommande vivement ce livre d’autant que sa date de parution fait de Zola un homme aurait certainement fait un bon investisseur ou tout au moins qui en avait compris les rouages. Remarquable!
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#206 22/01/2013 15h09
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
Bravo, bonne référence! En effet, à moi aussi cela m’a permis de comprendre les flux et reflux financiers.
Sur votre lancée : Eugénie Grandet de Balzac, la page sur le "choix d’investissement" entre peupliers ou foin : cycles de production, ti, prix relatifs, incitation, tous les fondamentaux y sont!
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2 #207 26/01/2013 17h31
- Interets
- Membre (2013)
- Réputation : 2
Bizarrement, je privilégie les lectures concernant le raisonnement, la raison, la réflexion que des ouvrages pure "d’investir en puissance".
Je pense que la raisonnement, c’est la clés de toute décision. Dès lors, j’ai quelques ouvrages à vous conseiller.
Le premier sera The upside of irrationality de Dan Ariely. Ouvrage assez simple dans la forme comme dans le contenu. Assez facile d’accès et de compréhension.
--- > Comprendre l’homme et son raisonnement. Loin d’être évident. Néanmoins, Dan Ariely arrive brillamment à expliquer l’irrationnalité de l’Homme. Et extrait l’essence de la rationalité. Des propos cohérent, parfois évident mais qui en quelque sorte, nous amène a un raisonnement plus tacite sur l’homme et les objectifs a atteindre.
Ouvrage que j’ai trouvé divertissant et useless !
Un registre microéconomique, dans un style a la D. Levitt et son Freakonomics.
Le second sera le chef-d’oeuvre de Naomi Klein La stratégie du choc , où elle dresse un portrait accablant des politiques de chocs. Cependant, elle ne fait pas seulement une critique du système. Elle montre de manière stupéfiante les conséquences de cette stratégie. Les prescriptions faîtes en Amérique-du-Sud ont entraînés un endoctrinement généralisé, des taux d’inflation atteignant les 500% pour certains aliments. Des entreprises internationales avides de nouveaux marchés déréglementés, s’accaparant les ressources minières et pétrolière pour une bouchée de pain.
Cet ouvrage m’a réellement ouvert les yeux sur les intérêts cachés, et la stratégie. Depuis, la lecture de cette dernière, ma vision du monde a complètement changé, je n’essaye plus simplement de voir le monde tel qu’il est censé être (tel que la presse le décrit) mais tel qu’il « est » (et ce par une multitude de canaux d’informations).
Et enfin, le troisième sera celui de Steven Levitt et Stephen Dubner, Freakonomics. Pour résumer la réflexion de Steven Levitt, on peut reprendre certains de ces propos « les effets les plus considérables résultent souvent de causes lointaines, parfois infimes. La réponse à un problème ne se trouve pas toujours sous notre nez » et « le propos de ce livre est donc d’explorer la face cachée d’à peu près tout » La démonstration la plus concluante, selon-moi, fut sa réflexion autour de la question, du pourquoi la criminalité aux Etats-Unis a-t-elle fortement diminué ? La réponse commune des mœurs et des autorités est la suivante, la diminution de la criminalité est la résultante de l’augmentation des dépenses étatiques, plus de patrouilles, plus de locaux. En somme, l’amélioration de la situation serait le fruit des dépenses.
Mais, Steven Levitt à une toute autre hypothèse. Sa conclusion fut que la baisse du taux de criminalité dans les années 90 est la conséquence de la loi autorisant l’avortement, du début des années 70. Les classes faisant appel à l’avortement sont souvent les classes les plus modestes donc les plus sujettes aux crimes.
Pour justifier son hypothèse, Steven Levitt dresseras plusieurs justifications cohérentes. Comme, les économistes ont la manie de mettre des chiffres sur à peu près tous. Il montre que plus, le taux d’avortement est élevé dans un Etat, plus la baisse de la criminalité est importante.
Bref, très instructif.
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#208 26/01/2013 20h02
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
Interets a écrit :
Sa conclusion fut que la baisse du taux de criminalité dans les années 90 est la conséquence de la loi autorisant l’avortement, du début des années 70. Les classes faisant appel à l’avortement sont souvent les classes les plus modestes donc les plus sujettes aux crimes.
Il montre que plus, le taux d’avortement est élevé dans un Etat, plus la baisse de la criminalité est importante.
Bref, très instructif.
Très intéressant en effet. Les causes des phénomènes sont parfois à aller "débusquer" (mais selon moi cela reste de l’économie ou de la gestion : en contrôle de gestion-analyse de la valeur, les causes de la performance sont souvent peu visibles au premier abord, masquées sous des chaînes subtiles de causalités…).
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#209 29/01/2013 23h36
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
Par hasard, quelqu’un connait ce livre?
Comprend la finance contemporaine
J’aimerais un livre qui soit une bonne synthèse du fonctionnement de la finance contemporaine (si tant est que la finance contemporaine soit bien différente de la finance tout court), histoire d’essayer d’y voir un peu plus clair, vu que je trouve que je ne comprends pas assez à mon goût…
Quelqu’un aurait-il une autre idée de livre, éventuellement? (en Français ou en Anglais?)
Il y a aussi les livres de Paul Jorion, mais je trouve qu’il manque d’arguments concrets et chiffrés pour étayer sa position idéologique, lorsqu’il s’exprime à la radio (BFM, France Culture), ce qui me pose problème.
Livres de Paul Jorion
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#210 05/02/2013 14h42
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
RICH DAD POOR DAD
Je viens de trouver ça sur Youtube :
(je conseille de télécharger la video ou la bande son - au cas où cela ne resterait pas)
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1 #211 11/02/2013 20h22
- GoodbyLenine
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J’ai récemment lu Les imposteurs de l’économie, qui examine une douzaine de personnes omniprésentes dans les média français qui les présente comme "experts en économie" (je ne citerais pas leurs noms, ils s’expriment déjà assez dans les media, et disposent de chroniques, livres, commissions, etc. pour s’exprimer ), et qui met beaucoup en doute leur statut d’expert et/ou leur indépendance, en décrivant par le menu leurs qualifications/expériences comme leurs conflits d’intérêts.
Ce livre m’a entre autres appris quelque chose que j’ignorais, mais qui éclaire peut-être un peu le fait qu’autant de monde découvrant l’économie épouse si vite des thèses très libérales. En France, il semble que nous ayons 2 grands pôles universitaires qui étudient l’économie. L’un d’eux (l’école de Toulouse) semble littéralement arrosé de financements privés et disposer de moyens conséquents. L’autre (l’école de Paris) semble avoir voulu préserver son indépendance vis à vis des puissances économiques, et doit se contenter des subsides limités de son ministère de tutelle. Devinez lequel développe presque uniquement des idées libérales. Devinez lequel s’intéresse le plus à l’étude des mécanismes de marchés et à l’élaboration de stratégies adaptées à en tirer avantage. Devinez lequel ne réalise quasiment aucune étude d’économie sociale (et pourtant, c’est aussi important pour la science économique…), et lequel en réalise.
Dans certains cas, en particulier lorsque les financeurs sont directement impactés par les résultats des études, le mode de financement des études a un impact sur les domaines étudiés choisis, et peut-être aussi sur les conclusions obtenues dans les études.
Je ne dit pas qu’il ne faut pas financer de telles études. Mais le lecteur sera bien avisé d’être conscient de la situation, s’il veut ne pas se retrouver un peu manipulé. (exemple caricatural : que penser d’une étude sur la pérennité du régime de retraite par répartition financée par Axa et Aviva ?).
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#212 12/02/2013 03h09
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
GoodbyLenine a écrit :
exemple caricatural : que penser d’une étude sur la pérennité du régime de retraite par répartition financée par Axa et Aviva ?
Que penser d’une étude réalisée par la Cour des Comptes, par le Conseil d’Orientation des Retraites, etc… ?
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#213 12/02/2013 04h37
- GoodbyLenine
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Il me semble que la la Cour des Comptes, ou le Conseil d’Orientation des Retraites (ou pas mal d’autres "etc") servent à défendre l’intérêt général, sont financés par des fonds publics (pour des montants connus de tous, et qui restent raisonnables) et pas de subsides d’entreprises exerçant une activité lucrative dans les domaines sur lesquels les études sont produites, et que les membres de ces institutions représentent des points de vue variées (et bien souvent opposés).
Ca ne rendra pas nécessairement leur travail parfait pour autant, mais ça devrait néanmoins significativement réduire un certain nombre de biais.
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#214 12/02/2013 21h29
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
GoodbyLenine a écrit :
Il me semble que la la Cour des Comptes, ou le Conseil d’Orientation des Retraites (ou pas mal d’autres "etc") servent à défendre l’intérêt général
Mais je me demande : l’intérêt général est-il l’intérêt de l’investisseur? (français)
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1 #215 13/02/2013 13h56
- noname
- Membre (2013)
- Réputation : 2
L’intérêt général , n’est-il pas seulement celui des élus, à savoir brosser leurs électeurs dans le sens du poil pour conserver leurs mandats ? Quand on voit le nombre de personnes dépendants de l’état (sous forme de salaire ou de prestation sociale) à qui on demande peu d’effort pendants la crise voir l’exact inverse, je commence à me poser des questions sur la qualité de notre régime démocratique et de la supposé bienveillance et équité de l’état.
Pour ne pas faire de hors sujet je vais parler de mes livres aussi.
J’ai lu beaucoup de livres sur différents sujets, de l’investissement dans la valeur en passant par les stratégies quantitatives, avec un petit détour par les options etc… Difficile de faire un choix.
Donc si je devais me limiter :
L’investisseur intelligent de Benjamin Graham, je ne vais pas revenir dessus, mais à lire au moins une fois.
Options futures et autres actifs dérivés de John Hull un livre très riche sur les dérivés et les mathématiques financières. Assez accessible et très utiles, on trouve toutes les formules de bases , un pricer option etc….
Intelligence artificielle de Stuart Russel et Peter Norvig, mon favoris, utiliser l’ia en finance permet d’obtenir des résultats extrêmement intéressant, que se sois en prévisions, analyse financières, prise de décision, évaluation des risques etc…. Je pense que c’est la prochaine génération d’outils du trader et je vais plus loin en disant que l’ia seras la révolution du XXIéme siècles, en permettant des gains de productivité énorme.
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#216 13/02/2013 15h19
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
noname a écrit :
L’intérêt général , n’est-il pas seulement celui des élus, à savoir brosser leurs électeurs dans le sens du poil pour conserver leurs mandats ? Quand on voit le nombre de personnes dépendants de l’état (sous forme de salaire ou de prestation sociale) à qui on demande peu d’effort pendants la crise voir l’exact inverse, je commence à me poser des questions sur la qualité de notre régime démocratique et de la supposé bienveillance et équité de l’état.
En effet, quand on regarde, entre autres exemples, les épisodes inflationnistes en France (18-25, 45-55, 73-82), ou la multiplication par 2,5 des prix immobilier aujourd’hui, on peut légitimement se dire que les gouvernements français ont vision très "spéciale" de l’intérêt général.
Dernière modification par placementapapa31 (13/02/2013 18h01)
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#217 21/02/2013 11h09
- Joles
- Membre (2013)
- Réputation : 5
Un nouveau livre vient de sortir écrit par l’auteur de "Père riche, père pauvre":
L’entreprise du 21e siècle
Si quelqu’un a un avis après l’avoir lu…
Ce qui ne tue pas, rend forcément meilleur!
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#218 02/03/2013 19h09
Marrant, Uncle Warren s’est livré au même exercice que nous en faisant ressortir ses 3 livres d’investissement préférés dans un passage du rapport annuel 2012 de Berkshire Hathaway.
Warren Buffett a écrit :
Phil Fisher put it wonderfully 54 years ago in Chapter 7 of his Common Stocks and Uncommon Profits, a book that ranks behind only The Intelligent Investor and the 1940 edition of Security Analysis in the all-time-best list for the serious investor.
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#219 03/03/2013 11h08
- christian
- Membre (2011)
- Réputation : 30
placementapapa31 a écrit :
noname a écrit :
L’intérêt général , n’est-il pas seulement celui des élus, à savoir brosser leurs électeurs dans le sens du poil pour conserver leurs mandats ? Quand on voit le nombre de personnes dépendants de l’état (sous forme de salaire ou de prestation sociale) à qui on demande peu d’effort pendants la crise voir l’exact inverse, je commence à me poser des questions sur la qualité de notre régime démocratique et de la supposé bienveillance et équité de l’état.
En effet, quand on regarde, entre autres exemples, les épisodes inflationnistes en France (18-25, 45-55, 73-82), ou la multiplication par 2,5 des prix immobilier aujourd’hui, on peut légitimement se dire que les gouvernements français ont vision très "spéciale" de l’intérêt général.
disons… une vision très électoraliste. Leurs jugements et décisions sont altérés et parasités en permanence par ce "court-termisme" lié au souci permanent de ne pas déplaire, ou du moins de déplaire le moins possible en vue de conserver le pouvoir. Ceci impliquant de ne pas prendre à bras-le-corps les décisions nécessairement impopulaires que la situation exigerait.
Tout le monde a conscience de certains travers que l’on ne peut plus se permettre désormais : le millefeuille des collectivités locales, l’immigration incontrôlée, la fiscalité… les domaines ne manquent pas, c’est le courage politique qui fait défaut.
J’en suis rendu à nier et ne plus contribuer par mon vote à ce système vicié par nature. Une vision non-altérée par cette préoccupation électoraliste permanente, est à mon avis la seule solution pour assainir réellement la situation. Je penche pour une monarchie de type Monegasque, ou le monarque a l’intiative des lois et nomme un gouvernement, mais d’une façon générale, une entité pérenne, constante, légitimement "long-termiste" serait l’une des alternatives les plus évidente pour le bien-être de tous.
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#220 04/03/2013 21h25
- Pruls
- Membre (2013)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 78
Ha ouais, pfiou, 9 pages de références de bouquins…
Heu, ya un top 5 des références les plus citées? Les mieux notées?
Merci d’avance!
Parrainage Enercoop : PARRAIN_qUaan , Parrainage lebara https://aklam.io/jgHf51
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#221 04/03/2013 22h26
- Sylvain
- Membre (2011)
- Réputation : 203
Tout dépend de ce que vous voulez.
Si vous cherchez à vous former sur l’investissement dans la valeur :
- Et si vous en saviez assez pour gagner en bourse - Lynch
- The five rules for successful stock investing - Pat Dorsey
- L’investisseur intelligent - Benjamin Graham
- L’investissement dans la valeur : de Benjamin Graham à Warren Buffett et au delà - Greenwald
- L’interprétation des états financiers - Benjamin Graham
L’ordre me semble cohérent. Et la liste peut facilement s’allonger, avant comme après.
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#222 04/03/2013 22h44
- Pruls
- Membre (2013)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 78
Je cherche à devenir rentier, zavez un truc en 3 pages?
Bon, ok, je vais prendre le temps de décortiquer les 9 pages
Pour l’instant je me concentre sur l’achat d’immeubles, ensuite il faudra que je me diversifie, et la bourse sera surement indiquée.
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#223 05/03/2013 07h12
- InvestisseurHeureux
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Bonjour,
Vous avez une short-list de neuf livres, dans l’onglet en haut à droite nommé "Apprendre". ;-)
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#224 20/03/2013 09h43
- MichelPlatini
- Membre (2011)
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GoodbyLenine a écrit :
J’ai récemment lu Les imposteurs de l’économie, qui examine une douzaine de personnes omniprésentes dans les média français qui les présente comme "experts en économie" (je ne citerais pas leurs noms, ils s’expriment déjà assez dans les media, et disposent de chroniques, livres, commissions, etc. pour s’exprimer ), et qui met beaucoup en doute leur statut d’expert et/ou leur indépendance, en décrivant par le menu leurs qualifications/expériences comme leurs conflits d’intérêts.
Ce livre m’a entre autres appris quelque chose que j’ignorais, mais qui éclaire peut-être un peu le fait qu’autant de monde découvrant l’économie épouse si vite des thèses très libérales. En France, il semble que nous ayons 2 grands pôles universitaires qui étudient l’économie. L’un d’eux (l’école de Toulouse) semble littéralement arrosé de financements privés et disposer de moyens conséquents. L’autre (l’école de Paris) semble avoir voulu préserver son indépendance vis à vis des puissances économiques, et doit se contenter des subsides limités de son ministère de tutelle. Devinez lequel développe presque uniquement des idées libérales. Devinez lequel s’intéresse le plus à l’étude des mécanismes de marchés et à l’élaboration de stratégies adaptées à en tirer avantage. Devinez lequel ne réalise quasiment aucune étude d’économie sociale (et pourtant, c’est aussi important pour la science économique…), et lequel en réalise.
Dans certains cas, en particulier lorsque les financeurs sont directement impactés par les résultats des études, le mode de financement des études a un impact sur les domaines étudiés choisis, et peut-être aussi sur les conclusions obtenues dans les études.
Je ne dit pas qu’il ne faut pas financer de telles études. Mais le lecteur sera bien avisé d’être conscient de la situation, s’il veut ne pas se retrouver un peu manipulé. (exemple caricatural : que penser d’une étude sur la pérennité du régime de retraite par répartition financée par Axa et Aviva ?).
Une critique / analyse fine du bouquin de Mauduit :
Les Econoclastes critiquent « Les imposteurs de l’économie »
Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave… Friedrich Nietzsche.
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#225 29/03/2013 16h59
- Ravito
- Membre (2012)
- Réputation : 39
placementapapa31 a écrit :
Sur votre lancée : Eugénie Grandet de Balzac, la page sur le "choix d’investissement" entre peupliers ou foin : cycles de production, ti, prix relatifs, incitation, tous les fondamentaux y sont!
Je viens de terminer l’ouvrage. Plaisant à lire et encore une fois la base de l’investissement malgré les époques est bien présente.
L’ouvrage est tout de même peu vivant à cause du contexte général plutôt lugubre. A replacer dans son époque pour un jugement plus favorable.
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