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1 #1 25/04/2020 19h00
- amoilyon
- Membre (2016)
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Nous avons un post sur les IH et le rock, les IH et la musique, les livres préférés des IH, et au vu de mon dernier post, où je relatais les petites mésaventures avec ma chienne, et les messages que j’ai eu en retour, j’ai eu envie d’ouvrir un post " Les IH et leurs animaux de compagnie".
Occupons ce confinement avec les petites bêtises de vos boules de poils, et nos histoires drôles !
Je me lance:
- L’épisode des packs de jus de fruits/lait: dont voici le résumé
- Le concours d’agility, où mon entraineur m’a dit " dans les duos maître/chien, il y a toujours un fort et un faible, et dans votre couple, c’est /t/oi le faible. /t/imagines si /t/on chien était conduit par qqn d’autre ". Bien, bien, balle au centre… Heureusement, elle n’a rien écouté quand il lui a fait un parcours, sinon j’aurais été bonne pour " amener mon chien à l’entrainement et aux concours et regarder dans les gradins", comme si j’allais aux matchs de foot de mon fils…
- Quand lors d’une randonnée d’une journée en montagne, lors de ma pause pipi, elle ne décollait pas de l’endroit. J’ai grondé… Mais qu’est ce qu’il lui prend… Comportement étrange à renifler comme ça. Deux semaines après j’ai découvert que j’étais enceinte de 1,5 mois. Elle était au courant la première…
- Le jour où je faisais du covoiturage dans une grosse voiture bien chère avec un conducteur maniaque. J’ai brossé la chienne pendant 30 minutes. On a patienté au bas de ma résidence. La un gros chien lui saute dessus pour jouer, et elle tombe dans la pelouse. Mon conducteur arrive, et ma chienne au bout de ma laisse, couverte de boue…
- Arrivée du bébé, et éventrage des couches remplies. Beurk, allez nettoyer ça.. Et le chien qui s’est roulé dedans ! Je compte plus les roulades dans le fumier en ballade aussi. Et le retour en voiture avec fenêtres ouvertes !
- Dans notre maison de village, petit jardinet. Un soir, elle chouine pour sortir. Je lui ouvre donc la porte. 15 min après, je la vois par la fenêtre de la cuisine, sur la place de la village ( en face de chez nous), devant le camion à pizza. Elle faisait l’animation, entre le pizzaiolo qui lui lançait des morceaux de gras de jambon, et les gens de la file d’attente qui lui donnaient des ordres " mais qu’il est gentil et qu’il obéit bien".
Bref, pendant 2 ans, tous les mardis soirs, elle chouinait pour sortir. Qu’on me dise pas qu’elle le repérait à l’odeur ou au bruit de son camion quand il arrivait, elle attendait dès 16h devant la porte, et il n’arrivait qu’à 18h. On a du en acheter des pizzas pour la sortir de "son public".
- Chez mes parents, elle voulait sortir tous les soirs à 22h précises. Donc on lui ouvrait la porte, et 20 minutes après elle attendait derrière la porte. Puis, quelques semaines après, au détour d’une promenade, le voisin " Il est gentil votre chien, tous les soirs il m’attend assis tout sagement devant ma porte quand je sors fumer. Et il est si obéissant. La dernière fois, j’avais même plus de saucisson, alors j’ai du décongeler un steak, et vous me croyez ou pas, mais il a attendu tout le temps sans bouger." Bien, bien, bien…
- Dans le même registre, quand je laissais ma chienne chez mes parents pendant mes stages, avec des recommandations strictes, notamment alimentaire. Puis ma mère au téléphone " Va bien mon chien ? Oh oui, tout va bien, /t/u savais qu’elle préférait la terrine de sanglier au pâté de campagne, elle reconnaît bien les bocaux maintenant."
A vos histoires !
Mots-clés : animaux de compagnie, chat, chien
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#2 25/04/2020 19h37
- Job
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J’ai été visiter à Paris il y a 20 ans (Bois de Vincennes) l’école des chiens guides d’aveugles (souvent des Labrador avec leurs yeux si craquants)
Etablissement créé dans les années Chirac avec Marie Laforêt comme marraine
Le scénario est le suivant : on s’engage à prendre un chiot chez soi pour le dresser pendant six mois environ, et puis - drame absolu - quand il est fin prêt pour servir, il faut le rendre à l’école… car il va suivre son stage de validation en compagnie d’un aveugle
Donc j’ai hésité quand mes enfants étaient petits, je ne sais pas s’ils auraient supporté la séparation
Mais cette noble tâche est indispensable pour qu’un maximum d’aveugles puissent avoir un fidèle compagnon bien dressé (seul animal toléré dans le métro)
Ericsson…! Qu'il entre !
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#3 25/04/2020 21h20
- philthevet
- Membre (2019)
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Excellente idée que cette file, que je n’ai pas osé ouvrir moi même .
En cette période de confinement nos compagnons quadrupèdes sont, pour ceux qui en possèdent, une source de réconfort et de détente. D’ailleurs j’ai vu fleurir les anecdotes et les tweets de parents qui n’en pouvaient plus de supporter leurs gosses mais pas vraiment de propriétaires de chiens ou chats qui envisageaient de les faire passer par la fenêtre. Ceci dit il paraît que les refuges ont dû faire face à une recrudescence d’abandons, probablement de la part de citadins qui, dans la précipitation de s’exiler, ont préféré laisser Medor ou Felix, des fois qu’en plus ils puissent être porteurs.
Pour faire le lien entre les deux premiers témoignages sur la capacité des animaux à nous rendre service ( chiens guides de Job et test précoce de grossesse pour Amoilyon) une étude vient de démarrer par Le Dr Dominique Grandjean, qui au delà d’avoir été un camarade de promotion, un enseignant de l’école d’Alfort, un spécialiste mondialement reconnu des chiens de traineaux, est colonel de sapeurs pompiers aux compétences reconnues en médecine de catastrophe. Il vient de démarrer une étude pour mettre à profit les qualités olfactives des chiens pour un éventuelle dépistage des porteurs humains de coronavirus. Ces qualités sont déjà largement exploitées en médecine de catastrophes (chiens d’avalanches, chiens de décombres), mais également détection des explosifs et des stupéfiants. En médecine humaine ces compétences olfactives peuvent être mises à disposition pour la détection de certaines cellules cancéreuses (fiabilité > 95%) ou anticiper les variations de glycémie chez les diabétiques. Autre avantage l’éducation d’un chien aux odeurs est très rapide (quelques semaines ). Si l’étude est concluante la technique permettrait de faire un premier tri, notamment chez les assymptomatiques, en adressant les patients "repérés" vers des diagnostics conventionnels. Affaire à suivre.
Bon confinement donc. Je ne sais pas si les vôtres font pareil mais manifestement mon chien et mes deux chats sont ravis de nous avoir 24/24 sur le poil.
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#4 25/04/2020 21h32
- Ours
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Notre chat est en effet absolument ravi de nous avoir en permanence.
Et votre contraste avec certains enfants est très juste, même si la comparaison reste inévitablement partielle. Aucun phénomène de saturation avec notre petit félin (petit européen blanc et bleu), ni dans un sens, ni dans l’autre…
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#5 25/04/2020 21h50
- gunday
- Membre (2011)
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Anecdote contraire à celle de job.
J’ai 2 chiens, tout les 2 arrivés autour de leur 1 ans.
Le premier ultra-speed pris chiot par une personne fragile physiquement, donc abandonné une fois grand.
Le 2nd, pris chiot en SPA, devenu costaud et non canalisé, donc abandonné une fois grand.
Les 2 étaient propres, et avaient quelques notions de base.
Donc les pipis partout, je sais pas ce que c’est!
Bon, si on les a dressés rapidement sur la notion de nourriture à la maison.
Et au final une fois acquis, peu de réclamation, ni de recherche à tout prix.
Sinon anecdote : le plus vieux c’est celui qui court partout.
Le plus jeune c’est celui qui stagne sur le tapis.
Sinon en casse-pied, le plus jeune a fait quelques dégâts : pas mal de chaussons, le fil de la remorque plusieurs fois.
Puis il a finit par comprendre que ses jouets ou les bouts de bois qui traînent il a le droit.
Sinon étant à la campagne, il n’y a pas que des chiens à la maison.
Mais les animaux de ferme ne vivent pas avec nous, mais à côté et n’ont pas de nom.
Ils sont semi domestique : ils viennent vers nous par gourmandise, mais pas vers tout le monde, ni trop près. Par simplicité, pour qu’ils restent autonome, et pour limiter le risque de vol (pas exceptionnel à la campagne).
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3 #6 25/04/2020 22h06
Bonsoir,
En cette période très spéciale, je vais participer à cette file par un message un peu décalé.
Nous n’avons pas d’animal de compagnie, car nous partons du principe qu’un animal de compagnie doit être heureux. Et aujourd’hui, il ne nous est pas possible de le garantir de part notre rythme de vie. Donc pas d’animal de compagnie.
Mais,
Nous avons un jardin. Dans lequel je m’efforce de favoriser la biodiversité. Je ne tonds que 3 ou 4 fois par an, je favorise les fleurs sauvages et la diversité, même si le chiendent y prends aussi ses aises.
Donc nous avons dans notre jardin :
- Jean Jacques, le père lérot (variété de loir), Jacquote son épouse et son fils Cyril. Ils passent l’hiver dans l’abri de jardin, sifflent tout l’été à la nuit tombée et se repaissent sur le tas de compost. Mais aussi de mes pommes, de mes groseilles, mirabelles et kakis, ce qui m’enchante beaucoup moins. L’année passée, ils se sont attaqués aussi aux tomates, les crapules ! Pendant la canicule, quand je lis jusqu’à tard le soir sous le tilleul, ils viennent me voir depuis le mur de clôture, à 2 mètres de moi, me regardent avec leurs grands yeux cernés de noir, et repassent toutes les 10 minutes comme s’ils se souciaient de mon bien être.
- Bernard le hérisson, que nous avons retrouvé une fois sous notre lit ! Je vous dit pas les cris de mon épouse au plein milieu de la nuit. "Y’a une bête, je t.e dis qu’il y a une bête !"
- Max le pigeon.
- Charlu et Lulu les tourterelles.
- Jacqueline la chauve souris qui fait le tour du cerisier à la chasse aux insectes.
- George le rossignol.
- Norbert le pic-vert.
- Nathalie et ses sbires, les pies qui se bagarrent avec tout le monde.
Voila pour les "réguliers". Mais nous avons aussi les mésanges qui logent actuellement dans la cabane à oiseaux avec une couvée qui piaille du matin au soir, une armée de lézards qui se prélassent sur la terrasse en pierre. L’hiver voit passer des Rouges Queues, des corneilles noires, des merles. Mais aussi des nuées d’étourneaux, et une espèce que je n’arrive pas à identifier qui vient dépecer les figuiers des voisins à l’automne.
Bref, on ne s’ennuie pas avec tout ce beau monde.
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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#7 26/04/2020 00h04
- gunday
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zeb, le 25/04/2020 a écrit :
- Bernard le hérisson, que nous avons retrouvé une fois sous notre lit ! Je vous dit pas les cris de mon épouse au plein milieu de la nuit. "Y’a une bête, je t.e dis qu’il y a une bête !"
Vu le bordel que ça fout, effectivement, il y a de quoi faire des bonds!
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1 #8 26/04/2020 00h57
- Victoire
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Attention à Jacqueline , Zeb , elle en pince pour Martin le pangolin !
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#9 30/04/2021 20h02
Bonjour,
Une fois n’est pas coutume, je vais exposer un épisode de vie personnelle.
J’ai eu 6 boxers ; ces animaux ont hélas une durée de vie courte, leurs disparition, surtout ma dernière chienne, ont laissé un vide inconsolable et je comprends : Comment surmonter la tristesse liée à la mort d’un animal de compagnie ?
Je ne dis pas que les décès des humains me laissent de marbre pour autant…
Bon bref, ma conjointe a recueilli un nouveau chien, très différent des Boxers (et on évite à priori les comparaisons ainsi).
Je ne voudrais pas rater l’éducation de ce nouveau compagnon.
Il s’agit d’un Border de 3 ans, qui à mordu un enfant, d’où l’obligation (?) pour lui de quitter son ancienne famille. Je n’en sais absolument pas plus.
Depuis son arrivée, ce chien fait tout pour s’intégrer et aucune situation ne laisse croire qu’il à pu mordre : on le met sur le dos, on lui prends la nourriture dans la gueule etc
Attentif, alerte, sociable, ni craintif ni téméraire : équilibré (vu avec des spécialistes du comportement canin).
Coté activité il a du mal à suivre et les 10 km de footing trail quotidien en 4 sorties (il y a de l’activité dans la maison) lui sont presque une petite corvée, mais on sent qu’il progresse, j’ai bon espoir d’en faire un chien sportif.
Mes questions au pros de l’éducation de ce genre de chien (pour un Boxer, j’ai mon idée à force, mais un Border ?) :
- lors des balades il prend trop le large et ne revient pas bien ; j’ai tenté la nourriture, il s’en fiche, il faut que je me cache et là il revient comme une fusée
- je ne sais pas à quels ordres il répond
- je ne sais pas deviner quand il sature en termes d’apprentissage
- je ne sais pas s’il y a des nourritures à préférer pour ce genre de chien.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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2 #10 30/04/2021 22h27
- philthevet
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J’étais plutôt orthopédiste que comportementaliste mais la première question qui me vient à l’esprit c’est "dans quelles circonstances le chien a mordu l’enfant"?
Ca peut à mon sens conditionner votre attitude familiale.
Même si le Border Collie est considéré comme un chien de travail (troupeaux, non voyants, agility … ) proche de sa famille, des pathologies comportementales importantes ont été rapportées si son mode de vie ne correspond pas ou contrarie ses aptitudes. J’ai bien noté que vous aviez vu un comportementaliste mais dans les cas de morsures, en particulier d’enfants, l’historique est impératif ne serait-ce que pour être rassuré (exemple courant le chien a pincé le gamin qui l’em..et les parents n’en veulent plus (du chien, pas du gosse … ). Dans ce cas aucun souci.).
Le rappel en balade est quelques chose qui s’éduque , il y a plein de bons (et quelques mauvais) conseils sur Internet. Le fait qu’il revienne quand vous vous cachez est un classique des chiens de travail qui sont très famille et un peu perdus quand celle-ci n’est pas autour d’eux.
Pour les ordres je pense qu’avec un peu de temps et de patience vous allez créer votre propre lexique, pas besoin au demeurant de vouloir leur apprendre une tripotée de mots le rappel est le plus important.
Pour les exercices c’est un peu pareil.Il faut faire un exercice quotidien raisonnable sans vouloir à tout prix épuiser le chien.
Au passage je pense que l’ agility est une discipline dans laquelle les Borders excellent :
- parce qu’il sont très intelligents
- parce que c’est une activité qui renforce les liens homme-chien et qu’ils adorent faire plaisir à leur maître
- parce que le club est un lieu d’échange entre propriétaires et de partage d’expériences.
Enfin pour la nourriture opter pour des croquettes Medium de bonne qualité, en quantité raisonnable sans chercher à varier.
Il n’y a pas e raisons pour que l’intégration de ce nouvel arrivant ne se passe pas bien. Vous avez en plus une belle expérience acquise avec les Boxers . Profitez-en bien .
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#11 30/04/2021 23h07
Je n’ai vraiment aucune idée des circonstances ; je le déplore car c’est incompréhensible. J’ai beaucoup d’enfants (3, ce serait…Peu). Ils ont presque tous montré le chien (très fiers) aux copains, imaginez le défilé, sachant que j’avais pourtant demandé de limiter etc Et rien, chien calme patient, bon regard, bonne attitude…
NB : je n’avais pas imaginé le bien être que cet animal apporte au foyer, surtout en ces périodes pesantes socialement parlant.
Dernière modification par Iqce (30/04/2021 23h40)
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#12 01/05/2021 09h48
- gunday
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La circonstance serait effectivement importante à connaitre.
Est ce un craquage du chien qui a mordu sans raison ?
Ou un chien poussé à bout par un petit à qui on a "oublié" d’apprendre à respecter les animaux ?
Déjà qu’en éduquant, c’est pas toujours simple.
Genre même notre grosse patate grognait pendant la phase, "je met les doigts dans le yeux de tout ce qui passe" (heureusement, c’est une phase qui passe vite, quand il l’essaye sur lui même)
Sinon, je suppose qu’il s’agit d’un border collie ?
De souvenir c’est une race très très dynamique.
Donc surprenant que 10km le fatigue, surtout réparti sur 4 séances.
Je pense qu’il n’était pas beaucoup sorti, donc il faut qu’il fasse du muscle.
(comme nous quand on se (re)met au sport)
Pour la discipline, comme tout chien : être constant : un mot pour un ordre.
A l’usure ça rentre.
Même dans les caboches les plus durs.
Surtout le border est assez futé pour comprendre rapidement.
Concernant le rappel, c’est sur tout les chiens, un point important à travailler.
En fait, rien de très spécifique au border.
Juste un chien de travail dynamique, donc à prendre en compte dans l’approche.
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3 #13 01/05/2021 21h42
- amoilyon
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Cette semaine nous aurons célébré ses 15 ans et j’ai décidé de sortir la tête du sable / de prendre mon courage à deux mains pour allumer l’écho et voir ce que je redoutais de voir.
J’aurais, comme une demi douzaine de fois par mois, référé vers le centre hospitalier vétérinaire voisin pour des bilans complémentaires, sans regarder sur l’ordinateur les renseignements sur le chien ou le propriétaire cette fois.
J’ai accompagné des dizaines (centaines surement…) d’animaux et leurs propriétaires sur ce dernier chemin, et je vais devoir pour la première fois devoir accompagner celle qui m’aura suivi depuis ma vie étudiante, puis de toutes mes cliniques, qui aura vu naître mes deux enfants.
Apprendre où est la frontière entre l’acceptable et l’acharnement.
Je me perds entre mes questions et mes souvenirs.
Sur ce post que j’avais ouvert, je vais tenter de répondre à quelques unes de vos questions.
Iqce, le 30/04/2021 a écrit :
Je ne voudrais pas rater l’éducation de ce nouveau compagnon.
Il s’agit d’un Border de 3 ans, qui à mordu un enfant, d’où l’obligation (?) pour lui de quitter son ancienne famille. Je n’en sais absolument pas plus.
Depuis son arrivée, ce chien fait tout pour s’intégrer et aucune situation ne laisse croire qu’il à pu mordre : on le met sur le dos, on lui prends la nourriture dans la gueule etc
Attentif, alerte, sociable, ni craintif ni téméraire : équilibré (vu avec des spécialistes du comportement canin).
La possession d’un chien, et les dégâts qu’il peut créer sont de la responsabilité du propriétaire
Pour la morsure, il y a un protocole strict pour le chien mordeur, outre la surveillance rage, il y a la partie évaluation comportementale:
Évaluation comportementale par un vétérinaire
Vous devez également soumettre votre chien à une évaluation comportementale par un vétérinaire choisi sur une liste départementale.
La liste des vétérinaires compétents est disponible :
sur le site de votre préfecture,
ou sur demande auprès de la direction départementale (de la cohésion sociale) et de la protection des populations (DDPP ou DDCSPP selon votre département).
Les résultats de cette évaluation comportementale doivent être communiqués à votre mairie.
À la suite de cette évaluation, le maire peut vous imposer de suivre une formation sur l’éducation et le comportement canins et la prévention des accidents. Cette formation donne lieu à l’obtention d’une attestation d’aptitude à la détention d’un chien.
La durée de cette formation est d’une journée. Elle comporte :
une partie théorique, relative à la connaissance des chiens et de la relation entre le maître et le chien, aux comportements agressifs et à leur prévention,
et une partie pratique consistant en des démonstrations et des mises en situation.
Les frais de formation sont à votre charge.
Si vous ne respectez pas ces obligations, le maire (ou le préfet) peut ordonner que votre chien soit placé en fourrière. Il peut, en cas de danger grave et immédiat et après avis d’un vétérinaire, le faire euthanasier.
A partir de cette évaluation, le chien va être "catégorisé".
On sépare le risque de morsure, et la gravité de celle-ci.
Pour le risque : un chien qui n’a pas été sociabilisé, n’a eu aucune interaction positive avec l’homme, est en "haut risque" (chien enfermé 24h/24 dans le noir et sorti que pour des combats par exemple)
Un chien guide d’aveugle, habitué à beaucoup de situation, est en "bas risque".
Pour la gravité de la morsure : Le yorkshire sans dent, sénior, prognathe, amyotrophié de 1 kg tout mouillé va être dans les bas risques, comparé à un molossoïde adulte de 50 kg en pleine possession de ses moyens.
Concernant votre chien, il faut connaître les circonstances de la morsure. Et, comme dans un divorce, où vous avez deux versions sur un même fait, dans ce cas, vous allez devoir composer avec une seule version.
Un chien peut mordre dans le jeu, parce qu’il n’a pas appris à contrôler son excitation. Il peut mordre parce qu’il se pense dans son bon droit.
J’ai eu un border qui "pinçait" toujours un enfant, le dernier de la fratrie qui était toujours en retard pour aller à l’école. Il tournait autour des enfants et essayait, à sa façon, de "remettre l’enfant dans les rangs".
Il peut mordre parce qu’il est dans son panier, que c’est son endroit et qu’il veut être au calme.
Il y a mille situations possibles…
J’ai consulté en "chien mordeur" un vieux chien, aveugle, que je voyais depuis 2 ans pour une hernie discale. Le petit fils faisait du trampoline sur le canapé (!), le chien dormait dans son panier. Un bond du "trampoline" plus tard, le petit fils est tombé sur le chien, qui l’a mordu.
Petit fils aux urgences pour une plaie cutanée, et chien devenu "chien mordeur".
Il faut également connaître la séance de prédation. Un chien peut mordre. Mais en dernier recours.
Il doit avoir prévenu avant : je grogne, je montre les dents, je "claque" en l’air et si, malgré tous ces avertissements rien ne fonctionne ALORS SEULEMENT je mords.
Un chien qui a perdu ce schéma de prédation et qui mords directement est un danger.
Iqce, le 30/04/2021 a écrit :
Coté activité il a du mal à suivre et les 10 km de footing trail quotidien en 4 sorties (il y a de l’activité dans la maison) lui sont presque une petite corvée, mais on sent qu’il progresse, j’ai bon espoir d’en faire un chien sportif.
Progressivement vous allez pouvoir augmenter la durée et l’intensité. Ne pas oublier, comme chez nous, qu’on ne naît pas trailer et que l’entrainement doit être progressif, sous peine de blessure.
Iqce, le 30/04/2021 a écrit :
Mes questions au pros de l’éducation de ce genre de chien (pour un Boxer, j’ai mon idée à force, mais un Border ?) :
- lors des balades il prend trop le large et ne revient pas bien ; j’ai tenté la nourriture, il s’en fiche, il faut que je me cache et là il revient comme une fusée
- je ne sais pas à quels ordres il répond
- je ne sais pas deviner quand il sature en termes d’apprentissage
Parce que ce n’est pas une machine, avec des options, et des boutons on/off mais une relation entre deux êtres. Que les chiens ne répondent pas pareil selon qui le demande ( essayez le même "ordre" prononcé par Monsieur, Madame et les enfants).
Vous allez reprendre la base, comme un tout petit chiot, avec un chien qui n’est plus un petit chiot.
Restez sur un notion de plaisir et de joie de travailler avec vous. Des petits exercices, pas plus de quelques notions à la fois, toujours finir sur quelque chose de facile et de su parfaitement. A renouveler dans la journée, selon vos disponibilités et sa concentration.
Au départ, le temps de concentration va être très limité, mais progressivement vous arrivez à augmenter la durée de ses séances et le niveau. On débute avec du tout simple, à côté de lui, en l’aidant, et progressivement vous pourrez vous éloigner, et également communiquer "non verbal".
Toujours rigolo de dire en ballade "mon chien va revenir dans 10 secondes : 10 … 9 …" alors qu’elle est à l’autre bout du pré, de faire le petit geste qui lui signifie de revenir au pied (dans mon cas, main droite fermée, collée contre la cuisse, index tendu), et qu’elle revient tranquillement. Souvent les badauds demandent "le truc", télépathie que je réponds (et ils y croient plus facilement que si je réponds "éducation" d’ailleurs…).
Vous verrez vite les phases de "saturation", il est important que ça reste dans le plaisir et l’envie. Plus il y a de contrainte et moins vous aurez envie, tous deux, de vous "y mettre".
Ne pas se décourager, car il y aura, forcément, des moments de lassitude et d’agacement, de "pourquoi donc il comprends pas?". Ces phases sont transitoires, mais il est important de pouvoir en parler avec quelqu’un qui puisse vous aider. Des fois on cherche à pousser un mur, alors qu’on est à 2 mètres de la porte
Iqce, le 30/04/2021 a écrit :
- je ne sais pas s’il y a des nourritures à préférer pour ce genre de chien.
Comme ceux qui sont devenus épidémiologistes en regardant 3 courbes, il y a des nutritionnistes qui le sont devenus en lisant deux articles dans "mon chien et moi" (articles en plus souvent sponsorisés).
Plusieurs modes arrivent : le barf, le sans céréales, … Il y a de quoi faire.
Globalement, soit vous souhaitez lui cuisiner son repas, et dans ce cas, voici un site fiable, soit vous lui achetez son repas complet, et dans ce cas vous vous orientez en croquettes/patée.
Impossible de dire ce qui lui convient, ce qu’il digère, combien il en a besoin par jour, tout cela dépend de son âge, de son sexe, s’il est stérilisé, de son score corporel - état d’embonpoint, activité physique, pathologies, antécédents,… Certaines croquettes ne lui iront pas (selles bouseuses, prise de poids,…) même si elles sont d’excellente qualité.
Un suivi attentif sur son état général permet en général d’ajuster le tir et de trouver ce qui lui convient.
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8 #14 24/11/2021 17h26
- amoilyon
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Ma si gentille chienne et moi, avons découvert le diagnostic, mauvais, et le pronostic, sombre, qui nous attendait. Pas d’option chirurgicale. Seule une chimiothérapie, mais difficile à se fournir.
Le produit n’est plus délivré en France et malgré mes appels à des amis pharmaciens ou médecins, il est réservé à l’usage hospitalier.
J’ai explore toutes les pistes et 72h après la confirmation du diagnostic elle était admise pour sa première chimiothérapie, le flacon en main.
Une semaine patraque
Et puis, discrètement, de mieux en mieux. Ma chienne était redevenue elle, petite vie de mamie sans douleur ni gêne.
Trois jours avant la seconde chimiothérapie elle a commencé à croiser ses postérieurs en se levant. J’ai voulu croire à une erreur de parcours. J’ai remis la tête dans le sable. Et 24h plus tard elle était totalement paralysée. La frontière de l’acharnement était dépassée.
Comme des centaines de fois nous avons été au boulot ensemble, sauf que cette fois nous étions toute la famille.
Comme des centaines de fois elle a été dans son panier dans la salle de repos, sauf que cette fois j’ai du la porter.
Comme des centaines de fois, j’ai éteins l’étincelle de vie d’un animal et ai séparé son corps de son esprit, sauf que cette fois une part de mon cœur est partie avec.
Comme des centaines de fois je suis rentrée à la maison. Sauf que c’était la première ou j’étais seule.
Elle me manque tous les jours.
15 ans et 1 mois à ses côtés. J’espère l’avoir rendu aussi heureuse qu’elle ne m’a rendu heureuse. Elle m’aura accompagnée dans 15 ans de ma vie, aura été de toutes mes aventures. Un si grand m-erci à elle.
Un déménagement plus tard.
Un autre diagnostic, une hospitalisation.
Un besoin de lumière et d’espoir.
Et nous avons accueilli notre petite équidé, qui vit au pre avec ses copains au centre équestre à côté de la maison
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Et quand on me dit que je m’engage pour 20 ans voire plus, je réponds que c’est bien ce que j’espère.
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#15 02/12/2021 16h51
- Pilchard
- Membre (2017)
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Bonjour,
Pour ma part, deux poules (une soie et une padoue), deux chats et un chien (beagle). Un plus grand jardin et je pourrais ajouter : des ânes, des cochons.
La future et inéluctable séparation a toujours été une appréhension forte avant la décision d’adoption. Mais le plaisir des moments avec nos bêtes et la mémoire de ces moments l’ont toujours emportée.
Voici pour ma petite expérience canine :
Notre chien est gentil, sociable, doté d’un fort caractère (je n’ai pas dit têtu ) et d’une grande sensibilité. J’entends par là, qu’il faut être très attentif à toutes les expériences vécues surtout les premiers mois (il a 1 an) pour ne pas rendre son éducation plus complexe qu’elle ne l’est déjà de par sa nature (chien de chasse, flair hors norme, tête souvent baissée, difficile à capter, obsédé par la nourriture).
C’est une vigilance de presque tous les instants et un investissement très important dans lequel le jeu et le plaisir, comme l’a bien expliqué amoilyon, sont indispensables pour l’équilibre des chiens et des maîtres.
Exemple : un jour, sur la plage, il choppe un poisson. En plein apprentissage du « prends/donne/pas toucher », nous savons qu’il ne va pas le rendre facilement, qu’il va falloir y aller en douceur, par le troc. Sauf que nous ne sommes pas seuls. Nous voyant, ma compagne et moi, un peu embêtés, quatre personnes qui promenaient également leur toutou viennent l’entourer (1ère erreur) pour reprendre de force (2ème erreur) et en criant (3ème erreur) « son » poisson. Un monsieur, bien sûr de lui, à qui on a rien demandé, expert-canin sans doute (sic.), nous explique que nous aurions dû réagir plus vite sous peine de se faire dominer dans quelques mois.
Résultat le soir-même, au moment de lui donner sa gamelle, il grogne. Le lendemain, alors qu’il était sur le fauteuil (interdit) et le postérieur sur son os que je n’avais pas vu, il grogne à nouveau et tente de mordre quand je lui demande de descendre, alors qu’il n’avait jamais fait ça. Comme si la confiance s’était envolée d’un coup. Et nous revoilà obligés de recommencer quasiment à 0 l’apprentissage de la gamelle, du « prends/donne », etc. pour éviter qu’il tombe dans la protection de ressources.
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