Le golf et les IH

Superbe podcast sur l’histoire de Moe Norman.

Je suis certain que vos documents seront très bien reçus ici!

Un petit message pour vous dire que je rejoins la troupe des golfeur-investisseurs heureux.

Je manquais de challenge après quelques mois en mode "retraité précoce". On sort de la période salarié avec des objectifs donnés par l’entreprise, et de ses propres objectifs pour atteindre l’indépendance financière.
Et on se retrouve d’un coup à avoir du mal à trouver son rythme, se reposer, prendre son temps…Mais en fait à manquer un peu de challenge en ce qui me concerne.

Le golf a été parfait pour m’en donner un et pour me donner l’occasion de prendre l’air avec un objectif associé.

Le coté frustrant de ce sport "Non mais la mamie de 75 ans toute rabougrie qui revient du parcours, là elle y arrive ? alors que moi je galère comme ça ?" est en effet idéal pour ça. Seuls ceux qui l’ont débuté un jour comprendront.

Bref, virus attrapé. Je ne ferai pas partie de la cohorte de plus de 50% qui arrête moins d’un an après avoir commencé.

Début : mi- novembre 2021

Carte verte obtenue mi-janvier 2021. Oui, je n’ai pas traîné, mais ça aide d’avoir du temps libre pour s’entraîner.
Cela m’a quand valu quelques séances d’ostheo le temps de comprendre le balancier (être joueur de sport de raquettes aide au centrage mais n’aide pas à ne pas vouloir frapper la balle, et les réflexes reviennent vite).

Début février : Index à 50.5 (c’est moins de 54, ce qui suffit à me satisfaire pleinement pour le moment). Bon en pratique, j’ai joué 52.5 mais quand on a moins de 2 parties officielles, comme on ne peut pas prendre les 8 meilleurs scores des 20 derniers, ils enlèvent forfaitairement 2 points….
Il n’y a pas grand monde en ce moment, donc je pars des tee jaunes, même si ce n’est pas ce qui est recommandé par la ffgolf.

Là, je m’occupe du matériel et passe au changement de la demi-série pour la série complète. Coté matos, c’est un petit investissement par contre si on veut se faire plaisir. Au badminton et au squash, au moins, je n’avais besoin que d’une (belle) raquette, pas de 14 clubs.

Mais bon, sinon c’est un sport pas mal pour le retraité précoce :

  - J’y ai été parfois jouer en semaine (il y a moins de monde que le we, quand on débute c’est bien, car quand ça vient derriere vite, ça me stresse un peu et je rate mes coups) avec un copain qui bosse en 3*8 et donc à des séries de jours de récup.

   - Mais j’y ai aussi été tout seul. Et en fait, j’aime bien. Donc adapté au retraité précoce qui se retrouve parfois à être dispo tout seul quand c’est un mardi après-midi qu’un grand soleil lui fait de l’oeil par sa fenêtre…

   - Et puis comme c’est beaucoup plus difficile que ça parait, ça crée un chalenge si on commence à en manquer.

Bon allez, c’est pas tout ça je m’en vais de ce pas mater l’épisode sur le 72eme trou en enfer de Jean Van de Velde au British Open en 1999 sur Netflix (dans la série qui s’appelle losers célèbres ou un truc dans le genre). Car moi aussi je sais en faire des Double Bogey . Bon week-end.

En France, la carte verte, c’est juste l’accès au parcours en autonomie, donc on regarde :
  - connaissance des règles de sécurité.
  - connaissance des règles du golf.
  - Capacité  à jouer suffisamment rapidement. En gros, il faut jouer un 9 trous en 2 grosses heures et jouer un index autour de 54 (= ne pas jouer 70 même si ça n’existe pas), ne pas faire plus de 3 putts par green, etc.

Pour le matériel, mon achat est la combinaison de 2 facteurs :

  - je n’avais pas racheté de matériel. J’avais en effet acheté une demi-série il y a 15 ans juste pour taper des seaux de balles en espérant apprendre à la simple lecture du golf pour les nuls (on est présomptueux quand on est jeune^^), que j’avis ressortie.
Du coup, par rapport aux autres qui avaient un kit débutant contemporain, je n’avais pas d’hybride, j’avais un bois 3 à grosse tête (à l’époque les débutants ne jouaient pas le  driver alors que les drivers pour débutants sont, d’après mon prof, désormais plus faciles à jouer que les bois 3 de l’époque.
Donc une petite partie d’achat pour adaptation.

- Et l’autre partie, c’est une combinaison entre l’opportunité d’acheter une belle série complète de fer récente que j’ai saisie et l’envie de me faire plaisir . Et là vous avez en partie raison :

Effectivement entre un 8 et un 7, je n’ai pas encore la régularité pour qu’il y ait 10 mètres de différences systématiquement entre les 2 clubs… Mais bon, au moins maintenant, je serai 100% sûr que quand ça ne marche pas, cela vient du joueur !

Par contre, sur le putter/putting, je vois quand même la différence grâce au matériel, en tout cas j’en ai l’impression.

C’est vrai que la peur de ne pas voir où va sa balle peut conduire à relever la tête tôt et in fine à cette maladie en jouant tout seul.

Mais ça permet d’apprendre à affiner ma stratégie sans avoir peur du regard extérieur : c’est comme ca que j’ai appris à parfois strategiquement rouler en approche quand je veux assurer plutôt que de risquer la fusée rasante incontrôlée de wedge par exemple.

Ce matin, le prof a organisé une petite compétition sur 9 trous avec tous ses élèves ayant débuté en 2021.. J’ai réussi à la gagner alors que je n’ai commencé qu’en novembre…

Certes, j’étais dans un très bon jour (51 coups joués sur 9 trous pour un slope 126 avec en score brut 1 par et 4 simples bogeys en départ bleu), mais les parties d’entrainement  seul en semaine permises par mon temps dispo "indépendance financiere" ont quand meme du aider…en me faisant de l’entraînement et de l’expérience tactique acquise.
Surtout que comme il n’y a pas grand monde en semaine en ce moment, je pars des jaunes dans ce cas là.

Par contre,  vous venez de me faire comprendre pourquoi j’avais mal aux pattes après un 18 trous ( surtout quand j’enchainais par une séance de badminton le soir même). 😂

Moi qui pensais faire 6 km (distance cumulée des tees aux trous), je viens de realiser grâce a vous que je ne marchais pas en ligne droite !
En comptant les droite-gauche, visites de forêts à la recherche d’une balle, circonvolutions autour du green et jonctions entre les trous, ça doit bien faire 12 km effectivement…

julien, le 06/03/2022 a écrit :

9 trous pour un slope 126 avec en score brut 1 par et 4 simples bogeys en départ bleu

C’est super ! Par contre il faut se méfier des scores quand on part des bleus. Un par 4 qui serait inatteignable en 2 pour un jeune joueur peut le devenir en partant des bleus. Et les par 3 au fer 8 plutôt qu’à l’hybride 4, c’est aussi plus facile ! Cela fausse quelque peu la donne.

Après une période bien boueuse où l’on partait de départs provisioires avancés, je viens de rejouer des départs jaunes habituels aujourd’hui. Ben forcément, ce n’est plus la même chanson…le par 3 de 110 mètres où l’on prend le green 4 fois sur 5 est nettement moins facile quand il fait de nouveau ses 150 mètres habituels !

Habituez vous à partir des jaunes j’ai envie de vous dire. Dans mon club, les 54 partent des jaunes lors des compétitions, et ce quel que soit leur âge. Et cela vous fera taper plus de coups, rien de tel que de forger pour devenir forgeron 👍

Les jours au golf se suivent et ne se ressemblent pas.

C’est ça qui est bon 👍 A chaque parcours suffit sa peine, sitôt un 18 trous fini on hâte de remettre ça, quelquefois pour le meilleur, d’autres fois pour le pire.

On a joué chacun un index 53 alors qu’on commençait à jouer regulierement un index en moyenne entre 40 et 46 d’habitude sur notre golf habituel (et que ma "perf" de la veille simulée sur 18 trous aurait donné 33).

Jouer « à l’extérieur » sur un parcours que l’on ne connait pas est un vrai test et il est tout à fait normal que vous ayez pris l’eau. On n’a pas ses repères, on ne connait pas les coins à éviter, pas de repères de distance (quand on sait que notre drive un peu égaré dans le rough doit être grosso modo à son endroit habituel 😂), on ne connait pas les pentes des greens…bref, ça peut vite tourner à la galère…

Méfiez vous aussi des perfs sur 9 trous que l’on extrapole à 18. C’est difficile de garder un niveau constant sur 18 trous, on a bien souvent une saute de concentration, un coup de mou physique, et le petit passage à vide de 3 ou 4 trous a vite fait de plomber la carte.

Allez hop, j’ai un départ à 14H30, grand bleu, à moi les pars et les triple bogeys bogeys ⛳️

Je suis ravi de voir qu’il existe un post sur le golf et l’investissement. Pour ma part j’ai commencé à jouer au golf tôt vers 10 ans. J’ai passé ensuite mon adolescence à m’entrainer à haute dose, dans mon Alsace natale, le practice l’hiver n’était pas une sinécure, n’importe quelle balle décentrée conjugué à l’effet du froid vous rappelait à l’ordre. 
Avoir été jeune dans un sport qui cherchait constamment à ne pas avoir une image de loisir pour vieux a été des plus appréciables, on avait accès à tout pour quasiment rien, les voyages, les cours, les GF, tout ou presque était payé par mon club, la ligue ou la FFF. Le golf, en tout cas dans ma région, n’était pas un sport réservé aux plus aisés.
J’ai joué les championnat de France junior 4x de souvenir vers les années 2000, j’avais un index de 8 vers 14/15 ans.
Cela, fait un moment que je ne joue quasiment plus, on ne peut malheureusement pas tout faire et j’avoue qu’il est frustrant de constater que malgré les restes, mon niveau a clairement baissé mais j’en retire encore aujourd’hui de nombreux enseignements 20 ans plus tard.

En effet, depuis un an, j’ai mon podcast byebyepatron et cela m’a rappelé à au moins 2 reprises à ce sport (car oui c’est bien un sport, n’écoutez pas les médisants).
Je suis dans la vie, une personne qui arrive assez facilement à se tenir à une discipline (par exemple pour le podcast 1 épisode par semaine quoiqu’il arrive), pour les investissements, j’investis chaque mois à date fixe depuis des années et même dans d’autres aspects de la vie (entrainement à un semi-marathon, au passage qu’il est ennuyeux de courir après avoir pratiqué un sport comme le golf avec son coté reflexion, prise de risque et technique) et j’arrive relativement bien à garder mon calme sans être mou pour autant. Après avoir mon introspection pour un épisode de podcast fin 2021 consacré à la part de chance dans mon parcours d’investisseur, j’en suis arrivé à la conclusion que j’avais très probablement developpé cette discipline lors de mon entrainement qui était celui qu’aurait pu avoir un sportif de haut niveau (certains de mes partenaires d’entrainements sont devenus professionnels).

On en arrive au deuxième point, pour mon podcast, j’ai surtout interviewé des investisseurs ou entrepreneurs (autour du concept de byebyepatron) et je souhaitais faire un épisode avec un sportif de haut niveau et j’ai donc contacté un … golfeur bien entendu. Je vais enregistrer très prochainement.

Enfin, j’ai été initié en 2017 au crypto grâce à … un de mes anciens partenaires de golf.
Comme quoi on ne s’éloigne jamais vraiment de ce sport.