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#476 24/12/2020 17h17
- JohnGaltTagart
- Membre (2020)
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Et un accord sur le Brexit
https://www.bfmtv.com/economie/brexit-l … 40179.html
Et une proposition de trade pour ceux qui joue la macro:
Un resserrement du spread entre le Royaume uni et le reste de l’Europe peut être un coup à jouer.
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2 #477 25/12/2020 09h47
- wincentheureux
- Membre (2018)
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Bonjour et Joyeux Noêl !
Je vous faire part d’un article sur la City ( Médiapart )
mediapart.fr
Brexit: l’avenir flou de la City
Martine Orange
7-9 minutes
C’est devenu une chronique régulière de la presse financière. Chaque jour ou presque, les journaux anglo-saxons prennent le pouls de la City de Londres. Tous tentent d’évaluer, qui par le prix des loyers et le taux de vacance de l’immobilier de bureau, qui par les annonces de déménagement d’activité ou de transfert d’actifs, la menace que fait peser le Brexit sur l’avenir de la place financière de Londres.
Lors de la campagne du Brexit en 2016, les partisans pour le maintien dans l’Union européenne avaient agité le spectre d’un exode massif des activités financières en dehors de la City, la fin de la première place financière du monde. Goldman Sachs a déjà transféré une partie de ses activités à Paris et devrait y ouvrir sa plateforme de négociations sur les actions à partir du 4 janvier. Sa branche gestion de fortune a déménagé au Luxembourg. Morgan Stanley vient d’annoncer le transfert de 100 milliards d’euros d’actifs à Francfort. Des hedge funds et plateformes de transaction ont annoncé leur départ vers Amsterdam.
Mais ces mouvements ne s’apparentent pas, pour l’instant, au cataclysme redouté. Quelque 7 500 emplois, soit à peine 4 % du total, ont quitté la City pour aller sur le continent, selon un rapport de l’auditeur EY. Environ 1 200 milliards de livres (1 320 milliards d’euros) de capitaux ont été rapatriés de Londres vers le continent.
Pour l’instant, le secteur financier britannique est parvenu à endiguer les fuites. La chance de la City est de n’avoir aucune place européenne capable de rivaliser avec elle. Entre Paris, Francfort et Amsterdam, les banques hésitent, installent une activité ici, l’autre là, sans parvenir vraiment à choisir et trancher. Cela a permis d’éviter des départs massifs et immédiats de la City.
Le quartier financier de Londres. © Jacopo Landi / NurPhoto via AFP Le quartier financier de Londres. © Jacopo Landi / NurPhoto via AFP
Qu’adviendra-t-il après le Brexit ? À ce stade, personne ne le sait. Mais tous s’inquiètent, au vu de la hauteur des enjeux. Les services financiers de la City ont permis à la Grande-Bretagne d’enregistrer un excédent commercial de 77 milliards de dollars en 2019. Ce qui place Londres devant tous les autres centres financiers – New York, la Suisse, Singapour ou le Luxembourg.
Penser que la City sortira indemne du Brexit est un leurre, préviennent plusieurs analystes. Londres est menacée par une lente hémorragie, assurent-ils, alors que la volonté des Européens de reprendre la main sur les activités financières semble désormais affirmée. « Il n’y a pas de clarté sur ce que sera l’avenir mais il y a une certitude, il ne ressemblera pas à ce qu’il est aujourd’hui. Et pour de bonnes raisons, parce que le Royaume-Uni a voté pour quitter l’Union européenne », a rappelé le 15 décembre Mairead McGuinness, commissaire européen aux services financiers.
Dans le cadre des négociations sur le Brexit entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne, les activités financières ont toujours été traitées à part : les deux camps ont préféré se concentrer sur les relations commerciales, les échanges physiques, laissant la question compliquée de la finance, de sa régulation et de son contrôle à une autre commission. Mais rien ne semble vraiment réglé. Bruxelles n’a pas encore indiqué quels droits, sur quels marchés, de quelle manière la City pourrait continuer à travailler sur le marché européen dans ce moment chaotique. Afin de ne pas diminuer sa main, la Commission a demandé à tous les États membres de ne pas discuter séparément avec Londres, rapporte le Financial Times.
Le 11 décembre, le gouverneur de la banque d’Angleterre, Andrew Bailey, doutant d’une issue négociée entre l’Europe et la Grande-Bretagne, a émis un sérieux avertissement. Sans un accord sur le Brexit, « la volatilité sur certains marchés, et des perturbations dans les services financiers, particulièrement pour les clients basés sur le marché européen, peuvent augmenter », prévient-il.
Mais même si la finance n’est pas au cœur des discussions actuelles comme peuvent l’être l’accès au marché européen ou la pêche, la Commission européenne a cependant indiqué le but qu’elle voulait atteindre : puisque la Grande-Bretagne quittait l’Union européenne, il n’y avait aucune raison qu’elle continue à concentrer chez elle l’essentiel des activités financières libellées en euros : la City réalise 60 % de toutes les opérations liées aux marchés européens des capitaux. Pour la Commission européenne, il n’y a aucun doute sur l’avenir : à terme, tout doit revenir sur le continent.
Séparer la City de l’Europe, l’idée paraît inconcevable pour les métiers de la finance qui ont pris l’habitude depuis des décennies de ne plus avoir aucune barrière, de faire transiter partout dans le monde les capitaux à la vitesse de la lumière. Mais cette rupture serait aussi un ébranlement des fondements qui ont assuré le formidable développement de la finance londonienne depuis soixante ans.
À partir des années 1960, la place financière de Londres a bâti ses premiers succès en s’inventant comme la plaque tournante financière entre les États-Unis et l’Europe, à l’époque les deux grands blocs économiques mondiaux. L’idée de cette transformation revient à un banquier, George Bolton, comme le rappelle un long article du Financial Times. Alors que la livre sterling est en train de perdre de son influence face au dollar, celui-ci préconise auprès des autorités de réformer la City, afin qu’elle devienne le centre international des marchés des capitaux, permettant de souscrire des crédits en devises étrangères, à l’abri des regards des gouvernements.
La mutation est lancée en 1963. Londres va rapidement devenir le lieu névralgique de l’eurodollar. C’est à Londres que les groupes américains rapatrient les profits réalisés par leurs filiales européennes, les recyclent à l’abri du fisc américain. C’est aussi à Londres où les firmes européennes échangent leurs francs ou leurs deutsche Mark contre des dollars pour aller à la conquête des marchés extérieurs, avant d’en recycler les bénéfices. S’appuyant également sur le marché pétrolier et sur le marché des matières premières, la City devient le grand centre offshore de la finance internationale, capable de négocier dans n’importe quelle devise, n’importe quel crédit, d’assurer n’importe quel contrat.
Mais la vraie explosion de la City vient plus tard : avec le « big bang », officiellement lancé en octobre 1986. Voulue par le gouvernement Thatcher, cette réforme est marquée par une série de déréglementations, de suppressions de taxes, de contrôle. La circulation des capitaux y est totale et sans entrave. L’ère de la financiarisation de l’économie avait sonné.
La City devient alors la place financière incontournable. Tous se rallièrent à la croyance que la valorisation en bourse des groupes devait être le mètre étalon des politiques publiques et que les dépenses publiques devaient s’ajuster au succès des premiers. Dans la grande bataille pour attirer les capitaux, les gouvernements américain et des différents pays européens ne tarderont pas à suivre Londres dans la voie des déréglementations à tout-va. Il fallait en être.
mediapart.fr
Brexit: l’avenir flou de la City
Martine Orange
7-9 minutes
La moitié des transactions sur le marché des changes passe par la City
Tout un monde a émergé autour de la City. Les métiers d’avocats, d’auditeurs, de conseillers sont devenus les accompagnateurs des financiers pour les aider à imposer leurs règles : l’anglais, les lois britanniques sont désormais les normes juridiques des contrats internationaux (lors de la crise de l’euro, la commission européenne obligera ainsi la Grèce à réaliser ses émissions obligataires sous droit britannique, afin de la contraindre à se plier aux règles internationales).
La libéralisation des services financiers a conduit à la création puis la commercialisation de produits de plus en plus complexes, censés offrir les meilleures garanties entre risque et rendement, grâce à la magie des algorithmes. Des activités jusqu’alors faiblement développées prennent leur essor, notamment les marchés des dérivés. Conçus à l’origine pour offrir des couvertures (assurances) contre les risques de taux, de change, pour des contrats exports, ces produits dérivés s’appuient sur des services et notamment la compensation (clearing).
Cette activité relève de la tuyauterie financière mais elle est essentielle. Tous les jours, sur chaque produit, pour chaque client, une balance permet d’établir la position des contreparties afin de sécuriser les transactions financières. Ces métiers ont crû au fur et à mesure que les dérivés sont devenus des produits financiers en soi, des outils de spéculation pure, dont la crise financière de 2008 a révélé l’ampleur.
La banque d’Angleterre et le London Stock Exchange. © Daniel Leal-Olivas / AFP La banque d’Angleterre et le London Stock Exchange. © Daniel Leal-Olivas / AFP
Cette puissance se dit en quelques chiffres. La City réalise aujourd’hui la moitié environ des transactions au jour le jour sur le marché mondial des changes. Un marché estimé à 6 600 milliards de dollars par jour. Elle concentre également la moitié des opérations au jour le jour sur le marché des dérivés de taux, estimé lui aussi à quelque 6 500 milliards de dollars par jour.
C’est sur ce marché des dérivés que l’Europe entend d’abord prendre sa revanche. Les plateformes de négociation et de compensation basées en Grande-Bretagne ont accaparé l’essentiel des transactions des produits dérivés libellés en euros. Elles assurent 75 % des opérations sur les dérivés de taux en euros, contre 13% à Paris et 2% à Francfort.
La Deutsche Bank a commencé à rapatrier ses activités sur les dérivés de Londres à Francfort dès 2018. Des plateformes ont décidé de s’installer plutôt à Amsterdam. La commission européenne espère que ce mouvement de transfert va se faire volontairement après le Brexit. Pour arriver à ses fins, elle a prévu malgré tout de s’appuyer sur une série de leviers. Le principal est celui des autorisations accordées à tous les intermédiaires pour pouvoir travailler sur le marché européen. S’y ajoutent la supervision des régulateurs sur toutes les institutions européennes et l’obligation d’équilibrer les activités entre l’Europe et Londres.
Un accord a été adopté en novembre permettant à la City de gérer la transition pendant dix-huit mois, jusqu’au 30 juin 2022. Mais les choses semblent loin d’être toutes résolues. Moins de quinze jours avant l’entrée en vigueur du Brexit, tout est encore dans le brouillard. Bruxelles n’a accordé aucune garantie aux plateformes de trading à Londres de pouvoir continuer leurs activités avec les banques et les grands groupes à partir du 1er janvier.
« Les marchés financiers seront perturbés à partir de janvier, à moins que l’Union européenne n’autorise les investisseurs européens à utiliser les plateformes de trading basées à Londres », ont prévenu les représentants de sept organisations de l’industrie financière britannique le 9 décembre. Ceux-ci annoncent être prêts à des solutions de substitution, en recourant aux plateformes américaines qui, elles, ont l’autorisation de travailler sur le marché européen.
Le deuxième front ouvert par l’Europe porte sur la gestion des actifs devenue une véritable industrie financière. Les hedge funds, les fonds d’investissement des gestionnaires de portefeuilles à Londres, contrôlent plus de 8 500 milliards de dollars d’actifs, selon l’association des fonds et des gestionnaires d’actifs européens. Ce qui fait de Londres la première place pour la gestion d’actifs en Europe, la deuxième dans le monde après New York. Alors que Paris, Francfort et autres ne cessent de perdre des points face à Londres, les régulateurs européens réclament un durcissement des règles afin d’obliger les hedge funds et les fonds qui gèrent les grandes fortunes et l’épargne européenne à relocaliser au moins partiellement sur le continent, d’y avoir des bureaux, des emplois. Ces demandes sont encore en discussion. Mais si elles deviennent des règles, une partie de ces fonds seront contraints de déménager.
Quant au marché actions, Londres a bien l’intention de défendre ses positions. Faute d’avoir obtenu à ce stade des autorités européennes les garanties sur « l’équivalence » – c’est-à-dire les autorisations qui assurent les mêmes droits entre Londres et les autres places européennes –, le régulateur britannique a décidé de contre-attaquer. Le 16 décembre, il a révélé son intention de libérer la négociation des actions de groupes européens de certaines exigences, notamment de transparence, imposées par les directives européennes (MiFID II). Une mesure qui ne peut qu’être applaudie par les milieux financiers, qui ont toujours considéré ces obligations comme des contraintes injustifiées.
La tentation risque d’être grande pour la City de s’enfoncer dans cette voie, de pousser encore plus loin la dérégulation afin d’attirer de nouveaux capitaux, de transformer la place de Londres en un gigantesque paradis fiscal. Au risque de créer des tensions supplémentaires avec l’Europe, qui reste, malgré tout, son partenaire le plus proche, alors que tous les espoirs mis par le gouvernement britannique de reforger « l’alliance du grand large » avec les États-Unis ont tourné court, même sous la présidence de Donald Trump.
Ce mouvement serait d’ailleurs à contre-courant des évolutions actuelles. La grande période de la mondialisation, de la déréglementation financière qui a fait la fortune de la City se referme depuis dix ans. Et la pandémie accélère la tendance. De plus, Londres n’a plus les mêmes atouts qu’auparavant : le monde a basculé. La finance s’est déplacée en Asie. Le continent asiatique représente 40 % de l’activité financière mondiale contre à peine 13 % pour l’Europe.
Loin de l’Asie, coupée désormais de son allié historique, Hong Kong, dont le centre financier est en voie de « normalisation » sous la férule du gouvernement chinois, isolée de l’Europe, la City peine à trouver des relais. Ce qui serait une perte d’influence pour la finance pourrait être une chance pour l’Angleterre, écrasée par une activité représentant plus de 10 % de son PIB, qui a imposé ses choix économiques et politiques pendant des décennies. Au point d’en oublier tout le reste du pays.
Ouf ça y est vacciné à l'Astrazeneca ( première fois que je trouve un avantage d'être plus ou moins gros ).
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1 2 #478 07/07/2022 13h05
- doubletrouble
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Un bien triste jour pour le Royaume Uni, avec la démission annoncée de BoJo : Subscribe to read | Financial Times
Il avait ses défauts, mais il avait mené à bien le Brexit et épargné pas mal d’indignités au peuple anglais pendant ces deux dernières années, comparé aux autres nations occidentales. Visiblement trop propre sur lui pour se faire virer avec un vrai scandale, il est victime d’un coup médiatique centré non pas sur sa personne, mais simplement pour avoir donné un poste à Chris Pincher (visiblement bien nommé). Bizarrement, personne n’a du démissionner pour avoir continué d’employer Jimmy Savile ou fermé les yeux sur ce qu’il se passait à Rotherham.
Bref. Espérons pour nos amis anglais qu’ils n’aient pas Liz Truss - Wikipedia pour premier ministre ?
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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1 #479 07/07/2022 21h27
- Zaalman
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Je ne vais pas pleurer pour la figure de proue du Brexit qui a fait chuter la £ de 1.40 a 1.10-1.20
Ses mensonges a répétition sur des sujets plus ou moins graves étaient insupportables. La plupart des autres gens sont astreints a un bien plus haut niveau d’intégrité.
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2 #480 08/07/2022 13h54
- Valerian
- Membre (2021)
- Réputation : 26
Tout comme Trump avant lui, Johnson a considérablement affaibli la position de son pays concernant le respect des lois internationales et des engagements pris.
Ce n’est pas ce qui le fait tomber (au contraire peut-être, être le "Astérix grand breton" luttant contre le méchant César européen a participé à le rendre populaire outre manche), mais ça risque de marquer le UK pendant longtemps.
Et ce n’est bon pour personne (sauf pour Poutine et Ping peut-être).
Je dis d’ailleurs "fait tomber", mais je n’en suis même pas sûr, puisque ce type est vraiment un chat, entre ses 9 vies et sa capacité à retomber sur ses pattes quelle que soit la situation..
D’ici septembre, il peut encore se passer beaucoup de choses. Espérons au moins qu’il n’aille pas déclarer la guerre à la Russie, pour se donner un destin à la Churchill, lui qui l’admire tant et se rêverait dans son costume (il aurait encore plus l’air d’un clown en queue de pie et chapeau haut de forme).
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#481 18/11/2022 09h37
- misteronline
- Membre (2015)
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La bourse de Londres dépassée par la place de Paris, les ménages britanniques qui encaissent la plus forte baisse de leur niveau de vie en 70 ans (Les Echos), le NHS qui ne s’est jamais aussi mal porté (alors que le Brexit devait lui permettre de se financer bien sûr).
Les électeurs anglais se sont tirés une sacrée balle dans le pied. Et les prédictions de la Banque d’Angleterre, de The Economist Intelligence Unit, de la Commission Européenne, du FMI, de la Banque Mondiale semblent toutes se concrétiser.
FALAISE APRES LES FADAISES
Dernière modification par misteronline (19/11/2022 09h07)
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#482 18/11/2022 11h37
- sissi
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Oui mais …
N’empêche qu’il y a de beaux rendements sur des boites internationales et ce sans retenue a la source pour un portefeuille en phase de consommation
N’empeche que trader la livre peut être interessant …. vue les fluctuations avec l’USD entre autres
Et les plus grosses sont achetables en GBP., euro, USD ou AUD de quoi diversifier…ou jouer sur les devises de façon assez simple
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1 1 #483 23/01/2023 10h22
- misteronline
- Membre (2015)
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Encore des articles dans Les Echos sur les impacts du Brexit sur le Royaume-Uni.
Pour les abonnés voici les liens.
Deux ans après, les entreprises britanniques ne digèrent toujours pas le Brexit.
Alors que les effets du Brexit ont pu dans un premier temps se confondre avec ceux de la pandémie, plusieurs études d’économistes ont montré que la sortie de l’Union européenne avait bel et bien eu un impact sur les échanges commerciaux outre-Manche.
Dans un sondage publié fin 2022 par la British Chamber of Commerce (BCC), huit entreprises sur dix disent qu’elles subissent une hausse de leurs coûts dans leurs échanges, tandis que la moitié d’entre elles (53 %) estiment que leurs marges ont diminué de plus de moitié.
John Springford, directeur adjoint du Centre for European Reform (CER), économiste a comparé l’économie britannique avec un panier d’économies comparables. Ses travaux concluent que le PIB du Royaume-Uni est 5,5 % inférieur à ce panier, le commerce de biens 7 % et l’investissement 11 %.
Brexit toujours pas digéré par les entreprises.
Comment la « règle d’origine » plombe l’industrie britannique depuis le Brexit.
Depuis deux ans, les exportateurs britanniques doivent prouver que leurs biens sont majoritairement assemblés en Grande-Bretagne pour être exemptés de droits de douane européens. Une lourde menace pour l’industrie automobile.
Brexit et règle d’origine
Deux ans après le Brexit, Londres n’a pas encore trouvé le successeur de la PAC.
La sortie de l’Union européenne a créé de fortes attentes chez les agriculteurs britanniques. Mais le « Brexit vert » peine à se mettre en place…
Brexit Vert
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#484 23/01/2023 15h04
- thomasfrance
- Membre (2018)
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La création de richesse au RU provient à 80% du secteur tertiaire, seulement 18% provient de l’industrie.
A partir du moment où les entreprises anglaises peuvent toujours accéder au marché de l’Union européenne et vendre des services (Revolut, services financiers, software, consulting etc) à partir de Londres ils ne perdront pas.
Londres reste la capitale de la "tech" en Europe en termes de nombre d’offres d’emploi, fonds levés, valorisation etc. Ils pourront toujours vendre leur software en France et en UE directement de Londres sans que cela les impacte. Au pire pour les plus petites entreprises sans présence physique dans l’UE, ils ouvriront une filiale en Pologne, en Espagne ou peu importe en employant uniquement quelques salariés pour facturer les clients.
Je ne suis pas convaincu que le Brexit soit fatal à leur économie en dehors du secteur bancaire/financier. Je serais ravi qu’on me prouve le contraire.
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#485 23/01/2023 18h53
- misteronline
- Membre (2015)
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Rien n’est fatal tant que l’on reste un état capitaliste avec économie de marché.
Le UK s’en sortira. Et je l’espère car je suis actionnaire de GetLink.
Après restent des questions :
- gagne-t-on ou pas à quitter un marché intégré de 14 500 milliards d’euros ? (les théories économiques dites classiques semblent indiquer le contraire, mais nous verrons bien à long terme)
- gagne-t-on réellement en souveraineté ou troque-t-on des dépendances pour d’autres ?
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#486 13/02/2023 09h45
- misteronline
- Membre (2015)
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Nouveaux articles dans la presse financière sur la situation au Royaume-Uni.
Les statistiques officielles pourraient sous-estimer les effets du Brexit. Les Echos.
Le Royaume-Uni est-il redevenu « l’homme malade de l’Europe » ? Les Echos
Au Royaume-Uni, les fermetures de pubs se multiplient avec l’inflation. Les Echos
"On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va.
Sept ans après le référendum, plus de deux tiers d’entre eux estiment que le Brexit était une « mauvaise idée ».
C’est peut-être aussi la fin d’une illusion, largement répandue dans chacun de nos pays, selon laquelle la vie est forcément plus simple hors de l’Union européenne." Lucie Robequain.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#487 13/02/2023 12h01
- Kabal
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thomasfrance, le 23/01/2023 a écrit :
Je ne suis pas convaincu que le Brexit soit fatal à leur économie en dehors du secteur bancaire/financier. Je serais ravi qu’on me prouve le contraire.
Je ne sais pas si ca sera fatal mais rien que les délais douaniers dans un sens ou dans l’autre ont de quoi interroger sur la livraison des produits.
Dans ma branche (prioritaire versus d’autres produits), nous sommes entre 2 semaines et 2 mois de livraison client depuis la France… Autant dire, que c’est une galère quand de l’autre coté, on veut pas surstocké pour des raisons principalement financière.
Dans l’autre sens, si vous mettez 2 mois à livrer un client EU, autant dire que c’est la mort.
A cela, je vois aussi des problèmes de main d’œuvre peu qualifié sur les usines UK. Les entreprises ont du mal à les attirer et à les faire rester ce qui met le peu d’entreprise industrielle en grande difficulté (dans mon secteur) qui ne peuvent pas faire tourner leurs usines en 3x8 mais uniquement en 2x8 par exemple.
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2 #488 13/02/2023 13h01
- vidame
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Bonjour,
Le dernier article des Echos que vous citez est un éditorial dont la ligne est : « la meilleure preuve que l’Europe reste, malgré tous ses défauts, notre meilleur atout ». Opinion dont on peut saluer la constance sinon l’originalité.
Cependant, cette « preuve » repose ici sur les faibles prévisions du FMI pour la croissance du Royaume-Uni, récemment revue à la baisse : récession de -0,6% en 2023 et croissance de +0,9% en 2024, contre respectivement +0,7% et +1,6% pour la zone euro. L’éditorialiste y voit l’effet néfaste du Brexit sur l’économie britannique.
Or la séquence de chiffres présentés par le FMI depuis 2021 montre que la croissance cumulée attendue en 2024, comparée à 2020, serait de +12,34% pour le Royaume-Uni contre +11,50% pour la zone euro, donc des chiffres très proches et légèrement en faveur du UK.
S’il y a donc bien une sous-performance attendue de l’économie britannique pour les deux prochaines années, elle s’explique pour le FMI uniquement par des causes internes :
Growth in the United Kingdom is projected to be –0.6 percent in 2023, a 0.9 percentage point downward revision from October, reflecting tighter fiscal and monetary policies and financial conditions and still-high energy retail prices weighing on household budgets.
Quant à l’argument des Échos que «même la Russie ferait mieux que le UK », il est sans fondement car le FMI s’attend à ce que la Russie fasse également mieux l’Allemagne en 2023 (+0,3% contre +0,1%) et mieux que la moyenne de tous les pays développés en 2024 (+2,1% contre +1,4%).
C’est d’ailleurs ce dernier chiffre qui semblait le plus intéressant à commenter : la faiblesse attendue de la croissance dans les économies développées, au sein desquelles les différences entre pays ont finalement peu de portée.
Source : IMF World Economic Outlook Jan. 2023 Update
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3 #489 13/02/2023 16h40
- InvestisseurHeureux
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misteronline a écrit :
Nouveaux articles dans la presse financière sur la situation au Royaume-Uni.
Les statistiques officielles pourraient sous-estimer les effets du Brexit. Les Echos.
Le Royaume-Uni est-il redevenu « l’homme malade de l’Europe » ? Les Echos
Au Royaume-Uni, les fermetures de pubs se multiplient avec l’inflation. Les Echos
Je n’ai pas lu les articles, mais je voudrais attirer votre attention sur le fait que vous citez toujours la même source.
Les Echos appartiennent à Bernard Arnault : c’est un journal avec une ligne européiste et Macroniste (avec d’ailleurs un renvoi d’ascenseur au moment du rachat de Tiffany par LVMH de la part du précédent gouvernement Macron).
Si vous lisez la presse anglaise, on trouve des articles qui eux mettent en avant une récession éventuelle en Europe : EU tipped to avoid recession after gas crisis eases
C’est assez habituel que la presse britannique mette en avant les difficultés en France/Europe et vice-versa.
Tout ça pour dire qu’il faut croiser les sources et faire attention aux biais…
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#490 13/02/2023 22h55
- Caratheodory
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Regardez des sources britanniques alors. The Economist, The Guardian, The Financial Times. Ces journaux sont d’opinions variées et aucun n’appartient à Bernard Arnault.
Vous y lirez qu’il règne actuellement un certain brexitoscepticisme chez nos amis.
The Independent a publié un sondage réalisé fin décembre 2022 ou 54% des britanniques interrogés regrettent le brexit et 65% souhaiteraient un nouveau vote.
De plus:
Scoop du Guardian: une rencontre politique bipartisane secrète pour discuter des difficultés causées par le Brexit
C’est loin d’être fichu pour eux mais il y a comme un petit doute sur la stratégie employée. En particulier, il était possible de faire un soft brexit sans sortie de la zone douanière. Ça avait des inconvénients mais rien dans ce bas monde n’est gratuit. Une révision de la relation UK/UE va probablement être proposée par le prochain gouvernement. Voire par le présent.
Ce qui ne va pas sans provoquer des remous.
Il faut aussi noter que cette rencontre transpartisane n’aurait aucune chance de se produire en France et prouve que leur pragmatisme légendaire ne les a pas definitivement quittés, heureusement pour eux.
Dernière modification par Caratheodory (13/02/2023 23h19)
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#491 15/02/2023 15h20
- misteronline
- Membre (2015)
Top 50 Expatriation - Réputation : 156
InvestisseurHeureux, le 13/02/2023 a écrit :
Je n’ai pas lu les articles, mais je voudrais attirer votre attention sur le fait que vous citez toujours la même source.
Je lis toutes les semaines ou presque The Economist et si vous remontez dans la file vous verrez des couvertures de ce magazine.
Et je parcours parfois le Financial Times.
Et Les Echos ne présentent pas une vision différente de ces médias anglo-saxons de référence.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#492 02/03/2023 12h44
- misteronline
- Membre (2015)
Top 50 Expatriation - Réputation : 156
Bon encore sourcé sur Les Echos, et je m’en excuse.
2 articles aujourd’hui -->
Un article sur les pénuries de fruits et légumes au Royaume-Uni.
Tomates-concombres-salades-langleterre-rationnee-et-sommee-de-manger-du-panais
Pénuries qui touchent d’autres pays , toutefois particulièrement le Royaume-Uni.
Avec une illustration concrète de l’avantage comparatif d’un grand marché unique sur l’optimisation de la chaine logistique :
Le Brexit, qui accentue les perturbations dans la chaîne logistique. Dans une interview à Bloomberg, Philippe Binard, délégué général de Freshfel Europe, l’association européenne de produits frais, affirme que les producteurs européens sont plus réticents à expédier leurs marchandises de l’autre côté de la Manche depuis que les formalités douanières s’appliquent. « Un grand nombre de camions envoyés en Grande-Bretagne reviennent vides. Ce n’est pas vraiment rentable. Ils craignent les contrôles douaniers au retour dans l’UE s’ils transportent d’autres biens », dit-il.
Un article sur ce qu’aurait été l’économie du Royaume-Uni sans le Brexit
Hélène Rey professeur à la London School of Economist décrit les modèles de "sosies" de l’économie britanniques du "Centre for European Reform" (dont je n’ai pas vérifié la neutralité pour ma part, peut-être leurs études sont-elles orientées).
Hélène Rey a écrit :
Ils « synthétisent » un Royaume-Uni contrefactuel qui n’aurait pas quitté l’UE. Les résultats donnent à réfléchir. Au deuxième trimestre 2022, le PIB du Royaume-Uni est inférieur de 5,5 % à celui du sosie européen du Royaume-Uni ; l’investissement est inférieur de 11 % ce qui est une très mauvaise nouvelle pour le moyen terme ; le commerce des marchandises est en baisse de 7 %.
Les-britanniques-ont-raison-de-regretter-le-brexit
Qui fait écho aux travaux de la Banque d’Angleterre (non publiés) mais ayant fait l’objet de "leak".
The effects of Brexit are weighing on Britain’s economy
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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2 #493 02/03/2023 13h44
- doubletrouble
- Membre (2016)
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@misteronline : C’est peut-être juste une impression mais vous semblez éprouver une certaine satisfaction à égrener les avanies que subissent nos voisins d’outre Manche. Serait-ce une façon de vous rassurer ? Pourtant ce qui arrive à nos amis britanniques n’est qu’un avant goût de la prochaine narrative qui va nous tomber dessus, maintenant que la guerre en Ukraine s’est fondue dans le bruit de fond rassurant du journal de 13 heures, qu’on écoute distraitement entre deux bouchées avant de passer au dessert avec un confortable reportage sur le dernier embauchoiriste de France :
What’s causing the food crisis in Europe? | Successful Farming
Global fertilizer shortage is threatening a worldwide food crisis | Fortune
On vous prépare déjà avec ces histoires sur la hausse des prix ce mois-ci, etc…
Nous sommes malheureusement tous dans le même bateau.
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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#494 02/03/2023 15h18
- vidame
- Membre (2021)
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@misteronline:
Pendant que les journalistes français se passionnent pour le nombre de salades disponibles sur les étals britanniques et que des universitaires désœuvrés mesurent des PIB uchroniques, dans le monde réel le Royaume-Uni et l’UE viennent cette semaine de conclure un accord majeur sur l’un des derniers points réellement problématiques du Brexit, à savoir les flux d’échanges transitant par l’Irlande du Nord.
Cet accord, signé entre le PM britannique et la présidente de la Commission qui s’est déplacée à Londres pour l’occasion, porte le joli nom de Windsor Framework. La publicité donnée des deux côtés souligne la volonté de collaborer sereinement entre l’UE et le UK.
Communiqué du 10 Downing Street
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#495 02/03/2023 15h30
- misteronline
- Membre (2015)
Top 50 Expatriation - Réputation : 156
doubletrouble a écrit :
@misteronline : C’est peut-être juste une impression mais vous semblez éprouver une certaine satisfaction à égrener les avanies que subissent nos voisins d’outre Manche.
Cher doubletrouble, je n’en éprouve aucune satisfaction, loin de là, je ne me réjouis jamais du malheur des autres. Je poste juste sur cette file des "fuel for thoughts".
Et oui, nous sommes tous sur le même bateau pour bien des choses.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#496 04/03/2023 16h01
- misteronline
- Membre (2015)
Top 50 Expatriation - Réputation : 156
Affaires Etrangères (PodCast) : situation du Royaume-Uni
Un PodCast sur la situation actuelle du Royaume-Uni.
Des éclairages intéressants notamment sur la complexité de conclure des accords de libre échange dans la période actuelle, les paradoxes immigrationnels du Brexit, l’Ecosse, etc…
Comme c’est de France Culture et qu’on va me reprocher de ne pas regarder aussi d’autres sources plus anglo-saxonne, un lien vers un article de The Economist sur le Royaume-Uni, l’homme malade de l’Europe.
The Economist
Placer l’habileté électorale (et les nombreux mensonges au peuple) devant l’intérêt de son pays, à un moment, le temps fait son oeuvre et l’histoire s’écrit.
Johson worst MP of recent times
Worst MP of the last 40 years
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#497 04/03/2023 16h45
Hello,
Ce matin, journée "portes ouvertes" à l’IUT Lyon 1.
Sur la question des échanges avec l’étranger, la réponse de la direction est lapidaire : "Depuis le Brexit, les conditions d’échanges et les tarifs pratiqués par les universités anglaises sont tels, que nous avons du stopper toute collaboration. D’autres destinations ont été mises en place".
Les échanges culturels et scolaires sont impactés fortement. Isolation des Anglais vis à vis de leurs voisins proches ?
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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