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1 9 #1 16/02/2023 11h42
- InvestisseurHeureux
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Je voudrais revenir sur cette question, car même si les Français ont du bon sens sur le sujet, des livres comme Père riche, père pauvre ont pu entraîner de la confusion.
Précisons que je suis retraité précoce depuis dix ans…
--
Idée alternative : pourquoi ne pas vivre que de locations saisonnières et voyager par le monde ?
SAUF QUE
Aspects qualitatifs
J’ai commencé à utiliser Airbnb dès 2012, bien avant que ce soit connu.
A l’époque, c’étaient des appartements qui étaient habités par leur propriétaire ou avaient été habités par leur propriétaire, qui étaient donnés en location.
Les prix étaient modérés, et les appartements bien équipés pour de la location long séjour : vous aviez de quoi cuisiner, un bon canapé, de bons oreillers…
Aujourd’hui, les appartements Airbnb n’ont souvent jamais été "habités".
Ils ont été créés pour de la location Airbnb, avec les objets les moins chers possible, provenant d’Ikea. Les canapés sont souvent des clics-claques et sont inconfortables. Les cuisines manquent d’outils basiques pour cuisiner (parfois même pas d’égouttoir pour les pâtes !) ou n’ont pas de meubles libres pour ranger ses courses. Les chaises sont les moins chères et font mal au dos… L’isolation acoustique peut être merdi###, il faut toujours venir avec des boules Quies au cas où.
Quand on ne reste que quelques jours, ça n’a pas d’importance. Mais quand on reste un ou quelques mois, les inconvénients sautent aux yeux et on sait dès le premier jour si on a eu du bol ou pas. Si pas de bol, ça veut dire un mois dans un appartement qui sera décevant.
Aspects budgétaires
Les prix Airbnb augmentent chaque année et ont augmenté de façon stratosphérique.
Cela n’a rien d’étonnant puisque vous êtes en concurrence comme locataire avec des touristes à plus fort pouvoir d’achat, comme les Allemands ou des expatriés digital nomad.
Comme les loueurs Airbnb ont tout délégué (ménage, accueil), ils ne sont plus gênés par la multiplication des séjours à court terme (ils ne se déplacent même plus), et proposent de moins en moins de réduction pour de la location au mois.
De toute façon, la demande est là, mieux vaut remplir une vingtaine courts séjours à prix élevé, qu’un seul séjour d’un mois avec une grosse réduction.
Aspects pratiques
Il suffit qu’une seule personne loue un appartement Airbnb pour un week-end, et il n’est plus disponible à la location mensuelle.
Comme la demande est forte, il faut maintenant réserver souvent un an à l’avance, pour être sûr d’avoir accès à des appartements corrects.
En 2014, je me souviens de pouvoir réserver quelques mois à l’avance, voire de pouvoir improviser des roads trips : c’est terminé aujourd’hui. Vous avez même des appartements qui sont déjà loués pour juin 2024 !
Conclusion
Pour de la location saisonnière au mois, Airbnb c’est de + en + cher, de - en - bien et de - en - pratique.
Idée alternative : je suis heureux dans ma location actuelle, je paye un faible loyer, pourquoi ne pas louer jusqu’à ma mort ?
SAUF QUE
Aléas du loyer
Vous ne savez pas comme le loyer va évoluer, en fonction de la réglementation et de l’inflation. Vous avez donc une incertitude forte sur vos dépenses.
Aléas de la qualité du bien
Si vous avez une galère, un dégât des eaux ou un gros ennui quelconque, votre qualité de vie va reposer sur la diligence de votre propriétaire (et parfois de ses descendants). Vous avez donc une incertitude sur la pérennité qualitative du bien.
Aléas sur la durée
Comme l’a vécu avec une certaine amertume Zirk/Parisien (Indemniser le locataire si congé demandé par le propriétaire pour vendre ou occuper ?), si le propriétaire veut récupérer son bien, pour le vendre ou y loger un descendant, vous devrez partir.
Ensuite, triples-incertitudes :
1) les loyers sur le secteur ont pu fortement augmenter, et être devenus bien supérieurs à ce que vous pouvez payer ;
2) il peut simplement ne plus y avoir de biens disponibles à la location,
3) avec votre statut de retraité précoce, en zones tendues, vous serez exclu du marché locatif, les propriétaires préférant louer à des CDI ou fonctionnaires pour avoir l’assurance loyer impayés.
Le retraité (précoce ou non) propriétaire de sa résidence principale
Aspect qualitatif
Il peut tout organiser comme il veut : insonoriser, faire des travaux énergétiques, avoir son canapé, sa cuisine, ses oreillers, sa décoration…
Aspect budgétaire
Il maîtrise ses remboursements de prêts (à taux fixe).
MAIS
Il ne maîtrise pas l’augmentation de la taxe foncière. C’est tout de même une incertitude moindre que des loyers (Airbnb ou via le marché locatif standard).
Il doit régulièrement entretenir son bien immobilier, et selon le type de bien, notamment une vieille maison, cela peut coûter cher, très cher. Ceci doit être anticipé : on peut à l’achat savoir à peu près si un bien immobilier va être une galère à entretenir ou pas. Il faut le budgéter ! Une très grosse maison n’est généralement pas un bon plan… Vingt fenêtres à changer coûtent + chères que dix !
Pour voyager l’hiver, il faudra payer à la fois le coût de la location Airbnb + les remboursements du prêt de la résidence principale si elle n’est pas finie de rembourser : selon le montant de la retraite, cela peut coincer.
Le retraité (précoce ou non) propriétaire de sa résidence principale et d’une résidence secondaire
C’était ce que faisaient les bourgeois avant : un bien à la ville, un bien à la campagne.
La résidence secondaire est passée de mode et avait été matraquée sous François Hollande.
Mais vu l’évolution Airbnb, elle pourrait bien retrouver des atouts…
Apparté : le tourisme de masse et la globalisation ont pourri bcp de choses
Avec le tourisme de masse, en une dizaine d’années, nous avons eu :
1) une uniformisation des grosses villes (les mêmes magasins Primark, H&M, McDonalds, etc. dans les avenues), les mêmes types de restaurants, bars lounges et autres gastrobars avec des concepts déjà vus et archi revus (et la même musique de mer## à chaque fois),
2) des touristes partout où même à l’étranger vous entendez parler allemand, français, anglais, plutôt que la langue locale,
3) des coins typiques qui sont de moins en moins typiques, notamment les marchés couverts, qui finissent par être désertés par les locaux et remplacés par des commerçants de jus de fruits, abondance de magasins souvenirs ou de cochonneries,
4) une basse saison touristique qui n’existe quasiment plus : il n’y a plus que la haute saison et moyenne saison.
Si un endroit est bien une année, rien ne garantit que l’année suivante il n’aura pas été pourri. Tout va très vite, et les bons plans des guides touristiques deviennent vite des mauvais plans puisqu’ils génèrent un afflux de touristes.
Tout cela fait que, de mon point de vue, à part pour acheter le soleil, il est de moins en moins "sympa" de voyager, ce qui me ramène au point précédent de la Résidence Secondaire…
Voici mes réflexions actuelles…
Mots-clés : airbnb, retraité, résidence principale
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1 #2 16/02/2023 12h06
Merci IH de lancer ce sujet de discussion pour lequel les arguments se confrontent mais où chaque situation personnelle conduit à une conclusion différente.
En tant qu’adepte du minimalisme, j’aurais rajouté une autre voie possible : à coté d’une location ou d’un logement dont on est propriétaire, pourquoi pas le van aménagé ?
Solution évidemment applicable dès lors que les besoins en terme de confort sont raisonnablement élevés, et plus facilement applicable au cas d’un couple sans enfants.
Ce n’est évidemment pas une solution idéale (y en a t-il seulement une ?) mais qui donne la perspective de pouvoir explorer des zones moins touristiques avec un degré de liberté élevé. Je vous rejoins sur l’horreur que m’évoque ces zones touristiques standardisées.
Reste la question des évolutions en terme de réglementation sur les moteurs thermiques pour ce type de véhicule.
InvestisseurHeureux a écrit :
Une très grosse maison n’est pas toujours un bon plan…
Combien de fois il me fend le cœur de voir des familles modestes avoir cédé aux sirènes du pavillon individuel devant lequel s’entasse deux voitures. Le charme de 450 m2 de pelouse mal entretenue au prix d’une somme faramineuse de crédit, tout cela lorsqu’un appartement aura procuré un confort équivalent sans obérer les finances familiale.
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1 #3 16/02/2023 12h27
- InvestisseurHeureux
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Luce a écrit :
Combien de fois il me fend le cœur de voir des familles modestes avoir cédé aux sirènes du pavillon individuel devant lequel s’entasse deux voitures. Le charme de 450 m2 de pelouse mal entretenue au prix d’une somme faramineuse de crédit, tout cela lorsqu’un appartement aura procuré un confort équivalent sans obérer les finances familiale.
L’entretien dépend bcp de la maison.
Mais c’est clair qu’on peut se "ruiner" avec l’entretien de sa barraque.
Sur cette page, un excellent récapitulatif : Quand et comment entretenir sa maison ?
On voit qu’autour de deux décennies après sa construction, il y a un gros flux de dépenses de maintenance à prévoir.
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#4 16/02/2023 12h44
- koldoun
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InvestisseurHeureux a écrit :
…+ les remboursements du prêt de la résidence principale si elle n’est pas finie de rembourser : selon le montant de la retraite, cela peut coincer…
Pas besoin d’argumenter pendant des heures, comme votre message le sous-entend, un jour ou l’autre, le crédit est payé, terminé, clôturé.
Au contraire d’un loyer, qui est à vie.
L’idéal étant d’avoir clôturé ce crédit avant d’être pensionné.
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#5 16/02/2023 12h49
Je partage tout à fait votre analyse IH (sur la résidence principale, moins sur le tourisme).
Pour notre part, nous sommes restés longtemps locataire et avons acheté notre résidence principale il y a 2 ans (avec l’arrêt de mon activité professionnelle en ligne de mire).
Quelques autres éléments qui avaient guidé notre réflexion :
1) Quand avez du patrimoine et pas ou peu de revenus professionnels – le propre d’un rentier a priori – c’est extrêmement difficile d’emprunter et donc d’acheter le bien désiré (en France du moins). Et a fortiori quand il s’agit de votre premier achat. Quand vous arrêtez ou réduisez votre activité professionnelle beaucoup de portes se ferment.
Lorsque nous avons acheté notre résidence principale nous avons déjà essuyé beaucoup de refus de banques malgré de gros revenus professionnels (car pas de CDI et revenus assez variables) et beaucoup d’épargne (« oui mais cette épargne peut disparaitre ou être dilapidée d’ici à la fin du prêt »).
2) Quand vous commencez à avoir un certain montant de patrimoine l’idée de détenir votre résidence principale « s’impose » presque d’un point de vue diversification patrimoniale. J’avais déjà beaucoup d’actions, d’immobilier (SCPI et autres), je ne me voyais pas doubler le montant investi en actions même si mon patrimoine doublait. Une résidence principale, si elle est bien choisie bien sûr et avec un horizon très long, a sa place dans une stratégie de placements
3) L’effet de levier du crédit. Vous pouvez certes l’utiliser pour d’autres options (les SCPI sont très à la mode) mais à des conditions beaucoup moins favorables
4) Il y a un âge où vous avez envie de plus de stabilité (pantouflard ?).
Tout le monde me le disait il y a 10 ou 15 ans, je répondais généralement que je n’avais aucune envie d’acheter, d’ailleurs que je ne savais même pas où j’habiterai dans 2 ans
Les enfants quand vous en avez contribuent à cela mais pas que !
"Le côté obscur de la force, redouter tu dois"
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#6 16/02/2023 12h52
- Kundera
- Membre (2018)
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Je ne serais pas aussi pessimiste que vous sur le fait que le tourisme de masse pourrit tout.
Certes, le télé-travail accentue l’attractivité de jolis coins, et il faut admettre l’instinct grégaire de beaucoup (ou de presque tous - sauf les INTJ du forum !) qui induit une concentration sur quelques lieux.. Les gens aiment aller sur des sites où il y a déjà des gens, ce qui fait qu’en août, St Tropez sera toujours blindé, et vous pourrez continuer à randonner quasi - seul à Nasbinals au même moment.
Et puis, il y a la théorie du petit pas de côté : décalez vous d’un km d’un lieu recherché, marchez une heure pour accéder à une crique déserte, … et vous êtes vite tranquille.
Mon havre de paix se trouve en Provence, région très touristique, mais comme ni Michel Drucker, ni Brad Pitt n’y habite, et que l’endroit reste en dehors des circuits classiques, rien ne change, et les prix restent raisonnables.
Gare aux gourous
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#7 16/02/2023 12h59
- JemappelleArnaud
- Membre (2023)
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Sujet très interessant. Pour moi, que l’on soit retraité ou non les principes restent les memes: il y a des calculateurs qui permettent de definir si l’achat ou la location est plus rentable.
Personnellement, je considere que le principal intérêt de l’immobilier c’est l’effet de levier. Residence principale, secondaire, ou investissement, je trouve que l’interet est vraiment reduit une fois que le credit est remboursé.
Cela devient donc un luxe. A chacun de definir la facon avec laquelle son capital doit travailler.
Cela depend aussi enfin de son mode de vie. Nomade ou non?
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4 #8 16/02/2023 13h22
- Bernard2K
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Bonjour,
vos réflexions sont très intéressantes. Elles sont presque à l’inverse de la façon dont j’aurais abordé le sujet. J’aime bien aborder un sujet en commençant par les réflexions les plus terre à terre. Repartir des besoins les plus basiques, dans une logique similaire à la pyramide de Maslow.
Ainsi, je commencerais par me poser la question : quels sont les besoins qu’un logement doit satisfaire ?
1) Le logement utilitaire. L’abri. Le toit au-dessus de sa tête. De nos jours, on s’attend à ce que cette fonction logement intègre le confort moderne : électricité, eau froide et chaude, WC, salle d’eau, cuisine (ce qui ne va pas de soi !).
2) La résidence principale officielle. C’est utile pour exister aux yeux des administrations, pour avoir des assurances et la sécurité sociale…
3) L’endroit dont l’on dit "c’est chez moi". Ca rassure, ça contribue à nous définir…
4) L’endroit où l’on vit des loisirs (regarder la télé, bricoler, cuisiner, construire des objets…) et où l’on a des relations sociales (vie de couple ou de famille, recevoir des amis…).
5) l’endroit à partir duquel on va à l’extérieur chercher des activités, loisirs, et relations sociales.
Le logement de famille traditionnel, à l’ancienne, assure l’ensemble de ces 5 besoins, même le cinquième : depuis chez soi, on va faire ses loisirs (course à pied, club de foot, sortie touristique locale, etc).
Vous avez beaucoup voyagé ces dernières années. Quand on voyage, c’est parce qu’on ne se contente pas de ce qu’on a autour de chez soi ; on veut voir d’autres pays, entendre d’autres langues, parler avec d’autres gens, etc. Donc, ce cinquième besoin devient prépondérant. Pour avoir, à l’extérieur du logement des activités, loisirs et relations sociales extraordinaires et changeants, on est prêt à sacrifier d’autres fonctions du logement (ça ne satisfait pas le second besoin car ce n’est pas sa résidence principale, ça ne satisfait pas le besoin de se sentir chez soi car on n’est pas chez soi…).
La priorité entre ces 5 besoins varie beaucoup en fonction du caractère et de l’âge.
Manifestement, vous étiez très axé sur le 5e besoin, et vous vouliez que cet extérieur vous amène du changement, des expériences nouvelles, etc. C’est pourquoi vous avez passé ces 10 ans de votre vie à voyager, quitte à ce que certains autres besoins soient moins bien couverts. Cette prépondérance se voit dans le fait que vous avez commencé cette réflexion par Airbnb et le nomadisme, alors que j’aurais fait l’inverse.
Or, pendant ces 10 ans, si vous aviez eu votre résidence principale, elle vous aurait probablement donné l’impression d’avoir un fil à la patte. Vous auriez probablement moins voyagé. Et vous l’auriez peut-être regretté.
Maintenant, après 10 ans tous ces voyages, toutes ces expériences, vous avez envie d’autre chose. Alors certes, les Airbnb sont plus chers, certes, le tourisme de masse a perverti beaucoup d’endroits. Mais il n’y a pas que le monde qui a changé ; il y a aussi l’observateur ! Riche de toute cette expérience, ayant d’une certaine façon fait le tour de ce que ça peut vous apporter, vous avez changé l’ordre de vos besoins. Vous êtes prêt à rester davantage au même endroit pour mieux satisfaire les 4 premiers besoins, qui sont des besoins "casaniers" : l’abri, la résidence principale officielle, le "chez soi", et les loisirs et relations que l’on trouve chez soi. Et, même pour le 5e besoin, à savoir les loisirs et relations qui viennent de l’extérieur, vous n’êtes pas contre un peu de régularité, de constance ; une résidence principale et une résidence secondaire pourraient bien vous suffire. Vous avez changé.
PS : je vois au moins un 6e besoin : accueillir son activité professionnelle, sa gestion financière et éventuellement ses sociétés. D’une manière générale, le travail en mode nomade digital peut être réalisé n’importe où ; en revanche la personne qui a besoin de documents papiers ou de recevoir une clientèle en cabinet va apprécier de rester au même endroit. La gestion financière, on peut la faire de n’importe où aussi… Mais là où avoir une résidence principale fait la différence, c’est lorsqu’on veut implanter le siège social de sa ou ses sociétés (commerciales ou civiles). Si je suis locataire, je dois demander l’autorisation de mon bailleur, ou à défaut, l’informer ce qui me donne le droit à établir mon siège social pendant 5 ans. Ensuite, le changement de siège social coûte : 1) une publication en journal d’annonces légal et éventuellement des honoraires de notaire ou d’expert-comptable si je le délègue. 2) Si j’ai publié des documents commerciaux, je peux les jeter et recommencer. Posséder sa résidence principale est un gage de stabilité pour y domicilier ses sociétés.
Dernière modification par Bernard2K (16/02/2023 20h42)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#9 16/02/2023 13h38
- PyT25VC
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koldoun a écrit :
Pas besoin d’argumenter pendant des heures, comme votre message le sous-entend, un jour ou l’autre, le crédit est payé, terminé, clôturé.
Au contraire d’un loyer, qui est à vie.
L’idéal étant d’avoir clôturé ce crédit avant d’être pensionné.
C’ est parfaitement résumé, et tous les chemins mènent à la même conclusion. L’objectif, qu’on soit riche ou moins riche, est de pouvoir être quasiment propriétaire de son logement une fois en retraite.
D’ailleurs nombre de conseils d’investissement qu’on peut lire à droite et à gauche, quel que soit le niveau social d’appartenance, tendent vers cette ligne d’horizon. J’ai en exemple très parlant ma belle mère, veuve depuis une dizaine d’années, ayant peu travaillé en dehors de l’éducation de ses enfants, et ne touchant que la réversion de son mari en plus de sa petite retraite. Et bien heureusement qu’elle n’a plus de crédit immobilier à rembourser ni de loyer à payer, les fins de mois seraient particulièrement difficiles, comme c’est le cas pour nombre de citoyens aujourd’hui.
Si on rajoute à ça l’incertitude sur la date de jouissance et le montant des futures retraites, je pense que ce conseil devrait apparaître comme le fil rouge de n’importe quel bon conseil d’investissement. Le reste peut presque apparaître comme secondaire.
Aide toi, le ciel t'aidera
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#10 16/02/2023 13h56
- Caratheodory
- Membre (2019)
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Je confirme que la possession d’un appartement dans une résidence ayant 20 à 30 ans engendre des frais d’entretien annuels de l’ordre de 1% de sa valeur en plus des charges. Je l’ai constaté empiriquement en étant propriétaire-occupant de deux biens de ce type pendant 20 ans. Il faut donc provisionner 1% par an, par exemple sur de l’épargne réglementée.
Pour une maison, ce pour quoi j’ai dit non à ma femme, mais à laquelle je me serais probablement résolu si on avait eu trois enfants, je pense que c’est un peu plus. Il n’y a pas de charges de copropriété. Bien sûr on peut toujours retarder l’entretien tant qu’il n’y a pas de problème de salubrité. C’est même rentable, la décote que subit un bien dans son jus est nettement inférieure à ce que coûte sa remise en bon état. On vit moins bien, c’est tout.
Je confirme également que la résidence secondaire engendre des coûts importants. J’avais indiqué clairement à ma femme ce détail et on a réduit fortement le budget locations de vacances. Je pense que la résidence secondaire est à bannir si on compte sur la règle des 4%. Si on peut se contenter de vivre avec des revenus représentant 2% du patrimoine, c’est jouable.
De plus, il est aisé de voir que la fiscalité française est en train de se concentrer sur les propriétaires immobiliers. C’est très net avec le gouvernement actuel.
Bon, en même temps, comme je ne veux pas devenir rentier, qu’on a deux salaires dans le top 1% de l’EN/ESR, ça reste gérable. Certes l’employeur est calamiteux, paye les jeunes au lance-pierres en les affectant sur des postes peu attractifs, on l’a subi pendant les 20 premières années de nos carrières, mais pour les 20 suivantes, une fois qu’on s’est habitué à vivre avec un mammouth sur l’épaule, ce n’est pas le pire. Ce n’est pas le meilleur employeur, bien sûr. Les meilleurs employeurs en France sont les sociétés du Cac40. Surtout celles qu’il faut avoir en portefeuille, c’est à dire celles où l’Etat n’intervient pas dans la gestion.
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#11 16/02/2023 14h28
J’ai toujours été partisan d’être propriétaire de sa RP, le plus tôt possible dans sa carrière, pour capitaliser en profitant du levier du crédit, en pratiquant l’achat revente de celle-ci pour accélérer la capitalisation.
Pour que cette stratégie fonctionne vraiment, il faut idéalement que le marché immo monte, des taux de crédit au plancher, des travaux au coût maîtrisé, et une fiscalité attractive. Le gros moins est le taux d’effort financier consenti qui a beaucoup pesé dans le budget familial.
Après 25 ans de cette recette, j’ai 2 biens d’usage (comme les Bourgeois d’autrefois), maisons individuelles classées luxe de par leurs prestations, aménagements le plus souvent réalisés en auto construction qui m’ont permis de capitaliser au delà de mes espérances initiales.
Premier avantage non cité jusqu’ici : l’abattement IFI-ISF sur la RP … non seulement c’est un vrai plaisir à vivre au quotidien, mais en plus quelque part, ca vous rapporte…
Point 2 : la possibilité d’échanges de maisons pour les vacances sur des bourses spécialisées, pour s’éviter de vivre chaque été les mêmes vacances un peu forcées…
La RS… j’étais contre, j’y suis venu au départ pour mieux loger un de mes grands enfants, mais au final, très content : on peut l’échanger comme dit plus haut, la louer en saisonnier (une semaine de location me payerait la mensualité du crédit …)
les travaux : bien sûr, il faut aimer, souvent apprendre à faire, mais pour l’essentiel on peut faire soi-même beaucoup de choses. Sur ma RP de 30 ans, j’ai délégué le changement chaudière gaz (avec crédit impot à l’époque), les fenêtres et velux (idem..) avec à chaque fois un retour sur investissement en plus d’une valorisation tangible du bien.
La relation bancaire : à l’agence locale, quand j’ai du remplir une fiche patrimoniale, la RP a pesé positivement dans la confiance : le dicton dit qu’on ne prête qu’aux riches…et là, c’est du factuel pour être pris au sérieux avec ce type de bien en actif et un passif assez modeste en face.
Tout cela a été possible en mode actif, il me serait sans doute impossible soit de me faire prêter pour acheter ayant basculé rentier, et sans doute beaucoup plus coûteux désormais d’acheter ces biens aux prix du m2 actuel…
La grosse limite de cette stratégie est que de fait, je me retrouve avec une poche immo usage improductive, au détriment d’un portefeuille financier ou locatif qui m’aurait permis de décrocher bien plus tôt du job en théorie, mais sans aucun regret, on ne vit qu’une fois et cette façon de se réaliser me convenait très bien.
Profiter de ne rien foutre….
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#12 16/02/2023 14h41
- koldoun
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Caratheodory a écrit :
Je confirme que la possession d’un appartement dans une résidence ayant 20 à 30 ans engendre des frais d’entretien annuels de l’ordre de 1% de sa valeur en plus des charges
Il y a quelques années, un journal avait consacré un article sur le sujet de la RP, et ils préconisaient de faire des travaux d’entretien d’1% de la valeur du bien chaque année.
Cela comprend d’office l’entretien annuel de la chaudière, mais également un coup de peinture, petits travaux de plomberie etc etc
Le principe est d’éviter qu’un tas de petits soucis ne s’accumulent au fil des années, et que cela devienne ingérable au bout de 10 ans.
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#13 16/02/2023 15h19
- Caratheodory
- Membre (2019)
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C’est pour ça que quand on rachète un appartement, il faut compter un budget travaux et réaménagement. Pour une maison, c’est pire.
Quand on sait qu’on va revendre un bien à moyen terme, ou qu’on a depassé 75 ans, il est rationnel de limiter les frais et c’est pourquoi on se retrouve souvent avec des biens dans leur jus quand on les rachète. Ça décote un peu, du coût des travaux à faire, supposés faits soi-même ou au black (dixit un agent immobilier à qui j’avais fait la remarque).
Ensuite, il faut bien dire que l’immobilier peut être extrêmement cher. Mais si on peut pas se payer sa RP, mieux vaut oublier l’idée d’être rentier. On peut toutefois aller vivre dans des endroits où l’immobilier est peu coûteux si on en a la possibilité, et le retraité précoce ou tardif en a justement la possibilité. C’est peut être une bonne opération d’échanger un petit appartement parisien contre un moyen ailleurs et des liquidités en prime. Les anglais appellent çà equity release.
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#14 16/02/2023 15h28
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Bernard2K a écrit :
Maintenant, après 10 ans tous ces voyages, toutes ces expériences, vous avez envie d’autre chose. Alors certes, les Airbnb sont plus chers, certes, le tourisme de masse a perverti beaucoup d’endroits. Mais il n’y a pas que le monde qui a changé ; il y a aussi l’observateur ! Riche de toute cette expérience, ayant d’une certaine façon fait le tour de ce que ça peut vous apporter, vous avez changé l’ordre de vos besoins. Vous êtes prêt à rester davantage au même endroit pour mieux satisfaire les 4 premiers besoins, qui sont des besoins "casaniers" : l’abri, la résidence principale officielle, le "chez soi", et les loisirs et relations que l’on trouve chez soi. Et, même pour le 5e besoin, à savoir les loisirs et relations qui viennent de l’extérieur, vous n’êtes pas contre un peu de régularité, de constance ; une résidence principale et une résidence secondaire pourraient bien vous suffire. Vous avez changé.
Vous avez raison, mais les choses ont vraiment changé.
J’ai volontairement pris l’angle du retraité précoce nomade, car on lit souvent bcp de conner###.
Des gens qui vendent une vie de rêve, mais qui en réalité n’ont rien testé, ou pas suffisamment. Le genre de personnes qui font des photographies avec leur ordinateur portable en plein nature, comme si on pouvait travailler plus de cinq minutes avec un ordinateur portable assis en tailleur dehors sans avoir mal partout !
Les basiques restent les basiques, et posséder un lieu de vie (éventuellement avec un crédit à taux fixe) quand on prend sa retraite, précoce ou non, me semble un impératif fort pour réduire les aléas. Mais les Français le savent déjà, et sont plus malins que moi en 2014 !
Heureusement je suis retombé sur mes pieds, mais c’était de la chance, pas de la stratégie…
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#15 16/02/2023 16h46
Je ne crois pas que l’on échappe aux cycles en matière de stratégie de logement et on peut faire un simili parallèle avec la bourse. Alors attention a des écrits qui pourraient devenir "datés" au fil des ans une fois de plus ?
Ce que vous prôniez en 2014 était exact (avec les taux bas et l’argent boursier facile etc ?) ; être propriétaire de sa RP et revendre avant de gros frais est aussi une bonne stratégie (comme vendre avant de mauvais résultats).
J’espère que votre stratégie actuelle perdurera longtemps car c’est +/- la mienne, sachant que j’ai testé et détesté la grosse ferme qui tombe en "ruine" de tous les cotés et que partant j’ai une maison modeste en RP. En béton armé, super isolée, toiture niquel, proche de tous commerces accessibles à pieds, boulot vélo dodo etc Jamais eu de gros frais. Mais "moche" et dont l’imposition à doublée en 15 ans, comme la valeur vénale en fait.
Alors j’ai aussi des vues sur le Cantal, la Corréze si je deviens rentier : avant de penser à déménager ne serait-ce qu’au Portugal ou en Espagne, il y a des coins encore abordables en France, ensoleillés, solidaires quoique presque déserts. Je ne cherche à convaincre personne cependant.
Dernière modification par Iqce (17/02/2023 08h18)
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#16 16/02/2023 18h53
- stef
- Membre (2011)
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Top 50 Monétaire - Réputation : 86
IH
Serenetis a évoqué la possibilité d’échange logement via des sites spécialisés
C’est évidemment moins souple que de loc mais cela me semble très adapté au retraité
Pas de sortie cash
Pas de friction fiscale
Maison non vide pendant son absence
La condition: avoir une maison qui suscite l’envie
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#17 16/02/2023 18h53
- emilienlar
- Membre (2020)
- Réputation : 206
“INTJ”
En Lozère nous échappons pour l’heure au tourisme de masse, ce qui est heureux en effet, et l’immobilier reste abordable, car le département est trop éloigné des centres urbains pour attirer les télétravailleurs boboïsés ; il y a d’ailleurs encore pas mal de coins où "cela capte mal" et rend le télétravail impossible.
En revanche, le marché de la location commence à être tendu : les propriétaires de logements classés F ou G se retirent du marché plutôt que de rénover, car les artisans sont débordés et le coût des travaux est trop onéreux au regard du montant des loyers.
Pour dépenser mes sous sans me faire remarquer, je préfère partir à l’étranger : bientôt 2 semaines en Autriche en 1/2 pension hôtel 4 étoiles à la montagne ; je ne suis pas certain que cela coûte plus cher qu’air BNB, mais j’ai en revanche une certitude : pas de cuisine à faire ; il n’y aura qu’à mettre les pieds sous la table !
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#18 16/02/2023 19h04
- Phaeton
- Membre (2022)
Top 50 Année 2022 - Réputation : 159
Superbe sujet. Le lire 6 ans plus tôt m’aurait certainement conduit à aborder la problématique du rapport travail / temps / argent différemment ; rogner sur le confort d’aujourd’hui d’accord, mais mettre en gage le confort de ses vieux jours ?
Plus de revenus professionnels => il est difficile de trouver à louer. Et comme il est opportunément rappelé, parfois, on n’a PAS le choix. (Congé donné par le bailleur.)
Des revenus professionnels mais un âge avancé => le crédit coûte plus cher. Les assureurs regimbent.
Vivre nomade en utilisant sa capacité d’emprunt pour acquérir un rendement ? Super. Il faut juste accepter de ne pas pouvoir changer d’avis (de vie) sans y laisser beaucoup de plumes : revendre ses SCPI acquises à crédit avant d’avoir amorti les frais, et après avoir principalement payé la banque les premières années du crédit : belle perte assurée. Revendre ses mirifiques 2 pièces dans des villes moyennes où personne ne veut les acheter : idem. Quant à la location saisonnière, IH a abordé le problème… mais à mon avis n’en a pas entièrement fait le tour.
La solution à laquelle je regrette de ne pas avoir pensé il y a 6 ans, considérant que je suis nécessairement locataire jusqu’à la fin de mon activité rémunérée, et ne peux en aucun cas le demeurer ensuite, est la suivante :
utilisation de ma capacité d’emprunt pour achat de ma "future" RP, aussitôt mise en location (éventuellement saisonnière si délégation possible, pour en profiter de temps en temps et commencer à se nouer quelques connaissances, notamment de professionnels de santé, dans les environs). Aujourd’hui il y a des sites qui proposent des service qui auraient pu me plaire à l’époque, comme mansio.com. En d’autres termes, acquérir une RS en vue d’en faire sa RP.
Je pense qu’on peut vite se retrouver sans emploi, ni domicile fixe, et sans plus avoir ses jambes de 20 ans.
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#19 19/02/2023 12h11
- Phaeton
- Membre (2022)
Top 50 Année 2022 - Réputation : 159
Ajout d’un billet ancien qui me paraît digne d’être re-publié ici :
Econoclaste.eu : Faut-il acheter ou louer son logement ?
A noter qu’à l’époque où il a été écrit (il y a environ 15 ans), rester locataire et utiliser sa capacité d’emprunt pour acquérir des parts de SCPI n’était pas dans les mœurs.
Or, on sait que ce choix peut se révéler beaucoup plus contraignant qu’on le croit parfois, et ne doit être fait qu’en parfaite connaissance des effets, et en particulier de la perte de liberté de manœuvre qu’il entraîne.
Le passage sur l’inflation est édifiant.
Pour ma part j’en conclus (une fois de plus) que dans nos projets visant à "Devenir Rentier", la phase qui doit faire l’objet de la plus méticuleuse planification est celle du changement de régime, car elle marque un point de non-retour.
Dernière modification par Phaeton (19/02/2023 12h29)
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#20 20/02/2023 17h05
- Peronne
- Membre (2016)
- Réputation : 5
Morgan HOUSEL a, quant à lui, une vision particulière de la possession de la maison (résidence principale) puisque non seulement il l’a acquise assez tôt, mais en outre, il l’a payée cash, sans contracter de prêt (page 259 de la version française du livre « la psychologie de l’argent » La psychologie de l’argent: Quelques leçons intemporelles sur la richesse, la cupidité et le bonheur : Housel, Morgan: Amazon.fr: Livres ).
Il ne recommande pas de faire pareil, il dit simplement que c’est pour lui une façon, de se sentir indépendant. Je cite : "la pleine propriété de notre maison me procure un sentiment d’indépendance qui m’est bien plus précieux que le profit financier que j’aurais réalisé à coup sûr en choisissant un emprunt à bas coût et en investissant la différence sur les marchés. Ne pas avoir de mensualités à payer me comble davantage que de maximiser la valeur de long terme de notre capital. Je me sens indépendant, voilà tout.".
Certains d’entre vous ont-ils pu payer cash leur maison ?
Dernière modification par Peronne (20/02/2023 18h59)
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#21 20/02/2023 17h23
- bet
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En 2000, avec un peu de transmission familiale, des économies d’expatrié et des gains boursiers.
L’immobilier n’était pas trop cher à cette époque…
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#22 20/02/2023 18h26
- xazh
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Bernard2K, le 16/02/2023 a écrit :
Le logement de famille traditionnel, à l’ancienne, assure l’ensemble de ces 5 besoins, même le cinquième : depuis chez soi, on va faire ses loisirs (course à pied, club de foot, sortie touristique locale, etc).
Un point alternatif qui ne concerne pas les retraités précoces en grande forme, mais dans une optique d’age plus avancé, il peut être intéressant de considérer le critère de praticité d’une résidence future par rapport à sa propre autonomie future
Le jeune retraité randonneur optera peut être pour un logement pratique pour partir randonner … le moins jeune retraité ayant des difficultés de déplacement préfèrera la très grande proximité de ses commerces usuelles pour garder son autonomie à domicile.
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#23 20/02/2023 20h02
- mafo
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Bonsoir
J’ai fait le choix de l’autofinancement pour mon nouvel appartement acquis en juin dernier.
Et seulement 12 000 de crédit pour plus de 30 000 € de travaux .
C’est vrai que j’ai l’impression d’être "plus chez moi" et ce n’est pas désagréable.
Mafo
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#24 20/02/2023 23h02
- Bernard2K
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Pour garder son autonomie en vieillissant : prévoir une maison de plein pied, y compris l’extérieur (pas de marches pour venir de l’endroit où l’on se gare).
Un autre critère important, c’est l’accès à la médecine, y compris les spécialistes et les examens. Une personne de ma famille, âgé de plus de 85 ans, me disait sa satisfaction d’habiter dans une métropole (>500 000 habitants). Entre sa femme et lui, ils ont au moins un rendez-vous médical par mois, notamment des spécialistes qu’on trouve difficilement en dehors des grandes villes. Grâce à ces soins réguliers et pointus, ils se maintiennent en bonne santé.
Je ne sais pas si ça aide vraiment, mais ça fait au moins 20 ans qu’ils font une cure thermale par an.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#25 20/02/2023 23h46
- JemappelleArnaud
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Au dela de l’effet de levier, le credit immo est aussi une belle assurance vie pour le conjoint et/ou les enfants: en cas de deces, cela peut permettre de faire jouer l’assurance pour rembourser le credit et transmettre le bien.
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