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#26 21/02/2023 09h03

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Peronne, le 20/02/2023 a écrit :

Certains d’entre vous ont-ils pu payer cash leur maison ?

En 2002 ou 2003 environ, 100% cash. Mais l’investissement était très limité rapport aux prix encore pas trop élevé de l’immobilier, l’emplacement du bien, les taux de l’époque, et mon patrimoine financier.

Ceci dit, je peux comparer: j’ai un emprunt pour ~75% de la valeur d’achat d’une autre RP, contracté il y a un an environ (à 0.7% hors-assurance), je ne me sens pas plus ou moins libre qu’en ayant acheté cash une autre RP il y a 20 ans. Pour moi c’est une opération financière comme une autre. Si le patrimoine financier est plus élevé que la valeur de la RP on ne se sent pas enchaîné par son prêt immo, c’est pour moi juste un moyen de conserver des investissements probablement beaucoup plus rémunérateurs sur le LT que le taux de l’emprunt.

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#27 23/04/2023 11h51

Membre (2011)
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Je reviens sur l’idée d’acheter une résidence secondaire. Si on met à part Le Parisien qui va y aller tous les week end pour prendre l’air, combien de fois allez vous y aller par an?
J’habite une maison en Haute Savoie et j’ai un F2 à Paris ( résidence secondaire).J’y vais 4 fois par an ( 20 à 28 jours par an). Je paie 6000 euros de charges par an ( y compris foncier et taxe sur logements vacants). Et bien, c’est à peine le point d’équilibre, 20 à 28 chambres d’hôtel ( plus 2 pdj par jours) a 200 euros, me reviendraient à environ 5000 euros. Ma conclusion: Si l’on met de côté l’éventuelle plus value à long terme, la résidence réellement secondaire est une contrainte, une servitude. Il vaut mieux trouver un bon hôtel ou une location que l’on réservera régulièrement. Quitte à voyager avec son oreiller.

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#28 23/04/2023 12h02

Membre (2019)
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INTJ

Bonjour,
j’ai fait construire une résidence secondaire à 1 h 30 de chez moi dans les Hautes-Alpes je suis du 13.
D’une part pour y vivre d’ici 15 ans pour notre retraire et on y va en moyenne 2 jours par mois hors vacances et ponts.
Je ne regarde pas le coûts mais le plaisir d’y aller.


https://mes-bio-objets.fr Parrainage : Corum, BoursoBank JEMA6381UK, linxea

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#29 23/04/2023 13h40

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Bonjour, je viens mettre mon petit grain de sel dans la conversation.

Une résidence principale se doit, à mon sens être achetée, et le plus jeune possible.
Un jeune de 20 ans, qui achète sa résidence, avec un crédit de 25 ans, aura totalement payé sa résidence à 45 ans.
Cela lui permettra, de placer le montant d’un loyer ou d’une mensualité de crédit. 1000€ sur 20 ans, c’est quand même 240000€ placé jusqu’à la retraite. Placé à 5%, cela double le capital, voir même plus avec les intérêts composés.
De plus, l’assurance lié au crédit permet de se couvrir des aléas de la vie.
J’ai eu un accident du travail, avec un arrêt de 18 mois. L’assurance a pris en charge la différence entre mon salaire et les indemnités journalières.
J’ai ainsi pu continuer à vivre de la même façon, même mieux vu que je n’avais plus de frais de carburant pour aller travailler.
J’aurai été locataire, j’aurai du continuer à payer mon loyer, malgré une baisse importante de mes revenus.
En 25 ans il peut se passer beaucoup de chose…
En plus comme il a été dis, cela procure une sorte d’assurance vie, permettant au conjoint survivant, de bénéficier d’un toit payé.
C’est déjà 2 points très importants.
Alors certes, il y a des inconvénients. C’est un fil à la patte qui nous retiens, surtout si l’on veut changer de région.
Mais cela reste un bien que l’on peut louer, si on déménage, et cela peut être utile, si on veut acheter dans une autre région. Avoir déjà un bien entièrement payé, ou en tout cas déjà bien remboursé, ça permet d’avoir de meilleures opportunités pour acheter un autre bien.
De plus, en location, outre le fait de donner de l’argent à fond perdus, nous ne sommes pas à l’abri que le propriétaire mettent fin au bail pour vendre, ou ne renouvelle pas le bail.
Trouver un bien d’intérêt à louer n’est pas toujours une partie de plaisir, avec des loyers et des charges qui peuvent évaluer, et un litige peut très vite se produire.

Et avoir l’esprit tranquille, de pouvoir aménager, agrandir comme nous voulons, cela n’a pas de prix. Si demain je veux construire un garage, ou bien faire une véranda, rien ne m’en empêche.
J’ai eu trop de restriction en étant locataire, que maintenant je profite de ma vie de propriétaire smile

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#30 23/04/2023 14h12

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Bonjour,

Un membre de ma famille était toxicomane lourd (héroine et cocaine), la seule chose intelligente que cette personne a fait il y a 20 ans, c’était de s’acheter une petite maison à 50 000 euros dans un sale quartier.

Sortie de la drogue il y a 10 ans, le bien valait +-100 000 euros.

Ayant repris une vie professionnelle normale et même ambitieuse depuis 5 ans, la maison a été retapée de A à Z, pose de panneaux solaires etc, elle vaut autours de 160 000 euros.

Etre propriétaire a sauvé cette personne.

Je discutais avec une collègue sur la nécessité qu’elle achète sa maison.

J’ai ma maison, mes parents ont leur maison, mes grands parents ont également leurs maisons.

Donc j’ai 4 maisons "dessus de ma tête" + une 5e maison dans le sud de la France.

Elle est locataire, sa mère est locataire, son père est locataire (divorce) ses grands parents sont locataires.

Elle n’a aucune "maison au dessus de sa tête".

Pour moi la question ne se pose même pas, en dehors d’exceptions (métiers très mobiles par ex), tout le monde devrait être propriétaire de sa RP

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#31 23/04/2023 15h39

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patrick a écrit :

Je reviens sur l’idée d’acheter une résidence secondaire. Si on met à part Le Parisien qui va y aller tous les week end pour prendre l’air, combien de fois allez vous y aller par an?
J’habite une maison en Haute Savoie et j’ai un F2 à Paris ( résidence secondaire).J’y vais 4 fois par an ( 20 à 28 jours par an). Je paie 6000 euros de charges par an ( y compris foncier et taxe sur logements vacants). Et bien, c’est à peine le point d’équilibre, 20 à 28 chambres d’hôtel ( plus 2 pdj par jours) a 200 euros, me reviendraient à environ 5000 euros. Ma conclusion: Si l’on met de côté l’éventuelle plus value à long terme, la résidence réellement secondaire est une contrainte, une servitude. Il vaut mieux trouver un bon hôtel ou une location que l’on réservera régulièrement. Quitte à voyager avec son oreiller.

En effet. Et encore meme en cas de plus value a la revente, il faudra comparer par rapport aux gains si le capital avait été investi en SCPI ou en bourse par exemple.

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#32 23/04/2023 16h55

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patrick a écrit :

taxe sur logements vacants

Pourquoi payez vous la taxe sur les logements vacants ?

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#33 23/04/2023 17h02

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Parce qu’ à Paris, considérée comme ville où le logement est tendu, c’est obligatoire si votre résidence n’est pas votre résidence principale..

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#34 23/04/2023 17h19

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Il me semblait qu’en payant la taxe d’habitation sur la résidence secondaire vous étiez exonéré de TLV (qui n’a pas vocation à s’appliquer aux résidences secondaires).

Mais je me trompe peut être en effet…

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1    #35 23/04/2023 17h19

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koldoun, le 16/02/2023 a écrit :

Il y a quelques années, un journal avait consacré un article sur le sujet de la RP, et ils préconisaient de faire des travaux d’entretien d’1% de la valeur du bien chaque année.

Cela comprend d’office l’entretien annuel de la chaudière, mais également un coup de peinture, petits travaux de plomberie etc etc

Le principe est d’éviter qu’un tas de petits soucis ne s’accumulent au fil des années, et que cela devienne ingérable au bout de 10 ans.

Je n’ai pas lu l’article, mais ça me semble bizarre.
Si tout les ans, vous mettez 1% d’entretien courant, vous mettez combien pour l’entretien lourd type toiture et ravalement ?

A mon sens, c’est plutôt 1%/an en incluant aussi la provision sur charge.

De plus, le coup de peinture c’est une charge locative, donc pour moi inclure une charge d’occupation dans une provision pour travaux, c’est un peu contradictoire.

Peronne, le 20/02/2023 a écrit :

Certains d’entre vous ont-ils pu payer cash leur maison ?

J’aurais put le faire y a une petite décennie.
Mais avec des prêts à 1% à l’époque, j’ai préféré emprunté environ 50%.

Mickey62 a écrit :

Une résidence principale se doit, à mon sens être achetée, et le plus jeune possible.
Un jeune de 20 ans, qui achète sa résidence, avec un crédit de 25 ans, aura totalement payé sa résidence à 45 ans.

C’est ce que j’ai fait.
Et je déconseillerais de le faire.
Jeune, il est assez difficile de se projeter pour faire les bons choix.
Quand j’ai finalement revendu, j’ai été à perte de 20k€.
Au final, j’aurai été aussi rentable en location, sans la prise de tête de gestion d’un bien.

Donc non, acheter tôt n’est pas toujours la bonne solution.
C’est la bonne solution si vous ne changez pas d’avis ou de besoin durant 10 ans et que votre choix initiale était bon!

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1    #36 24/04/2023 11h02

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A ma connaissance, entretenir un bien et le maintenir au goût du jour, en première approche, cela nécessite de dépenser 1 à 2 % de sa valeur chaque année. On trouve ce chiffre dans diverses sources et notamment, je crois, dans une étude de la fédération des HLM ou quelque chose comme ça.

C’est une moyenne long terme. Ce qui signifie qu’il y a certaines années où on ne fait rien ou presque, et d’autres où on sort plusieurs pourcents (toiture, etc).

Cela dit, notez que cette approche en pourcentages est forcément fausse. A paris, l’immo vaut 10000 €/m², à Trifouillis les Oies, 1000 €/m². Dire que le coût d’entretien s’exprime en pourcentage de la valeur du bien, ça voudrait dire que les travaux coûtent 10 fois plus cher à Paris qu’à Trifouillis. Or, certes l’artisan de Trifouillis coûte un peu moins cher ; peut-être deux fois moins cher, mais pas 10 fois moins cher.

Par contre, si on dit que c’est 1 à 2 % du coût de construction (hors terrain), c’est déjà plus logique. Il faudrait prendre le temps de retrouver les sources, mais il paraît probable qu’elles étaient exprimées en % du coût de la construction et non pas en % de la valeur actuelle.

Notez enfin que, dans une copro, une grande partie des coûts de maintenance sont dans les charges de copropriété. Les travaux que le copropriétaire devra réaliser lui-même sont donc bien moins chers ; plutôt de l’ordre de 0,3 à 0,5 % en moyenne annuelle.

Sur le fait d’acheter sa résidence principale tôt : je suis d’accord vous. Et j’ajouterai : il faut prendre en compte l’effet "boulet au pied". Car :

Mickey62 a écrit :

Un jeune de 20 ans, qui achète sa résidence, avec un crédit de 25 ans, aura totalement payé sa résidence à 45 ans.

Il sera aussi resté 25 ans au même endroit, se privant de possibilités d’évolution de carrière, d’opportunités de vie, etc.
On dit généralement qu’il faut garder un bien au moins 5 ans pour rentabiliser les frais de notaire, etc. On n’achète donc sa résidence principale que si l’on est quasi-certain de rester au moins 5 ans au même endroit ; ce qui nécessite une stabilité professionnelle et familiale qui n’est plus si courante de nos jours ; et qu’on a rarement à 20 ans, mais plutôt à 30 ans.

Dernière modification par Bernard2K (24/04/2023 11h19)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#37 24/04/2023 11h04

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Bonjour Gunday

C’était un conseil que l’auteur de l’article donnait, afin d’éviter de se retrouver au bout de 10-20 ans à devoir mettre une grosse somme d’argent pour remettre la RP au gout du jour.

Je parle de mémoire, dans ces 1% il y avait l’entretien de la chaudière, des travaux de remplacement/réparation de plomberie défectueuse, tapisseries/peintures plus modernes etc

Mettons une maison qui vaut 200 000, il faut prévoir 2 000/an.

Si vous n’avez utilisé que 1 000, vous mettez de coté les 1 000 restants, afin d’avoir les fonds nécessaires pour des travaux plus couteux (remplacement de la chaudière par exemple).

Ce 1% ne prenait pas en compte des gros travaux de transformation (par exemple : ajout d’une veranda)

Ces 1% partaient du principe qu’on faisait systématiquement appel à des professionnels, ce montant est à réduire si vous faites tout vous mêmes et qu’il n’y a que le matériel à acheter.

J’ai évoqué la vente de la maison de ma grand-mère sur le forum, ils n’ont plus mis 1 euro de frais de rénovation dans leur maison depuis 20 ans, hormis les urgences obligatoires, et bien grosso modo, cela correspond au montant nécessaire pour remettre la maison en état, et c’est ce qui pose problème dans la vente, car les acheteurs freinent vu le montant des travaux à prévoir.

S’ils avaient fait l’effort financier préconisé dans l’article, la maison serait nickel à ce jour.

Hors là, quand on se ballade dans la maison, on a l’impression d’une ambiance à la "Derrick", avec tout à remplacer (fenêtres, chaudière, installation électrique pas au normes, très mauvaise isolation etc etc)

Bernard2K : plus que la stabilité professionnelle, je pense que le facteur n°1 est la stabilité du couple.

Je pense que les soucis de RP sont surtout rencontrés par les couples qui divorcent après 3-4 ans de mariage, que la minorité de personnes ayant des boulots très mobiles (en même temps je vis en Belgique, pays très petit, j’imagine que dans un pays plus vaste comme la France, le facteur géographique n’est pas le même…)

Dernière modification par koldoun (24/04/2023 11h24)

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#38 24/04/2023 17h12

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koldoun a écrit :

Je parle de mémoire, dans ces 1% il y avait l’entretien de la chaudière, des travaux de remplacement/réparation de plomberie défectueuse, tapisseries/peintures plus modernes etc

Justement, si je suis d’accord sur le principe des 1% en dépense de travaux.
Je trouve illogique d’inclure ses dépenses de décorations dans ses 1%.

Perso, je raisonne comme en locatif : y a des charges liés au bien, les 1%, et celle lié à l’occupant, qui sont plus souples : changer de papiers tout les ans ou tout les 20 ans n’impactera pas le coût final de changer le papier peint.
Par contre ne pas entretenir la chaudière aura un impact sur le coût final, on est d’accord.

koldoun a écrit :

Je pense que les soucis de RP sont surtout rencontrés par les couples qui divorcent après 3-4 ans de mariage, que la minorité de personnes ayant des boulots très mobiles (en même temps je vis en Belgique, pays très petit, j’imagine que dans un pays plus vaste comme la France, le facteur géographique n’est pas le même…)

ceux que je connaissent qui ont une grosse mobilité professionnel ont tendance à ne pas acheter jeune.
Donc comme vous, ça semble davantage la stabilité familiale qui est le facteur clé.

Perso je rajouterais aussi le facteur maturité.
Car on a beau dire, jeune, on ne fait pas toujours attention à tout les détails, et une fois en place, on peux constater que beaucoup de détails sont en fait non acceptable.
Sans compter l’effet enfant : acheter dés qu’on peux c’est bien.
Mais qui, sans enfant à court terme, vérifie les nounous, les écoles, les crèches, etc.
Perso je l’avais pas fait…

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#39 24/04/2023 17h12

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Mickey62, le 23/04/2023 a écrit :

Bonjour, je viens mettre mon petit grain de sel dans la conversation.

Une résidence principale se doit, à mon sens être achetée, et le plus jeune possible.
Un jeune de 20 ans, qui achète sa résidence, avec un crédit de 25 ans, aura totalement payé sa résidence à 45 ans.
Cela lui permettra, de placer le montant d’un loyer ou d’une mensualité de crédit. 1000€ sur 20 ans, c’est quand même 240000€ placé jusqu’à la retraite. Placé à 5%, cela double le capital, voir même plus avec les intérêts composés.
De plus, l’assurance lié au crédit permet de se couvrir des aléas de la vie.
J’ai eu un accident du travail, avec un arrêt de 18 mois. L’assurance a pris en charge la différence entre mon salaire et les indemnités journalières.
J’ai ainsi pu continuer à vivre de la même façon, même mieux vu que je n’avais plus de frais de carburant pour aller travailler.
J’aurai été locataire, j’aurai du continuer à payer mon loyer, malgré une baisse importante de mes revenus.
En 25 ans il peut se passer beaucoup de chose…
En plus comme il a été dis, cela procure une sorte d’assurance vie, permettant au conjoint survivant, de bénéficier d’un toit payé.
C’est déjà 2 points très importants.
Alors certes, il y a des inconvénients. C’est un fil à la patte qui nous retiens, surtout si l’on veut changer de région.
Mais cela reste un bien que l’on peut louer, si on déménage, et cela peut être utile, si on veut acheter dans une autre région. Avoir déjà un bien entièrement payé, ou en tout cas déjà bien remboursé, ça permet d’avoir de meilleures opportunités pour acheter un autre bien.
De plus, en location, outre le fait de donner de l’argent à fond perdus, nous ne sommes pas à l’abri que le propriétaire mettent fin au bail pour vendre, ou ne renouvelle pas le bail.
Trouver un bien d’intérêt à louer n’est pas toujours une partie de plaisir, avec des loyers et des charges qui peuvent évaluer, et un litige peut très vite se produire.

Et avoir l’esprit tranquille, de pouvoir aménager, agrandir comme nous voulons, cela n’a pas de prix. Si demain je veux construire un garage, ou bien faire une véranda, rien ne m’en empêche.
J’ai eu trop de restriction en étant locataire, que maintenant je profite de ma vie de propriétaire smile

A l’aube de notre 8ème déménagement en 11 ans de vie commune, je reste fortement dubitative sur ce point.
A 20 ans, je ne vois pas comment on peut durablement se dire qu’on va rester dans le même logement, dans la même ville pendant les 25 années qui viennent.
Les conseils donnés aux jeunes sont plus de profiter des opportunités de boulot, de se faire son expérience de vie, construire sa vie privée, à lire dans ce fil, par exemple

Pour ma part, à 20 ans, j’étais encore en prépa… Autant dire que j’étais à des années lumières d’acheter une maison. Et a 25, je commençais mon premier boulot, avec mon premier salaire.
En couple, un appartement T2 qui lui appartenait, puis une maison en location pour notre premier enfant. Un déménagement pour un opportunité pro et un nouveau département plus tard: 1 appartement en location trop petit (6 mois), puis un grand appartement en location bien placé avec 3 chambres jusqu’à trouver notre chalet (achat, qu’on a revendu au bout d’un an…. On aurait pas du acheter). Une nouvelle opportunité pro plus tard, un nouveau département, une location d’une maison (1 an), qui s’est révélée être mal chauffée et toute humide, puis un appartement (1 an) jusqu’à trouver notre maison. Ou on déménage maintenant.
La vie est faite d’opportunité, c’est bien dommage de se fermer des portes au motif qu’il faut qu’un jeune achète à 20 ans

Un jeune de 20 ans, qui achète sa résidence, avec un crédit de 25 ans, aura totalement payé sa résidence à 45 ans.
Cela lui permettra, de placer le montant d’un loyer ou d’une mensualité de crédit. 1000€ sur 20 ans, c’est quand même 240000€ placé jusqu’à la retraite. Placé à 5%, cela double le capital, voir même plus avec les intérêts composés.

Qu’il investisse dans sa formation, qu’il crée ses opportunités.
Comment pourrait-il savoir s’il va avoir une compagne (et encore faut il qu’il l’ait…), combien il aura d’enfants, s’il veut un extérieur… A 20 ans, il y a tellement de possibilités, c’est déjà dur de prévoir où il sera 2 ans après.
Je rejoints GBL

GBL a écrit :

Vous devriez concentrer toute votre énergie à réussir dans votre premier job, à bien démarrer dans la vie adulte, à continuer d’apprendre plein de choses, à mieux savoir ce dont vous avez envie, à éventuellement créer une famille, etc.

plutôt que d’habiter une maison pour une famille de 4 enfants, à côté de l’école et de la crèche alors qu’on est seul et célibataire.

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#40 24/04/2023 17h57

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amoilyon a écrit :

plutôt que d’habiter une maison pour une famille de 4 enfants, à côté de l’école et de la crèche alors qu’on est seul et célibataire.

Et sans compter que votre potentiel(le) compagne/ compagnon n’aura peut-être pas les mêmes idées que vous sur le bien idéal, le nombre d’enfants, la région, maison ou appartement, ville ou campagne ou entre 2,…

Je confirme tous les points d’amoilyon, j’ai aussi pas mal déménagé (toujours en tant que locataire) et j’ai (ou plutôt on) a acheté notre 1er bien immobilier à plus de 40 ans. Parce qu’on se projette bien dans le bien et la région où nous sommes pour les 10 ans à venir, ce n’était pas le cas avant.
Fondamentalement on n’a pas les mêmes envies et préoccupations à 20, 30 ou 40 ans (ou 50 ou 60 ou 70 aussi j’imagine) et le bien que j’aurai pu acheter à 25 ans ne m’aurait sans doute pas correspondu ne serait-ce que 5 ans plus tard - et encore moins à Madame qui aurait voulu un bien à nous et pas le mien :-)


"Le côté obscur de la force, redouter tu dois"

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#41 24/04/2023 18h05

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INTJ

Étant redevenu locataire depuis peu, ma petite inquiétude n’est pas le calcul économique : c’est le risque de non-prorogation du bail.
Si le bailleur décide de reprendre possession des lieux pour une raison légitime, cela peut être compliqué de passer le crible d’un nouveau bailleur sans le sésame du CDI..

Sauf si le rentier peut faire usage d’une protection type locataire sans emploi et sans revenu pour rester wink


I create nothing, I own. -Gordon Gecko

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#42 24/04/2023 20h23

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Cette discussion m’intéresse et me concerne : retraité depuis 3 ans, je n’ai plus de résidence principale suite à un déménagement et vis dans un camping faute de pouvoir acheter un bien dans le Morbihan sud où je veux habiter. La vente de ma maison dans ma région d’origine me permet tout juste d’acquérir un petit appartement ici. Je vois des retraités qui arrivent de la région parisienne et qui sont obligés de chercher dans l’intérieur de la Bretagne après avoir eu du mal à vendre un appartement mal placé dans le 93.
Je crois que c’est quelque chose qu’il faut rentrer dans l’équation de la résidence principale à la retraite : où veut-on vivre ? Cela devient compliqué en zone touristique tendue…


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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#43 24/04/2023 21h29

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Mickey62, le 23/04/2023 a écrit :

Pour ma part, à 20 ans, j’étais encore en prépa… Autant dire que j’étais à des années lumières d’acheter une maison. Et a 25, je commençais mon premier boulot, avec mon premier salaire.
En couple, un appartement T2 qui lui appartenait, puis une maison en location pour notre premier enfant. Un déménagement pour un opportunité pro et un nouveau département plus tard: 1 appartement en location trop petit (6 mois), puis un grand appartement en location bien placé avec 3 chambres jusqu’à trouver notre chalet (achat, qu’on a revendu au bout d’un an…. On aurait pas du acheter). Une nouvelle opportunité pro plus tard, un nouveau département, une location d’une maison (1 an), qui s’est révélée être mal chauffée et toute humide, puis un appartement (1 an) jusqu’à trouver notre maison. Ou on déménage maintenant.
La vie est faite d’opportunité, c’est bien dommage de se fermer des portes au motif qu’il faut qu’un jeune achète à 20 ans

Vous vous placez du point de vue d’une personne qui fait des études, qui ne sait pas forcément ce qu’il va devenir après celles-ci, qui potentiellement va voyager et vivre au gré des besoins géographiques de son travail (à l’étranger, d’une région à une autre en France).

Ce n’est pas le cas d’une grande partie des Français qui vont rester dans leur région/département/ville, ne dépasseront pas le CAP pour être artisan, ou un BEP pour d’autres. Dans ce cas, vous travaillerez dès vos 16 ans ou terminerez vos "études" à 20 ans, vous n’attendrez pas 25-27 ans pour rencontrer votre partenaire et vous aurez déjà bien souvent votre première maison entre 22 et 25 ans.

Un rapide tour dans mon cercle d’ami de ma ville d’origine, 6 sur 10 sont artisans, 5 ont fait un prêt seul et construit leur maison avant 25 avec un apport conséquent dû aux années de travail déjà nombreuses. Ils ont tous mis en location, sauf 1, et ont déjà acheté leur 2eme maison cette fois ci avec conjoint. Ils reproduiront le schéma encore 2 ou 3 fois d’ici leur retraite, qui sera par ailleurs bien maigre.

Chaque situation est différente mais il est évident que plus on commence tôt, mieux le capital se porte.

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#44 25/04/2023 00h36

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@Split, le texte que vous avez cité est de @amoilyon et non pas de @Mickey62


Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

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1    #45 25/04/2023 09h09

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Split, le 24/04/2023 a écrit :

Ce n’est pas le cas d’une grande partie des Français qui vont rester dans leur région/département/ville, ne dépasseront pas le CAP pour être artisan, ou un BEP pour d’autres. Dans ce cas, vous travaillerez dès vos 16 ans ou terminerez vos "études" à 20 ans, vous n’attendrez pas 25-27 ans pour rencontrer votre partenaire et vous aurez déjà bien souvent votre première maison entre 22 et 25 ans.

Je ne sais pas d’où vous sortez votre majorité, mais d’après l’INSEE la proportion de bacheliers dans une génération est maintenant de 80%. Les BAC+2 et supérieur atteignent à peu près les 50% d’une génération.

Split, le 24/04/2023 a écrit :

Un rapide tour dans mon cercle d’ami de ma ville d’origine, 6 sur 10 sont artisans, 5 ont fait un prêt seul et construit leur maison avant 25 avec un apport conséquent dû aux années de travail déjà nombreuses. Ils ont tous mis en location, sauf 1, et ont déjà acheté leur 2eme maison cette fois ci avec conjoint. Ils reproduiront le schéma encore 2 ou 3 fois d’ici leur retraite, qui sera par ailleurs bien maigre.

Chaque situation est différente mais il est évident que plus on commence tôt, mieux le capital se porte.

Là aussi j’ai l’impression que vous avez un sacré biais, qui est sûrement dû à votre cercle d’ami. Seuls 5% des - de 25 ans sont propriétaires, donc je n’ose pas imaginer le pourcentage propriétaire d’une maison et encore moins le pourcentage propriétaire de 2 maisons.
J’imagine que ça doit être une combinaison d’immobilier peu cher dans votre ville d’origine et d’un fort taux d’artisans bien débrouillards parmi vos amis (peut-être avec aussi la chance d’avoir pu vivre chez les parents en touchant un salaire)
La réalité pour la plupart des jeunes c’est que l’immobilier est bien trop cher par rapport à leurs revenus pour reproduire ce que vous indiquez ici (ou que le marché de l’emploi est mort là où l’immobilier est plus abordable).
Autant je suis d’accord que beaucoup ne savent pas bien gérer leurs finances et pourraient faire de meilleurs choix, mais là ce que vous décrivez tient de l’exception.

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#46 25/04/2023 16h20

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Geronimo, le 23/04/2023 a écrit :

Pourquoi payez vous la taxe sur les logements vacants ?

patrick, le 23/04/2023 a écrit :

Parce qu’ à Paris, considérée comme ville où le logement est tendu, c’est obligatoire si votre résidence n’est pas votre résidence principale..

Geronimo, le 23/04/2023 a écrit :

Il me semblait qu’en payant la taxe d’habitation sur la résidence secondaire vous étiez exonéré de TLV (qui n’a pas vocation à s’appliquer aux résidences secondaires).

En effet la TLV ne s’applique pas aux résidences secondaires meublées soumises à la taxe d’habitation, y compris dans les zones tendues.

Source

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#47 25/04/2023 16h37

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Il faut donc voir si la taxe d’habitation est moins chère que la TLV, à Paris dans mon cas.
De plus cette taxe ne s’applique pas si l’on réside plus de 3 mois consécutifs dans le bien.
Je vais regarder cela avec grande attention, d’autant plus que mon bien est meublé et non loué..

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#48 25/04/2023 18h49

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amoilyon, le 24/04/2023 a écrit :

A 20 ans, je ne vois pas comment on peut durablement se dire qu’on va rester dans le même logement, dans la même ville pendant les 25 années qui viennent.

Notez que ça n’empêche pas de chercher à devenir propriétaire, puisque vous pouvez revendre le bien avant l’échéance du prêt, voire le mettre en location.

C’est justement avec un raisonnement du type : "je n’achète que quand je suis absolument sûr de vouloir rester au même endroit", que l’on procrastine l’achat, et gaspillons éventuellement des loyers.

Il n’y a pas de vérité, c’est au cas par cas : quel est le rendement locatif, quel est le montant de la taxe foncière, quel est le taux du prêt, quelle est la probabilité que je reste x années à cet endroit, quelle est le montant des travaux d’entretien pour maintenir le bien en état, quelle est l’évolution démographique dans la ville en question…

Si je prends mon histoire de locataire en ile-de-france, ça a été tellement la galère à chaque fois pour trouver à louer, qu’au final je suis resté plus longtemps que prévu dans les logements : 6 ans pour le premier, 6 ans pour le deuxième, 1 an pour le dernier, mais car je quittais l’IDF.

Ca en fait des loyers payés pour une flexibilité toute relative, puisqu’en pratique, c’était très compliqué de changer d’appartement loué.

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#49 25/04/2023 19h32

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InvestisseurHeureux a écrit :

( [nous] gaspillons éventuellement … des loyers) .

Encore un jugement asséné sans aucune autre justification que la pensée dominante (y compris sur ce forum, où l’on pourrait pourtant espérer un peu plus de profondeur d’analyse) .

Pourquoi "gaspiller" et pas tout simplement "payer un service au juste prix librement fixé par le marché, qui convient donc à la fois au bailleur et au locataire"?

InvestisseurHeureux a écrit :

Il n’y a pas de vérité, c’est au cas par cas

Enfin un doute, une interrogation, une réflexion.

Pour info :



Pauvres suisses, la vie doit être dure pour eux, avec aussi peu de propriétaires. Ils doivent certainement envier la situation des grecs, des espagnols, des polonais, et des roumains.

Dernière modification par Asinus (25/04/2023 20h33)


Asinus ad lapidem non bis offendit eundem

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1    #50 25/04/2023 20h10

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La majorité des arguments (hormis l’exonération de la PV à la revente) ont étés dits et à mon sens le consensus est assez clair au vu des différents avantages :
- Le montant du remboursement qui est fixe et qui cesse en fin de crédit contrairement à un loyer
- le fait de se sentir réellement chez soi, se projeter et pouvoir y faire les aménagements que l’on veut
- l’impossibilité de recevoir un congé pour vente ou reprise
- éviter de se retrouver avec un litige pour non respect du propriétaire de ses engagements (travaux, entretien..)
- l’exonération de la PV à la revente qui est à mon sens la plus grosse niche fiscale française offrant la possibilité de se créer un beau capital
- la création d’un patrimoine et sa future transmission
- en cas de décès, l’assurance qui rembourse le prêt et permet aux héritiers de posséder le bien sans devoir ajouter de capital
- la possibilité de louer son logement en saisonnier ou de faire un échange de maison quand on part en vacances

Je note quand même les contres arguments :
- la perte de "liberté" car la mobilité fréquente devient plus compliqué
- le montant du crédit qui est souvent un peu plus élevé qu’un loyer pour le même bien auquel on ajoute la taxe foncière qui a tendance à augmenter et les travaux qui font perdre en pouvoir d’achat même si ce n’est pas toujours le cas
- les soucis engendrés par des travaux et l’entretien en terme de gestion et de temps

Je pense que devenir propriétaire de sa RP le plus tôt possible une fois une stabilité acquise est une très bonne chose en respectant quelques règles :
- acheter au bon prix
- être sur d’y rester au moins 5 ans idéalement voir 3 ans si le bien a été très bien acheté
- choisir un bien adapté à ses besoins et sa capacité à l’entretenir
- se protéger lors d’un achat à 2, à mon sens au moins un des 2 doit être capable de reprendre le bien seul en cas de séparation

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