Encore un krach sur le marché actions…

IH, ça fait un joli TJM moyen au bout du compte un investissement à long terme, on est bien d’accord ;-).
Quand je repense à mes salaires au début de ma carrière professionnelle, c’est vrai qu’il m’arrive d’avoir un choc : en même temps, c’est en partie pour évoluer dans notre vie sans dépendre de ce qu’on vourda bien nous donner au boulot que nous avons entrepri ce processus, et que d’autres font comme nous : Bravo !

Helvète_heureux a écrit :

J’ai une petite pensée pour "Chef Officer Branleur" qui vous dénigrait en 2009…..que de chemin parcouru par vous…..quant à lui plus de nouvelles…. :-)

Je m’en souviens. :-)

Helvète_heureux a écrit :

Concernant vos derniers investissements, avez-vous terminé avec :
Annaly Capital Management
Capstead Mortgage Corp

Annaly oui c’est fini.

Capstead, je surveille comme de l’huile sur le feu et vais renforcer (j’ai des apports de trésorerie qui vont arriver) mais là ça devient limite.

Intel ou Microsoft sont à un PRU d’achat mais j’en ai déjà et ne veut pas non plus trop investir sur des valeurs technologiques.

Eventuellement, Tesco en EUR/GBP n’est pas trop chère mais j’aimerais qu’elle baisse un peu pour renforcer.

Helvète_heureux a écrit :

Il y a qlq temps vous parliez d’investir dans des sociétés immo au Canada….avez-vous renoncé ? trop chères ?

Cominar est à son prix, donc je préfère aller sur Capstead qui décote.

Sergio8000 a écrit :

Quand je repense à mes salaires au début de ma carrière professionnelle, c’est vrai qu’il m’arrive d’avoir un choc

Et moi donc. Et si je repense à quand je bossais au McDo pour 7 EUR de l’heure sans compter le trajet…

Geoges a écrit :

700€ par jour, c’est un beau score. Mais momentané. Je me demande toujours s’il faut vendre à ce moment là ou conserver mais ces 700€ sont illusoires. Les cours peuvent dévisser dans quelques jours et il n’en restera plus grand chose. Cruel dilemme.

Oui bien sûr ! C’est juste amusant de contraste par rapport à un certain discours…

Je ne pense pas être "l’optimisme ambulant" sur les niveaux de marchés US ni sur les niveaux de marchés européens, mais je ne dirais pas qu’ils sont spécialement surévalués pour autant.
Etant donné le contexte de taux actuel, ils me semblent à fait value et représentent un investissement potentiellement supérieur à toutes les autres alternatives à mon sens (je parle ici en termes purement indiciels, pas en etrmes de picking).

Bien sûr, en cas de revirement des taux, la donne pourrait changer, mais les niveaux sont loin d’être aussi horribles qu’en 2006 par rapport à mon expérience (je dis cela car, en 2006, j’étais à peu près sec au niveau des idées jusqu’en 2008, c’est loin d’être le cas aujourd’hui, même si je vois de moins en moins d’opportunités depuis début 2010). Evidemment, dans notre portefeuille, nous avons pris en compte des scénarios de revirement pour les taux et sommes principalement positionnés sur des sociétés peu chères et qui ne seraient pas fortement impactées (du moins à notre avis), de par leur bonne gestion du levier financier. Certaines, mêmes, en bénéficieraient.

Un appel à plus d’audace de Garry Kasparov et Peter Thiel dans le FT (pas d’aujourd’hui mais intéressant, et il ne me semble pas qu’il ait été évoqué ici):

Many investors practise a fake form of long-term thinking. Portfolio managers see the returns of the 20th century and project those far into the future. Tomorrow’s retirees are betting their fortunes on the success rates of yesterday’s companies. But the vast wealth registered by modern capital markets came from technological feats that cannot be repeated. If nobody takes the risk to invent products that produce new industries and new profits, then analysing historical returns from the 20th century will be no better guide to our future than researching crop yields from the 10th century. Without innovation, faith in the stock market is a kind of cargo cult.

L’article complet:

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Je n’ai aucun avis sur la sur-évaluation ou la sous-évaluation des cours, mais je ne pense pas qu’ils soient liés aux profits passés.

La valorisation d’une action à un moment donné) me semble toujours être liés aux profits futurs (tels que les marchés les anticipent).

Dans la plupart des cas, les profits passés sont un des éléments qui permettent d’évaluer les profits futurs, mais c’est rarement le seul.

LeZig a écrit :

Je ne suis pas un expert en économie, mais j’ai du mal à voir les indices justifiant l’optimisme actuel.

Rassurez-vous, même les experts ne voient généralement rien.

On peut toujours se demander ce qui justifie l’optimisme de 2013, ou le pessimisme de 2008, ou l’optimisme de 2006, ou le pessimisme de 2002, ou l’optimisme de 1999 … Ca peut continuer longtemps.

Je ne pense pas que ce soit la bonne manière d’aborder l’investissement. Ca me paraît plus sain de raisonner sur les bases de la gestion de son épargne comme :

- la durée d’investissement prévue en fonction des dépenses prévues (fondamental)
- ce qu’on attend de ses investissements (niveau de rendement, valorisation du capital, préservation du capital)
- la stratégie qu’on va appliquer pour atteindre son objectif, comprenant notamment une allocation d’actifs judicieuse
- faire attention aux risques cachés.

Seulement après, vous pourrez vous demander s’il est pertinent pour vous d’acheter des actions en ce moment.

andreiev a écrit :

Je n’ai aucun avis sur la sur-évaluation ou la sous-évaluation des cours, mais je ne pense pas qu’ils soient liés aux profits passés.

Oui très juste, merci. Erreur de novice. Mais j’ai bien fait car les commentaires sont intéressants.

Votre formule devrait être modérée en tenant compte de la pérennité du dividende b, et de l’inflation (sur ce que cet investisseur voudra acheter, pas forcément l’indice général) qui fera évoluer a, et tenir compte de la fiscalité, etc…. ok, c’était simpliste.

Cette fois encore, les médias grand publics sont un bon indicateur contrariant.

Tandis que les opportunités (sur les grosses valeurs que je suis) se sont considérablement réduites, pour ne pas dire sont totalement absentes, nous avons des pleine page sur la hausse des actions…

Si je prends Kellogg, nous avons maintenant une surcote de 5-10% sur mon estimation de valeur (autour de 58 USD). Et cela vaut pour de nombreuses actions de qualité.

EDIT : même idée de post que Ratpack ! Great minds think alike!

C’est embêtant, j’étais en train de me constituer lentement mais sûrement une "poche" actions au gré de mon épargne mensuelle. L’idée était de lisser, je ne voulais pas ré-équilibrer en 1 fois en prenant directement une grosse partie de mon épargne constituée en monétaire pour acheter un "tas" d’actions. Cela me paraissait plus prudent.

Si l’"on" estime que les actions sont désormais trop chères, il va falloir que j’attende une durée indéterminée sans pouvoir atteindre le "bon" % d’actions désiré.

@Ratpack, IH :   C’était moins cher il y a qqs semaines, c’est sur. Allez-vous jusqu’à vendre en ce moment ?

@andreiev : si j’ai bien compris votre stratégie (qui n’est pas d’essayer d’être plus malin que le marché au point d’optimiser le timing, mais d’éviter d’être moins malin), vous devriez continuer à investir au même rythme, quel que soit le niveau des indices, quels que soient les titres de journaux.  Pourquoi se définir une stratégie "lentement mais surement" si on n’a pas la discipline de s’y tenir ensuite ?