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#176 17/02/2024 02h37

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Néanmoins d’après ce que nous dit ChatGPT, alors le but ne serait pas d’augmenter la masse monétaire, mais d’augmenter temporairement la liquidité du marché des devises en cas de problèmes pour accéder à une devise convoitée, afin de préserver la stabilité des échanges, ce qui semble confirmé ici : Qu?est-ce qu?un accord de swap de devises ?

Cela étant, ChatGPT nous dit aussi que M2 est plus usité pour apprécier la disponibilité de l’argent dans l’économie, plutôt que celle des devises sur le marché des changes.

Du coup, si les pros s’intéressent davantage au WALCL, alors ce serait pour la liquidité des devises et des opérations libellées dans celle-ci, plutôt que celle des marchés actions & obligations dans leur globalité. Je précise que je n’affirme rien, je raisonne d’après ce qui est indiqué. Si c’est ça, alors M2 paraît plus représentatif, car tous ceux qui achètent de l’énergie renouvelable ou de la tech US ne sont pas nécessairement désireux de changer leurs devises pour obtenir des dollars… Mais l’un ou l’autre montrent dans les deux cas qu’on est bien, bien au-dessus des niveaux d’avant-covid. M2 dit qu’il y a une reprise de la création monétaire depuis novembre 2023 et 30% de monnaie en plus depuis 2019, WALCL dit que non mais que les USA sont 2x au-dessus du niveau de 2019… Je pense qu’on peut en déduire un excès de monnaie wink

Mais le plus inquiétant à mes yeux, car inexplicable, reste que le marché ait l’argent pour surenchérir sur tout, actions comme obligations : il se jette sur les actions, mais siphonne également les enchères. Y a qu’à voir comment le "10 ans" US est récemment parti auprès des acheteurs étrangers : U.S. Treasury auction off $42 billion of 10 year notes at a high yield of 4.093% | Forexlive

Je suis d’accord pour ce "pitch" qu’on nous sert, mais je remarque que lorsqu’un secteur monte, les autres suivent dans une moindre mesure, je pense dans un scénario d’euphorie générale sur fond d’ATH et de hausses-record. Tout le monde veut miser (même par hasard) sur ce qui fera l’objet du prochain pitch. Et puis les gestionnaires de fonds ne sont pas payés pour contempler une pile de T-bills arriver à maturité, il faut bien qu’ils investissent quelque part… En plus, rien de pire pour eux que d’expliquer à leurs clients qu’ils leur ont fait rater un bull-run auquel tous les autres ont cru.

La théorie des capitaux chinois est intéressante, mais vu la pagaille chez eux, je ne suis pas sûr que le parti aurait apprécié que certains procèdent ainsi, en regardant le gouvernement investir lui-même dans le marché chinois via un fonds créé pour l’occasion et contempler un yuan qui coule doucement. Vu comment ils ont sorti Jack Ma du placard pour qu’il fasse son annonce ( Alibaba stock up after Jack Ma and Joe Tsai buy shares ), je pense qu’ils ont dû décliner la manip’ à beaucoup d’autres personnes, afin de tenter d’endiguer la chute de leur marché.

Les options 0dte je ne saurais pas consulter leur volume, mais les particuliers, je les imagine davantage se jeter sur les comptes à terme pour bloquer des taux, car cela paraîtrait plus sécurisant pour M. et Mme Dupont que de faire un all-in sur le Nasdaq, à supposer qu’ils sachent comment faire techniquement. Ou alors ils passent par des gestionnaires de fonds, là oui, peut-être…

Ma théorie, que je n’ai pas les moyens de creuser, c’est que les taux US et UE ne sont manifestement pas assez restrictifs et que la presse à billets (ou à swap de liquidités s’ils ont davantage vos faveurs!) tourne à plein. Cela afin de faire baisser l’endettement public & la charge de la dette, sans avoir à :
- emprunter davantage (risque de voir les rendements s’envoler et le service de la dette avec) ;
- dépenser moins (notamment sur le plan militaire et social) ;
- augmenter les impôts (tabou chez la plupart des politiques dans le Monde, surtout depuis la vague d’inflation).

Cela créerait une belle reprise de l’inflation car on n’a rien sans rien… Au final, cette reprise de l’inflation arrangerait les Etats, car elle diminuera la charge de la dette déjà contractée, augmentera mécaniquement le PIB, boostera l’économie et les recettes fiscales (les quatre étant bien pratiques en période pré-électorale, mais également de mécontentement social) et s’imputera sur la petite déflation actuelle, tout en préservant les banques et "shadow banks" pénalisées par l’immo’ commercial grâce à l’excès de liquidités.

Ma théorie est donc que les banques centrales n’osent pas dire tout haut qu’elles préfèrent laisser l’inflation augmenter pour ne pas risquer un scénario qui leur semble bien pire, ou qui fâcherait les gouvernements. Dans cette idée, on quitterait une déflation larvée pour une inflation "higher for longer" qui présenterait certains avantages et paraitrait plus facile à maîtriser sur la durée, en étalant dans le temps la hausse des rendements, quitte à l’arrivée à ramener la cible d’inflation à 2,5 / 3% (éventuellement en faisant semblant de la combattre jusqu’à ce qu’elle arrive à 2). Dans ce cas de figure, pas certain que les entreprises investissent en masse sur les coûteux produits issus de l’IA, ni que celles qui les créent aient les moyens de développer prochainement ces produits sans se ruiner en intérêts d’emprunts (et tout en virant de plus en plus de personnel pour soigner leur rentabilité, qui plus est). Quant aux énergies renouvelables, tant que ça coûtera plus cher que le pétrole / gaz, je vois mal ce pitch perdurer en 2024…

Dernière modification par Leukie (17/02/2024 02h57)


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#177 17/02/2024 03h13

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Ma théorie sur la Chine est beaucoup moins fantaisiste qu’elle n’y parait, comme l’explique cet article. Pour ceux qui n’iront pas le lire, les chinois désespérés par l’effondrement de leur marché local achètent des ETF d’actions US cotés en Chine avec 43% de prime sur la valeur liquidative tellement la demande est élevée. Ceci a conduit l’émetteur de l’ETF à suspendre la cotation et à émettre un avertissement à l’égard des acheteurs. Si le marché chinois devait effectivement rebondir, on pourrait assister au mouvement contraire.

Concernant le volume des 0dte, ce sont des données qui sont accessibles, et elles sont à un niveau record qui représente 51% du total des options tradées sur SPX par exemple, dont plus de la moitié sous forme de calls. C’est énorme.



Je suis d’accord avec vous sur la volonté cachée de laisser filer l’inflation. Au final, les banquiers centraux nous auront clairement démontré que la seule chose qui est transitoire, c’est leur réputation.


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#178 17/02/2024 04h33

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Il m’avait échappé, cet article de Reuters… Quand même pas banal de voir un gestionnaire suspendre la cotation d’un fonds pris d’assaut, au motif qu’en cas de baisse alors ça ferait trop de mal aux investisseurs. Avec le même raisonnement, on aurait suspendu la cotation de Nvidia depuis longtemps! J’ai envie d’y voir une désapprobation du parti, toujours pour favoriser l’investissement dans les entreprises chinoises. Après tout, ils ont "chaleureusement désapprouvé" la vente à découvert, j’imagine que de voir les investisseurs se ruer vers des ETF qui suivent les indices US recevrait le même traitement. Récemment j’ai lu que certains Chinois appelaient les USA à bombarder la bourse de Shanghai, sur les réseaux sociaux, histoire d’en finir et de repartir sur de bonnes bases :-)

Par contre pour votre théorie, une fuite de capitaux vers des actifs US contrerait frontalement la vente massive d’obligations US par la Chine, qu’on a vue le mois dernier je crois, ainsi que d’USD, afin de doper le yuan : China’s state banks sold USD for yuan, trying to prop up CNY | Forexlive
Ca me parait curieux qu’ils laissent les capitaux en yuans fuir aussi facilement vers des actifs en dollars, alors qu’ils font tout pour favoriser leur marché interne et donner un coup de boost au yuan, qu’ils espèrent encore voir comme une monnaie de référence…

Je me doute que les volumes 0dte sont accessibles, mais je ne saurais comment faire, d’où ma réserve : j’ai découvert la finance il y a un an seulement et ne connais pas beaucoup de sources documentaires gratuites et pertinentes, à supposer que je parvienne à m’en servir… Merci pour le graph’, du coup! Effectivement ça fait un beau volume d’options, mais quid des indices mondiaux (Japon, Canada, zone Euro, Inde…), qui pulvérisent leurs records également?

A mon sens, les options SPX n’expliquent pas tout. Dans ma théorie, l’inflation aux USA influerait sur celle des autres pays, voire même préfigurerait ce qui les attend (les USA étant plus avancés dans leur cycle de taux, ayant augmenté les leurs plus promptement que d’autres pays), donc le "no landing" favoriserait cette euphorie boursière mondiale, en la transposant à la planète entière (sauf peut-être la Chine et les émergents pour d’autres raisons). Dans mon idée, ce serait la trajectoire des taux US qui déterminerait principalement tout ce à quoi l’on assiste depuis novembre sur les indices mondiaux (là aussi, à part les cas particuliers que j’évoquais).

Au sujet de la crédibilité, de la FED cette fois : ’Big Short’ investor Steve Eisman: Deep down Fed’s Powell is ’petrified’ of redoing Volcker again - YouTube

J’ai bien aimé la fin, avec Powell pétrifié à l’idée de monter les taux férocement quand bien même ça se justifierait. Pour ceux qui auraient du mal avec l’anglais, il disait en substance ; "mais si la FED veut qu’on la prenne au sérieux en martelant "y aura pas de baisses de taux prochainement", alors pourquoi ils publient leurs trajectoires de taux qui prévoient de grosses baisses cette année puis la prochaine?".

Quoi qu’ils fassent, ils ont déjà l’air de patauger sans même se rendre compte que ça se voit à ce point. Sur le coup, ça donne l’impression qu’ils mentent constamment ou n’ont aucune idée de ce qu’ils vont faire à moyen-long terme, d’où l’approche "data dependent", à traduire par "on avisera au coup par coup, selon l’inspiration du moment".


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Sens interdit 1    #179 17/02/2024 08h48

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Bonjour a tous

Mon CTO est tres orienté Gafam et au vu de la valorisation des actions je me demande si une petite prise de benefice ne serait pas plus secure .
NVIDA           + 155%
Microsofot      + 80%
META             + 48%
APPLE            + 65%
AMAZON        + 40%
ALPHABET      + 20%

A votre avis ?

Bonne Journeé

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#180 17/02/2024 08h50

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Que pensez-vous de l’avenir de ces sociétés ?
Vont-elles connaitre une croissance plus soutenue encore ? Leur croissance va-t-elle se tasser un peu ?


Parrain :  Saxobank Epargnoo LINXEA - Boursobank (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Zen'Up - Alterna (CL00063088) - Bourse Direct (2019704537) - MeilleurTaux (FREDERIC163726)

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#181 17/02/2024 09h41

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INTP

Un peu perdu dans le sujet, je suis obligé de regarder le thème de la file, le sujet à dévié sur le monétaire

Pour moi, d’après ce que je crois avoir compris, l’important pour une économie est la vitesse de circulation de la monnaie selon la formule ;
V = (P x T) / M
Avec :
V vitesse de circulation
P le niveau moyen des prix sur la période
T le nombre de transactions
M la quantité de monnaie disponible

Pour faire simple ;
M1, Monnaie en circulation + Dépôts à vue
M2, Dépôts à terme inférieurs à 2 ans + Livrets et autres inférieurs à 3 mois
M3, OPCVM Monétaires + pensions, autres dépôts facilement négociables
M4, Titres de créances plus difficilement négociables

On voit qu’une vitesse de circulation élevé est synonyme d’activité dynamique et de création de richesse, d’une demande de crédit élevée mais qu’en contrepartie, cela engendre de inflation.
Longtemps les BC ont injectées de l’argent facile qui, au lieu d’augmenté M1 est allé sur M4 (dans l’immobilier principalement)
Aujourd’hui, je crains que les acteurs économiques commence à ne plus avoir confiance dans la monnaie et cherche des valeurs refuges, Bitcoin, or, action, peut-être qu’une bulle en chasse une autre.

Mais revenons à nos moutons ; Bulle sur les énergies renouvelables et la technologie en 2020 ?

[/url]

Imaginons que ce grah soit un portefeuille, bien que la plupart des gens soit sur un SP500 indiciel, que feriez vous ? Que feraient les gérants de fonds ? Réduire les positions NVIDIA, Microsoft et Apple pour renforcer Tesla, Amazon et Alphabet.
Ce n’est pas ce que fait un indice, il garde les T.A.M.A.M.A.N et les flux entrants renforcent encore plus ces leaders.
Je pense que tout est question de flux de capitaux, ne parle t-on pas de valeur "à la mode".
Je me suis pris un -20% sur SMCI hier, pourtant j’avais renforcé il y a 4 jours et je n’ai rien perdu, je touche du bois.
Je me suis fais une théorie, je ne comprends rien à la bourse, je suis nul, alors je cherche ce qui semble marcher ; surfer les hausses et les baisses.
Surfer les hausses ; acheter les hausses et vendre les baisses.
Surfer les baisses ; vendre les valeurs sur rebonds et acheter à la casse.

La fait de savoir que je suis nul me viens d’un test que j’ai vu qui tend à prouver qu’un portefeuille "fléchette" (valeurs cotées choisies au hasard) selon le principe que tout les prix sont justes car le marché à toujours raison, ce portefeuille fait aussi bien sinon mieux qu’un portefeuille lambda, réfléchi et calculé d’ailleurs l’archétype de ce "fléchette" est un ETF.

Nous l’avons vu sur une autre file, ce fond où celui qui mise uniquement sur les premières positions fait mieux que le fond lui-même.

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#182 17/02/2024 10h04

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Je suis de votre avis et trouve que les niveaux de valorisation actuelles sont élevés sur les technos. D’ailleurs la belle performance du SP500 est imputable principalement aux 7 magnifiques.

Pourquoi ne pas faire un DCA inversé en securisant 50% des gains tout de suite et le reste en lissant régulièrement les ventes ?

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#183 17/02/2024 10h44

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Easy,
Nous ne connaissons pas votre horizon d’investissement.
Personnellement , comme Maxicool, si vous pensez que la société va continuer à grandir, à etre profitable sous votre horizon d’investissement,  pourquoi la vendre?
Je vous engage à aller voir la video de Xavier Delmas sur ce sujet.
Il a tendance à preferer couper ses pertes, et laisser courir ses gains.
Je pense que c’est une bonne attitude.

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#184 17/02/2024 14h17

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MarsAres a écrit :

Un peu perdu dans le sujet, je suis obligé de regarder le thème de la file, le sujet à dévié sur le monétaire .
[…]
Mais revenons à nos moutons ; Bulle sur les énergies renouvelables et la technologie en 2020 ?

Il est difficile de se prononcer sur une bulle sans s’intéresser à l’évolution de ce qui l’aurait causée, les deux étant indissociables. J’admets néanmoins que sur le moment, j’avais des scrupules à échanger avec Iopazz de manière aussi appuyée sur l’évolution monétaire et boursière en général, mais l’échange était trop intéressant pour que je parvienne à arrêter tongue

Lui comme moi avions tenté d’en retirer une conclusion à la fin de nos messages, au sujet de l’évolution des renouvelables et la technologie, pour retracer le cheminement et raccrocher au sujet. L’idée, c’était que le monétaire et certains comportements des investisseurs avaient provoqué cette mini-bulle (a minima sur la technologie) et que celle-ci disparaîtrait probablement en 2024 selon l’évolution de ces causes.

Le niveau de liquidité étant dans mon hypothèse bien trop élevé, alors les investisseurs alimenteraient cette mini-bulle tant qu’ils ont un excès d’argent à placer et que les taux seraient censés baisser prochainement, ce qui favoriserait les actions. Du coup, ils choisiraient prioritairement des valeurs qui auraient des chances de proposer un gros rendement et une croissance élevée, tout en générant actuellement des revenus et disposant d’une grande qualité comptable.

A contrario et toujours dans cette hypothèse, un couac dans ce scenario "IA, baisse des taux et no landing" provoquerait la fin de la mini-bulle, notamment un regain d’inflation qui ferait du mal aux clients des boites de technologie : la coûteuse IA, il faudra bien la vendre à des gens qui ont les moyens de se la payer, plutôt qu’à ceux qui sont en plein "cost killing" afin de soigner leur rentabilité auprès des investisseurs. Aujourd’hui, les produits IA ne permettent pas de remplacer purement et simplement la masse salariale d’une entreprise, donc ne permettraient pas (encore) d’augmenter la rentabilité de manière significative sans développer de nouveaux produits.

Pour les renouvelables comme je l’écrivais, je pense que dans ce scenario de reprise de l’inflation et d’endettement qui pèse lourd, alors les valorisations chuteraient d’autant plus vite qu’elles coûteraient trop cher pour s’en permettre le luxe.


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#185 17/02/2024 23h02

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INTP

L’IA me fait penser à internet et sa bulle.
Je pense que nous sommes clairement dans une phase hardware avec NVIDIA en chef de file, il faut fabriquer, fabriquer des puces de plus en plus puissantes.
J’attends la phase software avec de nouveaux outils qui permettent à tous d’utiliser cette IA.
Certains comme Méta vont signaler les textes, photos ou vidéos générés par l’IA, bien qu’on peut le repérer aujourd’hui, demain cela va devenir de plus en plus difficile.
Je me souviens d’une prédilection d’Ubisoft ; dans moins de 10 ans, on ne pourra plus faire la différence entre une image réelle et un jeux.
Des acteurs vont émerger, existent-ils ou vont-ils naître ? Il va falloir les voir venir.

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#186 18/02/2024 12h54

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Avec une différence majeure, à mon sens, entre la bulle internet et l’éventuelle bulle IA.

Il semble peu probable qu’une avancée hardware ou software dans le domaine puisse être menée par un acteur seul dans son garage en 2023. La barrière a l’entrée en termes de compétences et de moyens semble infiniment plus élevée.

Et cette différence peut être observée dans la manière dont les valorisations ont flambé (une sélection de valeurs  très restreinte, très installée et déjà très rentable, avec les reins solides et une situation de leader sectoriel déjà en place, pour la période que nous vivons).

On ne parle pas de vendre des pixels à l’unité sur une page web en en choisissant la couleur ou de dupliquer en ligne un annuaire d’adresses et de numéros de téléphone qui existe déjà au format papier.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#187 18/02/2024 18h23

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"Il semble peu probable qu’une avancée hardware ou software dans le domaine puisse être menée par un acteur seul dans son garage en 2023 …"
C’est exactement ce que j’entendais du temps ou IBM et HP étaient les maîtres de l’informatique : tout semblait extrêmement compliqué et pourtant…,. Apple est arrivé.

Alors, peut-être pas dans un garage mais dans un bureau, une école ou simplement dans la tête d’un gamin de 10 ans qui vit je ne sais où aujourd’hui.
En règle générale, une seule tête suffit pour faire le "plan" , avoir la nouvelle vision : ce n’est qu’après que les "troupes" arrivent.


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1    #188 18/02/2024 19h16

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zeb, le 07/10/2020 a écrit :

Ce n’est pas proprement un exemple par rapport aux énergies renouvelables, mais j’aime beaucoup l’histoire Nikola [comme exemple de bulle]. Pas un camion de vendu, mais déjà des milliards de capitalisation boursière.

Pour le SAV, complètement raccord avec le titre de la file :

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Favoris 1    #189 19/02/2024 02h34

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jctrader, le 18/02/2024 a écrit :

C’est exactement ce que j’entendais du temps ou IBM et HP étaient les maîtres de l’informatique : tout semblait extrêmement compliqué et pourtant…,. Apple est arrivé.

Apple est une vieille boite (fondée en 1976, quelques années après le premier microprocesseur), je ne crois pas que ça soit un bon exemple.

Fondamentalement tout le secteur informatique est une mauvaise comparaison car n’importe qui avec un ordinateur à 300 € peut se mettre à produire un logiciel puis le distribuer au monde entier avec virtuellement aucun frais de distribution, ce qui est une barrière à l’entrée incroyablement basse et explique le foisonnement de startups et d’innovation dans le secteur.

A contrario pour le secteur énergétique, on est forcément sur des grosses infrastructures : même si un type inventait la centrale à fusion froide qui tiens dans un dé à coudre et produit des Térawatts, il faudrait encore construire les interconnexions électriques qui sont forcément lourdes et coûteuses. Plus réalistiquement, si quelqu’un invente dans son garage une éolienne deux fois plus efficaces (ce qui serait déjà miraculeux), les coûts de prototypages, production en série et installation sur site vont rester énormes.

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#190 19/02/2024 22h14

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Je ne crois pas avoir vu passer ce graphique sur une aussi longue période aussi je le partage ici. Le fait que la concentration soit au plus haut depuis environ 1932 interpelle fortement (et désormais plus haut que lors de la bulle Internet). Je ne sais pas si cette série de données est homogène, fiable sur tout l’historique, etc. mais il n’est pas impossible que cela révèle un comportement très particulier voire même extraordinaire des marchés actuellement.

Il serait intéressant de connaître quels étaient les "narratifs" (même si cet horrible anglicisme n’existait pas à l’époque) en vogue pour expliquer les valorisations extrêmement élevées de quelques sociétés. Et quels liens avec le krach de 1929.

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#191 19/02/2024 22h26

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Avec une médiane à 65%, on pourrait objecter qu’atteindre 75 à l’occasion n’est pas significatif statistiquement, d’autant que la finance US a beaucoup chuté en 2008, lorsque la concentration n’avait pourtant rien de particulier : pas de lien de cause à effet.

On remarque aussi qu’en retirant la récession liée aux crises pétrolières (années ’80), alors la médiane sur cette série serait bien plus élevée, donc la concentration de 75% serait encore moins significative. Ce serait d’ailleurs judicieux de retirer cette période dans l’analyse, car la chute de l’indice n’avait alors aucun lien avec une bulle boursière qui affecterait la concentration de l’indice, contrairement à la situation des années 2000.


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#192 20/02/2024 19h20

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Je ne pense pas ces deux arguments permettent de disqualifier la problématique aussi vite (je ne dis pas qu’il n’y en a pas mais ceux-ci ne me semble pas le permettre).

Leukie a écrit :

On remarque aussi qu’en retirant la récession liée aux crises pétrolières (années ’80), alors la médiane sur cette série serait bien plus élevée, donc la concentration de 75% serait encore moins significative. Ce serait d’ailleurs judicieux de retirer cette période dans l’analyse, car la chute de l’indice n’avait alors aucun lien avec une bulle boursière qui affecterait la concentration de l’indice, contrairement à la situation des années 2000.

La démarche en statistique consiste davantage à conserver le plus fidèlement possible l’échantillon de données (modulo certaines valeurs aberrantes qu’après analyse approfondie on décide de retirer) qu’à supprimer 10-20% de l’échantillon sur la base d’un raisonnement théorique peut-être juste ou au contraire peut-être faux. En effet, cela devient très vite totalement arbitraire.

Leukie a écrit :

Avec une médiane à 65%, on pourrait objecter qu’atteindre 75 à l’occasion n’est pas significatif statistiquement

On ne peut pas simplement dire que si l’écart entre la médiane et une valeur extrême de l’échantillon est faible alors il n’y a pas de sujet. Ce qui compte c’est la distribution de toutes les valeurs de la série.

Sur les deux séries simulées ci-dessous, si vous vous placez au dernier point, sur laquelle pensez-vous qu’on est dans une situation statistiquement anormale ? Elles ont la même médiane et les mêmes valeurs extrêmes (aux points 20, 70 et 100), pourtant je n’en tirerai pas du tout les mêmes conclusions.

Et pour revenir au graphique qui nous intéresse, en l’occurrence on a atteint 75% de concentration seulement 3 fois en près de 100 ans et les deux dernières occurrences étaient un peu après la crise de 1929 et lors de la bulle Internet. Ce n’est pas comme si on atteignait ces niveaux de concentration "à l’occasion" et qu’il n’y avait pas en parallèle (peut-être de manière fortuite je l’accorde, corrélation n’est pas causalité) des événements macroéconomiques et financiers d’ampleur.



Leukie a écrit :

d’autant que la finance US a beaucoup chuté en 2008, lorsque la concentration n’avait pourtant rien de particulier : pas de lien de cause à effet.

Oui évidemment, il y a des contre-exemples : la crise financière de 2008 ou le krach de 1987.

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#193 21/02/2024 03h22

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Concerto, le 20/02/2024 a écrit :

La démarche en statistique consiste davantage à conserver le plus fidèlement possible l’échantillon de données (modulo certaines valeurs aberrantes qu’après analyse approfondie on décide de retirer) qu’à supprimer 10-20% de l’échantillon sur la base d’un raisonnement théorique peut-être juste ou au contraire peut-être faux. En effet, cela devient très vite totalement arbitraire.

Ce qui est essentiel en statistique, c’est d’avoir une série suffisamment longue et de savoir ce que l’on peut déduire de leur analyse. En soi, je n’ai pas de souci à inclure la crise pétrolière ni même la 2ème Guerre Mondiale dans cette série de données, au nom de l’objectivité, mais à mon sens cela correspond à des situations trop particulières pour permettre d’en déduire une corrélation entre "concentration dans le top 10 du S&P" et "chutes boursières". Pour prendre un exemple caricatural, si la planète connaissait une micro ère glaciaire de 5 ans (!), ce ne serait pas judicieux de retenir cette période afin de calculer une médiane des revenus issus de la vente de glaces. Comme le dit l’adage, il faut comparer ce qui est comparable.

Si l’on s’intéresse à la médiane du niveau de concentration dans le S&P, alors on pourrait décider de retirer toutes les périodes hors-normes. Sauf à considérer que fondamentalement, le marché fonctionne pareil que durant ces événements, lesquels n’auraient pas changé grand chose… Mais effectivement, c’est une décision qu’il faut justifier lors de la sélection des données, avec la possibilité que cette décision soit contestée et l’analyse avec, par voie de conséquence.

Concerto, le 20/02/2024 a écrit :

On ne peut pas simplement dire que si l’écart entre la médiane et une valeur extrême de l’échantillon est faible alors il n’y a pas de sujet. Ce qui compte c’est la distribution de toutes les valeurs de la série.

Sur les deux séries simulées ci-dessous, si vous vous placez au dernier point, sur laquelle pensez-vous qu’on est dans une situation statistiquement anormale ? Elles ont la même médiane et les mêmes valeurs extrêmes (aux points 20, 70 et 100), pourtant je n’en tirerai pas du tout les mêmes conclusions.

Justement, ce qui comptera sera la déviation par rapport à cette médiane.

Passer de 65% à 75, ça fait moins de 15% de déviation, sachant que de 1977 à 1996 (soit près de 20% de la période totale), on était à vue d’oeil à 55% la moitié du temps (soit 10% de la période au total), ce qui correspond là aussi à 15% de déviation par rapport à ces 65.

Ce qui serait statistiquement anormal, ce serait de dévier davantage de cette plage de +/- 15% autour de la médiane (soit une plage "55-75%"), or sur la série, il n’y aurait que la période 1982-1989 (50% de concentration pour une médiane de 65, soit 25% de déviation) qui serait statistiquement anormale, tout le reste se situant dans cette plage de déviation standard.

Concerto, le 20/02/2024 a écrit :

Et pour revenir au graphique qui nous intéresse, en l’occurrence on a atteint 75% de concentration seulement 3 fois en près de 100 ans et les deux dernières occurrences étaient un peu après la crise de 1929 et lors de la bulle Internet. Ce n’est pas comme si on atteignait ces niveaux de concentration "à l’occasion" et qu’il n’y avait pas en parallèle (peut-être de manière fortuite je l’accorde, corrélation n’est pas causalité) des événements macroéconomiques et financiers d’ampleur.

Effectivement, mais le souci est de déduire un lien de causalité de cette corrélation. Si l’on s’intéresse aux événements durant lesquels ces 75% de concentration ont été atteints, alors on a 1930, 1940-1942 (en arrondissant à 75%), 2001 et 2023.

1930, la cause de la crise était due au marché (bulle spéculative) ou à l’économie (masse monétaire trop élevée), selon le point de vue, mais sans bulle d’ampleur sur une catégorie d’actifs en particulier. 1940-1942, la concentration au sein du S&P paraît innocente elle aussi dans la baisse de l’indice. 2001, c’est le marché et la concentration "web". 2023, il n’y a pas eu de crise.

Au final, on voit que dans cette corrélation "concentration dans le S&P et chute de l’indice" et sur un total de 4 événements statistiques, on trouve :
- un événement en lien avec le marché mais sans lien de causalité avec la concentration dans le S&P (1930) ;
- un avec "à la fois crise et corrélation" (2001) ;
- un sans lien avec le marché (1940-1942) ;
- et un où il ne s’est rien passé de négatif (2023).

Ce que l’on peut en déduire d’emblée, c’est que 4 événements seulement, représentant environ 3 ans à chaque fois (soit environ 12 ans au total) sur une période de presque un siècle, ça fait léger pour essayer d’étudier une corrélation. Pour le coup, 4 fois en un siècle, on pourrait dire "à l’occasion" wink

Surtout que lorsque l’indice s’écarte de la médiane de 15-25% mais à la baisse cette fois (ce qui arrive environ 20% du temps sur la série, soit davantage que la durée cumulée où la concentration atteint les 15% à la hausse), alors il ne se produit rien de particulier, donc a priori pas de corrélation.

Pour en avoir le coeur net, alors il faut observer le rythme des crises : depuis la 2nde Guerre Mondiale, elles sont très régulières ( Encore un krach sur le marché actions? p.386 ), tandis que la concentration au sein du top 10 du S&P fluctue parfois grandement. Statistiquement, on pourrait conclure qu’il n’y a donc pas de lien de causalité entre concentration et survenance d’événements défavorables, ces derniers se produisant indépendamment de la concentration dans le top 10 du S&P, à la hausse comme à la baisse par rapport à la médiane observée.

Pour rester dans le thème de la file : les énergies renouvelables refont brièvement parler d’elles, à voir si c’est un cas isolé ( SolarEdge tumbles on weak first-quarter guidance ) :

"SolarEdge CEO Zvi Lando said the company struggled with a weaker market in the second half of 2023 due to high interest rates and lower prices, which saddled the company with inventory. The company primarily manufacturers inverters that convert solar power into useable electricity.

“We continue to face challenges from general market dynamics as well as the inventory levels of our products in the channels due to the abrupt slowdown of demand in the second half of 2023,” Lando told analysts during the company’s earnings call.

The struggling European residential solar market should bottom in first quarter and improve afterward, Lando said. In the U.S., the residential market is not expected to improve until interest rates come down, according to the CEO.

The inventory backlog SolarEdge faces is not expected to clear until the end of 2024, according to the CEO. The company is slashing 16% of its workforce, closing some manufacturing sites, and exiting certain businesses to reduce costs in the face of weakening revenue, Lando said on the earnings call
".

Dernière modification par Leukie (21/02/2024 03h56)


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#194 23/02/2024 18h32

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Il y a peut-être des excès boursiers sur Nvidia, mais quand on pense à ça, ça fait quand même mal pour nous européens :

Leader des réseaux sociaux : Meta
Leader du cloud : Microsoft
Leader des smartphones : Apple
Leader du Web : Google
Leader (occidentaux) des voitures électriques : Tesla
Leader du divertissement : Netflix
Leader des locations de courtes durées : Airbnb et Booking
Leader de l’IA côté software : Microsoft avec OpenAI
Leader de l’IA côté hardware : Nvidia

Mer##, on est où ?!

Et on voit qu’on a déjà raté le train de l’IA : domination complète (sur les pays occidentaux, je ne parle pas de la Chine) des USA sur les technologies du "passé" et de "l’avenir" !

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#195 23/02/2024 20h59

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Je crois qu’on reste leaders mondiaux du stockage / retraitement des déchets nucléaires (Cogema, renommée Orano pour évoquer quelque chose de beau et distingué, ce qui est essentiel comme chacun le sait). Curieusement, personne dans le vaste Monde ne semble vouloir nous ravir cette place.

Cocorico! smile


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3    #196 23/02/2024 21h21

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Leader mondial des gaz industriels : Air Liquide
Leader mondial des produits de beauté : L’Oreal
Leaders mondiaux du luxe : Hermes, LVMH, Kering ….
Leader mondial de la production d’electrictié : EDF

Et n’oublions pas les Pernod Ricard, Total etc ….

Pour un ch’ti pays de 60 millions de bouseux, on est encore pas mal ….

Maintenant, on est aussi leader mondial de la connerie politique ….


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#197 23/02/2024 21h47

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zeb a écrit :

Leader mondial des produits de beauté : L’Oreal

Pour remettre en perspective :

Pour se rendre compte de l’ampleur du phénomène, Nvidia a également gagné en une séance, plus que la valeur de l’ensemble des actions d’Oréal à Paris qui est actuellement de 261,22 milliards de dollars, toujours selon Companiesmarketcap.com.

(source) wink


Be the change that you wish to see in the world

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#198 23/02/2024 22h06

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Personnellement je pense que le cas de NVIDIA est unique, je pense que les marchés n’ont jamais vécu un bouleversement semblable à celui de l’arrivé de l’IA.

Après je commence à lire des articles sur MSFT et Apple notamment qui avancent sur des puces maisons pour essayer de couper la dépendance à NVIDIA. Car c’est une vraie et totale dépendance envers un fournisseur incontestable leader dans son domaine. Personne ne veut acheter des puces AMD par exemple, tout le monde veut du NVIDIA.

Je n’ai pas d’exemple en tête d’un tel cas de figure dans le passé (leader hardware d’un marché revolutionnaire)

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#199 23/02/2024 22h46

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Si l’on revient un peu en arrière, Intel était à la fin des années 90 le leader incontesté des processeurs pour micro-ordinateurs : "

Wikipedia a écrit :

Pendant les années 1980, Intel n’était pas le géant que l’on connaît aujourd’hui. Il n’était, par exemple, que le 10e plus grand fabricant de circuits intégrés en 1987, loin derrière l’industrie japonaise avec à leur tête NEC Semiconductors. C’est dans les années 1990 qu’elle devient le plus gros fabricant de microprocesseurs et de circuits intégrés avec l’avènement du marché des micro-ordinateurs compatibles PC à base de microprocesseurs x86 pentium puis la gamme des Pentium. Intel devient alors no 1 en développement et industrialisation de microprocesseurs et contribue par ses produits à la très forte hausse des sociétés de technologie de la seconde partie des années 1990.

Et le plus grand challenger d’Intel à l’époque était déjà AMD…
Je ne sais pas si c’est comparable mais le développement des micro-ordinateurs compatibles PC a quand même été une révolution à l’époque avec la généralisation du système Windows. Et oui Microsoft était également déjà là et est encore moteur avec OpenAI.
Alors, Nvidia, une trajectoire à la Intel ?
@suivre


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#200 24/02/2024 14h23

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On ne peut pas savoir, à part Mme Irma.

De mon point de vue, investir en directe sur NVidia relève d’un pari. A moins de l’avoir fait il y a quelques années, quel est le potentiel actuellement ? Je n’en sais rien, peut être encore plusieurs centaines ou milliers de pourcents, ou bien un retours à la valeur d’il y a quelques années (concurence, antitrust …). Dans les derniers messages, il y a les 2 théories qui s’affrontent, et chacun apporte des arguments pertinents.

Dans mon cas, investisseur de très long terme en PEA, un ETF SP500 éligible PEA est la meilleur solution. Il me fait bénéficier (en partie) du succès des titres liés à l’IA, tout en diluant le risque.

Chacun sa sauce, mais le phénomène NVidia est passionnant.

A+
Zeb


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