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#76 14/03/2024 12h42

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PascalD a écrit :

- Le tapis permet de courir dans toutes les conditions météorologiques dans un environnement sécurisé.
La nuit tombante ou de mauvaises conditions météorologiques me faisaient systématiquement annuler mes séances. Aujourd’hui, je n’ai aucune excuse. Pour rendre la pratique un peu ludique, je programme mes entrainements sur des événements sportifs (Ligue des champions, Premier League, NBA) ou des séries en direct. Ce qui ne me donne aucune excuse pour annuler.

  - L’impact sur les articulations est moins important
Comparé à la plupart des surfaces extérieures, le revêtement du tapis de course est conçu pour permettre un entraînement à plus faible impact. Dans les faits, je n’ai plus aucune douleur articulaire sur Tapis.

Peut être suis je vieille école, mais personnellement  courir sur un tapis je ne peux pas. J’y ai été obligé il y a quelques années pendant une période assez courte (pas d’autre possibilité pour courir) et je n’ai pas aimé du tout, je me rappelle ma satisfaction la première fois que j’ai pu ressortir courir en extérieur.

J’ai besoin de m’ oxygéner et d’avoir un environnement (pour ma part là où je cours c’est étangs et chemins de forêt) pour être bien dans ma tête. Et les conditions météo n’ont pas d’impact, si il pleut ça sera sous la pluie, si il neige ça sera sur la neige. Et même si ça m’ arrive moins qu’avant, en hiver ça a souvent été avec la lampe frontale quand j’y allais de bonne heure.

Je ne connais pas la différence d’impact pour les articulations en courant sur un tapis, mais ça fait 40 ans que je cours sur routes et chemins et je n’ai jamais eu de problème. Des baskets de bonne qualité et renouvelées régulièrement sont évidemment indispensables. Mais peut être que le tapis procure un bon amorti effectivement.

Je ne livre ici que mon propre ressenti, n’y voir aucune critique envers la course sur tapis, c’est juste que je fais partie des gens qui ne peuvent pas l’imaginer.

En tous cas vive le sport wink


Aide toi, le ciel t'aidera

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#77 14/03/2024 13h32

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Bonjour,

Quelle durée feront vos courses ? Pour ma part, sur 3h maxi, je trouve plus efficace de miser sur l’alimentation du soir et du matin quelques heures avant la course (attention : chaque cas est spécifique en fonction par ex de sa propre assimilation des sucres du pic glycémique etc) et de me tourner vers les boissons qui passent "mieux", la nourriture solide en course restant bloquée au niveau digestif.
Sinon, pour la rando rapide sur 10h par exemple, j’affectionne les compotes en particuliers et tout ce qui comporte du fructose avec un peu de protéines (trop souvent oubliées sur la longue durée dans mon cas, bis répétitas).


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#78 14/03/2024 13h51

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@Iqce

les 2 courses que je prépare sont des formats 15 et 16 kilomètres avec entre 550 et 750 m de D+
Ce sont des courses de moins de 3h donc.

Il y aura 1 ravito à chaque fois au milieu.

La compote est effectivement un très bon partenaire de l’effort je trouve aussi, par contre pas de banane dedans je n’y digère pas bien.
Cela me fait penser que je pourrais tout aussi bien me faire mes propres compotes en ajoutant les protéines qui vont bien dedans dans des flasques souples :-)

Olivier

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#79 14/03/2024 14h00

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Sur des petits formats (pas de critique de ma part, je fais pareil en général, exceptionnellement un 25 ou 30 tous les 6 mois !), vous ne devriez pas avoir besoin de barres pendant la course (je caricature excusez moi) mais plutôt d’un entraînement ad’hoc alternant fractionné dans le rouge au niveau cardio et "long" en dessous du seuil sur plusieurs semaines. Bon courage et au plaisir si vous courrez dans le sud wink


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#80 14/03/2024 14h08

Membre (2023)
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Non mais pas besoin de vous excuser je ne prétends pas faire des formats longs 😄

Je reprends tout simplement le goût à la course de montagne après un arrêt long forcé de plus de 8 mois…autant dire que la perte d’endurance est fulgurante.

J’avoue que le coup de la fabrication des barres c’était surtout pour le côté ludique et le fait de maîtriser leurs compositions du mieux possible.

Niveau entraînement je fais 3 ou 4 sorties par semaines (en alternant 35 minutes de fractionnés et sorties de 8/10 kilomètres avec 300 ou 400 de D+). Je vais commencer à allonger pour faire du 12/15 kilomètres plus régulièrement.

Encore 2 bons mois pour affiner tout ça.

Olivier

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#81 14/03/2024 14h31

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Comme on dit en triathlon longue distance, la nutrition est la 4ème discipline !

Pour l’endurance en général, si on veut optimiser sa performance et/ou le plaisir, c’est vraiment un gros sujet. Ce livre est certainement le meilleur en français : https://www.amazon.fr/gp/product/B00H4CCJ5Q

A partir de 2h de course, il faut des glucides, de l’ordre de 60 à 70g/h. Attention à la boisson qui doit être isotonique. C’est très bien expliqué ici : https://conseilsport.decathlon.fr/a-quo … sotoniques.

Une alimentation solide n’est pas nécessaire, mais à chacun de choisir ce qui lui convient le mieux. L’idéal est de tester son alimentation à l’entrainement en condition de course pour ne pas avoir de mauvaise surprise lors de sa course objectif.

Belles courses à tous !

Dernière modification par globtrot (14/03/2024 15h16)

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#82 14/03/2024 14h36

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J’ai eu fait des barres, pas facile en trail car souvent soit ça se tient pas, soit c’est trop dur et on s’étouffe.

J’ai stoppé les barres exceptés sur les longues distances (pour la variété) pour les compotes et j’avoue que compote+boisson c’est le top en terme d’efficacité. En terme gustatif, beaucoup de choix aussi niveau compote.

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Favoris 1    #83 14/03/2024 16h18

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Les barres à la maison, je trouve ça bien pour l’entraînement, mais en course, je préfère aller sur des formules commerciales qui marchent bien (barres Cliff, pâtes de fruits Decathlon et gels Maurten pour moi).

En triathlon longue distance, les gels Maurten ont plutôt bonne réputation. Ils sont (trop) chers, mais franchement, ils font bien le job.

Toutefois, pour les efforts de moins de 3h, j’insisterai surtout sur la charge glycémique et hydrique pré-course.

Cela se prépare surtout la semaine avant la course avec une alimentation adaptée, du repos et des séances relativement courtes de HIIT (High Intensity Interval Training) qui vont aider le corps à se charger en eau et en glucides.

Grâce à cela, on peut arriver au départ avec un réservoir rempli à 120% (facon de parler)

Je constate souvent que les participants ne prennent pas ces facteurs suffisamment au sérieux pour des épreuves de moins de 3h, alors que cela va justement leur être très bénéfique si le jour J la digestion ne se passe pas comme prévu.


Parrainage :  BitPanda

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#84 14/03/2024 16h40

Membre (2023)
Réputation :   12  

globtrot a écrit :

Pour l’endurance en général, si on veut optimiser sa performance et/ou le plaisir, c’est vraiment un gros sujet. Ce livre est certainement le meilleur en français : Nutrition de l’endurance - Les secrets pour booster vos performances (Mon coach remise en forme) eBook : Daniel, Hugues, Kuhn, Fabrice: Amazon.fr: Boutique Kindle

A partir de 2h de course, il faut des glucides, de l’ordre de 60 à 70g/h. Attention à la boisson qui doit être isotonique. C’est très bien expliqué ici : https://conseilsport.decathlon.fr/a-quo … sotoniques.

très interessant ce point de vue et je vais m’empresser de consulter ces sources.

JeromeLMNP a écrit :

Toutefois, pour les efforts de moins de 3h, j’insisterai surtout sur la charge glycémique et hydrique pré-course.

Cela se prépare surtout la semaine avant la course avec une alimentation adaptée, du repos et des séances relativement courtes de HIIT (High Intensity Interval Training) qui vont aider le corps à se charger en eau et en glucides.

Interessant. Je fais parfois des séances de HIIT / TABATA ou sous forne de cours de GRIT à plusieurs.
J’en ressors souvent rincé au bout de 20 / 25 minutes et on ressent vraiment tout le travail accompli. On a l’impression d’être monté sur ressort les jours qui suivent.

Olivier

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Favoris 1    2    #85 14/03/2024 17h30

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PyT25VC a écrit :

PascalD a écrit :

Je ne connais pas la différence d’impact pour les articulations en courant sur un tapis, mais ça fait 40 ans que je cours sur routes et chemins et je n’ai jamais eu de problème. Des baskets de bonne qualité et renouvelées régulièrement sont évidemment indispensables. Mais peut être que le tapis procure un bon amorti effectivement.

Courir sur routes et chemins, en alternant un peu les revêtements avec un peu de montée descente et un peu de virages c’est ce qui se fait de mieux pour la bonne raison que l’on varie les appuis, la rotation de la cheville, la charge des cuisses et des mollets, les flexions de genoux etc.

Ensuite en terme de quelle est la différence d’impact c’est plutôt un terrain intuitif, plus c’est dur plus ça tape physiquement (mais la cheville reste en place), plus c’est mou moins ça tape physiquement (mais la cheville peut bouger dans tous les sens), plus on va tout droit sur du plat plus on est stable et moins il y a de déperdition d’énergie pour conserver la propulsion horizontale (mais plus ce sont les mêmes zones qui sont sur sollicitées et autres sous sollicitées)

Du coup oui le revêtement du tapis c’est plus mou que du bitume, ça tape moins, c’est plus dur que du bon tartan par contre, et c’est plus constant que des sentiers, mais ce n’est pas la panacée pour autant pour les raisons évoquées plus haut (et puis on fait moins d’effort à iso vitesse, le tapis il roule tout seul, donc les performances peuvent être flatteuses)

Le mieux reste de varier, donc si on fait 3-4 footing semaine 1 footing nature, 1 footing route, 1 footing piste, 1 footing tapis c’est très bien pour tester ce que l’on préfère, on peut ensuite rebalancer l’équilibre voire se spécialiser (les traileurs font de la course nature, les marathoniens de la route, les demi fondeurs de la piste), mais trop se spécialiser c’est aussi prendre le risque de devoir compenser des manquements/carences avec des exercices de renforcement ou des gammes.

Il en va de même pour les chaussures, à vendre trop de confort ou économie de course des chaussures peuvent rendre le pied fainéant et amener un terrain propice à la blessure (si non contrebalancé par renforcement/gammes comme plus haut), les monstres surélevés de 5cm qui commencent à se propager sont certes bien pour soulager une fatigue ponctuelle mais des chaussures plus minimalistes sont aussi préférables ponctuellement pour bien travailler ses qualités d’appui.

Mon podologue du sport m’expliquait dernièrement qu’avec l’avènement des carbones sur piste il voyait une recrudescence spectaculaire de blessures auparavant inexistante chez de très jeunes athlètes, ils passaient leur temps en pointes carbones (comme les Nike Dragonfly pour ne pas les citer) qui apportent effectivement des gains intéressants en performance… au détriment de rendre les pieds fainéants (maintenant la chaussure à un effet rocker et se déroule toute seule à l’impact sans vous, la bascule étant amplifiée pas des mousses molles dans lequel le pied s’enfonce avant d’être aidé à la "propulsion" par la lame carbone incurvée, le pied et la cheville ne faisant plus grand chose)

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#86 14/03/2024 18h20

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JeromeLMNP a écrit :

Cela se prépare surtout la semaine avant la course avec une alimentation adaptée, du repos et des séances relativement courtes de HIIT (High Intensity Interval Training) qui vont aider le corps à se charger en eau et en glucides.

Tout à fait d’accord !

Sur le sujet plus large de l’affûtage : si on a fait une grosse prépa et qu’on termine avec un bon affûtage (jusqu’à 3 ou 4 semaines pour des efforts très longs), on réussit à programmer un pic de forme le jour J et on a l’impression d’avoir des ailes. La sensation est juste énorme.

Et comme il y a finalement très peu de concurrents qui respectent ces règles de préparation, on termine à une place qui est bien au-dessus de sa valeur intrinsèque (qui à partir d’un certain age est forcément bien entamée smile).

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#87 14/03/2024 21h27

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Ca c’est un super sujet (en ce qui me concerne) ; non pas que je critique les autres propos, loin de là. Mais autant peaufiner l’alimentation avec un peu d’expérience ça se fait, autant avoir le pic de forme au bon moment je n’y arrive jamais ! Même avec l’aide de la montre rien à faire. Pouvez vous développer ?


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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1    #88 14/03/2024 23h07

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Oui, avec plaisir !

J’utilise la méthode de la périodisation pour mon programme d’entrainement. C’est très classique, vous connaissez certainement. Il s’agit d’aller crescendo dans le volume d’entrainement, avec des semaines plus légères pour surcompenser. Tout ceci permet d’amener votre condition physique à un maximum. Mais la fatigue aussi, c’est un corollaire.

C’est là qu’intervient la période d’affutage. Si on se repose par exemple une journée (ou qu’on s’entraine très légèrement), la fatigue va diminuer nettement alors que la condition physique diminuera peu. Or la forme, c’est la condition physique diminuée du niveau de fatigue.

Ça, c’est la théorie. Comment faire pratique ?

D’abord, pour aller crescendo dans son volume d’entrainement, il faut pouvoir mesurer ce volume. Cela peut être en durée d’entrainement, mais la TSS est plus pertinente. Cf. par exemple ici.

Sachant que Strava en version premium (et d’autres applis) font un calcul de la TSS pour chaque entrainement. Avec Strava, vous avez aussi la courbe de suivi des niveaux de condition physique, fatigue et forme (courbe "Fitness & Freshness").

Donc personnellement, j’ai un programme sur 5 ou 6 mois qui me dit chaque semaine quel total de TSS je dois effectuer. Je ne sais pas s’il y a des plans d’entrainement en course à pied basés sur la TSS. De mon côté, je monte mes propres programmes en m’appuyant sur la Bible du Triathlon de Joe Friel (du coup, je vois au passage qu’il y a une nouvelle version très récente). Ça doit pouvoir être transposé à la CAP. Encore une fois, la méthode peut aussi être utilisée avec un volume calculé en temps, mais je n’ai jamais pratiqué ainsi.

Et bien sûr, au-delà du quantitatif, il y a le qualitatif (travail du foncier, seuil, VMA) à intégrer dans le programme d’entrainement.

Le problème de la CAP, c’est qu’on est limité en kilométrage à cause du risque de blessure. La pratique d’autres discipline d’endurance comme le vélo et la natation permettent de faire du foncier (et pas que) sans risque.

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#89 15/03/2024 09h33

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PascalD, le 14/03/2024 a écrit :

Je vais vous faire un retour sur la pratique de la Course à pieds sur Tapis.

Quel tapis si ce n’est pas indiscret ?


Portefeuille : >12% de TRI sur 10ans | "Je peux être rentier à vie, à condition de mourir l'année prochaine :)"

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2    #90 15/03/2024 10h37

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globtrot, le 14/03/2024 a écrit :

Oui, avec plaisir !

J’utilise la méthode de la périodisation pour mon programme d’entrainement.

haha je vois que nous avons les meme references smile
Pensez vous que ces cycles marchent aussi bien (de facon aussi evidente) pour de la CAP (simplement CAP)
Je veux dire par la que sur un Full avec 10 a 13h d’effort le benefice marginal represente vite beaucoup de temps, surtout si l’alimentation passe et que le moral tient le coup.

Sur un marathon ou une epreuve de moins de 3h, il est certain qu’on ne peut pas arriver crame, mais je ne me verrais pas ressortir mes spreadsheet de calcul de TSS, recovery pick de forme pour cela smile

Voici la reformulation pour ici d’un message que j’ai posté dans un autre forum sur les cycles d’entrainements:
Une grande partie de la théorie de l’entraînement a fortement évolué récemment grâce aux différents gadgets dont nous nous équipons.
Cela a permis de quantifier beaucoup de choses de façon bien plus précise que simplement une sensation ou un rythme cardiaque.

À partir de là, la théorie veut que l’entraînement se base sur une alternance de cycles de charges (CTL) et de récupérations (ATL).
Durant les périodes de charge, on va "s’épuiser" et obliger le métabolisme à fortement s’activer pour se réparer, reconstruire, se renforcer.
Puis, on enchaîne avec une période de récupération qui permettent à notre corps de se renforcer suite aux sollicitations des semaines passées.
À la fin de celle-ci, on recommence une charge.
De cette façon, nous progressons régulièrement.

Afin de quantifier et d’identifier ces cycles, on se base sur l’analyse par séance mais également glissante du TSS ("training stress score").
Qui correspond à la "quantité de fatigue" que laisse chaque séance.

On suit le TSS après chaque séance puis on analyse dans un second temps les ATL et CTL respectivement :
•    CTL : Chronic training load (moyenne des TSS sur 40 jours), la charge d’entraînement à long terme, un cycle de charge en général de 4 à 6 semaines.
•    ATL : Acute training load (moyenne des entraînements de la semaine), la charge d’entraînement à court terme, sera un indicateur de notre fatigue.
Quand on est en période de charge, l’ATL > CTL : on fait de plus en plus d’efforts de plus en plus durs ou longs, on se fatigue/épuise.
Quand on est en récupération, ATL < CTL : la semaine en cours est plus légère que la semaine passée, on est en récupération.
L’avantage, c’est que les bénéfices de l’entraînement des 40 jours passés vont s’estomper moins vite qu’on ne va retrouver sa fraîcheur.

Donc, après une période de 7 à 10 jours à faible volume d’entraînement, on est frais et on n’a presque rien perdu en forme physique.
Nous voilà prêts pour notre second cycle de charge de 4 à 6 semaines ou une compétition.

Si vous faites des graphiques de ces courbes, on visualise très bien le retour du pic de forme qui arrive très vite alors que la "perte" de performance met beaucoup plus de temps à disparaître.

Ces techniques sont très utilisées en triathlon.


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#91 15/03/2024 13h29

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Alors, je ne suis plus sur Strava, j’ai testé le mois gratos et en bon aspirant rentier trouillard radin assumé je ne raque pas pour l’abonnement.
Par contre j’ai une garmin fr 255 ; pour avoir la 245 à coté je suis scotché par la précision du capteur actuel (je ne parle pas du GPS, on s’en fiche).
A vous lire tous deux je réalise que je n’ai que partiellement - et mal - utilisé les ratios de charge ; je fais effectivement des périodes de charge suivie de périodes de moindre charge mais jamais de récupération car rien que cette approche me fait baisser la valeur de VO2max et autre statut d’entraînement ; ma conjointe qui est la moitié du temps à fonds et l’autre moitié blessée (…et pour cause, et pas moyen de lui faire comprendre) se trouve de fait bien au delà de mes propres ratios par ex ce qui arrive à me miner le moral.
Sur 4 mois de montre je n’ai eu qu’un seul "pic" de forme annoncé et constaté, sans comprendre pourquoi comment, je vais tester mais si quelqu’un ayant une garmin sait traduire ça m’arrange.

NB : par rapport aux séances de "HIIT" mon retex est que certes j’ai le sentiment d’être en super forme 48h00 après ; sauf que c’est illusoire, la fatigue de fonds est bien là et passé quelques km/quelques 100nes de m. de D+, coup de barre et contre performance.


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#92 15/03/2024 14h57

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JeromeLMNP a écrit :

Pensez vous que ces cycles marchent aussi bien (de facon aussi evidente) pour de la CAP (simplement CAP)

Ca fait plaisir de trouver quelqu’un qui se base sur le TSS ! Ça reste rare.

De mon côté, je me contente de suivre mon programme hebdomadaire de TSS, en compensant éventuellement sur la semaine suivante, en cas de petit écart. Je ne dois pas être suffisamment geek pour le sport, et je ne vais pas jusqu’à suivre les ATL et CTL, que j’ai d’ailleurs redécouverts dans votre topo très complet. Pour ce suivi, il faut un outil du type TrainingPeaks ?

Pour l’application à la CAP, je dirais que oui, et aussi pour tout sport d’endurance. En triathlon, il me semble que Joe Friel est plutôt spécialisé pour la courte distance et il présente bien la méthode. C’est même une des points qui me gêne un peu (mais sans plus) avec la Bible du Triathlon, c’est que je trouve que ce n’est pas adapté à 100% à du long. Mais c’est plus sur la partie qualitative du programme d’entrainement.

Iqce a écrit :

Par contre j’ai une garmin fr 255 ; pour avoir la 245 à coté je suis scotché par la précision du capteur actuel (je ne parle pas du GPS, on s’en fiche).

J’ai un compteur Garmin pour le vélo. Si c’est la même chose pour la montre, il y a des données de "Training effect" (mon téléphone est en anglais) pour chaque zone de fréquence, donc cela revient finalement à du TSS.

Par contre, j’utilise une ceinture cardio pour l’enregistrement de la fréquence cardiaque (puisque le TSS est basé uniquement là-dessus). Les capteurs FC des montres me donnent n’importe quoi. Apparemment, ça dépend beaucoup des personnes.

Pour moi, ce qui est important pour le pic de forme, c’est de suivre un programme cohérent avec si possible un TSS hebdomadaire à respecter. Dans ce cas là, c’est mathématique, on est forcément au pic de forme à la fin du programme (sauf bien sûr maladie, blessure, …).

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#93 15/03/2024 15h09

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JeromeLMNP, le 14/03/2024 a écrit :

En triathlon longue distance, les gels Maurten ont plutôt bonne réputation. Ils sont (trop) chers, mais franchement, ils font bien le job.

Le prix de ces gels est assez hallucinant quand on sait qu’ils ne sont qu’un mix de sucre et d’eau
Maintenant je me les confectionne moi meme, le prix de revient est ridicule

Make Your Own Energy Gel | The CCC Winning Brew - YouTube

Dernière modification par Enterite (16/03/2024 11h31)

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#94 15/03/2024 15h35

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globtrot a écrit :


J’ai un compteur Garmin pour le vélo. Si c’est la même chose pour la montre, il y a des données de "Training effect" (mon téléphone est en anglais) pour chaque zone de fréquence, donc cela revient finalement à du TSS.

Par contre, j’utilise une ceinture cardio pour l’enregistrement de la fréquence cardiaque (puisque le TSS est basé uniquement là-dessus). Les capteurs FC des montres me donnent n’importe quoi. Apparemment, ça dépend beaucoup des personnes.

Pour moi, ce qui est important pour le pic de forme, c’est de suivre un programme cohérent avec si possible un TSS hebdomadaire à respecter. Dans ce cas là, c’est mathématique, on est forcément au pic de forme à la fin du programme (sauf bien sûr maladie, blessure, …).

Réservé au vélo sur la 255 !


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