Encore un krach sur le marché actions…

Sur l’effet change je vous rejoins, par contre à mon avis il existe tout de même un risque fiscal assez compliqué à appréhender actuellement dans le cadre de l’arrivée au pouvoir du Front Populaire ou du RN (risque qui a donc malheureusement de forte chance de se matérialiser).

On risque d’avoir quelques mesures symboliques mais oh combien dévastatrice une fois un nouveau gouvernement mis en place.

Certains ici auraient-ils vécu la tempête boursière de 1981 ? L’ambiance était-elle comparable à aujourd’hui ? De ce que j’en lis, les actions ont perdu 30% en un mois, entre le 9 mai et le 15 juin, l’essentiel entre le 11 et le 13 mai (25%). Sur l’année les actions auront perdu approximativement 18%.
En revanche en 1936 je n’ai pas trouvé trace d’un krach boursier.

Par ailleurs trois dévaluations avaient suivi l’élection de Mitterand, mais trois aussi après l’élection du Front Populaire.

A noter, Renaissance est remonté à 19% dans les sondages selon un sondage "du jour" ; les Européennes ça n’est pas les Législatives, on aura peut-être moins envie de jouer à se faire peur (RN à 32% et NFP à 25%).

Quelle ironie de l’histoire, peut-être.
Un remake de 81 avec le PS remplacé par le RN (les chars de Poutine à Paris !)
Sérieusement, je pense que les marchés ont surtout peur de la NUPES, j’attends donc les résultats du 1er tour pour miser avec levier sur une forte hausse des marchés.

A mon humble avis,
-en Angalis Macron delenche une "snap election" ce qui  n’a pas la meme  implication en France qui a un regime presidentiel avec un president gardant certains pouvoir et dans les modeles generalement anglo-saxons. (sur reaction du marche)
-le marche "buy the runor sell the fact" l’incertitude vient d’exploser alors que les marches sont aux plus haut, il faut vite prendre ses profits.
-les candidatures commencent a se preciser, elles ne seront claires que Lundi matin mais cette precision est que d’un cote on a la liste "far right" RN et de l’autre pour simplifier la liste "far left" LFI. Dans les deux les capitalistes n’aiment pas ca et les deux ont un effet d’annonce negatif pour l’EUR.

Dans les deux scenario RN ou LFI il risque de se passer un "stress" sur la dette Francaise de la meme maniere que l’annonce du budget the Liz Truss lui a coute sa place au 10 Downing street. Le budget pour financer le programme RN semble tout meme difficile a atteindre (Liz Truss…).

Sans oublier avec une assemble RN et opposition principale LFI il sera compiquer de  parler de stabilite en France.
Re-belotte dans 3 ans aux presidentielle avec une probabilite non nulle de se retrouver avec RN ou LFI a l’Elyse.

Le marche a horreur de l’incertitude les capitaux etranger vont donc aller se realouer ailleurs le temps que tout cela se calme.

Oui, si un jour nous arriverions à un non-sens avec LFI/ Mélenchon au pouvoir (ou équivalent), il pourrait être bon, pour tout ’riche’ expatrié (ou futurs expatriés) de préparer en amont l’acquisition d’une 2ème ou 3ème citoyenneté pour avoir la possibilité d’arbitrer ses passeports, le moment voulu (cf : impôt universel / par citoyenneté..)

Ou alors le marché pense que nous n’allons pas avoir de majorité absolue et peut être un an de "stabilité" législative avec un parlement divisé en 3.

Les marchés détestent l’incertitude or ils sont maintenant persuadés que la gauche (l’épouvantail des marchés) n’aura pas la majorité et que la France sera ingouvernable jusqu’à la prochaine dissolution ce qui favorise la stabilité fiscale et législative.

L1vestisseur a écrit :

Réaction totalement ubuesque sur les marchés au lendemain du premier tour qui place en tête les deux extrémités de l’échiquier politique : le CAC prend 3%. Non, ce n’est pas une blague…le marché apprécie la perspective d’une victoire des gauchistes anti-capitalistes et de l’extrême droite populiste.

votre interpretation de la reaction du marche est suprenante.

voici la mienne
Il y a eu une grande periode d’incertitude lie a l’annonce de la  dissolution, et des intervals de temps tres court entre l’annonce de celle ci et le 1er tour.
Tout investisseur (je parle de gerant) cense a  donc deplace des actifs de la zone de turbulence (France) vers une zone moins expose a ce risque.
Le point culminant etait le 1er tour.
La scenario de "stress" pour le marche probable etait la majorite absolue RN, nous semblons nous en ecarter.
Le scenario d’une victoire (majorite absolue) Front de gauche etait egalement un "stress" sur le marche et ce scenario n’est plus valide non plus. (sa probabilite a fortement baisse)
Le marche apprecie l’evolution des probabilite allant vers un schema plus classique sans majorite absolue limitant le champs des possibles.
Le marche a toujours anticipe une Assemble RN + Gauche en majorite puis quelques siege "centriste", la question etait uniqement la majorite absolue ou non du RN.

Lundi matin le scenario vient de se clarifier les deux "tails risk" ne se materialiseront pas,  les actifs peuvent revenir sur la zone France. 

"buy the rumor sell the fact"

bed43fr a écrit :

Les marchés détestent l’incertitude or ils sont maintenant persuadés que la gauche (l’épouvantail des marchés) n’aura pas la majorité et que la France sera ingouvernable jusqu’à la prochaine dissolution ce qui favorise la stabilité fiscale et législative.

Eh oui ! Ce qui se dessine avait d’ailleurs déjà été commenté dans le Canard.

Alliance plus ou moins explicite entre NFP + Macronistes pour le 2e tour des législatives.

Puis implosion du bloc NFP, une coalition ponctuelle PS + écologistes + aile gauche des macronistes selon les textes, avec un premier ministre de gauche, type François Hollande, qui n’attend que ça.

Si c’est le RN qui a la majorité absolue, mais ça semble peu probable, de toute façon ça finira comme Meloni en Italie, qui a fini quasi-européiste, et Ursula Von Der Leyen d’aller lui faire des courbettes pour sa réélection (La « dolce vita » de Giorgia Meloni et Ursula von der Leyen - l’Opinion).

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Ceci étant posé, le petit épisode récent devrait servir de leçon à ceux qui investissent à 100% PEA et PEA-PME et exclusivement en actions françaises.

Même si ce n’est pas optimal fiscalement, il faut investir dans le reste du monde, pour compenser les instabilités économico-politiques.

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Aux USA on a un sénile grabataire octogénaire (à moins qu’on en change à 5 mois des élections) vs un escroc égotiste libidineux septuagénaire.

Ce n’est guère mieux que chez nous aussi bien sur le plan politique, que sur le plan financier (dettes et déficit abyssaux).

Et il pourrait bien y avoir des soubresauts dans les prochains mois y compris là-bas, malgré une stabilité boursière apparente.

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Bref, on connaît les 3 règles cardinales de l’immobilier : l’emplacement, l’emplacement, et l’emplacement.

Pour la bourse, c’est : diversifier, diversifier et diversifier !

InvestisseurHeureux a écrit :

Alliance plus ou moins explicite entre NFP + Macronistes pour le 2e tour des législatives.

Puis implosion du bloc NFP, une coalition ponctuelle PS + écologistes + aile gauche des macronistes selon les textes, avec un premier ministre de gauche, type François Hollande, qui n’attend que ça.

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Holà ! Quelle usine à gaz ! Je crains que les électeurs ne suivent pas, d’ailleurs, ils ne suivent plus les consignes.

En étant neutre, je ne veux pas lancer un débat politique.

J’ai interrogé l’IA qui m’a dit que selon les différentes configurations du 2em tour, le RN a quand même des chances d’avoir la majorité, par exemple ; en cas de duel NFP/RN, 50 % des électeurs LR voteront RN, les autres votes irons à l’abstention. On comprend le vote d’un électeur de droite qui doit choisir entre le programme NFP et celui du RN (E.Ciotti chez NFP aurait été une blague.)
De même l’électorat d’E.Macron est plutôt bourgeois et retraité, sensible à la peur, mais près de ses sous. Pour faire simple, trois blocs ; la ville, la banlieue, la campagne. 
Cela reste de l’IA, reste à voir dans quelques jours.

Ce que la gauche ne veut pas comprendre, c’est que de gros bataillons du RN viennent de la gauche.

Je reste pour ma part bouche bée devant un "front républicain" hétéroclite dont le seul objet est de faire barrage à 1/3 des votants…

Pour ma part, j’ai plutôt tendance en ce moment à mettre de côté mes opinions et plutôt regarder ce qui fait plaisir aux marchés, car à la fin de l’histoire, ce sont les marchés qui imposeront leur choix, même si le prix à payer pourrait être douloureux pour certains.

La possibilité d’une majorité du NFP n’est plus à l’ordre du jour, tant mieux.

Du coup dans cette période incertaine, ce qui fait apparemment le moins peur aux marchés c’est la tendance qui se profile d’une majorité relative du RN à l’assemblée. Si à l’inverse c’était une majorité absolue RN qui était élue dimanche les marchés européens secoueraient pas mal la semaine prochaine, tant leur programme économique est peu clair et surtout assez changeant avec le temps.

A suivre donc, en tout cas l’attractivité de la France va en prendre un sacré coup, c’est assez triste ce qui se passe, et ce n’est peut être que le début.