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#1 01/02/2011 02h39

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J’ai lu divers billets récents du blog de JP.Chevallier (http://www.jpchevallier.com/pages/bienv … 18524.html) qui est référencé sur ce site. Si j’ai bien compris, il explique en gros que l’ euro est une monnaie artificielle, que c’est une hérésie de maintenir une telle monnaie unique pour différents pays dont les situations économiques sont si différentes, que tout ceci ne peux que créer plus de déséquilibres et mal se finir, que l’€uro est voué à disparaitre, etc.

Je ne suis pas un expert de ce sujet. Toutefois, je me pose quelques questions qui me semblent relever du "bons sens". Et comme je n’ai trouvé nulle place sur son blog pour les poser…. je vous les soumet ici :

Je veux bien qu’une monnaie doive être utilisée dans une zone géographique donnée, ayant une certaine homogénéité économique. Je comprend mal pourquoi une telle zone devrait nécessairement être un pays.

Autrement dit, si dans un pays, certaines régions sont économiquement plus dynamiques que d’autres, plus exportatrices, plus productives, alors la catastrophe économique est-elle au bout du chemin ?
Si avant l’€uro, on avait eu une Corse, Auvergne, Ile de France, Bretagne, Alsace, Limousin, etc. insuffisamment homogènes économiquement, aurait-on assisté à une catastrophe économique et à "l’éclatement du Franc" (et je ne parle pas de la zone CFA, ou -avant 1960- de l’Algérie, et d’autres colonies, j’aurais peut-être du….). 
Actuellement, aux Etats-Unis, a-t-on une homogénéité des économies des 50 états tellement plus importante que celle des pays de la zone Euros ? Les lois et la fiscalité sont-ils vraiment tellement plus homogènes dans tous les états des USA (par exemple) que dans les pays de la zone €uro ?

Il me semble qu’un certain niveau d’hétérogénéité, voire de déséquilibre, est largement supportable. Il est d’ailleurs partiellement "corrigé" par différents mécanismes : impôts fédéral dépensé au niveau fédéral (prélevé plus dans les états/régions/zones les plus avancés, qui subventionnent les moins avancés), mouvement/délocalisation de certaines activités (des zones les plus chères vers les moins chères), mouvements de certaines populations (des zones où on ne trouve pas de travail vers celles où on en trouve), etc.  Il semble suffisant de déterminer à partir de quand les déséquilibres risquent de devenir trop important, et de mettre en place des mécanismes de correction pour les limiter.

Les différences entre les économies de la zone €uro sont-elles si grandes qu’une ou deux décennie de développement ne pourront pas largement les gommer (certains pays en retard peuvent se développer très vite, comme la Corée du Sud récemment, d’autre en avance peuvent avancer bien plus lentement, comme le Japon récemment) ? 

Par contre, je perçois très bien les inconvénients de monnaies différentes dans une même zone économique, entre autres :
- les entreprises devront sans cesse gérer leur risque de change, et payer des frais pour convertir leurs fonds, ce qui freinera significativement les échanges intra-zone, et bridera les développements répartis sur plusieurs pays de la zone.
- les particuliers seront freinés dans leurs mouvements entre pays de la zone, devront convertir leurs devises de multiples fois, ce qui freinera les échanges culturels, et l’apprentissage des diverses cultures par le plus grand nombre, etc.
- les politiques économiques des pays peuvent être très différentes, et même entraîner par exemple la mise en place de droits de douane important, freinant encore plus les échanges intra-zone.

Si ces question suscitent des réactions, je serais heureux de les lire.

Mots-clés : euro, pérennité de l'euro


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#2 01/02/2011 11h04

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Bonjour !

Il y a un excellent article sur le sujet par Paul Krugman dans Courrier International cette semaine-ci.

Il explique bien que les pbs soulevés aujourd’hui étaient déjà connus en 1992.

La différence entre la zone $ et la zone €, c’est qu’aux USA :
1) il y a une solidarité des Etats entre eux avec l’aide fédéral
2) il y a une mobilité géographique (même langue, même culture) qui fait qu’un Etat ne peut rester longtemps avec un taux de chômage élevé
3) La FED peut dévaloriser le $ pour favoriser la compétitivé du pays, "assainir" les finances, et implicitement baisser les salaires en "crééant" de l’inflation.

Hors en zone Euro :
1) Il n’y a très peu de mobilité géographique (aucun Espagnol ne va aller bosser en Allemagne)
2) Il n’est point question de solidarité entre Etat : les Allemands ne veulent pas payer pour les Grecques ou Irlandais
3) La politique monétaire ne peut être accommodante pour tous les pays : du coup il est impossible pour un pays "d’assainir" ses finances en dévalorisant sa monnaie pour créer de l’inflation et améliorer sa compétitivité. Il n’a pas d’autres choix que de couper dans les couts, avec un gros risque déflationniste et d’enfoncement dans la crise économique (ex : Irlande avec des baisses de salaire de 25%) ou sinon de ne pas honorer sa dette.

Cependant, est-il probable qu’un pays sorte de la zone Euro ?

Non car ce serait suicidaire :
1) Les locaux retireraient massivement leurs argents des banques, et on se retrouverait avec la même situation qu’en Argentine, quand la parité pesos/$ a été abandonné
2) La plupart des pays d’Europe importent leur énergie et une sortie de l’€ avec une dévalorisation brutale de la monnaie renchérirait fortement les importations
3) Les politiciens perdraient le peu de crédibilité qu’ils leur restent après avoir imposer l’€ vaille qui vaille.

Le + probable est donc une restructuration individuelle de la dette des PIGS et c’est bien ce qui se prépare car en même temps que la création du fonds de réserve, un truc est passé disant qu’à partir de 2013, chaque pays devenait totalement responsable de sa dette.

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#3 08/02/2011 17h44

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Discussion intéressante, d’autres avis peut-être sur la question ?

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#4 08/02/2011 20h10

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Est-il possible d’avoir accès à "l’excellent article sur le sujet par Paul Krugman dans Courrier International" ?  (j’ai raté ce numéro… oubli de renouveler l’abonnement à temps sad)


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#5 08/02/2011 21h04

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#6 10/03/2011 02h10

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Un fort soutien à l’EUro sur Crise de l’euro : soutien appuyé de Nomura aux efforts européens
et dans l’étude de Nomura  http://www.nomura.com/europe/resources/ … ch2011.pdf

Est-ce en Nouvelle-Zélande et au Japon qu’il faudra chercher des soutiens ?


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#7 10/03/2011 11h29

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JP.Chevallier a raison sur le fond.
L’€ est une très belle expérience, qui a le mérite de remettre à l’ordre du jour l’importance des balances de paiements, oublié par nos élites. La  grande erreur a été de combler ces déficits par du crédit facile et pas cher.
A présent le crédit est toujours facile, mais plus cher. Alors que fait-on ? Deux possibilité :
On abandonne l’€ , ce qui permettra de dévaluer notre dette car les dettes contactés en € se retrouveront libellés en francs,ou nous passons à un système des balances de paiement européenne (cette solution va à l’encontre des gouvernements nationaux.) et sur ce dernier point c’est pas gagné !
Alors la faillite pour rebondir, il me semble que c’est cette solution qu’on choisi nos élites !

M. JP.Chevallier a l’immense mérite d’avoir été le premier à poser le doigt sur un problème majeur économique.

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#8 11/03/2011 10h33

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Lago a écrit :

M. JP. Chevallier a l’immense mérite d’avoir été le premier à poser le doigt sur un problème majeur économique.

En fait le pb avait déjà été soulevé en 1992 (cf. article de Paul Krugman plus haut dans la file), mais on est passé outre ! Mais je suis aussi "fan" de JP Chevalier, hormis récemment quand il a parlé des ADR.

GoodByLenine a écrit :

et dans l’étude de Nomura  http://www.nomura.com/europe/resources/ … ch2011.pdf

Merci pour ce superbe document. A défaut de lire les 132 pages on pourra lire les 2 pages d’exécutives summary ! :-)

Ils sont bull sur les actions Européennes :

Nomura a écrit :

Equity markets. We are optimistic regarding the outlook for European equities. Valuations are low, earnings growth is healthy, and the impact of the sovereign debt crisis looks to be overdone.

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#9 28/03/2011 14h13

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Signalons la parution du dernier commentaire d’investissement de la réputée banque privée Suisse Wegelin, écrit par l’excellent Konrad Hummler (ex-UBS, associé chez Wegelin) :
http://www.wegelin.ch/download/medien/p … _275fr.pdf

Il traite pour large part de l’Europe et ses PIIGS, de façon plutôt pessimiste.

Konrad Hummler a écrit :

Au vu de ce qui précède, nous continuons de privilégier les placements orientés sur des valeurs réelles, même après la puissante secousse subie par les mar-chés financiers en cette fin de premier trimestre 2011. Car nous ne voulons pas participer sans protection au Big One, autrement dit au grand tremblement de terre ultime qui attend les valeurs nominales surévaluées. A cela, nous préférons clairement les marchés des actions, même avec leurs hauts et bas parfois brutaux.

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#10 06/05/2011 16h59

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Il y a quelques années (au début de la coalition menée par Angela), l’Allemagne a augmenté son taux de TVA (de environ 3%) et baissé les prélèvements sur le travail.

Ne peut-on pas voir là une des causes de la meilleure compétitivité de l’Allemagne, et une des causes de ses succès à l’exportation, et peut-être même de certains déséquilibres entre pays au sein de la zone €uro ?


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#11 06/05/2011 17h11

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C’est ce que l’on reproche en effet régulièrement à l’Allemagne : de mener des politiques non-coopératives vis à vis de ses partenaires européens. Il me semble en effet qu’une partie significative des parts de marché gagnées sur ses voisins l’a été par ce genre d’ajustements (sans vouloir minimiser pour autant le sacrifice réel des salariés allemands qui ont consenti à une décennie d’austérité salariale, décennie qui vient probablement de prendre fin en 2010).
Par ailleurs, on sait que la gamme de production de l’Allemagne la met à l’abri pour l’instant d’une trop forte concurrence des pays à bas coûts : le mérite en revient aux entreprises qui ont su investir en R&D et se placer de manière pertinente.

On peut se demander cependant jusqu’à quand ce modèle peut rester viable : la dépendance aux exportations est forte, la main d’oeuvre à bas cout des pays de l’est (intégrée dans la chaine industrielle et agricole à divers niveaux) rattrape lentement mais sûrement son retard en salaire horaire, la montée des coûts de l’énergie va devenir un véritable handicap pour certains types de produits à l’export etc.

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#12 18/05/2012 17h01

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Imaginons…
Que la Grèce sorte de  la zone  Euro pour récupérer sa drachme … et que  d autres pays guère mieux lotis doivent sortir de l euro aussi …
Quel serait le sort de la parité de l Euro qui survivrait ,  quant à sa valeur par rapport à d autres monnaies , tels que le CHF et l USD ? Dévaluation ?
Finalement les pays qui continueraient à utiliser l Euro sont en bonne santé …
La banque nationale suisse a considéré que le CHF était surévalué , aussi  elle imposé un taux fixe depuis plusieurs mois :  exportations obligent -
Un euro = CHF  1.20 (Moyennant quoi ses réserves  se composent de plusieurs milliards  d Euro  échangés à ce taux )….

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#13 19/05/2012 17h06

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Kapitall a écrit :

C’est ce que l’on reproche en effet régulièrement à l’Allemagne : de mener des politiques non-coopératives vis à vis de ses partenaires européens. Il me semble en effet qu’une partie significative des parts de marché gagnées sur ses voisins l’a été par ce genre d’ajustements (sans vouloir minimiser pour autant le sacrifice réel des salariés allemands qui ont consenti à une décennie d’austérité salariale, décennie qui vient probablement de prendre fin en 2010).
Par ailleurs, on sait que la gamme de production de l’Allemagne la met à l’abri pour l’instant d’une trop forte concurrence des pays à bas coûts : le mérite en revient aux entreprises qui ont su investir en R&D et se placer de manière pertinente.

On peut se demander cependant jusqu’à quand ce modèle peut rester viable : la dépendance aux exportations est forte, la main d’oeuvre à bas cout des pays de l’est (intégrée dans la chaine industrielle et agricole à divers niveaux) rattrape lentement mais sûrement son retard en salaire horaire, la montée des coûts de l’énergie va devenir un véritable handicap pour certains types de produits à l’export etc.

J’avoue que je ne comprends pas cette polémique sur la "méchante Allemagne". Après tout, il ne tenait (et ne tient encore car je suppose que ce n’est pas perdu, même s’il est bien tard maintenant) qu’à nous de nous engager aussi dans un "redressement productif", comme ça au moins on n’aurait pas pu accuser l’Allemagne de "politiques non coopératives". C’est un peu facile d’accuser les Allemands, alors que nous pouvions nous aussi faire de l’offre.

Pourquoi donc une politique basée sur le travail, l’innovation, l’investissement et une stratégie volontariste de positionnement, est-elle donc si inacceptable? C’est ahurissant!

Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA a écrit :

Et finalement, en tant que parent et citoyen, je continue d’espérer que les véritables solutions à long terme commenceront bientôt à être considérées (comme l’Allemagne le suggère depuis longtemps) pour remplacer les manipulations futiles, injustes et dévastatrices qui ont été utilisées depuis 2001.

Générosité du marché & mes 4 scénarios | Investissements PDJ

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#14 19/05/2012 19h54

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Pourquoi certains critiquent l’Allemagne ?

Parce que cette voie "vertueuse" , cette "désinflation compétitive" est douloureuse pour les actifs et désespérante pour la jeunesse. L’autre voie qui semble revenir en force avec l’élection de Hollande et l’isolement relatif de Merkel c’est l’inflation. Douloureuse pour les épargnants et les retraités, elle a été une bénédiction pour les actifs endettés des années 80.

Les USA ont choisi cette voie de la planche à billets avec QE1, QE2 bientôt QE3?

En Europe, l’Allemagne avec sa mémoire de l’hyper-inflation et sa population vieillissante veille au grain. Jusqu’à quand ? Si l’on finit par imprimer à tour de bras sans avoir auparavant appliquer une vraie rigueur alors je crains le pire. Car faire rentrer l’inflation dans sa boite ne me paraît pas aisé.
Avec la montagne de liquidités injectées en début d’année par la BCE et maintenant la tentation d’une relance keynésienne, j’ai l’impression que le vent a tourné et que le scénario inflationiste se renforce. Mais le scénario de sortie de l’Euro de certains pays est toujours possible. Quant au scénario optimiste, la "ligne de crête" est toujours aussi étroite…

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#15 21/05/2012 20h48

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okavongo a écrit :

L’autre voie qui semble revenir en force avec l’élection de Hollande et l’isolement relatif de Merkel c’est l’inflation.

qu’est-ce qui vous dire ça?

okavongo a écrit :

Douloureuse pour les épargnants et les retraités, elle a été une bénédiction pour les actifs endettés des années 80.

Douloureuse pour les retraités aussi vous croyez?

okavongo a écrit :

maintenant la tentation d’une relance keynésienne

Pour moi (mais arrêtez-moi si me trompe), toute cette "relance" que certains qualifie de "Keynésianisme" et appellent pieusement de tous les veux depuis les élections, et même un peu avant, ce n’est pas du keynésianisme. Le Keynésianisme, il me semble, consiste à s’efforcer de lisser les cycles, y-compris les cycles longs, en tentant de freiner l’économie pendant les phases de boom du crédit (ti maintenus pas trop bas, hausse des prélèvements…) de manière à diminuer l’effet multiplicateur exponentiel, et à réinjecter les "surprélèvements" des phases de boom durant les phases de contraction. Autrement dit, au sens strict, il est trop tard aujourd’hui pour faire du Keynésianisme, puisqu’il fallait commencer à la fin des années 90 et en remettre une couche au milieu des années 2000. Le "Keynésianisme" dont on parle aujourd’hui n’est, selon moi, que de la démagogie électorale à usage des foules qui comme chacun sait, virent à gauche durant les phases dépressives des cycles.

L’Europe et l’Euro devront donc s’en sortir par la voie réelle il me semble. Je me demande si une déflation rampante "à la japonaise" n’est pas le prix à payer (et un prix raisonnable) pour le non-démantellement de la zone euro. Qu’en pensez-vous?

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#16 21/05/2012 22h34

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La "voie réelle", le scénario japonais, est une des possibilités. Un des 4 scénarios de Paul Dontigny.

Mais si on se laisse tenter par des politiques de relance (keynésienne ou non wink), il va falloir les financer. Par l’endettement ? Je ne crois pas que les marchés soient disposés à nous suivre aveuglément cette fois-ci. Par la mobilisation de l’épargne "intérieur" comme pour le Japon ? Ce serait un changement majeur et je n’y crois pas, mais je peux me tromper. Reste la planche à billets, la solution "facile" qui peut nous conduire à l’inflation.

Je suis peut-être trop pessimiste, mais je pense que nos démocraties risquent de choisir la voie de la facilité à court terme. Et l’inflation me paraît également mauvaise pour les retraités car les pensions risquent de suivre avec un décalage qui après quelques années peut se révéler couteux…

Mais comme je ne suis sûr de rien, je tiens malgré tout compte des 3 scénarios pessimistes dans mon allocation d’actifs. Si finalement la situation s’améliore, j’ai mon job pour subvenir à mes besoins et renforcer mon épargne aurait pu souffrir.

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#17 22/05/2012 09h46

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Je suis tout à fait d’accord avec placementapapa31 et de sa définition du Keynésianisme, on n’en retient qu’une moitié la relance par la dépense mais pour Keynes pendant les période de prospérité, il faut épargner pour pouvoir faire face à une période de vache maigre, politique contre-cyclique.

Actuellement c’est entre 2 type de relance qu’il faut choisir.
- La relance par la réforme ce qui est communément appeler l’austérité; dégager de nouveau moyens par des réformes structurelles.

- La relance par l’endettement, report sur les générations future, paiement des intérêt en croissance constante, certain à gauche on découvert que la dette est anti-sociale càd que plutôt que de payer une charge d’intérêt énorme cet argent aurait pu servir à mener par ex. des politiques sociales.

Heureusement l’ Allemagne sort d’une période d’austérité de plus de 10 ans, d’abord submerger par la charge de l’intégration de l’Allemagne de l’Est et ensuite par la crise mondiale; d’importantes hausses de salaire voient le jour IG metal, fonctionnaire…. Cette relance en Allemagne et dans les autres pays nordique permettras de tirer le reste de l’Europe.

Le scénario de la déflation à la Japonaise est peu probable.
On se dirige plutôt vers un  scénario inflationniste, baisse de l’€ par rapport au $ et à la plupart des autres monnaies; pour faire tourné la planche à billet il faut l’accord de toutes les nations désunies d’Europe, peu probable, mais il faudra bien soulager la dette de la Grèce et de l’Espagne.
Une inflation modérée de l’ordre de 3-4% permettra de relancer les exportations et de diminuer le coût de la dette sans avoir les inconvénients de l’hyper-inflation.

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#18 28/04/2014 10h39

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Bonjour,
j’ai le sentiment qu’on ne parle pas beaucoup des thèses des économistes hétérodoxes sur ce forum, alors je faire d’une pierre deux coups en partageant ce commentaire de Jacques Sapir sur le dernier livre de Frédéric Lordon : La Malfaçon aux éditions les liens qui libèrent.

Bonne lecture…

Jacques Sapir a écrit :

À lire: La Malfaçon
21 avril 2014

Frédéric Lordon vient de publier un ouvrage, La Malfaçon[1], consacré tant à la construction de l’Union Européenne, qu’à la financiarisation et à l’Euro. Ce livre, il faut le dire d’emblée est excellent, tant dans la forme – et tous les lecteurs des textes de Frédéric Lordon le savent – que dans son fond. Cela n’exclut pas certaines critiques, et l’on y reviendra, mais la première chose que l’on peut dire de ce livre c’est qu’il faut courir l’acheter.

Une critique de l’Union Européenne

Le premier thème abordé est bien entendu – élection européennes obligent – la question des formes prises par ce que l’on a tendance à appeler le « construction européenne » et qui n’est en réalité que la construction d’institutions libérales dans des pays de l’Europe. La démonstration, déjà faite par Coralie Delaume[2] et bien d’autres, du caractère anti-démocratique de cette construction touche ici particulièrement juste parce que Lordon est un économiste et qu’il est bien placé pour démonter les non-dits derrière certaines formes institutionnelle. Il montre aussi, et même surtout, comment le poids de l’Allemagne a foncièrement déséquilibré cette construction. De ce point de vue, on est passé d’une lucidité, certes mal renseignée, d’un François Mitterrand à l’aveuglement coupable de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande. Là ou Mitterrand voulait « clouer la main de l’Allemagne sur la table », les deux autres se sont transformés en simples valets aux ordres du capitalisme allemand. Jamais l’imitation de l’Allemagne (comme on parlait au XIVè siècle de L’imitation de Jesus Christ[3]) n’a été aussi fort dans la société française, et avec des conséquences aussi désastreuses[4]. François Mitterrand s’est lourdement trompé[5], et s’est laissé abuser par les dirigeants allemands de l’époque. Au moins ne nourrissait-il aucune illusion sur la logique du processus qui s’était mis en marche.

Il insiste aussi sur les responsabilités françaises dans le désarmement total de l’Union européenne face à la finance et à la spéculation, un point qui est souvent négligé dans le débat actuel[6].

Sortir de l’Union européenne et sortir de l’Euro.

Ce deuxième thème recouvre les chapitres 4 et 7 de l’ouvrage. Si le mode d’exposition n’est pas sans logique, il conduit cependant à des redondances, et c’est pourquoi il faut joindre ces deux chapitres par delà les chapitres 5 et 6, qui traitent d’un autre problème. Dans le chapitre 4, Frédéric Lordon analyse le cas grec. C’est un des points les plus intéressants de son ouvrage. Il montre pourquoi il n’y a pas de solution dans les cadres actuels de la zone Euro à la crise grecque. Puis, dans le chapitre 7, il envisage la question d’une sortie de l’Euro. Ici encore, on ne peut qu’être d’accord avec ce qui est exposé. Les conditions pour un bon fonctionnement d’une hypothétique « monnaie commune » sont clairement énoncées. Le seul reproche que l’on peut lui faire et d’avoir lu trop vite certains auteurs, dont moi-même. Contrairement à ce qui est écrit, je ne « balance » pas entre deux positions. S’il avait lu plus attentivement Faut-il sortir de l’Euro ?[7] il aurait vu que : « Ma position initiale était de défendre le principe d’une monnaie commune et non unique. J’appelais dans mon livre puis mon article de 2006[8] au passage de la seconde vers la première parce que j’anticipais les problèmes qui surgiraient au premier choc d’importance que connaîtrait la zone euro. Le débat fut enterré avant même que de commencer [9]».

Aujourd’hui, pour pouvoir penser une monnaie commune, il faut commencer par retrouver les monnaies nationales. Une sortie de l’Euro, qu’elle soit coordonnée ou qu’elle se fasse dans le désordre, est donc un préalable. Après, on pourra, et je pense même que l’on devra, se poser la question de la monnaie commune. C’est une forme (il peut y en avoir d’autres) de coordination monétaire. D’ailleurs, dans la conclusion du même ouvrage, j’écris : « La réaffirmation de l’importance stratégique du niveau de l’État-nation dans la crise actuelle doit aller de concert avec la réaffirmation de l’importance et de l’urgence du principe de la coordination monétaire. On tend souvent à la confondre avec la coopération. Or il s’agit bien de deux concepts distincts ». J’avoue que je ne vois pas ce qui conduit Frédéric Lordon à écrire que je « balancerai » entre deux positions.

La question de la souveraineté.

Une troisième question est abordée dans cet ouvrage, c’est celle de la souveraineté et du rapport à la Nation. Des choses très fortes, et très justes, sont ici écrites, et les Coutrot, Samary et autres Haribey reçoivent la monnaie d’une pièce qui était pendante depuis longtemps. Les incohérences de certains des « économistes atterrés » sont mises en évidence. Gageons que la « conversion » de Bernard Maris à une sortie de l’Euro fera jaser dans ce microcosme. Mais Bernard, lui, est d’une profonde honnêteté intellectuelle. Le recours à Spinoza, et à la théorie des affects pour tenter d’expliquer l’importance du concept de souveraineté est aussi un point intéressant. On ne peut qu’être d’accord quand il remarque, à la suite de Spinoza, que le peuple n’est pas une construction naturelle. Mais Spinoza est postérieur à Bodin, et ce dernier pose de manière sans doute un peu différente le pourquoi de la Nation et de la souveraineté. Ceci pose la question de savoir quand un « patriotisme » français émerge.

Commencé avec Philippe-Auguste[10], magnifié par la victoire du « dimanche de Bouvines »[11], ce patriotisme s’affirme à travers l’épopée tant réelle que mythique de Jeanne d’Arc. Ce patriotisme va révéler toute sa force au XVIème siècle sous Henri IV. La bataille, on aurait envie de dire « l’escarmouche »[12], de Fontaine-Française symbolisant l’union des Catholiques et des Huguenots Français contre le roi d’Espagne[13]. Désormais, la Nation a remplacé le lien religieux comme lien principal. La majorité des contemporains se définissent dès lors comme « Français » et non plus à travers leur allégeance religieuse. Quels que pourront être les soubresauts de l’histoire, les tentatives pour revenir en arrière, il y a un acquis fondamental. L’idée qu’il existe un « bien commun » entre Français, cette fameuse Res Publica, a été théorisée par Jean Bodin, qui servit Henri III et se rallia à Henri IV, dans Les Six Livres de la République[14]. Cet ouvrage montre que la période de constitution de l’Etat-Nation est close, puisque l’on peut en produire la théorie, et ouvre celle de l’évolution vers l’Etat moderne. Bodin, à la suite de Machiavel et vraisemblablement sous son inspiration à distance, imagine la puissance profane, lui qui se destinait pourtant dans sa jeunesse à être prêtre.  L’horreur des guerres de religions, de cette tentative pour restaurer une homogénéité religieuse devenue impossible, se retrouve dans l’obligation d’évacuer le fondement divin du pouvoir puis de l’ensemble de la vie sociale, ce que Bodin théorisera dans l’Heptaplomeres[15]. Ce faisant il évacue aussi la loi naturelle et divine. Si la souveraineté doit être dite, en son essence, puissance profane (ce que Spinoza ne démentirait pas), c’est parce qu’elle ne repose pas sur une loi de nature ou une loi révélée[16]. De ce point de vue, Bodin anticipe en fait Spinoza qui écrira lui aussi que « la nature ne crée pas le peuple », autrement dit qu’il est vain de vouloir imaginer une origine « naturelle » à l’ordre social. Elle ne procède pas de la loi divine comme de son origine ou de son fondement. Si le prince pour Jean Bodin est « image » de Dieu, il ne tient pas pour autant son pouvoir de Dieu. La distinction entre le monde symbolique et le monde réel est désormais acquise. On repense ici à l’oeuvre de Maurice Godelier[17]. Le sacré, le religieux, est appelé à la rescousse pour configurer l’imaginaire des contemporains, mais il est mis au profit d’une situation qui tire ses racines du monde réel. Bodin affirme entre autres que le sacrement à Reims n’est pas de l’essence de la souveraineté. Le monarque n’a pas lieu d’être chrétien. Il peut l’être, mais c’est son choix personnel. Dans le creuset des Guerres de religions, à l’ombre du massacre de la Saint-Barthélemy (1572), il élabore ainsi sa doctrine de la souveraineté absolue. Fors celle-ci, il ne peut y avoir de Res Publica, il ne peut y avoir de bien commun entre les hommes d’un pays donné.



L’ouvrage se conclut sur un chapitre en partie consacré au Front National, mais où le manque de contextualisation des citations pose problème, compte tenu de la trajectoire actuelle de ce parti. Une annexe revient, de manière polémique mais fort intéressante, sur l’évolution du PS et en appelle à une « révolution des balais », ce qui est un autre mot pour dire « dégage ». Au total, c’est un livre très riches par ses prises de position mais aussi ses interrogations, que nous livre Frédéric Lordon.

[1] Lordon F., La Malfaçon, Paris, Les Liens qui Libèrent, 2014.

[2] Delaume C., Europe, les états désunis, Paris, Michalon, 2014.

[3] Delaveau M et Yann Sordet, Un succès de librairie européen, l’Imitatio Christi, 1470-1850, Ed. des Cendres, Paris, 2012

[4] Chevènement J-P., La France est-elle finie ?, Paris, Fayard, 2011.

[5] Voir ; M.-F. Garaud, Impostures politiques, Paris, Fayard, 2010.

[6] Abdelal R. et S. Meunier, « Mondialisation : la French Touch », Telos, 12 octobre 2007, Mondialisation : la French Touch - Telos .

[7] Sapir J., Faut-il sortir de l’Euro ?, Paris, le Seuil, 2012.

[8] J. Sapir, La Fin de l’euro-libéralisme, Paris, Seuil, 2006, chap. 3 ; idem, « La crise de l’euro : erreurs et impasses de l’Européisme », Perspectives républicaines, n° 2, juin 2006, p. 69-84.

[9] Sapir J., Faut-il sortir de l’Euro, op.cit, p. 15.

[10] Flori J., Philippe Auguste – La naissance de l’État monarchique, éditions Taillandier, Paris, 2002 ; Baldwin J.W., (trad. Béatrice Bonne, préf. Jacques Le Goff), Philippe Auguste et son gouvernement. Les fondations du pouvoir royal en France au Moyen Âge, Paris, Fayard,‎ Paris,1991.

[11] Qui, après la bataille de Bouvines fut le premier roi à être dit « empereur en son royaume ». Duby G., Le Dimanche de Bouvines, Gallimard,‎ Paris,1973.

[12] Berger H., Henri IV à la bataille de Fontaine-Française, Dijon, 1958.

[13] Babelon J-P., Henri IV, Fayard, Paris, 1982.

[14] Bodin J., Les Six Livres de la République, (1575), Librairie générale française, Paris, Le livre de poche, LP17, n° 4619. Classiques de la philosophie, 1993.

[15] Bodin J., Colloque entre sept sçavants qui sont de différents sentiments des secrets cachés des choses relevées, traduction anonyme du Colloquium Heptaplomeres de Jean Bodin, texte présenté et établi par François Berriot, avec la collaboration de K. Davies, J. Larmat et J. Roger, Genève, Droz, 1984, LXVIII-591.

[16] Voir Spinoza B., Traité Theologico-Politique, traduction de P-F. Moreau et F. Lagrée, PUF, Paris, coll. Epithémée, 1999, XVI, 7,cité par Frédéric Lordon.

[17] Godelier M., « Ethnie-tribu-nation chez les Baruya de Nouvelle-Guinée», in Journal de la Société des océanistes, N°81, Tome 41, 1985. pp. 159-168. Idem, La production des grands hommes : pouvoir et domination masculine chez les Baruya de Nouvelle-Guinée, Paris, Fayard, 1982.

À lire : La Malfaçon | RussEurope

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#19 06/12/2014 10h40

Exclu définitivement
Réputation :   1  

Si l’Italie sortait de l’euro…

Analyse interessante de jacques sapir , qui montre que les tendances actuelle de la plupart des pays de l’euro vont dans une direction qui n’est pas compatible avec la survie de l’euro, et que il y a un moment ou ca va casser.
Les politiques nous expliquent le contraire, mais on sait ce que valent leurs promesses.
Donc la fin de l ’euro est inevitable, il s’agit juste d’une question de timing. Sapir parle de la mi 2015, mais l’illusion peut encore tenir…un certain temps.
Apres, ou investir pour s’en sortir quand ca cassera.

Mettre sa tete dans le sable n’est pas l’ideal dans ce genre de situations.

Les Mémoires de l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl pourraient enterrer la carrière de Merkel | Réseau International

La publication de ce livre pourrait accelerer la situation en creant une crise politique en allemagne.

Dernière modification par foxbat (06/12/2014 19h20)

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#20 06/12/2014 11h24

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Je la déteste et sa politique n’a eu de cesse de raviver les haines et le chaos en Europe.

Regardez dans les manifs dans le sud de l’Europe la comparaison entre elle et le Fuhrer.

Moi je l’accuse par sa politique débile d’avoir sabordé le projet européen.

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#21 06/12/2014 17h20

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Le problème, avec

foxbat a écrit :

http://reseauinternational.net/les-memo … de-merkel/

La publication de ce livre pourrait accelerer la situation en creant une crise politique en allemagne.

… c’est que ce livre a fuité il y a 2 mois déjà (cf cet article de Libé Le Mode du 7 octobre 2014), et fait juste maintenant l’objet d’une promotion sur quelques média internet défendant certaines positions relatives à la Russie (dont celui que foxbat cite) ou des théories du complot.
Essayez google.fr/search?q=mémoires+Kohl pour vous en rendre compte.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#22 06/12/2014 19h17

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Il faut que j’achete ces memoires, les extraits sont assez savoureux)))

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#23 08/12/2014 08h43

Exclu définitivement
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Vous avez vu, la note de l’Italie vient d’être rabaissée. On va acoir bientôt l’Italie comme la Grèce. Mais c’est un plus gros morceau. Ca suffira t il pour faire sauter l’euro ?))
La vérité va finir par eclater sur l’insolvabilité de l’Europe.

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#24 08/12/2014 09h42

Membre (2013)
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Et Merkel somme la France et l’Italie de faire des réformes.

Je crois rêver.

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#25 08/12/2014 14h57

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foxbat a écrit :

Vous avez vu, la note de l’Italie vient d’être rabaissée. On va acoir bientôt l’Italie comme la Grèce. Mais c’est un plus gros morceau. Ca suffira t il pour faire sauter l’euro ?))
La vérité va finir par eclater sur l’insolvabilité de l’Europe.

Si j’en crois cet article, l’Italie "ne risque pas de tomber en catégorie spéculative à court ou moyen terme dans la mesure où la perspective de sa note reste "stable"" (à BBB-, "la plus faible note pour un investissement considéré comme fiable"). 
Pour info, la note de la Grèce a été relevée à B (avec perspective stable) (soit 5 rangs en dessous de BBB- dans la grille de notation S&P)  en septembre 2014, et celle de l’Espagne à BBB (avec perspective stable) en mai 2014.

Merci foxbat de cesser ce ton alarmiste, inapproprié et peu en rapport avec la situation (parler de "l’insolvabilité de l’Europe", alors que c’est une des zones les plus riches et les plus stables au monde….).


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