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#451 18/06/2013 19h45
- crosby
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Article du WSJ sur les usines automobiles en Europe (notamment en France) qui perdent de l’argent :
Unprofitable Auto Plants Multiply in Europe - WSJ
J’en retiens que c’est tellement mal barré en France, que ça devient plus optimal pour Renault de ramener la construction de certains modèles en France plutôt que de continuer à les construire en Inde.
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#452 26/06/2013 23h25
- placementapapa31
- Membre (2011)
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Je ne comprends pas ce que vous voulez dire (est-ce une boutade?)
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#453 04/07/2013 10h44
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CIB Natixis a écrit :
France : l’absence complète de forces de rappel
On observe depuis la fin des années 1990 en France un certain nombre d’évolutions continuelles, qui ne s’interrompent jamais :
- la dégradation de la profitabilité des entreprises, en particulier dans l’industrie ;
- le recul de la taille de l’industrie dans l’économie et le recul du niveau de gamme de l’industrie ;
- la dégradation de la compétitivité-coût ;
- les pertes de parts de marché et la dégradation du commerce extérieur ;
- le freinage des gains de productivité et de l’investissement technologique des entreprises ;
- la hausse de la taille des dépenses publiques et de la pression fiscale.
Il n’y a donc pas en France de force de rappel, quelle qu’en soit la nature :
- formation des salaires qui redresserait la compétitivité et la profitabilité,
- politique budgétaire qui stabiliserait la pression fiscale,
- effort d’innovation,
- d’éducation,
qui redresserait le niveau de gamme.
Même si les marchés financiers ne s’inquiètent pas, la dégradation de la situation de l’économie française, si elle se poursuit selon la tendance des 15 dernières années, sera probablement insupportable dans quelques années.
Cette dégradation continuelle a pu se poursuivre aussi longtemps uniquement grâce au point de départ assez favorable à la fin des années 1990.
Source avec graphiques : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=70876
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#454 04/07/2013 13h00
- pjd
- Membre (2013)
- Réputation : 0
crosby a écrit :
Article du WSJ sur les usines automobiles en Europe (notamment en France) qui perdent de l’argent :
Unprofitable Auto Plants Multiply in Europe - WSJ
J’en retiens que c’est tellement mal barré en France, que ça devient plus optimal pour Renault de ramener la construction de certains modèles en France plutôt que de continuer à les construire en Inde.
Faut encore trouver des acheteurs pour ces voitures fabriquées en France, c’est mal barré quand même le garagiste speedy dit qu’il vaut mieux acheter allemand pour éviter l’usure précoce de pièces et les factures élevées de réparation…
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#455 04/07/2013 13h03
- pjd
- Membre (2013)
- Réputation : 0
placementapapa31 a écrit :
Certes, tout est possible en 7 ans en théorie. Mais vous avez donc bon espoir que la France fasse en 7 ans le chemin qu’a fait l’Allemagne?
(remarquez, peut-être cela s’est-il déjà vu : "tournant de la rigueur" en 1983 ? - mais peut-on comparer les deux situations?)
Je dirais plus le chemin de l’Espagne, avec le gouvernement en place!
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#456 06/07/2013 15h08
- kikinou
- Membre (2011)
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Je crois avoir compris que de nombreux intervenants sont interesses, comme moi, par tenter de mieux comprendre l economie. Je crois bien que les rencontres d Aix sont d’un niveau exeptionnel, et exposition a de multiples points de vues (accademique, politique, entrepreneur, PDG grand groupe, consulting).
Éditions précédentes - 15ème Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence
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#457 06/07/2013 16h26
- christian
- Membre (2011)
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LeZig a écrit :
Un avis intéressant sur la France et sa politique de l’un des rares vrai patron en France (ni un héritier, ni un copain de politique)
Xavier Niel : entre coups de c?ur pour la France et coups de gueule contre ses ’élites’ | ITespresso.fr
Lunch with the FT: Xavier Niel
c’est une part importante du problème que vous évoquez.
En Allemagne ou même aux USA, y verrait-on un Henri Proglio "diriger" une boite à plusieurs milliards de capitalisation boursière ?
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#458 07/07/2013 16h29
- yihk
- Membre (2011)
- Réputation : 37
pjd a écrit :
Faut encore trouver des acheteurs pour ces voitures fabriquées en France, c’est mal barré quand même le garagiste speedy dit qu’il vaut mieux acheter allemand pour éviter l’usure précoce de pièces et les factures élevées de réparation…
Les fournisseurs sont les souvent même pour les voitures de différents pays Européens.
Alors quand ce genre de pseudo garagiste juge de la qualité des pièces, vaut mieux fuir surtout si on regarde les pièces de rechange qu’ls proposent.
L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.
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#459 07/07/2013 18h13
- pjd
- Membre (2013)
- Réputation : 0
yihk a écrit :
pjd a écrit :
Faut encore trouver des acheteurs pour ces voitures fabriquées en France, c’est mal barré quand même le garagiste speedy dit qu’il vaut mieux acheter allemand pour éviter l’usure précoce de pièces et les factures élevées de réparation…
Les fournisseurs sont les souvent même pour les voitures de différents pays Européens.
Alors quand ce genre de pseudo garagiste juge de la qualité des pièces, vaut mieux fuir surtout si on regarde les pièces de rechange qu’ls proposent.
Ceci dit je trouve pas normal de devoir changer les 4 disques après 50,000 km (dont 80% sur autoroute). Avant je roulais allemand, et en 130,000 km je n’ai jamais dû changer aucun disque…
Et les problèmes sur ma "française" ne s’arrêtent pas là: rouille sous la peinture, défaillance de l’électronique, système anti-pollution HS, problème avec l’ouverture des vitres, volant qui se déchire, changement d’ampoules tous les 2 mois… tout ça dans les premiers 60,000 km.
Avec une expérience pareille ce sera non seulement ma première voiture française, mais aussi ma dernière.
Retour à Das Auto, Vorsprung durch Technik, und so weiter…
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#460 07/07/2013 23h54
- placementapapa31
- Membre (2011)
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Je ne connais pas les voitures actuelles, mais j’ai eu pas mal de voitures françaises plus anciennes : R4, R5, Super 5, AX, 405. Conclusion : super fiables et coût d’entretien faible.
Quelque chose aurait donc changé?
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#461 08/07/2013 08h35
- christian
- Membre (2011)
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l’électronique !
Dacia (notamment avec la Logan) est régulièrement en tête des palmares de voitures les plus fiables. L’absence d’électronique, d’ordinateur de bord etc etc y serait-il pour quelque chose ?
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#462 16/07/2013 19h13
- BorderLine
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L’OCDE nous annonce que Hollande ne pourra qu’avoir tord sur le chômage.
Personnellement je dirais que c’est qu’une fois la tête au fond du trou qu’on peut en ressortir. Tant qu’il n’y aura pas un coup de semonce dantesque pour former une 6éme république…toutes les pipeaux réformes feront pschiiit
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#463 24/07/2013 20h24
- sissi
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Article de capital.fr: ou se place la France en fiscalite du revenu compare au reste de l’Europe…avec tableau du fardeau fiscal…France a 56.61%…en 2eme rang…donc 2eme "pire"
En France, plus de la moitié des revenus du travail partent en impôts, taxes et charges sociales
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#465 21/08/2013 15h15
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Du [petit] positif pour une fois :
CIB Natixis a écrit :
Voit-on une correction du mal profond de la France et de l’Italie ?
Le mal profond de la France et de l’Italie est le décalage entre le niveau élevé du coût du travail et le niveau de gamme faible de la production (en particulier dans l’industrie). Les deux pays sont donc touchés par la maladie hollandaise : la rentabilité insuffisante de la production (du capital) dans l’industrie conduit à la désindustrialisation, à la baisse du niveau de gamme de l’économie.
La maladie hollandaise s’auto-entretient, puisqu’il n’y a pas d’incitation à investir dans des équipements industriels sophistiqués ou à industrialiser les innovations technologiques.
Ce mal est maintenant bien compris parles économistes, par les hommes politiques. Voit-on ou attend-on une amélioration, soit en ce qui concerne les marges bénéficiaires, soit en ce qui concerne le niveau de gamme ?
En effet, si la maladie hollandaise persiste, il ne peut pas y avoir de vraie amélioration des économies.
On ne voit aucune amélioration en Italie ; on observe une légère amélioration en France depuis le début de 2013.
Source et détails : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72435
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#466 21/08/2013 15h28
- kienast
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La pression fiscale Francaise devient juste confiscatoire .
Rien qu’ en septembre tva+csg+gel du bareme impot pour 2014 + suppression des allocs pour "les plus riches" et j’en oublis , riche en france etant qq qui gagne 4000 euros par mois selon Hollande .
Cela vient s’ajouter a toute la ribambelle d’impots deja existant et ce n’est pas pret de s’arreter vu qu’aucun politique de gauche ou de droite ne prenne les decisions pour reduire de maniere drastiques les depenses .
Moi je conseille a tous les jeunes de sen aller car bientot en France il ne restera que les retraites , les chomeurs et les smicards , mais cet avis n’engage que moi .
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1 #467 21/08/2013 15h48
CIB Natixis a écrit :
Les deux pays sont donc touchés par la maladie hollandaise : la rentabilité insuffisante de la production (du capital) dans l’industrie conduit à la désindustrialisation, à la baisse du niveau de gamme de l’économie.
La maladie hollandaise s’auto-entretient, puisqu’il n’y a pas d’incitation à investir dans des équipements industriels sophistiqués ou à industrialiser les innovations technologiques.
En effet, si la maladie hollandaise persiste, il ne peut pas y avoir de vraie amélioration des économies.
Je ne savais pas que l’Italie était aussi gouverné par François Hollande
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#468 21/08/2013 16h37
- jpdapo
- Membre (2013)
- Réputation : 0
article de Jacques Sapir
La croissance? Quelle croissance?
http://russeurope.hypotheses.org/1478
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1 #469 21/08/2013 16h52
- Imbru
- Membre (2012)
- Réputation : 4
kienast a écrit :
La pression fiscale Francaise devient juste confiscatoire .
Rien qu’ en septembre tva+csg+gel du bareme impot pour 2014 + suppression des allocs pour "les plus riches" et j’en oublis , riche en france etant qq qui gagne 4000 euros par mois selon Hollande .
Cela vient s’ajouter a toute la ribambelle d’impots deja existant et ce n’est pas pret de s’arreter vu qu’aucun politique de gauche ou de droite ne prenne les decisions pour reduire de maniere drastiques les depenses .
Au dernière nouvelle, la dette n’est pas apparue du jour au lendemain.
On peut mettre tout et n’importe quoi sur le dos d’Hollande/Sarkozy & co, mais la dette, c’est les Francais qui l’ont créées en élisant les mauvaises personnes pour les mauvaises raisons.
Maintenant, il faut assumer cette dette et tant pis si 60M de Francais sont mécontent. Il fallait s’inquiéter un peu plus tôt de l’étât des finances de notre pays.
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#470 21/08/2013 16h52
- GoodbyLenine
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En lisant le résumé cité par IH, j’ai eu envie de lire l’étude en question. Mais en la lisant, j’ai été assez affligé des raisonnements de l’auteur. Je ne me considère pas comme un économiste, mais ça ne m’empêche pas de relever pas mal d’incohérences. Quel crédit peut-on alors accorder à ses conclusions ou au résumé de la page 1 ? Est-ce que j’ai loupé quelque chose ?
Plus en détails :
- Je ne vois souvent pas grand chose dans les Graphiques qui justifie les commentaires qui en sont faits. J’ai beau regarder les Graphiques 1a et 1b de tout côtés, je n’y voit pas clairement que les coûts de production unitaire augmentent en France depuis 2001 et en Italie depuis 2003 (Je vois ceci plutôt à partir de 2007-2008 pour les 2 pays, mais c’est peut-être/sans doute une conséquence de la crise…). Que vient faire la remarque sur les marges des secteurs non industriels (associée aux Graphiques 2a et 2b) alors qu’on cherche à montrer un niveau faible de gamme dans l’industrie ? Le raisonnement sur la base des Graphiques 3 et 4 est aussi étrange, car l’auteur pourrait aussi bien se demander si la faiblesse des marges des activités industrielles ne résultaient pas de l’absence d’investissements que l’inverse (les deux sont plausibles), or il ne se pose même pas la question. Le reste semble à l’avenant (par exemple lire du Graphique 10e que "la profitabilité de l’industrie est stable en France mais recule en Italie", alors que les 2 courbes ne s’écartent pas vraiment plus que d’habitude, semble fort de café !).
- L’auteur joue largement sur des effets d’optique, en mettant cote à cote des graphiques avec des échelles très différentes, pour donner l’illusion de similitudes … là où on n’en verrait souvent aucune en utilisant la même échelle.
- En ce qui concerne la forme, je ne comprend pas ce que l’auteur entend par "maladie hollandaise" : ce n’est nulle part expliqué, et si c’est de l’ironie en faisant allusion au patronyme de notre Président de la République, c’est un peu indigne d’un document de ’’recherche économique’’, et peu compréhensible car le diagnostic de la maladie semble s’appuyer sur des symptômes évoluant depuis 10 ans pendant lesquels les PR étaient issu d’un autre bord. Peut-être est-ce pour qualifier une maladie que l’actuel PR essayerait de soigner ? Peut-être est-ce pour flatter les opinions supposées des lecteurs afin de camoufler les failles du raisonnement ? (Je doute que ça abuse grand monde…).
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#471 21/08/2013 17h00
- NYBR
- Membre (2011)
- Réputation : 19
Imbru a écrit :
Au dernière nouvelle, la dette n’est pas apparue du jour au lendemain.
On peut mettre tout et n’importe quoi sur le dos d’Hollande/Sarkozy & co, mais la dette, c’est les Francais qui l’ont créées en élisant les mauvaises personnes pour les mauvaises raisons.
Maintenant, il faut assumer cette dette et tant pis si 60M de Francais sont mécontent. Il fallait s’inquiéter un peu plus tôt de l’étât des finances de notre pays.
Au sujet de la dette Française (entre autres), je termine un bouquin très intéressant sur ce sujet : La dette publique, une affaire rentable.
Les dettes d’état sont apparues à l’instant où les banques centrales ont perdues leur privilèges de création de monnaie scripturale, au profit des banques privées.
On y trouve notamment une série de données qui montre que la dette Française aurait diminuée si les emprunt de l’état n’étaient pas assortis d’intérêts (ce qui était le cas avant 1973, lorsque la banque de France avait l’autorisation de faire crédit au Trésor Français).
La dette ne serait donc pas qu’une histoire de mauvaise gestion par les gouvernements successifs, ou de "niveau de vie" des populations (infrastructures publiques, salaires minimums, couverture maladie, etc.)
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#472 21/08/2013 17h12
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
GoodbyLenine a écrit :
En lisant le résumé cité par IH, j’ai eu envie de lire l’étude en question. Mais en la lisant, j’ai été assez affligé des raisonnements de l’auteur. Je ne me considère pas comme un économiste, mais ça ne m’empêche pas de relever pas mal d’incohérences. Quel crédit peut-on alors accorder à ses conclusions ou au résumé de la page 1 ? Est-ce que j’ai loupé quelque chose ?
Plus en détails :
- Je ne vois souvent pas grand chose dans les Graphiques qui justifie les commentaires qui en sont faits. J’ai beau regarder les Graphiques 1a et 1b de tout côtés, je n’y voit pas clairement que les coûts de production unitaire augmentent en France depuis 2001 et en Italie depuis 2003 (Je vois ceci plutôt à partir de 2007-2008 pour les 2 pays, mais c’est peut-être/sans doute une conséquence de la crise…). Que vient faire la remarque sur les marges des secteurs non industriels (associée aux Graphiques 2a et 2b) alors qu’on cherche à montrer un niveau faible de gamme dans l’industrie ? Le raisonnement sur la base des Graphiques 3 et 4 est aussi étrange, car l’auteur pourrait aussi bien se demander si la faiblesse des marges des activités industrielles ne résultaient pas de l’absence d’investissements que l’inverse (les deux sont plausibles), or il ne se pose même pas la question. Le reste semble à l’avenant (par exemple lire du Graphique 10e que "la profitabilité de l’industrie est stable en France mais recule en Italie", alors que les 2 courbes ne s’écartent pas vraiment plus que d’habitude, semble fort de café !).
- L’auteur joue largement sur des effets d’optique, en mettant cote à cote des graphiques avec des échelles très différentes, pour donner l’illusion de similitudes … là où on n’en verrait souvent aucune en utilisant la même échelle.
- En ce qui concerne la forme, je ne comprend pas ce que l’auteur entend par "maladie hollandaise" : ce n’est nulle part expliqué, et si c’est de l’ironie en faisant allusion au patronyme de notre Président de la République, c’est un peu indigne d’un document de ’’recherche économique’’, et peu compréhensible car le diagnostic de la maladie semble s’appuyer sur des symptômes évoluant depuis 10 ans pendant lesquels les PR étaient issu d’un autre bord. Peut-être est-ce pour qualifier une maladie que l’actuel PR essayerait de soigner ? Peut-être est-ce pour flatter les opinions supposées des lecteurs afin de camoufler les failles du raisonnement ? (Je doute que ça abuse grand monde…).
Bonjour GBL,
Vous pouvez consulter wikipédia : Maladie hollandaise ? Wikipédia
La maladie hollandaise (ou mal hollandais, ou malaise hollandais, ou syndrome hollandais, en anglais Dutch disease) est un phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l’industrie manufacturière locale.
Je pense que cela répond (en partie) à vos questions, il n’y a pas de lien avec M. Hollande, d’autant qu’il ne gouverne pas l’Italie (enfin aux dernières nouvelles). Pas raison, donc, de se sentir affligé.
Peut-être est-ce pour flatter les opinions supposées des lecteurs afin de camoufler les failles du raisonnement ? (Je doute que ça abuse grand monde…).
A mon avis, pas de raison non plus de spéculer sur les gouts politiques des lecteurs, a titre personnel je suis incapable de dire ou d’avoir des statistiques la dessus.
Sur les autres points je n’ai pas la même lecture que vous du document, qui pour moi met en lumière les problèmes de compétitivité de la France (cout salarial qui augmente trop par rapport à la montée en gamme trop faible) mais j’ai surement une sensibilité "libérale" un peu plus poussée que la vôtre.
Cdt,
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#473 21/08/2013 17h23
- Derival
- Membre (2010)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 124
NYBR a écrit :
On y trouve notamment une série de données qui montre que la dette Française aurait diminuée si les emprunt de l’état n’étaient pas assortis d’intérêts (ce qui était le cas avant 1973, lorsque la banque de France avait l’autorisation de faire crédit au Trésor Français).
La dette ne serait donc pas qu’une histoire de mauvaise gestion par les gouvernements successifs, ou de "niveau de vie" des populations (infrastructures publiques, salaires minimums, couverture maladie, etc.)
Les dettes publiques sont aussi vieilles que les marchés financiers où elles s’échangent.
Les états ne se sont pas endettés "par magie" à partir de 1973, quoi que veuille en dire la propagande moderne.
Croire que l’absence de dette pendant les années de croissance forte qui ont suivi la Seconde Guerre Mondiale était la situation "normale" serait oublier le passé bien vite.
Par exemple sur la page Wikipédia sur l’histoire des bourses, on peut lire :
Wikipedia a écrit :
Henri II lance à Lyon en 1555 le Grand Parti de Lyon, un emprunt de deux millions d’écus sur 11 ans, à intérêt de 16 %, « taux très supérieur aux précédents », de 12 % en moyenne. Les trois-quarts de l’emprunt sont d’anciens crédits, rassemblés et refondus. Jusque là, le déficit royal était comblé par des emprunts à trois mois, renouvelés à l’échéance. La plupart des créanciers suisses le boudent, jugeant l’échéance trop longue : ils envoient seulement 29000 écus à Lyon. La nouvelle créance séduit cependant par sa clarté et sa visibilité. Pour souscrire, « des femmes vendirent leur bijoux, des domestiques engagèrent leurs économies » des « marchands turcs souscrivirent par l’intermédiaire de leurs hommes de paille 500 000 écus ». Mais deux ans plus tard, sa valeur chute : la banqueroute espagnole génère une défiance envers toutes les dettes publiques. Le 20 novembre 1557, peu après la prise de Cadix par des Anglais, Philippe II d’Espagne annonce qu’il cesse de payer les intérêts à ses nombreux créanciers, jusque-là rassurés par les colonies espagnoles du Mexique et du Potosi, hauts lieux de l’histoire des mines d’argent.
« Le bruit se répandit, grâce aux feuilles imprimées », aux « quatre coins de l’Europe ». Albisse Del Bene se fait le porte-parole de la communauté bancaire internationale. Il tente, sans succès, de convaincre Philippe II d’Espagne d’aménager sa dette. Après le krach de 1557, la banque Capponi quitte Lyon pour Paris. En 1604, Sully, ministre des Finances d’Henri IV réduit de 40 % les montants du Grand Parti de Lyon et ramène de force le taux d’intérêt à 4 %.
Un petit air de "déjà vu" …
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#474 21/08/2013 17h39
- Alexis92
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Une remarque perso.
On évoque toujours la rentabilité du capital qui serait insuffisante. Je ne partage point cet avis. Ce déficit de rentabilité est pour moi présent dans le secteur marchand de l’économie.
Quelqu’un qui investit dans sa RP ne subit aucune taxation sur son investissement hormis l’ISF mais qui a un abattement conséquent. L’assurance vie reste tres peu taxé également bien qu’elle soit sans risque dans certains cas ou inutile à l’éco nationale (investissement en UC étrangere).
Par contre matraquer les entreprises via des cotisations bidons du style 1 % logement ou une taxation du travail ça oui mais ce n’est pas à proprement une taxation du capital.
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#475 21/08/2013 18h12
- GoodbyLenine
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roudoudou a écrit :
Vous pouvez consulter wikipédia : Maladie hollandaise ? Wikipédia
La maladie hollandaise (ou mal hollandais, ou malaise hollandais, ou syndrome hollandais, en anglais Dutch disease) est un phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l’industrie manufacturière locale.
Je pense que cela répond (en partie) à vos questions, il n’y a pas de lien avec M. Hollande, d’autant qu’il ne gouverne pas l’Italie (enfin aux dernières nouvelles). Pas raison, donc, de se sentir affligé.
Merci pour ce lien. Mais ça ne m’apporte pas vraiment une réponse satisfaisante : quelles ressources naturelles sont donc tellement abondantes en (et exportées de) France et Italie, au point de constituer une rente qui ferait monter la devise (d’ailleurs partagée avec d’autres pays non atteint pas cette maladie) et nuirait à la compétitivité des exportations ?
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