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#1 12/05/2011 16h14

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Au sein de l’enveloppe fiscale de l’assurance-vie ou d’un contrat de capitalisation (pour les entreprises), de nouveau supports ponctuels sont régulièrement proposés aux épargnants, avec des coupons assez généreux et des échéances de moyen terme.

Par exemple, le CLN Air France 7,05% accessible dans les contrats d’assurance-vie de Nortia (Panthéa, Private vie, etc…).

Ce type de support est conçu comme une alternative aux fonds euros car il offre, en contrepartie d’un risque faible, une rémunération très supérieure !

Ce support est ouvert jusqu’au 17 juin 2011.

Extrait de la bruchure de présentation :

Brochure CLN Air France a écrit :

"• «CLN Air France» est une solution d’investissement simple et transparente indexée à la signature d’une entreprise de renom : Société Air France.
• À l’issue de chaque année et en l’absence d’Événement de Crédit, l’investisseur bénéficie d’un
coupon attractif de 7,05%1 p.a. payé annuellement (soit une surperformance annuelle de 3,89%
par rapport au taux sans risque de maturité similaire égal à 3,16% au 12/04/2011).
• En l’absence d’Événement de Crédit, l’investisseur bénéficie du remboursement de l’intégralité
de son capital à l’échéance.

AVANTAGES
• En l’absence d’Événement de Crédit sur l’Entité
de Référence, l’investisseur bénéficie d’un
coupon attractif de 7,05% p.a. à l’issue
de chaque année.
• En l’absence d’Événement de Crédit sur l’Entité
de Référence, l’investisseur bénéficie du
remboursement de l’intégralité de son
capital à l’échéance.
• L’investisseur profite d’une exposition à la
signature de «Société Air France», une
société de renom dans son secteur.
• L’investisseur bénéficie d’une
surperformance annuelle de 3,89% par
rapport au taux sans risque de maturité
similaire, égal à 3,16% au 12/04/2011.
INCONVÉNIENTS
• L’investisseur ne bénéficie pas d’une garantie
du capital à l’échéance. Si un Évènement
de Crédit survient sur l’Entité de Référence, la
valeur de remboursement du produit peut être
inférieure au montant de l’investissement initial.
Dans le pire des scénarii, l’investisseur peut
perdre jusqu’à la totalité de son investissement.
• En cas de survenance d’Événement de Crédit,
l’investisseur perd toute possibilité de
versement de coupons futurs.
• Le gain offert par le produit est limité à
7,05% par année

Votre avis ?

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#2 12/05/2011 16h34

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Ce type de produits est de plus en plus courant, il en existe un peu sur tout, y compris sur des matières premières exotiques (un contrat analogue sur le dioxyde de carbone a été proposé au DAF de ma société).

Par contre là, on ne sait pas exactement sur quoi est-ce que l’argent de l’épargnant est investi, ce qui est normalement indiqué. De plus la comparaison avec le taux "sans risque" me paraît particulièrement fallacieuse.

En l’absence d’autres informations, je pense qu’il vaut mieux se tenir à l’écart.

Les banques aiment bien surfer sur la notion de "risque". J’ai, pour l’anecdote, un ami belge qui a donné une certaine somme d’argent à sa femme, et à ses enfants en bas-âge. Pour le portefeuille de sa femme, aucun souci il s’est sélectionné quelques valeurs de rendement solides. Par contre, la réglementation belge lui interdit les investissements "à risque" pour ses enfants. La banque lui a proposé ses propres obligations en alternative ! J’ai trouvé cela plutôt gonflé.

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#3 12/05/2011 17h47

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Une CLN est une note émise dont la performance est basée sur des dérivés de crédit. Ici, je pense que la performance vient de CDS sur la dette de Air France. En cas de downgrade de la dette (c’est un événement de crédit),  alors vous pouvez être amené à rembourser sur votre capital l’acheteur de protection. Attention donc aux éventuels événements de crédit et à leurs conséquences sur le capital.


Chaque semaine, mon portefeuille analysé sur http://valeuretperformance.posterous.com/

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#4 12/05/2011 19h19

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stephane a écrit :

Ce type de support est conçu comme une alternative aux fonds euros car il offre, en contrepartie d’un risque faible, une rémunération très supérieure !

Archifaux.
Avec le fonds en euro, à rémunération certes potentiellement plus faible, on ne court aucun risque, même en cas de faillite de la compagnie d’assurance (jusqu’à un plafond de 70.000€).

En revanche, avec ce CLN, on a trois risques et/ou inconvénients majeurs:
- on peut tout perdre si la BANQUE qui a émis ce CLN fait faillite, même si Air France se porte comme un charme
- on peut tout perdre si Air France fait faillite (cessation de paiement), même si cettebanque va toujours bien. Et justement, Air France est un groupe jugé relativement peu solide et NON INVESTMENT GRADE (autrement dit, "junk bond") par les agences de rating. C’est d’ailleurs pour cela pour les concepteurs de ce CLN l’ont choisi. S’ils avaient choisi un CLN sur EDF par exemple, groupe beaucoup plus solide, le taux d’intérêt du CLN aurait été bien plus faible et n’aurait pas attiré le chaland.
Les concepteurs ont donc délibérément choisi Air France, pour tromper le chaland non averti. Car ce dernier ne connait ni le rating ni le CDS des grands groupes comme EDF ou Air France et croit - à tort bien sûr - que tout groupe ayant une forte notoriété est forcément très solide.

- on perd la liquidité de sortir à tout moment comme sur le fonds en euro, sauf à accepter une forte décote (donc une forte perte) sur la valeur du CLN. En réalité, avec le CLN, on est en pratique bloqué jusqu’à l’échéance et on ne peut alors que vivre dans l’inquiétude en espérant que ni la banque conceptrice ni Air France ne seront dans l’intervalle en cessation de paiement.

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#5 12/05/2011 20h11

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zParisien, Il est donc plus intéressant de les acheter "d’occasion" et "à la casse" en profitant d’une décote, que de souscrire lors de l’emission initiale de ce type de support.

J’avais également vu passer, il y a qq temps un CLN sur Lafarge à 8,2%, mais je n’avais pas pris le temps de le regarder.

Ici, l’emetteur est la société générale.

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#6 12/05/2011 22h53

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Pour ma part, ce ne sont pas nécessairement les risques sur la solvabilité de SG ou AF  qui me gênent le plus dans ce produit.

Il y a certes un risque de contrepartie sur l’émetteur du "credit linked note" (CLN), mais objectivement,  les risques de faillite de la Société Générale sont infinitésimaux dans les faits, à mon avis du moins ("too big to fail").

Le risque de faillite d’Air France est raisonnablement limité aussi (mais attention, les évènements de crédit entraînant la déchéance du produit comprennent aussi le défaut de paiement et la restructuration, qui sont moins improbables en l’occurrence).

Mais après tout, on peut faire un pari sur la solvabilité d’Air France sur les cinq prochaines années, ce n’est pas nécessairement déraisonnable, des actionnaires prennent aussi implicitement ce risque.

Ce qui me gêne énormément par contre, c’est l’opacité d’un tel produit pour les particuliers, à plusieurs niveaux:

1. techniquement, on se réfère à des définitions normalisée de l’Isda (International Swaps and Derivatives Association) qui ne sont guère accessibles au profane. Le produit est coté au Luxembourg: il n’est donc pas soumis à un agrément de l’AMF, laquelle est généralement très attachée à la protection et aux intérêts des investisseurs particuliers. Cette garantie est ici absente.

2. enfin et surtout, la pertinence de la rémunération offerte en contrepartie du risque n’est aucunement évaluable par Monsieur Toutlemonde. On ignore complètement le degré de rétrocession du produit de la vente de ce risque sur le marché (que la SG a bien évidemment pratiqué pour structurer son produit)…… L’évaluation des dérivés de crédit est mathématiquement complexe et hors de portée du quidam, elle est réservée à des professionnels pointus

En clair, le risque de crédit sur Air France  est à 100% pour vous, mais je serai curieux de connaître quel est le pourcentage de la valeur de marché du risque vendu qui m’est réellement rétrocédée et combien en retiennent la SG et consorts.

Un simple élément pourrait déjà mettre la puce à l’oreille: dans une brochure de présentation, il est précisé que la SG versera 0,96% de rémunération annuelle au distributeur du produit, soit  5x0,96=4,8% du capital (cette mention ne figure pas dans la brochure Nortia, mais dans celle-ci, trouvée sur internet):
http://www.consultis-patrimoine.com/pdf … FRANCE.pdf

Le prescripteur touche ainsi à lui seul près de 5% de du capital, soit autant que l’investisseur n’aura pas, ce à quoi il faut encore rajouter la marge propre de la SG. Et comme la SG est plutôt réputée pour ses activités de produits structurés, qui dégageraient, paraît-il, une rentabilité sur fonds propres opulente…

Au risque de me répéter 100% des risques pour vous, mais très vraisemblablement rémunérés bien en dessous de leur valeur de marché pour l’investisseur particulier, compte tenu d’une rémunération de l’arrangeur dont vous n’avez aucune idée et que l’on garde bien de vous révéler… Probablement tout bénéfice pour la SG qui vend le risque de crédit sur le marché, prend une marge (plantureuse?) au passage en vous refilant ledit risque au final.

A chacun d’en tirer ses propres conclusions.

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#7 12/05/2011 23h23

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Il faudrait pouvoir comparer cette rentabilité avec l’achat d’une obligation émise par AF d’une durée équivalente, pour en déterminer le TRI%.

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#8 12/05/2011 23h55

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INTP

pour ma part, je me tiens à l’écart de ce genre de produits …

j’ai beau tourner le pb  dans tous les sens, la seule alternative credible pour mes liquidités/fond euros sont les certificats bonus cappes.

ce n’est pas sans risque mais au moins je suis capable de l’evaluer simplement
et je dois supporter les inconvenients du CTO

prenez par ex (NDLR : je n’en ai pas en portif mais je surveille) le certif 2568z sur gsz
il s’est vendu aujourd’hui à 29.84 et sera remboursé 32.5 le 15/12 si GSZ ne descend jamais en dessous de 19.5 (NDLR : GSZ n’est pas passée en dessous de 22 au plus fort de la crise)
s’il touche, ce n’est pas une perte en capital puisque le certificat vous sera remboursé au prix de l’action à l’échéance.

Ce certificat permet un gain de presque 8% en 7 mois soit plus de 13% annualisé brut pour un risque que je laisse à chacun le soin d’analyser.
Il permet de gagner dans tous les scénarios sauf le gros crach mais dans ce dernier, le produit proposé dans ce post n’est pas plus sécurisé et nous bloque pour 5 ans.

Ceci n’est absolument pas une recommendation mais une piste de reflexion


Apprenez à fabriquer vos propres meubles … même si vous avez 2 mains gauches !

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#9 13/05/2011 00h24

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J’avais souscris au CLN Lagarge 8,2% et arrivant à l’échéance, on m’a proposé ce CLN d’Air France.

J’en ai pris, mais un peu.

Il ne faut pas confondre CLN et obligations. Comme il a été dit, le moindre événement crédit sur l’entreprise ramène le capital à zéro (ce qui n’est pas le cas de l’obligation) et il y a également un risque sur la banque, même s’il est faible.

Au final, la rémunération est bien au dessous du risque réellement pris (risque banque + risque événement crédit CLN + liquidité assureur + opacité instrument >> risque crédit obligation + liquidité bourse).

Mais, cela permet d’investir sur un erzatz d’obligation au sein d’un contrat d’assurance vie.

A quel prix ? Le risque est important et n’est pas correctement rémunéré, mais la fiscalité est plus avantageuse (30% pour les coupons en direct VS 12% pour une AV de 8 ans si on sort). Cependant, les frais de gestion rognent la performance (1% du capital, soit 14% des revenus !). Ce que l’on gagne en fiscalité, on le perd en frais !

Bref, ce n’est pas une opportunité génialissime, sauf pour l’assureur.

Je recommande de lire le blog oblig.fr qui traite très bien de ce sujet.

J’en prends un peu (juste des CLN sur une seule entreprise, pas plusieurs… / avec un rendement supérieur à 7% pour limiter l’impact des frais de gestion fixes) pour aller sur le marché oblig via des CLN au lieu de passer par une SICAV qui aura 2 à 3% de frais de gestion de SICAV qui se cumuleront avec les 1% de l’assurance vie (soit 3 à 4% du capital pour des obligations à 5 à 10% !).

J’ai des SICAV actions dans mes contrats d’assurance vie, et au lieu de diversifier avec des SICAV obligataire, je prends un risque supplémentaire pour espérer un gain plus important en passant quelques fois par des CLN.

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#10 13/05/2011 00h55

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stephane a écrit :

Il faudrait pouvoir comparer cette rentabilité avec l’achat d’une obligation émise par AF d’une durée équivalente, pour en déterminer le TRI%.

je crains que malheureusement ce ne soit un peu plus compliqué que cela: avec un CLN émis par une banque, vous êtes exposés à un double risque de crédit, ici SG + AF si j’ai bien compris le prospectus.

La valorisation du CLN devrait se faire normalement avec une actualisation des flux attendus tenant compte des probabilités de survie respectives, des taux de recouvrement en cas de défaillance et de la corrélation entre risque de défaillance de l’émetteur et de la référence (si SG fait faillite, cela se répercute-t-il potentiellement sur AF et vice versa?).

En simplifiant un peu, la marge du CLN par rapport au taux sans risque devrait être proche de la somme des primes de CDS: SG + AF, sauf erreur de ma part.

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#11 13/05/2011 01h03

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Il faut aussi voir les frais de gestion dans le contrat d’assurance vie qui sont prélevés trimestriellement (vente de parts selon le marché que l’assureur anime ! -> 14% mini du rendement) et aussi la "prime" de liquidité de cet instrument (qui ira acheter des CLN au lieu des "vrais" obligation sur le marché secondaire, mis à part forte décote ?).

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#12 13/05/2011 11h52

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sijetaisriche a écrit :

En simplifiant un peu, la marge du CLN par rapport au taux sans risque devrait être proche de la somme des primes de CDS: SG + AF, sauf erreur de ma part.

Pas d’erreur, mais on est d’accord, ca reste approximatif.

Actuellement :
Swap 5 ans : 2.90%
CDS Air France KLM 5 ans : 350 bp
CDS Société Générale 5 ans : 120 bp

Si on additionne, ca donne 7,60% smile

PS : je vais prendre un peu de ce CLN aussi smile Ca rentrera dans ma poche "High Yield" en remplacement de perpets bancaires. Mais c’est aussi pour prendre pied dans un nouveau contrat d’AV.

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#13 19/06/2012 23h34

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En l’occurence, le spread de la sg n’entre pas dans le calcul du rendement offert.

La sg ne va evidement pas verser une prime pour couvrir l’acheteur de son défaut à elle… Ce qui ne veut pas dire que l’investisseur ne puisse pas tenir compte du défaut de la sg dans son calcul de risque/rentabilité…

En l’occurence ce lien http://www.bionicturtle.com/how-to/arti … d_note_cln tres bien fait nous donne deux indications:
- il y a deux produits distincts: CLN synthétique et pas synthétique.
- pour le synthétique, le rendement maximal offert par la sg sera

Taux sans risque + spread cds air france

C’est dailleurs ce qui est dit:

coupon attractif de 7,05%1 p.a. payé annuellement (soit une surperformance annuelle de 3,89%
par rapport au taux sans risque de maturité similaire égal à 3,16% au 12/04/2011).

- pour le non-synthetique

Taux oblig + spread cds air france

Mais dans la pratique ce sera moins car il faut que la sg se paye smile

Dernière modification par lionelo (19/06/2012 23h53)

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#14 20/06/2012 15h34

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lionelo a écrit :

En l’occurence, le spread de la sg n’entre pas dans le calcul du rendement offert.

La sg ne va evidement pas verser une prime pour couvrir l’acheteur de son défaut à elle…

Je ne suis pas trop le raisonnement.  Lorsque la SG émet de la dette senior sur les marché, c’est bien avec une prime de risque propre (le terme à la mode est maintenant de dire idiosyncratique), elle le rémunère et là ce ne serait pas le cas, pourquoi?

Les modèles de valorisation des CLN partent bien sur le postulat suivant (en schématisant un peu): la valeur de marché du CLN est l’actualisation des flux attendus au taux interbancaire, multipliés par la probabilité de survie conjointe (référence et émetteur). Si ces risques sont parfaitement indépendants, la marge est à peu près la somme des primes sur la référence du CDS et de l’émetteur (sauf SPV avec collatéral, mais je ne crois pas que c’était le cas ici, il me semblait que la banque émettait directement)

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#15 16/07/2012 09h39

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Avis aux porteurs du CLN Air France 2016 : le coupon du 11 juillet 2012 a été détaché.

Comme indiqué dans les conditions générales, il sera réinvesti sur un support monétaire (BNP Paribas Trésorerie C).
Compte tenu du rendement zéro des fonds monétaires et des frais sur UC, je vous suggère d’arbitrer immédiatement* ce coupon sur le fonds en euros.

* enfin, dès que ca sera visible sur l’interface Nortia, qui est un peu lente à la détente…

Dernière modification par Nikki (16/07/2012 09h59)

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