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2 #1 02/10/2013 07h51
- Frederic89
- Membre (2012)
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Un article qui dérange:
Logement : faut-il défendre les marchands de sommeil ?
Frédéric
Mots-clés : concurrence, pauvreté, propriétaire, taudis
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#2 02/10/2013 09h40
- Boubouka
- Membre (2013)
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*** sujet plutôt -> salon des gentelmen ***
Malheureusement la location d’un bien immobilier n’obéit pas aux règles du marché ou du marketing. Dans l’esprit des gens, le service de logement est un service public comme le service de santé.
Comme c’est l’humain qui est impliqué, effectivement on a du mal à garder les bons raisonnements ; qualité, prix, risques, recouvrement, etc.
Nous sommes en face d’une contradiction importante. Service (de logement) assimilé à un service public que l’état ne peut assumer et qu’il a délégué une grande partie au privé (parc privé >50% des logements en location).
Parmi les impacts de la loi Duflot, ce serait l’assèchement du marché, la montée des prix des locations (car les moyennes et les médianes montent aussi) mais surtout la dégradation du parc locatif privé.
C’est un article qui permet de réflechir de manière objective à un produit (service de location) où il y a beaucoup de subjectivité. Les marques tournent cela à leur avantage (rareté, appartenance à une "élite", etc). Le logement est devenue presque une marque en termes de perception sans les paramètres économiques afférents. Encore une contradiction marque <> service public.
En tout cas, à un moment ou un autre, la performance d’un produit sera corrélée fortement à son risque. Aujourd’hui la politique du gouvernement pousse le service de location de logement au risque maximum avec une performance minimum (4% commence à être le graal). Dans ce cas, la rupture est prévisible.
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#3 02/10/2013 10h19
- DDtee
- Membre (2013)
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Boubouka a écrit :
(4% commence à être le graal)
Ca c’est du Parisianisme de Parisien francilien d’Ile de France
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#4 02/10/2013 10h56
- Boubouka
- Membre (2013)
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DDtee, je pense que ce qualificatif n’est pas assez précis
plus sérieusement, quelques données (*) structurelles pour étayer la réflexion.
40% du parc locatif privé a été construit avant 1949 alors que c’est 10% dans le public. Le parc privé est plus difficile et plus couteux à entretenir.
en IDF,
- Paris : le privé représente 60% du parc locatif.
- Proche banlieux : le privé représente 40% du parc locatif.
- Paris et Proche banlieux représentent 80% du parc locatif privé en IDF.
Ce sont les zones les plus tendues où l’accès à la propriété est le plus difficile.
IDF représente 18% de la population. 18% du parc locatif privé se trouve en IDF alors que 25% du parc social se trouve en IDF.
Ainsi malgré une sur-représentation du parc locatif social en IDF la zone reste tendue à en juger les longues listes d’attente pour un logement HLM.
C’est dans cette zone où la rentabilité du parc locatif privé est la moindre et donc si les investisseurs vont délaisser le logement locatif ce sera dans cette zone en premier.
En conclusion, c’est dans la zone la plus problématique que la loi dufflot va accentuer les problèmes.
Autres effets, dans cette zone :
- repousser les gens en très grande banlieu. Ce sera une catastrophe humaine doublée de catastrophes économique et écologique quand on connait l’état des transports en commun et le temps qu’il faut faire pour traverser de banlieu à banlieu (ex : Puteaux -> Montrouge 1h en heure de pointe que ce soit en voiture ou transport en commun et on parle ici de proche banlieu)
- faire exploser les prix des locations en grande banlieu ou les parcs locatifs privé et public sont faibles.
Les gens à faibles moyens remercieront Mme Dufflot pour leur avoir infligé une triple peine : (1) les exclure définitivement de l’accès à la propriété, (2) leur faire payer cher leur logement et (3) les expulser en grande banlieu pour subir 2 à 3h de transport par jour (sans parler de les exclure de l’accès à la culture, à la sécurité, etc).
Bien entendu, en prenant un cas particulier il est possible de raconter ce qu’on veut ; une histoire dramatique ou un conte de fée. Pour cela il suffit de regarder M6 et non pas mobiliser les moyens de l’état et les cerveaux de hauts fonctionnaires de l’état. Les politiques doivent agir sur les grandes masses en étudiant et croisant des données statistiques avec une étude d’impact des décisions sur l’évolution de ces stat.
Enfin, je considère que les hauts fonctionnaires de l’état comme une ressource extrêmement rare (et chère) et que c’est un crime politique et démocratique de mobiliser ces ressources pour détériorer les conditions de vie des gens notamment ceux à faibles ressources.
(*) http://www.developpement-durable.gouv.f … ffrees.pdf
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1 #5 02/10/2013 11h01
- Minerve
- Membre (2013)
- Réputation : 7
J’ai l’impression que l’auteur de cet article ne sait même pas de quoi il parle. Ces taudis ne sont pas forcément loués moins chers que des appartements décents. Le seul point sur lequel je suis d’accord avec lui, c’est que si des personnes y habitent, c’est qu’elles n’ont pas le choix. Les locataires des marchands de sommeil sont en grande partie des immigrés clandestins qui par leur présence illégale dans le pays n’ont pas accès aux logements déclarés. Les marchands de sommeil profitent de la situation en pratiquant des prix souvent bien supérieurs aux autres appartements, car leur locataire n’a pas le choix : c’est ça ou la rue. Alors il paye le prix demandé. Car il y loge aussi sa femme et ses enfants. Il travaille jour et nuit pour arriver à payer ce loyer exorbitant, en attendant que sa situation soit régularisée. En attendant le jour de sa libération…
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#6 02/10/2013 11h13
- Kiceca
- Invité
Pas grand chose à ajouter au commentaire de Minerve qui a tout dit.
Défendre les marchands de sommeil c’est défendre l’indéfendable. Les marchands de sommeil sont une honte qui porte tort à tous les bailleurs honnêtes et raisonnables.
#7 02/10/2013 12h13
- bifidus
- Membre (2011)
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Minerve j’ai l’impression que vous n’avez même pas lu cet article parce que le titre n’était pas politiquement correct et que c’est vous qui ne connaissez absolument pas la réalité…
L’auteur dit justement que ces taudis sont loués aussi cher que des appartements décent parce qu’il n’y a pas de vrai marché et que tout est sur-règlementé.
Pour que des gens n’en soit pas réduits à accepter de louer des taudis il faudrait qu’ils aient une offre plus importante, que les propriétaires louent plus volontier et qu’il y ait plus de propriétaires.
Meme avec un CDI correct je ne peux pas me louer 45 m2 en province car mes garanties ne sont pas suffisantes pour sortir 600 euros par mois de loyer (meme si il m’arrive de gagner ou perdre 5 fois plus dans la journée)…
Si je n’avais pas eu mes parents pour se porter caution j’aurais peut etre du me contenter d’un bailleur peu regardant… Justement un marchand de sommeil. Il m’est arrivé de passer un mois à l’hotel parce que je ne pouvais pas louer. Est-ce que ca vous est arrivé à vous qui connaissez si bien la situation ?
De meme je ne rentre pas dans les clous des banques et je ne peux pas emprunter pour acheter (du neuf donc garantie 100% pour le préteur) alors que j’apporte les 2/3 en cash et que j’ai 2 fois le dernier tiers sur mon PEA…
Et encore j’ai un CDI avec un salaire correct, j’aurais effectivement pu me contenter de 30 m2… Un smicard en CDD ne peut rien se louer et il est forcé de s’adresser à un marchand de sommeil.
C’est la sur-règlementation (aussi bien au niveau de la location que de la construction) qui provoque une pénurie de l’offre.
Il y a effectivement deux failles dans le raisonnement de l’article :
- dans des zones trés peuplées où se trouve le travail il est difficile d’augmenter l’offre.
- les travailleurs illégaux seront toujours pret à louer n’importe quoi, mais c’est un autre problème et la aussi à faire de l’angélisme on ne fait que donner raison aux extrèmes. Ces gens crèvent dans leur pays et ils sont pret à tout. Règlementez pour qu’un bénéficie de conditions correctes et c’est celui-là qui exploitera 3 autres clandestins.
Je ne dis pas qu’il faut une dérégulation complète mais que les politiques favorisent d’abord le marché et qu’ils régulent seulement l’inacceptable.
Les marchands de sommeil sont la conséquence directe de Politiciens qui nous pondent des lois complètement déconnectées de la réalité sociale.
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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#8 02/10/2013 12h21
- Kiceca
- Invité
La sur-réglementation que vous dénoncez est hélas la réponse politique au problème que représentent une minorité de bailleurs comme de locataires indélicats….
Comme toujours c’est la majorité qui trinque pour les mauvais agissement d’une minorité.
Pourquoi d’ailleurs y a t’il toujours plus de normes…. Parce que sinon, vous trouverez toujours un margoulin pret a faire n’importe quoi…. Hélas !
#9 02/10/2013 13h06
- Boubouka
- Membre (2013)
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C’est un exemple très interessant.
D’une situation particulière, qui est dramatique, certains tirent une généralité.
Statistiquement cela représente combien de logements sur les 5 Millions dans le parc locatif privé en France ? Le nombre d’immigrés en situation irrégulière est estimé entre 200 et 400k. Cela fait environ 100 000 foyer soit 5% du nb de logements dans le parc locatif privé.
Quels changements apporteront les lois en préparation à ces cas dramatiques : aucun. Probablement une aggravation, car ces gens dans une detresse absolue seront en concurrence avec ceux que la loi Dufflot aura explusé de Paris et sa proche banlieu.
Donc, d’un cas particulier on tire une généralité. Une dose de confusion permet de déplacer le terrain.
Ainsi, sur la base une minorité très faible de profiteurs sans scrupules (1% ?) qui exploitent la situation de détresse des immigrés sans papiers (représentant au plus 5% des locataires) on fait des lois qui pénalisent les investisseurs et les 95% des autres locataires modestes tout en aggravant la situation de ces immigrés.
Dufflot par sa Loi introduit une regression sociale des gens modestes et une aggravation du drame humain des immigrés doublées d’une catastrophe écologique.
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1 #10 02/10/2013 13h42
- LordWolfy
- Membre (2010)
- Réputation : 16
Minerve a écrit :
J’ai l’impression que l’auteur de cet article ne sait même pas de quoi il parle. Ces taudis ne sont pas forcément loués moins chers que des appartements décents. Le seul point sur lequel je suis d’accord avec lui, c’est que si des personnes y habitent, c’est qu’elles n’ont pas le choix. Les locataires des marchands de sommeil sont en grande partie des immigrés clandestins qui par leur présence illégale dans le pays n’ont pas accès aux logements déclarés. Les marchands de sommeil profitent de la situation en pratiquant des prix souvent bien supérieurs aux autres appartements, car leur locataire n’a pas le choix : c’est ça ou la rue. Alors il paye le prix demandé. Car il y loge aussi sa femme et ses enfants. Il travaille jour et nuit pour arriver à payer ce loyer exorbitant, en attendant que sa situation soit régularisée. En attendant le jour de sa libération…
Dans l’article l’auteur explique que la loi du marché incite de nouveaux acteurs à louer à cette population prêt à payer un loyer supérieur.
et que pour attirer cette population qui paye plus chère ils suffit de louer un bien légèrement plus "salubre"
Ce qui petit a petit amène vers une augmentation de la qualité.
Mais ce n’est pas ce qui se passe.
Pour information, des lois existent déjà sur la qualité minimale des biens loué,
je n’arrive pas a comprendre en quoi une nouvelle loi va gêner les individus déjà hors la loi(ceux qui louent des logements insalubres)
Par contre attention que les nouvelles lois n’augmentent pas la population des personnes qui n’ont pas le choix
Concernant la sur-réglementation, le fait qu’il faille environ 2 ans pour expulser un locataire indélicat fait énormément de mal à l’ensemble des locataires corrects tout en protégeant…
en protégeant qui ? (Ok, il ne faut pas virer un locataire, l’hiver dans le froid) mais 2 ans…
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1 #11 02/10/2013 14h11
- bifidus
- Membre (2011)
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N’importe quel débile comprends que si le parc immobilier est de x logements en autorisant les proprios à mettre les locataires indélicats à la rue dans la semaine (hiver ou pas les gens ont des allocations logement, le rmi, le rsa etc…) qui suit ils voudront tous louer pour gagner de l’argent même en baissant les prix alors que si ils risquent d’avoir un squatter 2 ans qui dégrade son bien et avoir des frais de procédure un pourcentage y conséquent de x ne louera pas.
N’importe quel débile comprends que si x logements sont occupés il y a moins de monde à la rue que si il y en a x - y qui ne sont pas loués…
N’importe quel débile comprend qu’il faut augmenter x et pas y…
N’importe qui comprends aussi que la personne mise à la rue aura beaucoup plus de facilité à retrouver quelque chose dans un marché fluide que dans un marché figé.
N’importe qui sauf un énarque politicien qui pour 10 personnes qui abusent va pondre une loi qui va emmerder 100.000 personnes honnêtes…
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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#12 02/10/2013 19h33
- DDtee
- Membre (2013)
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Boubouka a écrit :
Dufflot par sa Loi introduit une regression sociale des gens modestes et une aggravation du drame humain des immigrés doublées d’une catastrophe écologique.
La seule ambition de Duflot dans le logement (contrairement à tout ce qu’elle prétend) me semble être de faire baisser le prix de l’immobilier. Celui-ci est lu comme un facteur de tension dans les coûts salariaux, donc la compétitivité de l’outil à PNB français… le reste parait lui être totalement indifférent…
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#13 02/10/2013 21h29
- toudoucement
- Membre (2012)
- Réputation : 38
Je me demande pourquoi on s’acharne à maintenir dans les zones tendues des gens qui n’ont pas les moyens de s’y loger décemment .
La question est autant celle de la formation de la mobilité professionnelle(et mobilité des travailleurs à l’interieur d’une agglomeration) que celle du logement.
C’est étonnant de voir autant de misere se concentrer si près de la richesse
Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé
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#14 02/10/2013 22h26
- BorderLine
- Membre (2011)
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Le jour où l’on pourra virer des mauvais payeurs dans les 2 mois, vous verrez comme le marché va se détendre.
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#15 02/10/2013 22h43
- Nann
- Membre (2013)
- Réputation : 9
BorderLine a écrit :
Le jour où l’on pourra virer des mauvais payeurs dans les 2 mois, vous verrez comme le marché va se détendre.
Pas nécessairement. Dans les zones en tension type RP, le meilleur dossier aura toujours le dessus sur un moins bon, qui aura toujours des difficultés à se loger en raison du manque de logement comparé au surplus d’emplois.
Sinon rendre la garantie de loyer impayés obligatoire et à la charge du locataire aurait fait aussi bien.
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#16 02/10/2013 23h32
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
BorderLine a écrit :
Le jour où l’on pourra virer des mauvais payeurs dans les 2 mois, vous verrez comme le marché va se détendre.
Je suis bien évidemment d’accord avec vous. La pénurie c’est de l’enfumage surtout à Paris, il y a 30% du parc inoccupé ou vide !
Arrêtez s’il vous plait avec la pénurie, si vraiment il n’y avait pas assez de logements il y aurait des gens sous les ponts.
Le problème du marché immobilier c’est qu’il est trop réglementé (locataire trop protégé, dossier trop lourd et contraignant, bail de 3 ans en nu et on récupère le logement sous certaines conditions) et couts de frottement trop importants (taxes, ddm, frais de loc etc..)
La GUL c’est encore une usine à gaz de l’état merdique qui sera mal gérée et qui bouffe la renta. et aussi une patte blanche pour les locataires qui ne payeront plus (pas grave c’est l’état qui paye)
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#17 03/10/2013 00h09
- Minerve
- Membre (2013)
- Réputation : 7
bifidus a écrit :
Minerve j’ai l’impression que vous n’avez même pas lu cet article parce que le titre n’était pas politiquement correct et que c’est vous qui ne connaissez absolument pas la réalité…
Je ne me serais pas permise de commenter un article sans l’avoir lu intégralement. Et la réalité dont je parle est celle dont j’ai été témoin.
bifidus a écrit :
Pour que des gens n’en soit pas réduits à accepter de louer des taudis il faudrait qu’ils aient une offre plus importante, que les propriétaires louent plus volontiers et qu’il y ait plus de propriétaires.
J’en conviens mais cela ne résout en rien le problème de logement des personnes en situation irrégulière, dont je parlais.
bifidus a écrit :
Si je n’avais pas eu mes parents pour se porter caution j’aurais peut-être dû me contenter d’un bailleur peu regardant… Justement un marchand de sommeil. Il m’est arrivé de passer un mois à l’hôtel parce que je ne pouvais pas louer. Est-ce que ça vous est arrivé à vous qui connaissez si bien la situation ?
Je pense qu’il y a quand même une différence entre un logement pas terrible, voire un peu pourri, et un logement insalubre. De même qu’entre un bailleur indélicat et un marchand de sommeil au sens le plus commun. Je doute vraiment que vous auriez pu accepter, avec tous les ressorts dont vous disposez autres que vos parents, de louer une chambre insalubre.
J’entends bien que vous avez eu des difficultés pour vous loger aussi bien que vous l’auriez souhaité. Et puisque vous me posez la question, sachez que j’ai rencontré le même problème. En 33 ans, je n’ai été locataire en mon nom que quelques mois, grâce à la caution de mes parents également. Et croyez-moi que 45m² auraient été un luxe pour moi !
Je connais la précarité tout autant que vous. Sachez qu’il n’y a pas que des personnes aisées qui fréquentent ce forum, comme vous semblez le croire. Nous avons ici tous en commun la volonté d’améliorer notre situation, par notre réflexion et notre travail, et ce, quelle qu’elle soit au départ.
bifidus a écrit :
Et encore j’ai un CDI avec un salaire correct, j’aurais effectivement pu me contenter de 30 m2… Un smicard en CDD ne peut rien se louer et il est forcé de s’adresser à un marchand de sommeil.
Désolée de vous l’apprendre, mais non, tous les smicards en CDD ne logent pas dans des taudis insalubres. Ni même les intérimaires, les chômeurs, ou allocataires du RSA. Et heureusement !
Et je sais de quoi je parle puisque je suis dans ce cas. C’est effectivement très difficile de trouver un logement, mais nous développons tous nos propres stratégies pour ne pas avoir à nous retrouver dans une cave rongée par la moisissure et les rats. Et pour avoir fait partie d’une association d’aide aux personnes sans logement, je peux vous dire que je n’ai pas été témoin de ce que vous décrivez.
A défaut d’être toujours bien logés, nous avons, nous les Français pauvres, les moyens de ne pas fréquenter les logements clairement insalubres. Que ce soit par l’hébergement, par la colocation, par les HLM, et j’en passe.
Pour ma part, ma stratégie a été d’acheter mon appartement cash à bas prix dans un quartier plus que populaire, n’ayant ni les moyens de louer, ni de faire un crédit. Pour info, le même appartement que le mien a été mis en vente 2 000 euros le mois dernier. C’est un 80 m² qui n’est pas insalubre.
bifidus a écrit :
Les marchands de sommeil sont la conséquence directe de Politiciens qui nous pondent des lois complètement déconnectées de la réalité sociale.
Les marchands de sommeil se foutent bien des lois sur le logement !
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#18 03/10/2013 00h23
- toudoucement
- Membre (2012)
- Réputation : 38
Minerve a écrit :
Pour info, le même appartement que le mien a été mis en vente 2 000 euros le mois dernier. C’est un 80 m² qui n’est pas insalubre.
même insalubre,ça m’interesse. j’en offre 3 000! et je vous promet d’y faire les travaux nécéssaires pour le mettre en location sans etre exigent sur le montant du loyer et des garanties.Il faut forcer les marchands de sommeil à faire un minimu de travaux:installer une VMC refaire des peintures et imposer diverse normes simples ne sont pas des contraintes insurmontables quand on se gave avec la misere humaine
Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé
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#19 03/10/2013 00h44
- GoodbyLenine
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Donc, si je vous comprend bien, s’il y a des "marchands de sommeil", et si les gens ont du mal à se trouver un logement correct au prix qu’ils peuvent payer, c’est la faute aux textes de loi qui définissent les règles du jeu, parce que ces textes protègent trop les locataires, et limitent trop les degrés de liberté (et la rentabilité) des bailleurs ? C’est aussi à cause de cette pléthore de textes de lois que des bailleurs sont incités (ou se trouvent obligés ?) à ne pas louer les biens qu’ils possèdent, ou à ne pas respecter ces textes.
De même, s’il y a des chômeurs, c’est parce qu’il y a des textes de loi, volumineux et complexes, qui définissent les règles du jeu, parce que ces textes protègent trop les travailleurs, et limitent trop les degrés de liberté des employeurs ? Ce serait donc en supprimant tous ces textes, ou en les simplifiant largement, qu’on résoudrait le chômage ?
Et le même raisonnement pourrait s’appliquer à bien d’autres choses.
(Quelqu’un ira-t-il jusqu’à soutenir que s’il y a des voleurs, c’est parce qu’il y a des textes de loi qui définissent la propriété et encadrent son droit, et que donc pour se débarrasser du vol il suffirait de… etc.)
Je veux bien croire que certains textes de loi ne sont pas optimum, et devraient être améliorés (et c’est le rôle des dirigeants que nous élisons, certains réussissant d’ailleurs mieux que d’autres, aucun n’étant parfait).
Mais j’ai quand même beaucoup de mal à croire à de tels raisonnement simplistes.
La simplicité est rarement applicable dans la réalité.
En particulier, au niveau du logement, j’ai vraiment du mal à croire que tous les étudiants trouveraient facilement un logement adapté si on pouvait virer les mauvais payeurs en qqs mois. (Ce serait peut-être le cas s’il y avait beaucoup plus de logements disponibles sur le marché, mais ces logements n’existent pas.) J’ai aussi beaucoup de mal à croire que les marchands de sommeil aient une utilité sociale (j’ai plus le sentiments qu’ils cachent une partie du problème… et de toute manière, en ne respectant pas la loi, ils se mettent en situation d’être poursuivis et condamnés).
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#20 03/10/2013 05h48
- bifidus
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GBL attention, quand on a du mal à croire c’est déjà qu’on commence à envisager !
Je vous confirme qu’en dépénalisant la consommation de stupéfiants on couperait l’herbe sous le pied à la grande délinquance (ce n’est pas les cambriolages qui nourrissent son truand). Il y a eu un exemple avec la prohibition…
Il n’est pas question de cautionner les marchands de sommeil, juste de dire qu’ils sont le résultat inévitable de la pénurie de logement et de l’immigration clandestine.
Donc plutôt que de s’indigner (le truc à la mode) il faut augmenter l’offre de logements (c’est assez facile) et lutter contre l’immigration clandestine (là je reconnais qu’il n’y a pas de solution).
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#21 03/10/2013 08h50
- toudoucement
- Membre (2012)
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Je suis locataire par obligation professionnelle(agriculteur avec la necessité de vivre sur place).
Le deal de départ etait qu’en échange d’un loyer modeste de l’habitation,j’amenageais la maison très vétuste de la ferme à mon idée(avec le statut particulier que le logement est lié au bail agricole).
J’ai donc réalisé les travaux d’aménagement qui me convenaient à l’époque + l’electricité et la plomberie et sanitaires et un insert pour le chauffage.
Par manque d’entretien du gros oeuvre(drainage,absence de gouttieres,toiture tres vetuste, le logement se dégrade et les choses s’accelerent depuis 2 ans).
J’ai demandé à rencontrer ma propriétaire pour lui demander un toit,des gouttieres le drainage du tour de la maison et des fenetres(dégradées elles aussi par l’absence de gouttieres) afin de refaire les travaux d’interieur serreinement en me disant que cette fois,ce serait définitif.
Ma proprio m’a répondu qu’elle ne souhaitais pas faire de travaux,et m’a dit qu’elle me vendait la maison.J’ai répondu que j’étais d’accord pour acheter à condition qu’elle soit raisonnable sur le prix.
On ne m’a pas donné de prix de vente,laissé faire une proposition,l’augmenter 2 fois sans me faire de contre proposition.
Apres quelques envois de recommandés ou j’ai tenté de trouver un arrangement(vente d’un bout de parcelle pour que j’y construise un logement digne) resté sans réponse,j’ai entamé une procédure auprès de la préfecture pour aboutir à la déclaration d’insalubrité(Il y a un an).Lors de la visite des techniciens de l’ARS on m’a dit de ne surtout pas quitter la maison sous peine de perdre tous mes droits.
La lenteur administrative de notre pays fait qu’aujourd’hui je suis encore dans les mursPlus pour longtemps puisque la derniere étape va bientôt arriver à son terme et d’ici quelques jours,la commission départementale devrait aboutir à une obligation de travaux lourds(bien plus importants que ce que je réclamais) et à un relogement aux frais de la proprio pendant la durée de ces travaux.
On a failli jeter l’éponge et se résoudre à quitter les lieux(meme si cela posait quelques problemes d’organisation de travail).On a surement été un peu long à entrer en conflit parce que j’aime bien les relations apaisées(j’ai d’excellentes relations avec mes autres proprietaires de terrains).
Je me met assez aisément à la place de personnes vulnérables qui n’ont pas le mental pour affronter des gens plus puissants et qui ont souvent bcp d’autres problemes à surmonter.
C’est long et éprouvant, je regrette d’avoir mis trop de temps à agir mais je ne regrette pas d’être allé au bout.Je suis par ailleurs bailleur de trois petits locatifs (en bien meilleur état et bcp plus rentables que ma résidence principale).Il ne faut pas me faire croire que les bailleurs n’ont pas le choix de proposer des logements insalubres.Entre l’ANAH,la possibilité defiscaliser en réalisant des travaux et la revalorisation de son patrimoine,ça ne coute pas cher de loger dignement les locataires et c’est (d’après moi) bcp plus rentable que de laisser le bati se dégrader en se faisant sabrer par les CSG/RDS et impôts.
Comme quoi ,le mal logement ne concerne pas que les immigrés clandestins ni meme les très pauvres .
Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé
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#22 03/10/2013 11h23
- LordWolfy
- Membre (2010)
- Réputation : 16
Le témoignage de toudoucement est éloquent.
1- Le marché existe pour les logements qui ne sont pas au top des normes
2- Les lois existent déjà pour protéger le locataire
Malheureusement la lourdeur administrative frappe encore, que ce soit un locataire indélicat ou un bailleur indélicat faire respecter le droit prend tellement de temps que cela n’incite pas à faire appliquer la justice (qui en profitent ? ce qui ne respectent pas)
@GoodbyLenine
Effectivement, votre exemple est vrai même si il est légèrement de mauvaise foi en tombant dans les extrêmes
(Si la notion de propriété n’existe pas , la notion de voleur disparaît également Mais ce n’est pas de cela que nous parlons ici).
Si on prends les données suivantes
- Les bailleurs ne pensent qu’au fric (-_-!)
- le nombre de logement vacant (10% du parc à Paris)
Les logements vacants à Paris | APUR
on se rends bien compte qu’il y a quelque chose qui freine la location de ces logements (même si l’on considère les vacances inévitable héritage, attente de vente,…)
le bailleur veut gagner de l’argent pourquoi ne loue-t-il pas ?
Si vous considérez que les lois actuellement en place ne sont pas le facteur de frein qui limite la mise sur le marché d’une partie de ces biens je serais intéressé de savoir quels sont les motifs qui poussent ces bailleurs à "perdre" de l’argent.
Perso je pense que remettre sur le marché un partie de ces logements vacants fluidifierait le marché mais si c’est au prix de nouvelle lois encore plus contraignante. l’effet sera moindre
Si je veux pouvoir vendre un logement dans un an, je ne peux rien faire (de rentable) sauf le laisser vide
@Bifidus
les "marchands de sommeil" sont déjà hors la loi, il n’y a pas vraiment de solution pour les enrayer
les lois existent, mais il y a des "clients"
l’objet de l’article est de mettre en avant que si il y a des clients et si il y a un marché, il vaut mieux le rendre légal
(comme le bien est moins attrayant que celui du voisin , il devrait se louer moins cher ie loi du marché)
l’article tout comme le site est très orienté liberté de marché et prône la non intervention de l’état en prenant des hypothèse légèrement biaisées
ie (supposition) : il s’agit d’un simple vendeur qui loue un bien à des clients satisfait.
L’état dans sa grande méchanceté ne vaut pas que le client meurt écrasé sous un poutre pourrie ou d’intoxication au CO (pourtant il état content le client de louer 10% moins cher que son voisin) donc il va mettre des lois qui interdisent la locations de bien dangereux
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#23 05/10/2013 07h18
LordWolfy a écrit :
Ok, il ne faut pas virer un locataire, l’hiver dans le froid
Pourquoi donc ? La "trêve hivernale" n’est qu’une méthode pour l’état de se défausser de son obligation de reloger les expulsés sur le dos des bailleurs. Hors ce n’est pas leur rôle de fournir du logement d’urgence gratuit.
Pour revenir au sujet, quand un marché existe c’est que offre et demande y gagnent - autrement dit si des gens louent des logements insalubres, c’est qu’ils y trouvent un bénéfice. L’interdiction les pénalise donc également - c’est le genre de loi bien pensante faite pour se donner bonne conscience mais qui ne vise qu’à cacher le symptôme d’un problème (le manque de logements) à la vue des "braves gens".
Cela relève de la même logique que le SMIC : interdire aux gens de travailler pour moins d’un certain niveau de revenu, quitte à les contraindre au chômage.
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#24 05/10/2013 08h18
- dbland
- Membre (2013)
- Réputation : -1
LordWolfy a écrit :
Minerve a écrit :
J’ai l’impression que l’auteur de cet article ne sait même pas de quoi il parle. Ces taudis ne sont pas forcément loués moins chers que des appartements décents. Le seul point sur lequel je suis d’accord avec lui, c’est que si des personnes y habitent, c’est qu’elles n’ont pas le choix. Les locataires des marchands de sommeil sont en grande partie des immigrés clandestins qui par leur présence illégale dans le pays n’ont pas accès aux logements déclarés. Les marchands de sommeil profitent de la situation en pratiquant des prix souvent bien supérieurs aux autres appartements, car leur locataire n’a pas le choix : c’est ça ou la rue. Alors il paye le prix demandé. Car il y loge aussi sa femme et ses enfants. Il travaille jour et nuit pour arriver à payer ce loyer exorbitant, en attendant que sa situation soit régularisée. En attendant le jour de sa libération…
Dans l’article l’auteur explique que la loi du marché incite de nouveaux acteurs à louer à cette population prêt à payer un loyer supérieur.
et que pour attirer cette population qui paye plus chère ils suffit de louer un bien légèrement plus "salubre"
Ce qui petit a petit amène vers une augmentation de la qualité.
Mais ce n’est pas ce qui se passe.
Pour information, des lois existent déjà sur la qualité minimale des biens loué,
je n’arrive pas a comprendre en quoi une nouvelle loi va gêner les individus déjà hors la loi(ceux qui louent des logements insalubres)
Par contre attention que les nouvelles lois n’augmentent pas la population des personnes qui n’ont pas le choix
Concernant la sur-réglementation, le fait qu’il faille environ 2 ans pour expulser un locataire indélicat fait énormément de mal à l’ensemble des locataires corrects tout en protégeant…
en protégeant qui ? (Ok, il ne faut pas virer un locataire, l’hiver dans le froid) mais 2 ans…
et encore 2 ans ça va, je connais des propriétaires qui ont mit 5 ans pour virer un locataire qui ne payait pas son loyer
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#25 05/10/2013 08h27
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
GoodbyLenine a écrit :
Donc, si je vous comprend bien, s’il y a des "marchands de sommeil", et si les gens ont du mal à se trouver un logement correct au prix qu’ils peuvent payer, c’est la faute aux textes de loi qui définissent les règles du jeu, parce que ces textes protègent trop les locataires, et limitent trop les degrés de liberté (et la rentabilité) des bailleurs ? C’est aussi à cause de cette pléthore de textes de lois que des bailleurs sont incités (ou se trouvent obligés ?) à ne pas louer les biens qu’ils possèdent, ou à ne pas respecter ces textes.
Bonjour,
Je le dirais plutôt de cette façon :
La rigidité des textes de loi, ainsi que la sur-protection des locataires favorise l’asymétrie entre gens aisés/bien informés/débrouillards et les gens les plus fragiles sur le marché de la location.
Car mécaniquement et je les comprends parfaitement, les proprios deviennent méfiants et ne veulent pas se retrouver en risque avec un locataire qui ne paye pas et 3 ans de procédure (demandez aux bailleurs sur le forum). Contrairement à ce que dit le gouvernement, ou les gouvernements successifs, ou Mme Duflot, cette protection est néfaste pour les plus fragiles.
J’ai vécu au Canada (Montreal) ou les lois ne sont pas aussi protectrices, on peut louer un logement en 1 journée (et pourtant la demande est forte) et sans une montagne de paperasse ni fiches de salaire d’un "CDI" ou équivalent. Par contre si on ne paye pas on se fait virer en 1 semaine.
On a pléthore d’exemples dans les autres pays qui montrent que cette surproduction est contreproductive, et d’une façon générale en France on aime bien résoudre les choses en faisant voter une "loi". Comme si c’était la solution à tout…
La Garantie Universelle des Loyers de Mme Duflot est en ce sens une connerie, faire peser encore et toujours sur la collectivité (des autres locataires disons-le) l’irresponsabilité de locataires qui ne payent pas. Mais de quel droit ? Pourquoi payerais-je 1% de loyer supplémentaire pour soutenir les gens qui ne payent plus leur loyer ? Cette loi est à l’image du tiers-payant pour les médecins, déresponsabiliser au possible les gens.
Cdt,
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