Actions : liste de vos regrets de ne pas avoir acheté !

Et bien CEGID dans les 7 ou 8 euros si je ne me trompe pas, lors de la grande braderie du printemps 2009.

Et puis à une epoque, PIG, revendue entre 3 ou 4 euros, avec 30% de PV, avant qu’elle n’atteigne plus de 22 euros quelques mois plus tard …..

Et puis on pourrait citer celles que l’on avait envie d’acheter, que l’on a pas fait, et qui ont devissées par la suite.

A+
Zeb

Tesfran malgré les bons arguments de mes petits camarades des daubasses mais mes regrets, c’est surtout de ne pas avoir chargé plus sur des sociétés du style Passat ou Vet’Affaires sur lesquelles j’avais une bonne conviction mais que je n’ai pas osé surpondérer par manque de confiance en la justesse de mon raisonnement.

Excellente idée de fil !

Dans les regrets, il y a quasiment tout le marché au printemps 2009, je n’ai pas acheté de manière assez massive à ce moment là.

Dans la liste des regrets :
Vet Affaire avec un ordre qui n’est pas passé à 10 cts près vers 19,6. J’ai ensuite assisté, tétanisé, à la hausse du titre
Rallye à 12 €
Trigano à 6 €
Sequana à 4 €
…

Bon j’arrête, je me fais mal. Plus que des titres, c’est une période que je regrette. Au printemps 2009, il y avait moyen de faire des gains formidables.

ArtPrice le jour de la parution de l’article sur la réforme du marché de l’art dans la tribune.

Parrot à 8 euros il y a 2 ans.
J’ai un PRU de 31€ et je n’ai jamais pensé qu’elle pouvait faire faillite. Malheureusement je n’ai pas osé moyenner à la baisse pour ne pas déséquilibrer le poids de cette ligne au sein de mon portefeuille.. Si je l’avais fait je serai en belle PV depuis un moment !

Cela dit je pense que cette valeur possède encore de solides arguments pour progresser…

Mon pire regret c’est Wendel. J’en avais acheté en 2009 à moins de 20 euros mais je n’ai pas osé tenir ma position à cause de l’incertitude qui pesait sur la dette et aussi d’un problème de gouvernance. J’ai encaissé une plus-value d’environ 30% alors qu’ensuite le titre a été multiplié par 4 en 2 ans …

Dernière modification par gillesf (24/02/2012 17h49)

gillesf a écrit :

Mon pire regret c’est Wendel. J’en avais acheté en 2009 à moins de 20 euros mais je n’ai pas osé tenir ma position à cause de l’incertitude qui pesait sur la dette et aussi d’un problème de gouvernance. J’ai encaissé une plus-value d’environ 30% alors qu’ensuite le titre a été multiplié par 4 en 2 ans …

Si ça peut vous rassurer Wendel qui est une de mes valeurs favorites depuis 2008 (début d’année en fait peut-être fin 2007) a une plus value de +36% dans mon PF ce soir. Il faut dire que j’ai commencé à 96€ (si je me souviens bien ou + de 100 je ne sais plus). Donc on est pas loin de vos +30%.

Mon regret est de ne pas avoir acheté GLD :
- à 60 USD en 2006
- à 70 USD en 2007
- à 80 USD en 2008
- à 100 USD en 2009
- voire à 120 USD en 2010
Aujourd’hui, cela vaut 170 USD.

Pourtant, le conseil venait du meilleur investisseur que je connaisse.

Franchement, pour AAPL, je trouve qu’on a "déconné", ça aurait du nous paraître évident, dès la sortie des iPhone à succès planétaire… et quand tout le monde a commencé à passer sur Mac…
Perso j’en ai acheté mais peu et revendues avec faible PV…
On aurait peut être pas acheté en 2003 mais même il y a 2 ans…

Mon regret : avoir vendu Artprice vers les 28EUR quand elle s’est "effondrée" de 50 a 28, je ne voulais pas la garder sous mon PRU. Même si j’avais déjà un peu rentabilisé avec quelques AR…

Souvenirs et regrets lointains :
Achat Bon de Souscription Air France, en perte pendant environ 2 mois, et lors de la remontée, avec récupération de mes billes, vente. Et dans le mois qui a suivi, les Bs ont été multiplié par 4 ou 5 !

Même mésaventure avec des BS Vivendi, avant la bulle Internet.

Il est vrai c’était des BS, donc avec effet de levier.

Concernant les actions "pures", Actions Compagnie Bancaire, vendu juste avant OPA par Paribas, et Action Société générale, vendu juste avant OPA par BNP.

Erreur de tout Investisseur débutant, novice, ou sans stratégie étudié.

Maintenant, j’applique plutot la stratégie Buy & Hold, sur des grosses sociétés supposés "sûrs" : Vinci, Total, Essilor, etc. Des aller-retours épisodiques, parfois, mais en général, même quand il y a pertes, je tiens la position. En général, car concernant une ligne, j’attends un rebond pour partir même à perte (Pages Jaunes).

Mon plus beau regret sur ces dernières années, c’est Phillips 66.
Sylvain avait fait un super boulot d’analyse sur le forum.
Il suffisait de se baisser pour ramasser.

Des erreurs d’omission ne sont pas des erreurs en investissement. On ne peut pas tout acheter, et ne pas avoir acheté une action qui a monté ne nous a en réalité pas fait perdre d’argent. Le manque à gagner est parfois frustrant cela dit.

Pour 2012, de mon côté, le grand regret sera Netflix, qui était à un prix par abonné ridicule… et qui offre un service très populaire. Je peux ici essayer de me défendre en disant que je doute de la compétence de CEO (surtout en voyant le dernier deal avec Disney), mais c’est une maigre consolation. A un certain prix, beaucoup de mauvaises choses sont pricées.

Pour 2013, je n’ai pas remis un core holding historique de mon portefeuille à un prix pourtant attractif : Sinclair Broadcasting Goup. C’est stupide de ne pas mettre une société relativement acyclique que l’on connaît bien depuis près de 10 ans dans un portefeuille… et de louper une énorme plus-value sans avoir d’explication rationnelle à offrir quant à l’omission !

Cela dit, plus on analyse d’actions, plus cette liste peut être longue. Sans efforts de synthèse, je pourrais sans doute écrire plusieurs tomes sur mes omissions ! Ne vivons pas au temps des regrets, devenons simplement meilleurs investisseurs avec le temps :-)