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2 5 #1 20/04/2012 08h32
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“INTJ”
Je suis freelance en informatique depuis 5 ans maintenant.
Voici une récap de ce que j’aurais voulu savoir quand j’ai commencé.
Structure juridique
Vous avez le choix entre Entreprise Individuelle et EURL (=SARL unipersonnelle) à l’impôt sur les sociétés, éventuellement SAS unipersonnelle.
En EI, votre patrimoine et celui de la société ne font qu’un. Tout est simple, vous pouvez même utiliser un compte bancaire perso. Les clients feront des règlements à votre prénom nom.
En EURL, votre patrimoine et différencié de celui de la société. La société peut avoir un nom commercial. Vous devrez ouvrir un compte bancaire prof (payant, autour de 25 € / mois). Les clients feront des règlements au nom de votre société.
Le choix entre les deux structures est fonction de votre CA et bénéfices. En effet, en EI, vous serez imposé directement sur les revenus (rubrique BNC). En EURL, vous vous attribuerez un salaire, et vous aurez à payer l’impôt sur les sociétés, puis l’impôts sur les revenus sur le salaire que vous vous serez versé + dividende versé.
L’EURL vous permet alors d’optimiser votre imposition (l’IS est de 15% pour un RN < 38 000 € et 33% au-dessus).
Grosso-modo pour les freelance informatique, en-dessous de 100 000 € de CA HT, ça ne change pas grand chose. Au-delà, il faut mieux privilégier l’EURL.
Il y a des fichiers Excel qui permettent de faire l’optimisation de la rémunération très bien.
Pour l’EI, l’inscription se fait au Centre de Formalité des Entreprises (faites une recherche sur Google, pour les professions libérales souvent c’est à l’URSSAF). Il y a juste un papier à remplir.
Pour l’EURL, il faudra rédiger des statuts, définir un capital et le déposer en banque avant libération. Tout est expliqué sur le site de l’APCE.
Comptabilité
En EI, vous pouvez vous débrouiller vous-même avec Ciel Compta Libéral (120 €) dans lequel vous saisirez vos dépenses et recettes. N’utilisez pas un fichier Excel. Chaque année, vous devez faire valider vos compte par une Association de Gestion Agréé comme APL Opera (225 € / an). Ceci vous évitera des erreurs et d’être imposé à 125% de votre RN.
En EURL, un expert-comptable est nécessaire car c’est + compliqué. Comptez 1500 € / an.
Pour la rédaction des factures, un fichier Excel suffit (une facture doit juste comporter un ensemble de référence obligatoire, comme le SIREN). Vous pouvez aussi utiliser Ciel Facture.
Trouver des missions
C’est la partie difficile. De + en + les directions des achats ne travaillent qu’avec des sociétés référencées et il est quasi-impossible pour un freelance d’être référencé.
Vous aurez des offres de missions ou prestations sur HiTechPros (payant). Il y aussi des sites gratuits + ou - sérieux.
Sinon il faut démarcher directement des SSII sur votre secteur de compétence et voir si elles n’ont pas des besoins à sous-traiter.
La SSII prendra en général 15-20% de commission sur la prestation. Donc si le client paye 500 € HT à la SSII, vous facturerez 400 € HT à la SSII.
Les SSII qui prennent plus de 25% de commission sont des voleurs.
Notez que vous aurez plusieurs stratégies de mission : des missions longues durée souvent moins bien payées (par exemple 500 € HT tarif client final pour un développeur) et des missions plus courtes (et svt plus intéressantes) souvent mieux payés à la journée (par exemple 600 € tarif client final pour un développeur). Les missions courtes ont aussi l’avantage de tisser petit à petit un réseau. A vous de faire vos calculs, mais l’intercontrat coute très cher en manque à gagner, donc personnellement je préfère les missions longues.
Notez que bien souvent, même les missions longues durées seront limitées à 3 ans. Les entreprises se protègent du risque de requalification du contrat en limitant les prestations à 2-3 ans. Il faudra donc anticiper la sortie et chercher une autre mission avant que l’échéance n’arrive.
Pour connaitre le bon tarif, au début demandez juste à ce que la règle des 80/20 soit appliquée, et c’est la SSII qui vous donnera le tarif. N’acceptez pas de mission où vous gagnez moins de 350 € HT / jour, quelque soit la durée.
On peut aussi travailler au forfait plutôt qu’en régie, mais c’est très difficile pour un freelance d’obtenir des offres.
Personnellement, je n’ai jamais eu d’intercontrat quand j’étais salarié en SSII et jamais non plus en freelance. C’est un bon indicateur je pense. Si déjà en SSII vous avez bcp d’intercontrats, c’est mauvais signe et vous aurez probablement la même chose en freelance.
Discrétion
Certains clients n’aiment pas les freelance, qu’ils jugent volage. Si vous êtes en sous-traitance d’une SSII (et très probablement vous le serez), mieux vaut donc taire son statut chez le client final et faire comme si vous étiez salarié de la SSII.
Se faire payer
Le règlement des factures a lieu en général à 30 jours fin de mois. De fait, vous travaillez en janvier, vous émettez votre facture fin janvier et vous serez payé fin février, voir début mars.
Notez que certaines SSII sont des mauvais payeurs et payent systématiquement en retard.
Il est très important de trouver des partenaires fiables et qui ont pignon sur rue, car travaillez c’est bien, mais être payé c’est quand même le + important.
Les faillites de SSII ça arrive, et si vous avez trop de décalage dans le payement de vos factures, ça peut vous couter deux mois de facturation perdue.
Vérifiez toujours le sérieux de la SSII sur societe.com et aller dans leur locaux. Ne rien négocier à distance.
Charges sociales
Vous aurez très rapidement à payer les cotisations URSSAF et RSI. Rassurez-vous (!), ça arrive directement dans votre boite aux lettres.
Elles sont calculées selon les chiffres N-1 voir N-2 et donc les deux premières années, vos charges seront artificiellement basses (cotisations forfaitaires) et votre bénéfice artificiellement haut.
En EI, il est possible d’écrire aux URSSAF pour demander une modulation des cotisations du travailleurs indépendant, en fonction de votre bénéfice prévisionnel (faîtes une recherche Google). Je vous le conseille fortement.
En EURL, voir avec l’expert-comptable, il doit être possible de passer des provisions pour charge.
Les frais
Vous avez intérêt à passer un maximum de frais dans votre société, pour diminuer la base imposable. Téléphone, Internet, Ordinateur, une partie du loyer, véhicule, hop, en frais. Tout doit être justifiable. Notez que les costumes ne peuvent pas passer en frais.
Pour le véhicule, vous avez le choix entre le classique frais réelle ou barème kilométrique. Mon expérience c’est que le barème est avantageux pour les grosses cylindrés et défavorables sinon, spécialement pour les motos. C’est ce qui explique que certains freelance s’achètent d’occasion des énormes BMW… C’est pas forcément pour la frime, c’est pour le barème kilométrique…
Le chômage et les vacances
Il n’y a évidemment pas de chomage si vous êtes freelance.
Un journée travaillée = une journée facturée, c’est aussi simple.
Si vous êtes malades ou faîtes un pont, ou jour férié, ou vacances, vous n’êtes pas payé.
Sécurité sociale (RSI) et Mutuelle Madelin)
En Freelance, votre sécurité sociale c’est le RSI. Il faudra compléter par une mutuelle. Une partie des frais de mutuelle peut passer en frais dans votre comptabilité si votre mutuelle est dîtes de type professionnelle "Madelin" (faîtes une recherche sur Google).
Retraite complémentaire (CIPAV) et Retraite Madelin
Pour la retraite complémentaire, vous cotiserez à la CIPAV. Ils ont la réputation d’être injoignable autrement que par lettre avec AR. Ils oublient aussi parfois des cotisants (priez que ce soit votre cas). :-)
Vous pouvez compléter par des cotisations volontaires à des contrats retraite Madelin. C’est l’équivalent des contrats PERCO en moins bien car les sommes ne sont pas déblocables avant la retraite (contrairement au PERCO où les sommes sont déblocables si achat de la RP). En résumé de part l’effet tunnel c’est de la me### sauf si vous avez 55 ans.
Se loger ou faire un prêt
Les assurances loyers impayés refusent les freelance et les agences refusent les candidats qui sont refusés par l’assurance loyer impayé. Autant dire que vous serez exclu de 90% du parc locatif en IDF.
Vous avez donc intérêt à aimer votre logement actuel, car une fois freelance c’est une galère sans nom pour en changer.
Personnellement j’ai du carrément faire des faux papiers de salariés. :-) D’autre acceptent de mettre sous un compte bloqué 12 mois de loyers en "garantie".
Même chose pour un prêt bancaire, ou souvent la banque exigera 3 années d’exercice complet pour prendre en considération vos revenus. Il y a des exceptions, notamment le Crédit Foncier qui accepte à partir de 2 ans. (de ce que j’en sais)
Rémunération espérée
Tout va dépendre du nbr de jour facturé dans l’année. Si vous travaillez bcp (personnellement je suis à 230 jours / an au moins), vous pouvez gagner (en tenant compte des charges et impôts) facilement 50% de + qu’en étant salarié.
Faire carrière en freelance
Les postes d’encadrement étant souvent réservés aux internes, en tant que freelance, vous serez limité à des postes d’exécutants, d’expertise, de chef de projet, d’AMOA ou de MOA.
Il y a parfois des postes d’encadrement de petites équipes (4 personnes). Les postes d’encadrement de moyennes ou grandes équipes (> 10) sont rares.
De fait, si votre but c’est de finir DSI, mieux vaut ne pas vous mettre freelance, ou ne pas y rester trop longtemps.
Quitter son emploi actuel ou rester sur la même mission
A vous de jouer ! Notez que vous pouvez demander un congé sabbatique (qui peut être refusé) pour faire tester le statut freelance et revenir dans votre société en tant que salarié si celui-ci ne convient pas.
On trouve aussi des collaborateurs qui sont en mission depuis 1 an, et restent sur la même mission avec la même SSII, tout en passant freelance. En général la SSII grince des dents (elle marge moins sur un freelance qu’un salarié), mais si vous êtes indispensable chez le client, ça se fait…
A vous de jouer !
Mots-clés : freelance informatique
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1 #2 15/02/2014 02h15
- GoodbyLenine
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Oui : allez voir un expert-comptable, ET faites des simulations sur excell (sur les 10-20 prochaines années, en fonction de plein d’hypothèses) avec des scénarios concrets et précis.
N’oubliez quand même pas :
- que sur les 120 k€ de recette prévues, vous allez payer pas mal de charges sociales
- de diversifier votre patrimoine en dehors de l’immobilier, qui représente à ce jour 602 k€ pour un patrimoine net de dettes de 300 k€ environ, soit 200% de votre patrimoine.
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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1 #3 24/07/2015 16h22
- banyuls
- Membre (2015)
- Réputation : 31
En tant que freelance je me permet de vous donner mon avis
Teloune a écrit :
Re-Bonjour
J’ai appelé le CFE qui m’ont dis que je sortirai automatiquement du régime auto-entrepreneur si je dépasse la limite du CA. et m’ont conseillé de rester sur ce régime les 90 jours, le temps de s’installer. est ce une bonne idée sachant que je n’ai pas de biens à protéger.
Ne vous mettez en AE car la bascule vers le régime classique n’est pas si automatique que ça.
Les organismes (CIPAV, URSSAF, RSI) ont souvent des loupés et vous allez dépenser beaucoup d’énergie et de temps avec eux.
Teloune a écrit :
Si j’ai bien compris, si je commence en auto-entrepreneur je ne dois pas facturer la TVA, alors dans ce cas comment ca se passe si un client/SSII me contacte? par rapport aux tarifs?
par exemple si mon target est de facturer 400 euros, ai ce faisable de demander 320 pour 2 mois puis 400 pour le reste?
Les tarifs se négocie hors taxe, on parle toujours hors taxe. Donc si vous voulez 400€ le client vous paiera :
* 400€ si vous êtes dans un régime où vous ne collectez pas la TVA
* 480€ si vous êtes dans une régime où vous collectez la TVA et vous reverserez 80€ ou moins de TVA aux impôts
Teloune a écrit :
Me restant 4 mois en 2015 en appliquant la règle de trois le plafond devient 10 900?
Oui c’est ça
Teloune a écrit :
je viens de trouver c-dessous sur le site auto-entrepreneur
En cas de dépassement de la limite de CA autorisée, 82 200 ou 32 900 euros, l’auto-entrepreneur perd aussi le bénéfice de l’ACCRE.
Ma question, si ça vaut le coup de demander l’accre? sinon si je m’inscris à pole emploie, puis je commencer une activité et avoir allocations? pendant combien de temps et sous quelles conditions?
Sur ce point je ne peux vous aider
Teloune a écrit :
je demande tous ça au cas ou ça ne décolle pas, surtout que j’ai pas de client sous la main et dans cette période avec les impôts qui arrivent, ce n’est pas gagné!
En premier vous trouvez un client, ensuite vous faites toutes les démarches de création d’entreprise.
Ca n’apporte rien de faire ces démarches avant d’avoir la mission et si vous ne trouvez jamais de mission vous allez devoir payer des charges forfaitaire sans que l’argent ne soit rentrée (sauf si vous êtes AE, mais ce n’est pas une raison suffisante pour être AE)
Teloune a écrit :
Enfin, en commençant en tant que auto-entrepreneur et si bascule en EI classique dois je avoir un compte bancaire? pro? dans une banque en ligne comme boursorama?
Si vous devenez EI je vous conseille vivement d’avoir un compte bancaire dédié à votre activité pour des questions de clarté dans vos comptes et de contrôle fiscal.
Vous n’avez pas d’obligation légale d’avoir un compte "pro", un simple compte courant supplémentaire suffit et coûte moins cher en frais.
Autre : pour vos taux de facturation, ne visez pas trop bas. Les 320€ sont un exemple ou est ce vraiment votre cible?
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1 #4 20/06/2016 15h31
- Minipera
- Membre (2016)
- Réputation : 3
Merci à tous pour vos réponses !
InvestisseurHeureux a écrit :
Java est plutôt en fin de vie et corrobore le reste de votre message qui traduit, de mon point de vue, une méconnaissance dangereuse du marché…
Effectivement, je ne me base que sur les récentes annonces d’offres d’emploi sur différents site, il semblerait que le java (spring, hibernate) soit parmi les plus nombreuses offres et possède un salaire décent (40k/€ en province pour 1 à 2 ans d’expérience).
Bien que je ne connaisse pas le marché ni les tendances actuelles (Nodejs ? BigData, hadoop ?)
ArnvaldIngofson a écrit :
Par contre des développeurs d’applications mobile (Android/IOS), c’est plus recherché.
Plus difficile à trouver vous voulez dire ? Parce que quand on regarde les sites d’offres d’emploi ça ne cours pas les rues !
Faith a écrit :
Mais c’est une voie où il faudra faire preuve de pas mal de motivation (et parfois forcer la SSII à vous changer de mission alors que ce n’est pas forcément son intérêt).
J’ai quand même l’impression qu’être freelance c’est prendre beaucoup de risques (Perdre son CDI "protégé" [bien que ce soit relatif comme l’a expliqué IH à la page une], prendre le risque de ne pas être payé pendant plusieurs mois [si pas de missions], risques d’impayés, de retards de paiements) et en même temps une quantité de travail assez élevée (pas beaucoup de congés, nécessité d’être "à la page", démarcher les clients, négocier, toute la partie administrative) Sans parler de la société : impossible de louer un appartement sans avoir un trésor de guerre, demander un prêt à la banque…
Pour au final gagner un peu plus que le salarié qui lui fera son boulot de développeur et/ou pissera du code et puis c’est tout (C’est ce que je constate la ou je travaille actuellement en alternance, beaucoup de vent, beaucoup de pause café et pas beaucoup de productivité)
Je me demande vraiment si le jeu en vaut la chandelle compte tenu des risques…
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1 #5 20/06/2016 15h37
- ArnvaldIngofson
- Membre (2016)
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Par contre des développeurs d’applications mobile (Android/IOS), c’est plus recherché.
Plus difficile à trouver vous voulez dire ? Parce que quand on regarde les sites d’offres d’emploi ça ne cours pas les rues !
Oui, c’est rare et demandé, et ce qui est rare est cher …
Si en plus il connait des framework comme AngularJS, c’est encore plus cher …
BigData, hadoop
C’est du BI.
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1 #6 20/06/2016 15h47
- Faith
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Minipera a écrit :
Je me demande vraiment si le jeu en vaut la chandelle compte tenu des risques…
Freelance peut être très rémunérateur quand c’est bien préparé: avoir cet objectif dès la sortie de l’école, et entretenir les contacts dans ce sens tout au long de sa carrière.
Mais c’est effectivement risqué. C’est une question de tempérament.
S’enterrer dans une grosse boite payant pas trop mal, c’est également une situation risquée : 15 ans sans progresser et sans se constituer de réseau, ça veut dire avoir quelques difficultés à se recaser si jamais on quitte/se fait virer de l’entreprise.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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1 #7 20/06/2016 15h58
- dangarcia
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Minipera a écrit :
J’ai quand même l’impression qu’être freelance c’est prendre beaucoup de risques (Perdre son CDI "protégé" [bien que ce soit relatif comme l’a expliqué IH à la page une], prendre le risque de ne pas être payé pendant plusieurs mois [si pas de missions], risques d’impayés, de retards de paiements)
Il est clair que travailler en freelance est plus risqué qu’en salarié (et donc ça rapporte potentiellement plus). D’où l’intérêt de prendre le temps de se construire un réseau solide pour limiter tous ces risques.
Minipera a écrit :
et en même temps une quantité de travail assez élevée (pas beaucoup de congés, nécessité d’être "à la page", démarcher les clients, négocier, toute la partie administrative)
La partie administrative peut être déléguée à un expert comptable.
La partie commerciale aussi, si ce n’est pas "votre truc", vous pouvez choisir de vous appuyer sur un réseau de commerciaux de Ssii de confiance en plus de vos clients directs. Bien sûr vous facturez moins (commission oblige), mais vous facturez, c’est l’essentiel.
Pour les congés, à vous de voir. Vous pouvez choisir de ne pas en prendre du tout (et facturer 250 jours dans l’année). Ou au contraire de prendre 3 mois de vacances entre chaque mission… Ok peut être pas dès le début, mais au bout de quelques années, quand votre business sera rodé…
Minipera a écrit :
Sans parler de la société : impossible de louer un appartement sans avoir un trésor de guerre, demander un prêt à la banque…
Ca c’est vrai et c’est le gros point noir en France. Pour un emprunt immo il vous faudra sans doute présenter 3 bilans, à prendre en compte au moment de vous lancer : soit vous achetez avant, soit vous attendez 3 ans.
Mais cela devra forcément évoluer, c’est d’ailleurs déjà le cas dans d’autres pays d’Europe où un freelance peut emprunter presque dans d’aussi bonnes conditions qu’un salarié)
Minipera a écrit :
Pour au final gagner un peu plus que le salarié
Peut être au début mais avec l’expérience, le salarié plafonne ; le freelance senior peut augmenter sensiblement son tarif pour au final gagner beaucoup plus à quantité de travail égale (il faut bien que tous ces risques soient rémunérés)
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1 #8 05/09/2016 15h51
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
Il y a un truc qui m’etonne
Votre client grosse boite, n’a pas de service achat de prestation informatique ?
Votre client grosse boite n’a pas de service juridique qui a pondu une note interdisant les boites de moins de x millions de ca et ayant leur plus gros client ne devant pas representé plus de 25 ou 30% de l’activité ?
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1 #9 05/09/2016 16h56
- Farast
- Membre (2016)
- Réputation : 1
Oui ça a l’air d’être un des points négatifs de l’histoire.
Ca s’annonce compliqué, je ne pense pas que ça serait rentable de louer une partie de ma maison à ma société, à mon avis on paiera plus d’impôts que je déduirai de charges, mais à contrario un hébergement à titre gratuit signifie certainement ne pas pouvoir participer à EDF / internet etc.
Sans parler du statut perdu RP, madame va bondir si je lui dit ça.
Je verrais avec l’expert comptable, il existe forcement quelque chose de plus ou moins adapté.
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1 #10 07/09/2016 15h21
- skepalm
- Membre (2016)
- Réputation : 22
Le système est assez simple à comprendre "pratiquement " :
A 180 km/h sur l’autoroute sans radar, ça passe même si c’est interdit !
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1 #11 07/09/2016 19h27
- M07
- Membre (2015)
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Bonsoir !
Comme dit Setanta : méfiez-vous de ce que dit votre artisan. Car rien ne prouve que ce soit la vérité, et non de la bravade. Rien ne dit, non plus, que le comptable n’ait pas réintégré les dépenses comme "dépenses personnelles" payées par le compte de l’exploitant (par un simple virement interne).
Est-ce lui qui tient sa comptabilité ?
@FrançoisOlivier : j’ai un avis inverse pour le véhicule. Avec les arguments suivants :
- En achetant un véhicule au nom d’une entreprise, on a très facilement de bonnes remises (Nissan m’a proposé 20 % en décembre dernier).
- Si c’est un véhicule à TVA récupérable c’est toujours ça de pris ; si c’est un véhicule à TVA non récupérable, cette TVA passera en charges déductibles (sauf véhicule trop luxueux).
- On peut acheter comptant ou à crédit (et placer l’argent à titre personnel pour utiliser un effet de levier, d’autant plus que les intérêts et assurances-crédit seront déductibles). Ceci dit, vu les montants c’est pas ça qui rapportera une fortune. C’est plus pour le principe qu’autre chose.
- Une fois le véhicule amorti, au bout de 4 ou 5 ans, il ne vaut plus rien comptablement parlant, mais vaut encore 5000, 10000, 20000 ou plus à l’argus. Rien n’interdit alors de le revendre comptablement 100 € à un ami, qui le revendra au prix de l’argus. Après, les arrangements entre amis, ça existe…
- Tous les frais du véhicule seront déductibles, ainsi que leur TVA (partiellement). Si l’on a un autre véhicule pour usage personnel, c’est tout ; sinon, il faut réintégrer une partie des dépenses comme dépenses personnelles.
- C’est beaucoup plus simple que les frais kilométriques, pour lesquels vous êtes pratiquement obligé de tenir un carnet de bord pour justifier vos déplacements.
Quelques autres points pratiques.
Pour les locaux. Perso, j’ai affecté une pièce pour mon bureau. Et je me verse un loyer annuel, qui passe en charges déductibles (mais que je déclare comme revenus fonciers à titre personnel). Les avantages sont nombreux : réduction des charges sociales (je suis en nom propre), diminution de la base imposable professionnelle, abattement de 30 % sur le revenu foncier équivalent.
De même je déduis trois abonnements Internet, l’électricité, et divers frais. Mais je réintègre une partie (importante) comme dépenses personnelles. On reste dans la légalité.
Pour l’informatique, je suis très bien équipé (pour moi et ma secrétaire : 14 ordinateurs, 8 imprimantes, 3 connexions Internet). Cela semble beaucoup, mais c’est lié à mon activité. Par contre, ce que je conseille, c’est de ne pas mégoter, ne pas chercher à économiser sur son outil de travail.
Avoir deux connexions Internet (chez deux FAI différents) est un minimum. Il est impensable de ne pas pouvoir intervenir à distance pour un client à cause d’un FAI qui a un problème. Avec plusieurs FAI, on bascule facilement sur l’autre connexion (il suffit d’attribuer des passerelles différentes).
Pareil pour les imprimantes : j’ai une imprimante que j’ai spécialisée pour faire les chèques et les enveloppes. Que j’imprime directement à partir de mes logiciels de compta ou de facturation. C’est plus rapide qu’à la main, il n’y a pas de ressaisie, donc pas d’erreurs ; et ça présente mieux auprès des destinataires.
J’ai aussi une bonne imprimante à étiquettes (Brother QL-1060N), qui me sert énormément : pour étiqueter des machines ou des colis, pour imprimer des timbres ("montimbrenligne" est pratique lorsque vous voulez préparer un colis un dimanche, sans avoir besoin d’aller à la poste).
Pareil pour les ordinateurs. Comme un tel engin peut tomber en panne, j’ai toujours une machine de secours, prête à prendre le relais. Et comme mes sauvegardes sont triplées, je n’ai pas de soucis.
Dans le même genre, je conseille l’utilisation de DropBox (DropBox). Ce service permet aussi bien d’avoir des sauvegardes externes, que de faciliter l’échange de documents entre un smartphone et son système informatique (par exemple, je prends en photo un n° de série ou une licence, et c’est archivé directement dans un de mes serveurs).
Autre outil intéressant : IFTTT (IFTTT). C’est gratuit aussi, et ça permet des trucs du genre : lorsque j’arrive à moins de 20 km de chez moi, ça met le chauffage à 20° ; ou encore : Si quelque ouvre l’armoire informatique d’un client, je reçois un SMS.
M07
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