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2    #1 09/02/2013 23h30

Membre (2013)
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Beaucoup de gens ici sont en phase d’accumulation du capital et n’ont pas été confronté au problème de la décision de sauter réellement le pas, mais y sont suffisamment proches pour y avoir réfléchi.

Ma question porte sur la difficulté à sauter le pas. Je remarque que beaucoup d’entre vous ont un taux d’épargne important, ce qui implique naturellement qu’ils vivent en dessous du "niveau de dépense" habituellement associé à leur niveau de vie.

Lorsque cette frugalité correspond à l’état d’esprit général, et qu’elle ne procure pas de souffrance particulière, ce n’est pas gênant. Toutefois, si elle correspond à une privation (choisie) dans un objectif d’accumulation accélérée dans le but de s’affranchir de la contrainte du travail, est-ce qu’il n’y a pas quelque chose d’antinomique à hésiter au moment de franchir le pas ? J’ai lu avec intérêt beaucoup de gens dire qu’à mesure qu’ils approchaient de leur objectif, ils étaient de plus en plus réticent à profiter de leur liberté nouvelle et ne conservaient pas une activité parce qu’elle correspondait à leur inclination profonde mais parce qu’elle était leur "filet de sécurité". De sorte qu’elle était, en fait, contrainte.

Je m’interroge sur la psychologie de cette réticence. Est-ce simplement la peur qu’un scénario défavorable se réalise ? Peur évacuée pendant la phase d’accumulation car elle n’était pas d’actualité ? Car au final, si certains s’engagent dans le choix d’une frugalité contrainte dans l’espoir de poursuivre un but de retraite toujours plus lointain parce que le mental ne suit pas, et qu’au final ils aboutissent à l’âge de la retraite légale (et utilisent cela comme filet de sécurité), ils n’ont rien gagné par rapport à leur objectif initial et auront subi les désagrément de la phase d’épargne.

Est-ce que s’assurer de son mental ne devrait pas être un préalable au "voyage" de l’accumulation ? Après, si la problématique ne touche que des gens qui sont effectivement naturellement frugaux et n’ont pas de mal à épargner sans ressentir de privation, tant mieux ! Mais il faut le savoir aussi si c’est le cas.

Mots-clés : détermination, frugalité

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1    #2 10/02/2013 10h29

Membre (2010)
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Excellent sujet.
Je partage entièrement cet état d’esprit. Comme je l’avais dit dans ma présentation :

"Mais selon moi, le parcours "devenir rentier" n’est pas financier. En fait, je pense qu’il faut prendre son temps. On peut avoir le capital nécessaire et ne pas être prêt : le "chemin critique" passe par la construction du mode de vie et non par l’atteinte d’un seuil financier magique."

A part une petite minorité de cas particuliers, je pense que la plupart des membres de ce forum sont frugaux par habitude ou éducation et non par contrainte. Si on leur donne 200€ de revenus mensuels supplémentaires ils seront épargnés et non dépensés, par "manque d’opportunités de dépense/absence de goûts de luxe" et non par "volonté d’arriver plus vite à leur chiffre magique".
L’inverse de ces foyers où, si les revenus doublent, on double mécaniquement la surface de l’appart, le prix/la fréquence des sorties, le prix des vêtements, la consommation de la voiture…

Pour la suite de l’aventure de notre rentier frugal, je ne sais pas trop comment réagir. Je partage les mêmes observations et interrogations que vous.

Personnellement, je préfère me concentrer sur la construction du mode de vie plutôt que sur l’accumulation de pognon (ce qui explique que je n’intervienne pas sur tous les sujets de valorisation de sociétés).
Même si les aspects spirituels demandent davantage d’efforts que les aspects matériels, ils ont l’avantage d’être profitables dès aujourd’hui : chaque pas en avant est bénéfique dès maintenant. En outre, avoir atteint l’état d’esprit adapté sans avoir les ressources financières n’est pas gênant. En revanche, avoir les ressources sans avoir l’état d’esprit est dramatique.

A titre anecdotique, je suis en train de lire "L’utopie du temps libre",un petit essai publié dans la collection Esprit, qui est en train de me réconcilier avec le monde du travail smile

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1    #3 10/02/2013 21h43

Membre (2013)
Top 50 Vivre rentier
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Effectivement, je pense qu’une grande partie des intervenants (dans cette file, mais également sur le forum en général) sont plutôt fourmis par nature, ce qui fait que l’épargne ne leur pèse pas (trop). Je pense que c’est toutefois une espèce rare (sinon, le taux d’épargne financière serait encore plus élevé que ce qu’il est en France).

Et c’est à mon avis indispensable de se livrer à cette réflexion au plus tôt. En effet, si on doit souffrir durant la phase d’accumulation (parce qu’on a l’âme dépensière) et qu’on se rend compte au final, que justement pour les raisons que Zetrader évoque, on ne peut pas sauter le pas (crainte irraisonnée, trop gros risque…), je pense qu’on s’expose à une certaine amertume.

zetrader a écrit :

Je pense qu’on franchit plus facilement le pas quand on a déjà mis de l’argent de côté et pas ou plus de job et qu’il est difficile d’en retrouver, à l’inverse je comprends qu’il soit difficile de franchir le pas quand on a un poste stable avec possibilité de progression régulière des revenus en restant dedans, il y a déjà plus à perdre, si en plus on est plutôt pas trop mal moralement dans le job en question, je crois qu’il y a vraiment beaucoup à perdre. La question mérite d’être posée : est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Est-ce que ça ne va pas générer des inquiétudes (mauvais pour le moral, rongeur de temps ensuite, questionnements) qu’on aurait pas sinon ? Il ne faudrait pas que ça occasionne des regrets ensuite.

Voilà, c’est au coeur de la démarche, et je pense que si cette inquiétude devient palpable à mesure qu’on approche du moment de sauter le pas, on s’expose à se dire : mince, je ne serai jamais près à dire réellement basta, et du coup, j’ai gâché mes plus belles années à épargner à outrance pour un objectif finalement inaccessible.

Vous mentionnez à mon avis à raison que la difficulté sera d’autant plus grande qu’on aura l’impression de lâcher la proie pour l’ombre. Quelqu’un qui se retrouve sans emploi suite à un licenciement peut se poser la question de se lancer avec plus de facilité que quelqu’un qui doit démissionner (un acte préalable) alors qu’il ne souffre pas terriblement de son travail, finalement, ou pire qu’un fonctionnaire qui sait qu’il peut rester en poste avec des facilités pour réduire son temps de travail (mi-temps ?) qu’il aurait plus de mal à trouver dans le privé. En gros, plus sa propre situation va sembler stable, plus on va avoir conscience de renoncer à quelque chose d’acquis pour quelque chose qui n’est pas garanti (le capital tiendra-t-il suffisamment longtemps, est-ce qu’un krach soudain ne va pas mettre l’avenir en péril ?)

C’est un des facteurs essentiel du travail à faire sur soi. Il y a deux "risques" au projet de devenir rentier, un risque technique (a-t-on accumulé suffisamment ?) et un risque moral. Je ne pense pas qu’il y ait de réponse absolue à apporter à ces questions, parce qu’il est bien difficile de dire à un instant T qu’on sera capable de franchir le pas dix ou quinze ans plus tard. C’est peut-être ce qui rend le choix frugal relativement rare dans notre société : les tentations sont nombreuses, et l’objectif potentiel semble tellement atypique qu’il paraît inaccessible. Du coup, personne ne s’y intéresse vraiment, ni ne se lance dans les calculs. Si on les fait, on risque de se rendre compte que c’est faisable, et là commence réellement, à mon sens, le questionnement.

Comme je le disais dans ma présentation, pour ma part, j’ai franchi le pas de quitter mon travail car je souhaite me consacrer à des aspirations universitaires. J’ai résolu le problème en traitant plus l’épargne comme une garantie d’indépendance pour me lancer dans autre chose, à la limite sans réellement me dire que mon retrait du travail comme gagne-pain était définitif. Donc je n’ai pas apporté de réponse à cette question. Je me demande si la notion de fuck you money n’est pas justement une sorte de voie de repli pour ceux qui atteignent leur objectif financier sans avoir fini leur cheminement intérieur : ils seraient capables de le faire, certainement un temps, mais plutôt que d’admettre qu’ils ont un doute, une crainte (attention, je ne juge pas), ils se "contentent" de se dire qu’ils ont "de quoi envoyer tout bouler" même s’ils ne le feront en fait jamais.

C’est bien compliqué, car je pense que les niveaux nécessaires pour avoir un matelas financier qui donne ce sentiment d’indépendance sont bien moindres que ceux qui sont nécessaires pour une totale indépendance financière. Du coup, si cela ne change rien pour ceux qui sont d’un naturel économes, parce qu’ils n’auront pas le sentiment de se priver, ça change radicalement la donne pour ceux qui souffrent durant la phase d’épargne (on va dire, sur la durée de privation).

Vraiment je pense que ça dépend énormément de la situation de chacun, les éléments qui font qu’on peut franchir le pas avec ou sans regrets. Moins il y a à perdre, moins il risque d’y avoir de regrets.

Tout à fait d’accord.

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1    #4 11/02/2013 11h34

Membre (2013)
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carpediem a écrit :

Dans mon cas personnel, c’est un très gros ras-le-bol professionnel qui m’a fait sauter le pas. Cela a commencé par le calcul du nombre d’années que je pourrai vivre avec mon capital et après avoir fait le calcul la décision a été prise. Dire que cela ne pas empêché de dormir quelques nuits serait faux.

Peut-être vous confonds-je avec un autre intervenant, mais n’aviez-vous pas adopté la formule :
(patrimoine accumulé) / (dépenses annuelles * 2) ? J’aurais cru qu’une telle approche particulièrement prudente aurait permis d’éviter le plus gros du stress.

J’ai repris une formation, j’exercerai peut-être un nouveau métier.

En tout cas, à presque un an jour pour jour d’avoir sauter le pas, je commence à m’ennuyer
je dois être guéri.

C’est un autre aspect de la réflexion à mener sur soi. Je voulais à la limite en discuter dans une file à part, mais puisque vous le mentionnez… Oui, nos vies professionnelles nous occupent au minimum 35 heures par semaine, sans compter d’éventuelles heures supplémentaires et de probables temps de transports. Je pense que durant une vie active, la moitié du temps de veille est occupé par le boulot, la décompression des soucis du boulot, les migrations pendulaires et des temps semi-libres mais peu exploitables, comme les pauses déjeuner qui imposent là-encore des pertes de temps. Récupérer tout ce temps libre, au-delà d’une période initiale d’euphorie, peut entraîner l’ennui… On se retrouve confronté à la question : chic, je suis rentier… mais pourquoi faire ?.

Là où nous avons de la chance, c’est que beaucoup de gens arrivent chaque année dans la même situation, sans s’y être davantage préparé : les retraités. Je pense que l’observation de leurs comportements est riche d’enseignements. D’abord, il semble qu’il soit indispensable de conserver un lien social et une activité intellectuelle. Je ne suis pas certain qu’il n’y ait qu’une composante "âge" dans le déclin des facultés, conserver des stimulations doit jouer aussi et cela peut s’appliquer à celui qui saute le pas de la rente également. Pour ceux qui n’ont pas prévu une rente complètement passive (consommation progressive du capital placé sur des produits sans gestion comme les fonds en euros d’assurance-vie), je pense que le suivi économique fournit ces stimulations. L’investisseur qui s’est construit un portefeuille par stock-picking (ou bond-picking) a probablement un intérêt pour les affaires économiques et n’aura pas de mal à s’atteler à un suivi culturel.

Après… C’est plus compliqué. Le problème n’est pas nouveau : Sénèque, rentier qui ferait rêver l’immense majorité d’entre nous, vantait l’otium, qu’on traduit par oisiveté… pourtant il n’arrêtait pas d’avoir des activités. La différence principale, c’est déjà de ne pas être obligé, donc d’être libre, mais il disait que ça ne sert à rien si c’est pour se lancer dans une poursuite effrénée des plaisirs, et que l’oisiveté doit être consacrée à un travail socialement utile.

Ses écrits sont intéressants, même de nos jours, car finalement les problématiques n’ont pas réellement évolué. Si on regarde les retraités, que voit-on, hors des cas, qui se raréfient, de jeunes retraités très pauvres comme il y a pu y en avoir dans la génération précédente : on assiste au développement d’une offre de loisirs spécifiques à destination des seniors. Parce qu’ils ont besoin de s’occuper, ils se tournent vers la consommation de produits de confort, de vacances, etc. C’est particulièrement sensible en regardant les publicités autour de l’émission Des chiffres et des lettres wink Je pense que c’est le pendant contemporain de cette recherche effrénée des plaisirs dont parlais Sénèque.

C’est la "voix naturelle", qui semble la plus fréquente. En effet, si on regarde les calculateurs de retraites américains (l’idée m’est venue suite à un article du blog MMM) on constate quq’ils surestiment les besoins financiers. Pareillement, les gens sont matraqués ici en France de messages leur disant que leur niveau de vie va chuter à la retraite. S’il y a une partie de publicité dans le message (en général, diffusé par un gentil conseiller en gestion de patrimoine qui va proposer un gentil bien défiscalisant à louer pour compléter les revenus de notre futur retraité…), tout n’est pas faux. Les gens aux revenus les plus élevés connaîtront bien une chute sensible de leurs revenus à la retraite, mais comme ils n’auront plus les dépenses liées au travail et auront dépassé l’âge du pic de consommation des ménages, on pourrait penser que ce n’est pas un gros problème… Sauf qu’inactifs, l’ennui les menaces et leur propension à consommer des loisirs augmente. Surtout quand les liens familiaux se distendent et que s’occuper des petits-enfants n’est pas une activité réellement possible (façon XIXe siècle, où trois générations cohabitaient sous le même toit : ce changement n’est pas forcément une régression, hein). Résultat : les retraités ont besoin (où pensent avoir besoin), paradoxalement, d’un revenu discrétionnaire supérieur à ce qu’il était lors de leur période d’activité. Je pense que c’est également un des risques qui guette le rentier, surtout s’il ne s’est pas assuré dès le départ qu’il avait le bon état d’esprit pour réussir le parcours qu’il imagine.

Car s’il découvrait qu’il a finalement "besoin" de partir en WE tous les 4 matins, le rentier peut se retrouver confronté à l’ennui sans possibilité évidente d’en sortir, faute d’avoir prévu un budget correct. Il se retrouverait alors dans une situation bâtarde où il ne risque pas la ruine (admettons qu’il ait calculé correctement et que ses hypothèses économiques se réalisent) mais où il mène une vie qui finalement ne le satisfait guère… Là, Carpe Diem, au bout d’un an vous vous rendez compte que l’ennui pointe à l’horizon, mais votre situation est loin d’être défavorable : vous avez repris des études et la coupure a été courte : si jamais vous vouliez reprendre une activité, l’interruption est très facile à justifier sur un CV. En revanche, si le problème apparaît au bout de 6 à 7 ans chez un rentier déjà âgé, se réinsérer dans l’emploi, même comme passe-temps, risque d’être plus délicat.

Je pense que la problématique de l’activité à conserver doit être, tout comme celle de la crainte qu’elle cause, au coeur d’une réflexion très tôt dans le parcours vers la rente vu qu’elle conditionne le niveau de dépenses futures, donc le capital à obtenir. Là encore, c’est tout bénef pour ceux qui pourront résister aux sirènes des "besoins nouveaux" liés à l’oisiveté.

Il y a plusieurs pistes. Jacob du blog ERE annonce la couleur : il se choisit un loisir, et ambitionne d’y exceller, et y consacre tout son temps libre. C’est un bon moyen de s’occuper, que cela soit les arts martiaux ou la pratique de la cornemuse : il y a quantité de domaines où devenir excellent est chronophage plutôt que coûteux… Autant en profiter.

La solution de Sénèque (et de Cicéron, qui se définissait finalement comme oisif alors qu’on le dirait plutôt avocat de nos jours) c’est de s’engager dans la vie politique. Au sens large : engagement politique, mais également associatif, par exemple. Problème : ces activités peuvent imposer des déplacements coûteux et paradoxalement, le bénévolat a un donc un coût. Ce n’est pas seulement de son temps qu’on fait le don, c’est de la plupart des frais annexes qu’il entraîne si on veut s’investir beaucoup.

Heureusement, en France, pour peu que l’on habite une ville moyenne, la solution des études est une bonne troisième voie. C’est relativement statique, c’est quasiment gratuit (l’inscription en auditeur libre ne revient pas bien cher, moins cher qu’un abonnement de téléphone), c’est intellectuellement stimulant, et l’offre est généralement abondante. Sans compter que sans le stress de l’examen, la formation est beaucoup plus agréable. C’est à mon avis une très bonne solution à condition d’aimer ce type d’activité intellectuelle ; autant que les impôts payés durant la phase d’accumulation soient amortis par la consommation des services publics comme l’éducation durant la phase de rente, d’ailleurs smile

Sinon, il ne reste que la reprise d’une activité. Mais dans ce cas, on retombe sur le cas précédent : l’objectif devient non plus une vie de rente mais la constitution d’un matelas financier (comme dans le cas de la personne qui n’arrive pas à sauter le pas) augmenté du financement d’un congé sabbatique (qui est probablement la meilleure façon d’expérimenter la vie de rentier pour celui qui en a les moyens mais a un travail qu’il hésite à lâcher). Du coup, le patrimoine à accumuler change, et les efforts d’épargne changent également (toujours pour celui qui n’épargne pas par inclination personnelle et désintérêt pour la consommation à tout crin).

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2    #5 19/02/2013 19h16

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Effectivement l’entourage ne comprend pas toujours qu’on prenne (selon eux) un tel risque. Ma fille me dit que je ne fais rien de la journée, ce qui est totalement faux, et ma mère me demande quand est-ce que je retourne au boulot.

J’ai sauté le pas il y a 9 mois, je me suis dit à 22 ans "je serai rentière à 40 ans", j’ai mis 10 ans de plus, mais c’était un but de vie.
Aucun regret, j’étais super mal au travail, je prends effectivement un risque puisque j’ai un faible revenu 100% immobilier(moins de 2000 euros), mais dettes soldées me permettant de recommencer d’autres opérations. N’ayant pas de goûts de luxe, l’épargne a été naturelle dans ma vie, pourtant je n’hésite à dépenser pour nous faire plaisir, sans compter. Il ne faut pas que cela soit douloureux, sinon on passe à côté de sa vie. Et une partie de l’épargne est mise de côté pour payer les études (chères) de mes enfants.

Je ne m’ennuie pas car je "travaille" 10 heures par jour à chercher, apprendre, calculer, comparer, de manière à optimiser au maximum mon revenu et mon statut social. Quand tout cela sera clarifié, alors je reprendrai des activités plus "socialisantes" car oui, j’ai peur non pas de l’ennui mais de l’isolement, il faut se pousser pour faire des activités, se lever à la même heure que quand on travaille, recevoir ses amis, etc…. Il y a tant de choses à apprendre qu’en ce qui me concerne, l’ennui connaît pas.

On retrouve ce besoin vital d’avoir du temps, c’est ça le but de ma vie, la possession n’est qu’un moyen, en tout cas pour moi. Ne rien faire est également un luxe qui n’a pas de prix, rester néanmoins vigilant pour ne pas sombrer dans l’inactivité, la télé…. Il me paraît également important d’avoir des activités tournées vers les autres (bénévolat, politique…) pour ne pas tomber dans l’égocentrisme et l’autosatisfaction que l’on peut rencontrer chez certains rentiers (non, pas tous !).

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1    #6 21/03/2013 22h09

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dadou36 a écrit :

Aucun crédit sur le dos (la devise de la maison, c’est j’achète comptant et content), propriétaire et maison payée .
Comment préparer son dossier "Devenir Rentier" afin de pouvoir franchir le pas le plus sereinement possible ?
Vos avis et vos expériences m’intéresse !
Merci

Changer de devise et bénéficier de l’effet de levier du crédit immo! Vous ratez une sérieuse opportunité d’enrichissement.


Left the Rat Race in 2013

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1    #7 22/12/2016 13h36

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ENTJ

Je déterre ce file :

Je suis en pleine réflexion pour sauter le pas :

Ma façon de voir les choses :

Sur le plan financier :

Je pense qu’il faut tout simplement avoir un recule sur 2 à 3 ans et voir combien on dépense mensuellement.
Par la suite, multiplier par 2 cette somme.
Si on arrive à cette somme en rente , financièrement on peut devenir rentier/indépendant financièrement.

Pour ma part , je dépense 800/1000 euros par mois sans me privé  ( pas de crédit sur la RP )
En 2017 , je serai à 3200 euros de rente immobilière en plus de mon salaire.

De plus , j’ai en épargne 10 ans de dépense.
Si j’arrête de travailler, je continuerai à épargner : effet boule de neige…
De plus plus , je rembourse du capital mensuellement et dans 18 ans , j’aurai remboursé 3 immeubles et 1 logement.

Nota: ma femme travaille à 80% pour 900 euros et souhaite continuer à travailler.

Sur le plan financier, je pense que c’est Good.

Sur le plan sociale :

C’est ambivalent, pour ma part , je me sens décalé avec mes collègues, toujours en train de se plaindre mais qui mettent rien en oeuvre pour avancer .
Je dis pas que je suis au dessus, mais je me sens de plus en plus différent.

Mais si on arrête de travailler , on s’isole socialement également.

A côté de cela j’ai tout de même des activités :
- je cours 8x/semaine ( et avec des amis )
- j’ai commencé le piano donc solfège et cours de musique .
- je suis pompier volontaire

Je vois donc du monde…

Sur le plan famille/amis :

C’est simple, la famille ne comprend pas, le cliché français de la valeur du travail et quelque part, inconsciemment , la réussite n’est pas vraiment bien vu dans nos mentalités .. ah.. la société française…

Et puis c’est compliqué, car notre réussite fait que notre entourage prenne leurs échecs en pleine figure quand on parle de nous on qu’on se justifie.
On peut donc se faire passer pour des gens hautain , méprisant….

Donc faut fermer sa bouche ? Même avec les réflexions du genre je n’ai pas la chance ce d’avoir des loyers ( alors qu’on parle de la météo smile )

Bréf   

Les enfants ? J’ai 28 ans et 2 petite filles de 3 ans et 20 mois …
Quelle image vais-je donner ? Alors que j’ai toujours été un mordu du travaille et que c’est la raison pour laquelle je peux me permettre de profiter de la vie ?

Vis à vis de ma femme , elle sait tout ce que j’ai accomplis mais avec le temps un décalage va se faire forcément….

Sur le plan entrepreunarial ( sa se dit ? smile )

Le fait de gérer et de moins entreprendre les choses peut être un problème quand on a l’habitude d’être à 200%.
Mais le fait d’être infirmier et de voir des malades quotidiennement nous donne envie de profiter de la vie que de tout le temps s’acharner sur le travail.
C’est de nouveau ambivalent mais bon …

Pour conclure :

C’est en phase de réflexion mais je pense arrêter de travailler en 2017 … disons pour cette été .
Depuis le 1er septembre je suis à 50% donc j’ai quelques part commencer ma route vers l’indépendance financière.

Mes journée par la suite : emmené mes enfants à l’école, faire mon sport, gérer mes affaires ( bourse/immo ) sport ( quand je double ) piano , chercher les enfants à l’école et passer la soirée en famille …

Un peu de pompier de temps en temps…
Essayer de rester le plus discret possible.

Mais beaucoup de questionnement quand même. ..


Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!

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2    #8 22/12/2016 13h55

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Cricri, sans faire de psychologie à deux francs, vous sentez-vous réellement prêt à arrêter ?
Personnellement, je ne vous connais pas mais quand je vous lis, j’ai l’impression que non. Que toute l’énergie que vous avez mis dans votre projet n’avait pas réellement le but de devenir rentier. Je pense que tout ceux qui ont franchi le pas ont eu des questionnements mais vous, j’ai l’impression que cela vous angoisse un peu. Quand IH a franchi le pas, je n’ai pas eu ce sentiment sur les forums. Vous tous vos messages tendent à être "tendu", à vous chercher.

D’un point de vue social, vous serez forcément en décalage avec votre entourage. Vous semblez déjà exclu au niveau pro. Votre famille ne comprend pas. Peut-être perçoivent-t-ils aussi votre stress ? De même (et sans aucun jugement), la manière de présenter votre statut joue en votre défaveur.

Je pense que vous devriez réfléchir à ce que vous souhaitez faire. Votre projet n’est pas assez mur à mon sens. Vous allez vous retrouvez seul la journée et donc il faudra meubler cette solitude et cette inactivité (200% à 0%). Sur cela, personne ne va pouvoir vous aider. Autant, vous pouvez utiliser des artifices pour votre "reconversion" en CGP, en AI, etc pour votre famille/ami/enfant. Autant le point de votre activité/contact social vous le vivrez de la façon que vous aurez choisi.

Juste pour finir : votre parcours est formidable et vous méritez de passer rentier. Rien ne presse maintenant, prenez votre temps de choisir ce que vous avez profondément (et réellement) envie. Je pense que c’est un choix assez compliqué.

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1    #9 22/12/2016 15h18

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@Cricri

J’ai arrêté le travail en septembre, mon épouse est en train de faire la même chose. Bref, nous sommes en train de sauter le pas. Je pourrais vous raconter toutes sortes d’anecdotes sur les réactions de notre entourage (famille, amis, ex-collègues): admiration, incompréhension, déni, jalousie… C’est agaçant mais n’en tenez pas compte! C’est votre vie.

Avez-vous essayé de vous projeter, vous, votre conjointe, vos enfants, dans cinq ans, dix ans, plus? Vous voyez-vous comme un rentier vivant ses passions (notre pseudo devrait vous renseigner sur les nôtres wink), ou êtes-vous simplement en train de fuir le salariat et ses contraintes?

Je suis comme Kabal, je ne vous sens pas mûr. Il n’y a jamais  d’urgence à devenir rentier. Prenez le temps de la réflexion.

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Favoris 1    1    #10 22/12/2016 21h23

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Cricri

quand je vous lis, j’ai l’impression que, pour vous, le passage en mode rentier signifie "tout arrêter".

Compte tenu de votre comportement (toujours à 200%), ça ne me semble pas vraiment envisageable.

En même temps, arrêter son activité salariée n’est pas synonyme de "ne rien faire". (Ca me fait un peu penser à l’article de notre hôte sur "la brigade de la rente").

Vous avez l’habitude de travailler, d’être actif. Je doute que vous perdiez cette habitude du jour au lendemain. Après, peut être serait-il pour vous utile de réfléchir à quelles activités vous avez envie de consacrer du temps. A mon sens "passer du temps avec sa famille" ou "faire du sport" ne relève pas vraiment de ce questionnement.
Certes, le fait d’arrêter votre activité va vous donner plus de temps pour ces "loisirs" mais ils n’occuperont pas la totalité du temps dégagé par l’arrêt de votre activité.

Et j’ai un peu l’impression que c’est là que la bat blesse. Il semble que vous n’ayez pas vraiment déterminé ce que vous envisagiez de faire. Après ce n’est pas grave en soi, si vous êtes confortable avec le fait de prendre un peu de temps pour réfléchir. Si par contre, c’est inconfortable, peut être faut-il envisager de réfléchir avant et de se retirer après…. Cela ne dépend que de vous.

Pour vous aider à réfléchir, vous pouvez vous procurer le livre "s’organiser pour réussir" sur la méthode GTD. A la base, c’est une méthode d’organisation pour le travail et la maison. A titre perso, j’ai acheté ce bouquin dans l’optique d’améliorer mon organisation au travail. Me retrouvant à la maison suite à un congé maternité arrivé plus tôt que prévu j’ai adapté la méthode à ma vie perso. Moi qui avait peur de m’ennuyer, je vois ma liste de projets qui s’allonge de jour en jour. Je trouve ça bien, ça permet de faire le point sur les souhaits et parfois on voit émerger des projets qui n’étaient que de toutes petites idées dans un coin de notre tête. C’est assez intéressant. Il existe sans doute bien d’autres lectures qui pourront vous être utile. Je me suis permis une légère digression liée à mon expérience personnelle…..

Par ailleurs, concernant le regard des autres: vous ne pourrez pas changer ce que les autres pensent de vous. A mieux, vous pouvez choisir de présenter votre situation sous un certain angle plutôt qu’un autre. Aujourd’hui, il est par exemple très simple d’être autoentrepreneur, c’est plus facile que "rentier qui fait rien". Votre entourage n’est pas obligé de savoir que votre activité ne représente que quelques heures de travail dans la semaine, le mois , l’année….. Je pense que ce peut être une voie, surtout dans l’immobilier que vous semblez maitrisé plus que bien. Après ce peut aussi être "une reprise d’étude"…. Bref il est tout à fait possible de présenter votre situation autrement que comme "vilain propriétaire qui vit sur le dos de ses pauvres locataires"…..

En tout cas, votre parcours est plutôt inspirant, vous êtes arrivé à un résultat en très peu de temps….avez-vous penser à ouvrir un blog pour partager votre expérience? :-)


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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1    #11 24/12/2016 18h27

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Pour apporter ma petite pierre à l’édifice de ce qui a déjà été dit.

Il est difficile d’être rentier tel que l’imaginaire collectif l’imagine souvent, le riche obèse barbotant dans sa grande piscine à longueur de journée n’est pas l’objectif des membres de ce forum.

Je pense que pour la grande majorité des membres de ce forum, être rentier c’est avant tout avoir la liberté de choisir. Choisir ses projets, ses horaires, ses loisirs, ses fréquentations.

Cela reste mal perçu par les gens que vous rencontrez et merci l’activité de CGP (cela marche avec toute activité un peu libérale et de conseil) qui rassure les nouvelles rencontres avec un métier qui est suffisamment vague pour que la liberté de vos horaires ne surprennent pas et suffisamment connu de nom.

Donc le conseil en marché immobilier ou toute autre appellation qui contiendra le mot immobilier rassurera vos relations et le regard des autres sera bien meilleur que "je ne fais rien". J’ai testé les deux c’est le jour et la nuit donc jamais " je vis de mon immobilier".

Pour les enfants, "Papa a changé de métier, il travaille à la maison pour avoir moins de frais et s’arrange pour plus profiter de vous en travaillant beaucoup pendant que vous êtes à l’école" cela marche très bien, il faut quand même travailler à minima pendant les vacances scolaires quand vous ne partez pas.

Bonne continuation Cricri, quelque soit votre chemin.

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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1    #12 25/12/2016 22h04

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ENTJ

"Il est difficile d’être rentier tel que l’imaginaire collectif l’imagine souvent, le riche obèse barbotant dans sa grande piscine à longueur de journée n’est pas l’objectif des membres de ce forum."

Inconsciemment, c’est l’image que j’ai donc c’est pour cela que j’ai un peu de mal à franchir le pas également.
. Mais c’est purement interprétatif de ma part et j’en suis bien conscient .

Noël vient de se terminer , j’en ai parlé avec ma famille , qui me suis à 100% même ma mère qui a toujours été dans les moeurs français et toujours contre les placements et comportement à risque sur le patrimoine. ( du genre à avoir tout en assurance vie et m’à toujours dit que je faisais n’importe quoi avec l’immobilier avec tout les risques que je vais forcément avoir … A ce jour elle a changé sont fusil d’épaule )

Bréf… et je vais passer de salarié à entrepreneurs tout simplement car je ne resterai pas sans rien faire ( mais les loisirs avant le travail quand même )

Je suis encore en réflexion mais pense terminer mon dernier projet et quand tout est loué, salut président. …. smile

Je vous tiendrai au courant ..

Mer.ci et meilleurs voeux à tous…


Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!

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1    #13 06/01/2017 09h50

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La décision de s’arrêter de travailler s’impose d’elle-même au bout d’un moment, surtout lorsque les revenus générés par l’activité salariée deviennent inférieurs voire bien inférieurs aux activités que l’on mène de manière indépendante.
Lorsque j’ai arrêté à 31 ans, dans ma tête c’était clair et net: un arrêt définitif. Quelques soient les aléas du futur, je ne reprendrai pas d’activité salariée. Quitte à rogner sur le train de vie. Quand on a 15 ou 20 ans d’économies devant soi, on peut en avoir 25 ou 30.
Certains ne peuvent pas le réduire, c’est je pense une de clés de l’indépendance financière, garder des besoins modérés qui la rendent accessible.
Les seuls luxes que je me permets sont: une grosse berline qui roupille et prend la poussière 5 ou 6 jours sur 7 et des voyages en France (nous vivons en Thaïlande) avec toute la famille, ce qui, au fur et à mesure qu’elle s’agrandit, commence à compter. Il serait facile de rogner là-dessus en vendant la voiture ou en espaçant les voyages.


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1    #14 15/01/2017 14h48

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INTJ

Pour avoir sauté le pas depuis bientôt 2 ans, je vous confirme qu’il est impensable d’imaginer retourner au charbon. D’où l’intérêt, pour les retraités précoces potentiels, de bien calculer leur coup (et surtout leurs coûts) car un retour dans le monde du travail serait à mon avis, pour beaucoup comme pour moi, un échec cuisant aux conséquences psychologiques qui pourraient être lourdes : un peu comme le projet d’une vie qui s’effondrerait.

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1    #15 22/06/2019 08h57

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Bonjour drosx,
Serait-ce la fameuse crise de la quarantaine ? Une lecture rapide de votre message me laisse imaginer que votre projet n’est pas vraiment muri et semble la conséquence d’un coup de fatigue récent : vous avez chargé la mule avec une acquisition récente de RP et les comptes que vous présentez sont très simplifiés.
Vous iriez où si vous revendiez votre maison ? (Un autre logement aura un coût)
Vous parlez de 4000 mensuels : montant brut ou net ?
Vous donnez des montants de loyers saisonniers de votre résidence, brut ou net ? Déclarés ou pas ? Pendant ce temps, vous n’aurez aucun coût pour vous loger ailleurs ?
L’allocation chômage de votre compagne n’est pas une rente viagère.
Pour le moment, je comprends que vous continuerez une activité de négociateur immobilier qui ne me paraît pas de tout repos.

Investir dans l’immobilier est prenant si on veut optimiser ses coûts/ sa renta.
À terme, se posera aussi le coût de votre protection sociale.
Puis, le coût des études de votre enfant.
Autant dire que la priorité serait à mon sens de rester dans la couse le temps :
- d’élaborer votre projet de constitution de rente et le maîtriser : désendettement maximal sur ce qui est un coût (par exemple votre logement et autres) pour favoriser l’endettement éventuel sur ce qui produira la rente, par exemple grâce à un cash flow positif.
- d’observer les conséquences de l’arrêt d’activité de votre compagne
- vous poser/reposer : vous venez de faire des choix lourds (résidence principale) et basculez du tout au tout en très peu de temps.

Quoi qu’il en soit, si un déménagement/une construction avec un enfant vous semble fatigant, la gestion optimale d’un parc immobilier le sera.

Prenez donc le temps d’une réflexion plus posée tenant compte de vos aspirations réelles, de votre situation financière réelle, de vos besoins matériels.
Tout le monde cogite à abandonner la rat race (et c’est chic d’en parler), mais au final ça reste souvent peu suivi d’effets faute de la rigueur que je crois nécessaire pour ne pas se planter.
Votre compagne a fait le choix d’arrêter mais l’impact financier ne sera à priori pas le même que lorsque vous arrêterez.
On peut aussi participer à la rate race (que l’on ne quitte pas vraiment) à son propre rythme, ce que font finalement les rentiers.

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1    #16 28/12/2021 16h38

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Dans ce cas effectivement ;-)
Pourquoi pas coach financier ?

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