Les projets de Duflot : projets de Duflot à venir ou évoqués…

Boubouka a écrit :

2- dans une zone tendue, si vous déménager pour s’agrandir par exemple suite a une naissance,  trouver un appartement en 1 mois c’est difficile.

Qu’un mois soit suffisant ou pas pour trouver un nouvel appartement n’a rien à voir avec mon argument.
Car, comme déjà écrit ci-dessus, dans une zone tendue comme Paris, un locataire raisonnable, autre qu’un jeune célibataire, ne va donner son congé qu’APRES avoir trouvé le nouvel appartement et signé le nouveau bail. Et du coup, avec un préavis supérieur à un mois, on l’oblige à payer plusieurs mois de doubles loyers.

Quant à votre autre argument que réserver l’artisan puis faire des travaux prend plus d’un mois, c’est faux à Paris dans 98% des cas, où le propriétaire se contente au mieux de repeindre les murs et quelques autres rafraîchissements mineurs. Dans ces cas, réserver un artisan puis réaliser les travaux prendra juste 2 à 4 semaines max.
Puis, de toute manière, surtout si les travaux sont lourds, ils ne pourront être réalisés qu’après le départ du locataire. Donc le propriétaire va connaitre une petite période de vacance locative, du fait des travaux, mais cette vacance aura eu lieu que le préavis soit de 1 ou de 3 mois. Autant donc réduire à 1 mois.

Il me semble qu’une option n’a pas été donnée :
le locataire donne son préavis de 3 mois, après avoir trouvé un logement. Emménagement prévu après 1 mois, soit 2 mois de double loyer théorique.
Il convient avec le proprio que si un nouveau locataire est trouvé après 1mois 1/2, son préavis sera réduit d’autant. J’ai été 4 fois locataire : ca c’est toujours passé ainsi. Les proprios sont contents si vous trouvez un locataire a sa place, et vous aussi !
Les agences immo attendent systématiquement la dernière minute pour trouver un nouveau locataire. Du coup, s’il est difficilement trouvable (loyer surévalué, bien pas tip top, manque de publicité….), le proprio se retrouve avec des vacances locatives.

Je précise que je suis aussi bailleur.

Il serait sympa d’ouvrir un fil "immobilier au Luxembourg" afin de pouvoir vous y exprimer sur ce sujet. Pour mémoire, le sujet de ce fil, ce sont les projets de loi Duflot/Pinel, on finit par s’y perdre…

[Note de la Modération : C’est fait ( 07/09/2014 18h00), et les messages concernant l’immobilier au Luxembourg y ont été déplacés, dans www.investisseurs-heureux.fr/viewtopic.php?pid=110429 .]

Fructif a écrit :

Je n’ai pas trouvé à partir de quand le préavis de 1 mois pour la location vide sera effective !

A ma connaissance il n’y a pas encore de décret d’application sauf les cas particuliers suivants (depuis le 27 mars 2014) :
- Bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé
- Locataires attributaires d’un logement social
- Locataires dont l’état de santé justifie (certificat médical) un changement de domicile

Pour moi, pour l’instant, le Pinel est clairement insuffisant. On revisite un petit peu tel parametre, on autorise la location à ses descendants, mais c’est clairement du maquillage. Le plus important a été de changer de nom, mais ca ne sera pas suffisant pour relancer la construction. Il faudrait par exemple changer la méthodologie de calcul du loyer plafond pour éviter que les centres urbains où l’offre est trop basse d’être délaissé car la différence avec le loyer médian est beaucoup trop fort, au lieu de favoriser les petites villes où les bassins d’emplois ne sont pas. Pareil, il faut sans doute s’attendre à une baisse des prix de construction une fois que les assouplissements sur les normes stupides (logement au norme handicapés au premier étage sans assesseur, par exemple) seront actées.

Stibbons a écrit :

Pareil, il faut sans doute s’attendre à une baisse des prix de construction une fois que les assouplissements sur les normes stupides (logement au norme handicapés au premier étage sans assesseur, par exemple) seront actées.

Autant je suis ok sur l’aspect ridicule de la règle que vous citez, autant je suis pas convaincu qu’elle engendre un surcoût.

Ni que la simplification des règles réduirait les coûts de construction. En effet, le coût des études étant relativement marginal par rapport aux coûts de construction, à mon sens, il faudrait renoncer au logement positif en 2020 pour que les coûts de construction se réduisent, ou qu’une solution technique s’impose par rapport à d’autres.

Pruls a écrit :

Ni que la simplification des règles réduirait les coûts de construction. En effet, le coût des études étant relativement marginal par rapport aux coûts de construction, à mon sens, il faudrait renoncer au logement positif en 2020 pour que les coûts de construction se réduisent, ou qu’une solution technique s’impose par rapport à d’autres.

Disons que le surcoût a été l’explication donnée par les constructeurs pour justifier l’augmentation du prix du neuf, alors que la majorité de l’augmentation termine dans leur poche (et même pas dans la poche des ouvriers, évidement). Avec une baisse du prix de la construction, les acheteurs passeront en mode "attendons que les prix baissent à nouveau", et peut être les marges exorbitantes seront rogner, enfin, pour parvenir à des prix plus aligné (le prix moyen du m2 neuf est le double ici à toulouse que le moyen ancien, en d’autres termes, sans les incitations fiscale, il faudrait que le prix moyen de l’ancien double d’ici à 10-20 ans pour espérer ne pas perdre de l’argent, une fois la garantie décennale passée!). Le raisonnement est biaisé, les normes ne sont pas les mêmes, et je suis le premier a vouloir une habitation a énergie positive (et pas uniquement pour passer dans Toit toit moi toit…), mais de la à subir des coùts de constructions (totaux) exhorbitants, non merci. Autant construire sa propre maison.

La grande majorité des professionnels de l’immobilier désignent un coupable:les banques !

Immobilier. Sarthe: pas assez de crédits et logements trop chers

Tiens, c’est bizarre je croyais que c’était la faute à Duflot. :-)

Voici un article qui intéressera les bailleurs Impayés de loyers : trois ans de délai de paiement pour les baux en cours
Consécutivement à la loi Alur, la durée maximale des délais de paiement accordés par un juge à un locataire en difficulté de paiement mais « en situation de régler sa dette locative » passe de 2 ans à 3.

Après publication au JO d’un arrêté permettant la mesure des loyers à Lille, la volonté d’y encadrer les loyers ne laisse plus de doute L?encadrement des loyers se prépare à Lille