On peut voir la chose du coté de la gestion des risques.
Si je paie cash, j’endosse la totalité du risque.
Si je paie à crédit, la banque endosse la totalité du risque. Certes, oui, je paie une contrepartie à la banque pour qu’elle endosse ce risque, et c’est bien normal.
Juste un exemple de risque :
Je tombe gravement malade dans 3 mois. On me diagnostique un diabète sévère, une insuffisance rénale, un cancer. Sans parler de décès, mais juste de période difficile à vivre, quels sont les impacts dans chacun des cas :
- J’ai acheté cash : Je n’ai plus de cash dispos, ou bien j’ai très fortement réduis celui ci. Comment fais je si j’en ai besoin pour me soigner, payer les études de mes enfants etc …. ? Mon dossier médiale fait que je ne peu pas emprunter et mes revenus peuvent avoir fortement diminués.
- J’ai acheté à crédit : J’ai du cash dispos pour payer tous les frais, si je deviens invalide, l’assurance que je paie liquide l’emprunt et je peux jouir de mon bien et de mon cash. Sans aller jusqu’au décès ou l’invalidité, je dispose de mon cash pour subvenir à mes besoins primaires, et tant pis pour le bien secondaire, car j’ai d’autres priorités.
Bref, tout cela pour illustrer le fait que le crédit n’est pas qu’une histoire d’argent, mais surtout une histoire de gestion des risques.
Je serai même tenté de dire, que tout bien secondaire doit être intégralement acheté à crédit afin de transferer les risques sur le prestataire spécialisé (assureur) que l’on aura choisis et bien sur rémunéré pour cela.
Je ne parle pas de la résidence principale, bien entendu, qui est un cas diffèrent.
A ce titre, je vous recommande vivement la lecture de "le commerce des promesses" de Jean Noel Giraud. L’auteur explique par l’exemple tout l’intéret des assurances, produits dérivés de couverture etc … pour l’économie que certains qualifient de "réel".
A+
Zeb