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#26 23/08/2015 11h17

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Bonjour,

PP a écrit :

1/ L’Insead et l’Université de Chicago Booth. Je me rappellerai toujours de cet entretien individuel avec un (très) ancien élève de l’INSEAD, au deuxième tour de ma candidature. "C’est beau d’avoir de l’ambition, mais avec votre petite université de province sur le CV, je vous conseille d’oublier le MBA et de rester commercial dans votre branche actuelle". Ils m’ont mis sur la liste d’attente, tout de même, et je n’en suis jamais sorti smile J’ai ensuite postulé et été accepté à Booth.

PP n’ayez crainte, c’est grace à de vieux fossils comme ça que ce système d’école élitiste marche vers leur fin. "Changer, ou être changé". Justement, l’ambition et la motivation c’est tout ce dont un Homme a besoin pour réussir.

Le MBA ne s’adresse effectivement pas à tout le monde et doit être considéré comme un passage (plus ou moins facultatif ou obligatoire tout dépend du point de vue) dans un projet bien précis.

Ce qui fait la valeur d’un MBA (ou autre "formation d’élite") ce n’est pas tant le contenu mais les gens qui sont présents, profs, intervenants mais avant tout élèves). Quand vous avez des scores de 1000/990 au TOEIC je pense que vous n’avez pas besoin de faire une école pour apprendre l’anglais. Pour le GMAT, c’est la  même chose. Pour les concours des classes prépa itou. Les mecs sont des top gun de base, le vernis qu’ils acquièrent (ou pas d’ailleurs) dans leur école, c’est 1% de leur réussite future. Personnellement, j’ai quand même l’impression qu’en sortant de mon école d’ingénieur, j’étais moins smart que quand j’y suis rentré.

Pour le réseau, il y a Linkedin, c’est tellement facile. Ou alors il y a la vraie vie, on sort on va dans des séminaires on s’intérèsse et voilà pour le réseau.

Enfin, un MBA a très peu de valeur (à mon humble avis) pour une carrière en France. Il s’adresse effectivement soit à des professionnels qui doivent devenir plus expert dans un domaine (et l’expertise est une voie risquée, c’est un peu de la non diversfication professionnelle en quelque sorte) soit à des haut potentiels amenés à travailler dans des grands groupes internationaux pour faire de la gestion de haut vol qui en fait n’en est pas puisque même les dirigeants ne peuvent pas avoir une vision tout à fait exacte de leur business tentaculaire (ou plutôt du business qu’ils sont payés pour gérer puisque la plupart du temps ce n’est pas le leur).

Je n’ai pas détaillé tous mes arguments, "je ne suis ni pour ni contre le MBA, bien au contraire". Il en faut, mais il ne faut pas se tromper…

Bien à vous,


Bien à vous, Dooffy

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#27 26/08/2015 17h59

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Bonjour à tous,

Je me suis posé la même question que vous, faire ou ne pas faire un MBA… hmm

J’ai lu ces deux livres et j’ai trouvé la réponse à ma question

Le MBA est-il un investissement rentable ?

Le personal MBA

Je ne prétends pas que la réponse est valable pour tous mais cela m’a permis de voir les choses sous un autre angle

Cordialement
Yushiwa

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4    #28 27/08/2015 16h30

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Dooffy a écrit :

Enfin, un MBA a très peu de valeur (à mon humble avis) pour une carrière en France.

J’ai une petite anecdote à ce propos.

Il y a quelques années, lorsque j’étais encore sur Paris, une personne de mon réseau m’a demandé un petit coup de main pour trouver un poste en marketing, sur Paris, à une étudiante américaine fraichement sortie du MBA de Wharton. Il faut savoir qu’aux US, les postes marketing sont tous post-MBA, donc à 6 chiffres comme on dit ici, à la difference de la France où l’on commence après un Bac+5.

Ma femme travaillant justement en marketing dans une grande boite de Grande Conso (dont le siege est d’ailleurs aux US), va voir ses RH parisiennes et vend le profil de la fille de Wharton, en précisant bien qu’elle est ouverte à un poste plus junior.
Réponse ahurissante des RH: "Vous savez, on recrute que dans les ecoles que l’on connait, et la ce truc, "wartonne", on en a jamais entendu parler donc ca va pas être possible…". Si les personnes dont c’est le metier ne connaissent pas un des 3 meilleurs MBA du monde, c’est pas gagné.

Inutile de le preciser, l’américaine n’a jamais trouvé de poste en France et est retournée vendre ses talents dans son pays. 

Doofy, j’aurais donc tendance a corroborer votre propos, car ce n’est (malheureusement) pas le seul exemple que j’ai. Le contre-exemple, c’est le consulting, qui valorise clairement le MBA. IB sans doute aussi mais j’ai trop peu de data points pour me prononcer a ce sujet.

PS: Le TOEIC c’est de la flute, seul le TOEFL compte smile


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#29 27/08/2015 21h14

Membre (2014)
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Bonsoir,

PP a écrit :

Le contre-exemple, c’est le consulting, qui valorise clairement le MBA.

De ce que j’en vois de l’intérieur, pas non plus énormément :
- Le MBA post bac+5 vous permer d’y rentrer (si vous avez déjà un diplôme d’une top 10 ingé/Business en France, le MBA est superflu)
- Le MBA Exec (celui qu’on fait après 5 à 10 ans d’expérience) peut être un plus pour les postes de direction de cabinet (enfin toute proportion gardé on parle plutôt de super manager ou associé de bas de pyramide, sans jugement de valeur aucun). La encore bien souvent vos compère vont vous juger durement car vous n’aurez pas assez de "maturité", comprendre d’expérience.
Cela étant les cabinet de conseils les plus prestigieux ont leur propres écoles internes difficiles à battre par les ousiders.

Cela dit, le métier du conseil c’est faire penser qu’on en sait plus que tout le monde ; pour ça un MBA ça en jette et ça assoie un peu le client.

Bien à vous,


Bien à vous, Dooffy

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#30 28/08/2015 00h50

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Merci pour votre éclairage, c’est pas bien encourageant tout ça! Vous êtes sur quel type de consulting?

Je precise un peu ma pensée, je faisais allusion aux cabinets de conseil en stratégie type McKinsey, Bain, BCG, AT Kearney, Booz, Roland Berger, et les gros généralistes Accenture, Deloitte, PwC, etc.

Bref, les recruteurs habituels des MBA
http://mba.insead.edu/documents/MBA_EMP … ISTICS.pdf, page 30.


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1    #31 28/08/2015 20h58

Membre (2014)
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Bonsoir,

N’oubliez qu’il ne s’agit effectivement que d’un éclairage comme vous le soulignez bien vous-même.
Je ne sais pas s’il faut dire que ce n’est pas encourageant ou le contraire; c’est une question de point de vue et d’objectif.

Pour répondre à votre interrogation, j’évolue dans le domaine du conseil en stratégie.

Votre pensée était précise dès le départ, nous parlons bien des mêmes cabinets.

Bien à vous,


Bien à vous, Dooffy

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#32 02/09/2015 19h24

Membre (2014)
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A tout hasard, est-ce que vous auriez un retour sur le GMAT (difficulté, importance du résultat dans le processus d’admission, etc.) - en particulier pour l’INSEAD ?

De plus, voit-on une différence à la sortie, et dans la carrière, d’une personne ayant fait un MBA en 2 ans vs. un MBA en 1 an ?

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3    #33 03/09/2015 02h36

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Bonjour bessial,

Par avance désolé du pavé mais le GMAT n’est qu’un élément de la postulation, certes saillant, mais dépendant des autres pieces du puzzle.

Il y a 3 elements essentiels dans une candidature :

1) la progression à date dans sa carriere professionnelle, comme une promotion ou un élargissement du périmètre de responsabilités (le track record comme disent les anglo-saxons). Il faut que cela soit corroboré par les lettres de recommandation, qui vont prouver les soft skills du candidat via le social proof.
2) la maturité, ou dit autrement le recul sur soi-meme, c-a-d la capacité du candidat à reconnaitre ses forces et ses faiblesses, ses buts dans la vie, et estimer pourquoi cette école en particulier est un meilleur fit qu’une autre, etc. Cela est jugé par les essais puis les entretiens.
3) les capacités intellectuelles et travail démontrées par :
       a) les performances académiques passées. C’est la seule chose de la candidature sur laquelle vous n’avez pas de prise (tant mieux ou tant pis, j’y reviendrai)
       b) le GMAT. Les etudes prouvent une forte correlation entre le score du GMAT et la capacité à suivre le programme MBA.

De ces 3 elements, les 2 premiers sont absolument indispensables. Des essais bâclés et hop, au panier. Une lettre de recommandation un peu trop molle, et la véracité des essais est remise en question.

En ce qui concerne l’element 3, il y a une legere marge de manoeuvre car les performances academiques et le GMAT sont un peu redondants, jugeant a peu pres la meme chose. Il est donc possible, bien que peu recommandé, de ne performer que dans l’un des 2. Par exemple,

Scenario 1:

Vous sortez Top 5% d’une tres grande école d’ingé. Vous validez instantanement la case "smart & hardworking" et vous pouvez vous permettre un score GMAT plus faible. Il y a toutefois 2 limites a cela, 1) les ecoles font tres attention a leur moyenne, et en dessous d’un certain score vous serez vraiment penalisants, 2) c’est un red flag sur votre motivation a faire un MBA. Je dirai qu’en-dessous de 660, soit ils vous demanderont de leur repasser, soit vous êtes un candidat extraordinaire avec une excellente raison de ne pas avoir le temps de preparer le GMAT, soit vous etes out.

Scenario 2:

Le 2eme cas de figure est exactement l’inverse du premier, et je le connais bien puisque j’etais dans cette situation. Apres des résultats bien-mais-pas-top dans une ecole tres tres moyenne, je devais prouver par le GMAT que j’avais les moyens de mes ambitions. Je n’ai pas pris de risque, je l’ai travaillé comme un forcené pendant plusieurs mois pour obtenir 760. Comme disent les anglo-saxons, "the rest is history". La limite à ce scenario est celle que je décrivais en page 1; en France, le diplome Bac +5 colle à la peau toute la vie et il est donc difficile de "laver" une premiere école peu prestigieuse, ce qui peut coûter des postes Post-MBA (et fait donc peur aux écoles MBA).

A propos de la preparation au GMAT:

Comme je le disais j’ai passé plusieurs mois dessus. D’autres personnes ont eu le meme score en ne le travaillant que quelques semaines, il n’y a pas vraiment de règle. De mon experience, je peux toutefois en dire 2 choses :
-comme tous les tests, au plus on s’entraine, au plus le score augmente (ma philosophie personnelle est que nos capacites cognitives sont en évolution permanente et ne sont pas un acquis a la naissance. Bref, je m’écarte du sujet).
-la formation scientifique à la francaise, axée sur le sens critique, développe des aptitudes au GMAT. Pour preuve, la majorité des français de Booth ont un GMAT entre 750 et 770.

Si vous êtes sérieux dans votre but de le passer, et si cela vous est utile, je collecterai et partagerai avec plaisir les ressources que j’avais utilisées.

Pour répondre à votre deuxième question.

A ma connaissance, pas de difference entre les MBA en 1 an et en 2 ans, à niveau de MBA equivalent s’entend.
le gros + du MBA en 1 an: le ROI
le gros - du MBA en 1 an : avec un stage au milieu (si vous êtes un career changer), il n’y a pas le temps de tergiverser et la charge de travail peut être vraiment compliquée à gérer


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#34 03/09/2015 17h36

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Merci PP pour ton témoignage, le GMAT me rebute un peu dans le sens où j’ai essayé de m’y mettre mais j’y arrive pas. Je trouve ça insurmontable.
Dans ce cas la je me dis qu’il faut prendre des conseils de ceux qui l’ont réussi (je connais personne qui a passé de MBA), lire des livres sur le sujet et "forcer" jusqu’à que j’intègre le concept mais cela parait dur.
Si vous avez des techniques ou astuces je suis preneur :)

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#35 03/09/2015 19h03

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Je n’ai pas l’expérience de PP. Il me corrigera/commentera si nécessaire.

La lecture des différents forums sur le sujet donnent un chiffre pour la préparation : 100 heures environ.

On gagne plus de points à travailler sur le verbal (optimisation de votre temps de travail, une fois un score minimal acceptable obtenu en quant) pour gratter un peu…

Bien sur, à moduler selon vos capacités, vos méthodes de travail, etc…

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#36 03/09/2015 19h43

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Merci pour la réponse très complète, vous avez parfaitement anticipé mes questions suivantes !

Au vu de ce que vous dites, et de mon parcours jusqu’à présent, je pense pouvoir ’surmonter’ les trois points - si je m’y prépare suffisamment. 

J’ai encore au moins 3-4 ans avant de franchir le pas, pendant lesquelles je dois affiner mon projet professionnel.

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#37 01/10/2015 10h21

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PP,

Concernant le GMAT, 760 est un excellent score, quelle a été votre méthode ?

Que pensez-vous de ce logiciel?

Get Free GMATPrep Software

Merci par avance pour votre aide.

P.S: Par simple curiosité, vivez-vous aux Etats Unis ou en France ou ailleurs ? En effet, j’ai l’impression que la plupart, une fois leur top MBA en poche, vont à Londres ou à NYC.

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#38 01/10/2015 20h01

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Oui le logiciel est bien, mais probablement insuffisant.

Je recommande a minima le:
Official GMAT Review

Ensuite, c’est selon ce que vous voulez travailler:
-Pour les maths, KAPLAN MATH
-Pour la partie verbale Official GMAT Verbal Review

Si vous avez besoin d’aller plus dans le detail:
-Manhattan GMAT Prep vend un bouquin specifique pour chacune des sections du test


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#39 08/07/2016 17h19

Membre (2016)
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Bonjour PP,

Je suis tombé sur cette discussion de forum par hasard en recherchant des informations sur les changement de carrière pour se diriger vers le PE via un MBA. J’ai un profil qui comporte à mes yeux de nombreux obstacles pour atteindre cette ambition, toutefois votre profil pre MBA tel que brièvement décrit sur ce forum ne me semble peut être pas totalement éloigné du mien. Je m’explique:
- J’ai 31 ans
- parle couramment le Français et l’Anglais, mais pas d’autres langues
- titulaire d’un master grande école majeure finance dans école de commerce de province (classée dans le top 10)
- 7 ans d’exp professionnelle légèrement atypique: 2 ans en tant que commercial en b to b dans l’industrie alimentaire / 5 ans de trading physique en Suisse (+ une certaine expérience des derivatives) en commodities trading dans un des "big 4" du négoce mondial

Je n’ai donc aucune expérience ni en PE ni en IB, ni même en banque ou en finance à proprement parlé. Or il me semble que cela est rhédibitoire pour rediriger ma carrière en PE si j’en crois les nombreuses discussions / articles / interviews que j’ai pu lire à ce sujet. Puis-je vous demander:
- quel était votre profil en tant que commercial dans la grande consommation, votre profil était-il également vierge de toute expérience en finance ?
- Admettons que j’ai les capacités d’atteindre un score "admissible" aux test GMAT et TOEFFL, je n’envisage que de présenter l’INSEAD (éventuellement HEC), en raison de leur programme plus court, prix plus raisonnable qui correspondrait mieux à ma situation (mon âge / marié / un bébé). Avez-vous un avis sur ces 2 MBA pour reconversion en PE ? Egalement, je n’exclu pas une suite de carrière en Asie du Sud-Est. Avec le campus de Singapore de l’INSEAD j’imagine que ce MBA jouit d’un rayonnement certain dans cette région du monde ?
- plus généralement, que pensez-vous de mes chances de réussite pour une reconservsion en PE au vu de mon profil ?

Je m’adresse à PP auteur du poste, mais je suis évidemment preneur de tout autre avis également

merci par avance

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#40 08/07/2016 20h03

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jeromesz,
Sur ce genre de questions, relative au PE/IBD, vous devriez également aller faire un tour sur le forum Études / Orientation de forum hardware (http://forum.hardware.fr/hfr/EmploiEtud … ujet-1.htm), c’est une mine d’or.
Cupflip

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1    #41 30/09/2016 15h52

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Bonjour à tous, nouveau sur le site, je me permets de témoigner puisque j’ai fait un Executive MBA l’année dernière.
Pas une des grandes (HEC, Insead), mais une qui est quand même reconnue, classée, et accréditée AACSB.
J’ai fait mon école tout en étant à l’étranger, dans l’optique justement de revenir en France. Je dois donc être un des rare MBA à avoir perdu en salaire après l’avoir eu, mais il faut bien entendu comparer ce qui est comparable.
Et mon humble expérience, c’est que le MBA est beaucoup plus reconnu à l’étranger, ou les gens  déroulent le tapis rouge lorsque l’on dit que l’on a un MBA. J’ai reçu des sollicitations Linkedin dès que j’ai commencé à afficher mon MBA.
A l’inverse, en France, cela ne semble pas être reconnu de la même manière. C’est un Bac +5, beaucoup ne connaissent pas encore la valeur que l’on peut avoir sur le marché de l’emploi à l’étranger. Mais je m’y étais préparé, comme je l’ai dit mon objectif est un retour en France.
En terme de réseau, les écoles sont bien implantées dans leur secteur géographique. Vu que je n’habite pas la ou j’ai fait mes études, je n’en profite que très peu. Si j’habitais la ou j’ai fait mes études, ce serait une autre histoire. Les liens entre l’école et les entreprises sont forts, on se créé un réseau important.
Donc mon conseil c’est de se lancer si vous avez une bonne école de commerce proche de votre lieu de travail. Cela vous permettra de vous créer un réseau béton autour de chez vous. Vous lancer aussi si vous souhaitez partir à l’étranger. Cela vous ouvrira de nombreuses portes. Pour le reste, je suis plus dubitatif. Reste que j’ai beaucoup appris pendant mon année, et bien que j’ai lu des livres tels que le Personal MBA, ce n’est quand même pas franchement comparable…
La qualité des intervenants et l’inspiration qu’ils procurent, le travail que l’on fait sur soi-même, cela ne s’apprend pas forcément dans les livres. Les concepts (tels que l’Intelligence Émotionnelle, qui a pour moi été vraiment un des moments très forts de mon année), en revanche, souvent, oui, effectivement. Mais il manquera la pratique.

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#42 20/04/2019 19h36

Membre (2019)
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Bonjour,

Je vous partage mon experience : J’ai fait mon Executive MBA dans une des cinq écoles françaises majeures mais pas les deux meilleures, tout comme Michto77.

L’école dispose toutefois d’une accréditation Triplé Crown et est donc reconnue en Europe, en Asie, en Amérique du Nord.

J’avais auparavant fait un bout du Personal MBA et suivis beaucoup de cours en ligne sur des sujets voisins qui me permettraient de faire le lien avec le personal MBA.

Je confirme que l’intérêt principal est le réseau, mais ce n’est pas tout. Quand j’ai repris mes études, le regard de mes collègues et patrons a changé, et de nombreux actes concrets ont marqué cela (invitation aux événements corporate, à des ateliers de travail (innovation, stratégie), participation à représenter l’entreprise en interne et en externe)…

J’ai reçu une promotion pendant le cursus (mon boss avait peur que je me tire), une seconde en fin de cursus (dans ma filière). Puis j’ai changé de job grâce au réseau tissé à cette occasion.

L’opération a donc été ultra bénéfique.

En terme de coût, cocorico, vive la France. Ma société n’a pas voulu financer mon diplôme mais mon boss a insisté et il y a eu quand même un somme allouée. Le Fongecif a été très généreux (merci aux travailleurs de l’ombre qui nous aident à développer nos compétences). De fait je n’ai eu qu’une petite portion du coût du cursus à payer (13%). Si on y ajoute la perte de salaire et quelques coûts annexes pendant la durée du cursus, obtenir mon diplôme m’a coûté environ 17K€.

Dans les trois ans, mon salaire a bondi de 120%, mon bonus de 150%, compte non tenu de divers autres avantages…

Le seuil de rentabilité a été atteint 9 mois après la fin du cursus (qui aura duré deux ans, 16 mois de cours et un complément de huit mois de recherches).

J’aurais donc bien du mal à ne pas conseiller un parcours d’excellence de ce type. Attention quand même, comme beaucoup l’ont écrit dans ce fil de discussion, cela dépend de votre situation professionnelle actuelle. Le cursus est épuisant, la charge professionnelle demeure et on a moins de temps à y consacrer, la famille pourrait y prendre un coup sans décision collégiale et mûrement réfléchie. On embarque sa famille dans un MBA smile

Enfin, ensuite ça ne tombe pas tout seul. Perso, ça m’a convaincu de travailler énormément mon réseau alors que c’était contre-intuitif pour moi avant. Cela aussi c’est du temps, mais pour tirer bénéfice de la transformation, il fait tirer un vrai trait sur les biais cognitifs et comportementaux du passé.

Et ensuite, continuer à apprendre et ne pas se croire arrivé.

Voilà, j’espère que ce sera utile à ceux qui se tatent.

Hervé

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#43 10/09/2024 12h14

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