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1    #1 31/12/2018 19h58

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2018 aura été une « année horrible » pour l’investisseur.

La première question que se pose l’investisseur est :

dans quelles catégories d’actifs investir ?

Boursorama propose une image des principales catégories :

Tout est rouge !
Et pas qu’un peu pour les actions.

On peut cependant ajouter que pour un investisseur européen, la hausse de USD/EUR compense l’essentiel des pertes sur les actions US.
La France sur-performe légèrement la zone Euro (EuroStoxx600 -14 %).

Le secteur des foncières a été très sous-performant en Europe :

(indices dividendes réinvestis).
Les foncières de commerce ont les plus mauvaises performances.
La plus importante,Unibail-Rodamco-Westfield, perd 35,5 %.

Pour les autres catégories d’actif, l’or progresse sur les 3 derniers mois mais reste en baisse sur un an.
Quant au bitCoin et autres crypto-monnaies, c’est une catastrophe.

La deuxième question que se pose l’investisseur est :

dans quelles zones géographiques investir ?

Morningstar propose un "baromètre modial" :

(les pays sont représentés selon leur superficie, pas la capitalisation boursière de leurs marchés :
le Japon est petit avec un grand marché, à l’inverse de la Russie).

Là aussi beaucoup de rouge sombre sur de nombreux grands marchés :
Japon, Chine, plusieurs pays de la zone Euro (Allemagne, Italie, etc.).

2 zones bien vertes : la Russie et le Brésil, qui sont des marchés émergents de moyenne importance.
Mais pour un investisseur européen, la baisse de leur devise (RUB et BRL vs EUR) compense cette hausse.

Conclusion

Difficile d’investir en 2018 !

Il fallait éviter entre autres :
. les actions japonaises
. les actions chinoises
. les actions allemandes
. les actions  italiennes
. les foncières européennes.

Les moins mauvais choix étaient les actions USA, Brésil et Russie ainsi que l’or.

L’investisseur génial serait resté en cash les 3 premiers trimestres, puis investi sur l’or.

Mots-clés : 2018, actifs, monde


Dif tor heh smusma

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#2 31/12/2018 20h13

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L’ investisseur qui aura investi sur les fonds h2o aura fait une très belle année comme les années précédentes.
H2o multibonds +32%
h2o multistrategies +7%
Comme ces fonds sont les plus souscrits en assurance vie ou compte titre l’année aura été pas si mauvaise pour certains

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#3 31/12/2018 20h32

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Trop forts H2O !
Ils méritent bien leurs 5 étoiles ***** chez Monrningstar.

Mais quand on lit :
5 premières lignes    %
Mexico (United Mexican States) 10%    8,83
Italy (Republic Of) 4.75%    6,15
Greece (Republic Of)    5,33
La Perla Fashion Finance B.V. 7.25%    4,10
Mexico (United Mexican States) 7.5%    4,09
C’est quand même risqué …


Dif tor heh smusma

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#4 31/12/2018 20h37

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Cependant ils auront réussi à tirer leur épingle du jeux dans ce marché où effectivement aucune grande zone actions n’a fini positive et où même le marché des obligations n’a pas servi de refuge.

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1    #5 01/01/2019 14h21

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Si cela devait intéresser certains des investisseurs actifs de ce forum, au cas ou Fructif et Lopazz n’auraient pas encore converti tout le monde aux ETFs… nous pourrions éventuellement proposer un résumé de l’année 2018 et de nos positions/anticipations pour 2019.

2018 :

L’année se termine sur un gain de 10.03% (en bleu sur ce screenshot IB).



Jusqu’à l’automne, j’ai principalement travaillé sur mes secteurs de prédilection (foncières cotées etc.) avant d’enclencher un désinvestissement progressif puis presque total de celles-ci et, par extension, de l’USD. Pour la première fois depuis que j’investis, je n’ai plus en USD qu’une (grosse) ligne Berkshire Hathaway. Je suis également sorti de toutes mes valeurs CAD.

Pourquoi ?

Des raisons multiples :
- je vois beaucoup plus d’opportunités en foncières de ce côté de l’Atlantique, cela me permet par ailleurs de faire peu ou prou disparaitre le risque de change de mon patrimoine car aux parités actuelles, cela ne m’intéresse pas.
- les rachats des dossiers les plus évidents ont déjà été effectués et les secteurs sous stress (notamment en healthcare, type OHI) sont revenus à des multiples moins favorables.
- les mid-cap européennes sont revenues à des multiples beaucoup plus abordables : il est probable que le voyage soit mouvementé mais, à terme, je préfère largement échanger un 20% d’upside tranquille pour un 50% d’upside stressant (pour paraphraser très librement Buffett et consorts).

2019 :

A peu près 30% de liquidités, aucune marge et aucune position sur des produits dérivés. Le bénéficie psychologique de toujours en avoir sous le coude est vraiment immense et j’encourage chacun à bien prendre ce critère en compte.

Ce qui est investi l’est à 25% sur des grandes capitalisations européennes aux moats avérés (ces dossiers sont encore relativement chers - j’ai d’ailleurs utilisé quelques ETFs de façon stratégique), le reste est réparti sur de nombreuses positions : financières européennes, holdings et gestionnaires d’actifs, petites et moyennes capitalisations du secteur technologique au sens large et quelques dossiers dossiers « value » en zone euro.

En terme de beta, le portefeuille investi est donc plus explosif que les indices - choix peut-être hasardeux en fin de cycle… rendez-vous fin 2019 pour en juger !

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#6 03/01/2019 12h02

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Autre vision proposée par Boursorama :

Boursorama a écrit :

Les actifs sans risque

Avec un taux d’inflation prévisionnel de 1,7%, le rendement réel des actifs sans risque a été négatif en 2018. Le taux de rendement réel d’un placement correspond au taux de rendement moins le taux d’inflation et déduction faite de la fiscalité. Ainsi, le taux de rendement réel du livret A s’est établi à - 0,95%.

Le taux de rendement moyen 2018 des fonds en euros des contrats d’assurance vie est attendu autour de 1,60%. Pour les contrats qui bénéficient de la fiscalité la plus favorable, le taux de rendement réel 2018 sera positif si le taux rendement annoncé par la compagnie est supérieur à 2,05%.

L’Immobilier

L’Immobilier d’habitation
En 2018, les prix de l’immobilier ancien ont continué leur hausse en France. Grâce à des taux d’intérêt toujours très attractifs et au désir de devenir propriétaire, le marché immobilier est resté très actif.

À Paris, un arrondissement sur deux affiche désormais un prix au m2 à plus de 10 000 €. D’après les indicateurs avancés des notaires franciliens sur les avant-contrats, la hausse annuelle des prix approcherait 7% en janvier 2019. Elle serait de 4,5% en Petite Couronne et de 2,2% en Grande couronne (pour les appartements).

En province, ce sont surtout les grandes métropoles françaises qui profitent de ce cette hausse. A l’inverse, dans les zones plus rurales, les prix n’ont toujours par retrouvé leur niveau d’il y a dix ans.

Les SCPI de rendement
Au troisième trimestre 2018, le marché des SCPI d’entreprise confirme sa bonne santé avec une collecte nette en hausse de 2,7% sur un an. Le taux de distribution 2018 est attendu autour de 4,35%.

Le marché des bureaux en Ile-de-France, qui représente environ la moitié du patrimoine de ces SCPI, signe une année record. Cela s’explique par une conjoncture économique favorable : les entreprises développent leurs activités, embauchent et cherchent donc à louer des surfaces plus grandes. Conséquence, l’offre disponible baisse fortement et le taux de vacance locative atteint un niveau très faible (2,2% dans Paris et à 4,7% dans le quartier d’affaires de La Défense). Les loyers sont en forte hausse dans Paris (+9% en 1 an pour les loyers " prime ") et en Ile-de-France.

Les Taux

En raison des bons chiffres de l’économie européenne (croissance, chômage, inflation) mais aussi parce que l’excédent de liquidités a fait exploser le taux d’endettement privé (ménages et entreprises), la BCE a mis fin à son programme de quantitative easing à la fin de l’année 2018.

Pour autant, la remontée des taux n’est pas prévue pour tout de suite. La BCE a indiqué ses taux resteraient à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à l’été 2019 et  " aussi longtemps que nécessaire pour assurer la poursuite de la convergence durable de l’inflation vers des niveaux inférieurs à, mais proches de 2% à moyen terme ". Elle s’est également engagée à réinvestir " sur une période de temps prolongée " les intérêts et les montants correspondant au remboursement des obligations arrivant à échéance.


Les Actions

L’année 2018 s’est révélée positive sur le plan économique : une croissance économique forte (3,8% au niveau mondial), des profits en hausse aux Etats-Unis, Europe, Japon, dans les pays émergents et une inflation favorable.

Malgré tout, l’instabilité et les incertitudes actuelles ont fini par déclencher une forte baisse des marchés financiers. Les inquiétudes autour des échanges commerciaux avec les États-Unis, de la remontée des taux américains, du "shutdown", de l’agitation en Europe entre budget italien, gilets jaunes et Brexit font craindre un ralentissement de la croissance mondiale.

Aux États-Unis, avec la hausse des taux américains à court terme (2,66% pour les taux à 3 ans), les liquidités deviennent une alternative acceptable face aux actifs risqués sur les marchés financiers.

Les Devises

En 2018, alors que les indicateurs économiques aux États-Unis sont au vert, la croissance ralentit en Europe (1,9% prévu en 2018 et 1,7% en 2019). Le dollar s’est donc apprécié face à l’euro de 4,65% en 2018.

Le Bitcoin et les Crypto-monnaies

En 2018, le marché mondial des crypto-monnaies a perdu 80% de sa valeur : la capitalisation boursière du marché est passée de 612 à 128 milliards de dollars.

Le Bitcoin, qui représente à lui seul la moitié de la capitalisation boursière du marché des cryptos, a atteint son plus bas niveau annuel le 16 décembre 2018, à 3 200 dollars, tout juste un an après avoir battu son record historique à près de 20 000 dollars.

Fin de la bulle et avenir incertain ou opportunité à saisir pour investir sur le marché des cryptos ? A suivre …

Les Matières premières

Le Pétrole
Fin 2018, le prix du Brent est tombé à 53 dollars, son niveau le plus bas depuis l’été 2017. La raison de cette chute tient aux craintes d’une surproduction de pétrole.

En effet, la production américaine de pétrole, basée sur le gaz de schiste, et la production de la Russie atteignent des records. Par ailleurs, l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) a annoncé que la baisse des stocks américains de brut est moins importante que prévu. Il faut ajouter à cela les craintes liées à la hausse des taux américains qui pourrait impacter la croissance économique et donc la demande de pétrole.

L’annonce de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de son intention de réduire ses extractions d’environ 1,2 million de barils par jour à partir de janvier n’a pour l’instant pas permis d’enrayer la chute des prix.

L’or
Avec les nombreuses incertitudes qui tourmentent les marchés financiers, l’or joue à nouveau son rôle de valeur refuge. Après avoir atteint son niveau le plus bas depuis deux ans en août dernier, le cours de l’or connait une belle progression sur le dernier trimestre 2018.

Le taux de rendement 2018 des placements et actifs


Dif tor heh smusma

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#7 04/01/2019 15h32

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Bike69 a écrit :

Cependant ils auront réussi à tirer leur épingle du jeux dans ce marché où effectivement aucune grande zone actions n’a fini positive et où même le marché des obligations n’a pas servi de refuge.

Bonjour,

Pour un investisseur comptabilisant ses gains et pertes en euros (ce doit être le cas de la majorité des membres du forum), une partie du marché des obligations a bel et bien servi de refuge.

En tout cas, une valeur refuge "classique" : les bons du trésor US 7-10 ans. La performance (accessible via ETF, et en euros) est de +4,93% en 2018 (+7,59% sur 12 mois glissants). Et ce, en dépit du contexte de hausse des taux US.

La performance est encore meilleure sur des maturités plus courtes.


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#8 30/03/2019 19h50

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ISTP

Bonjour, interessant cet ETF. Cela existe ce genre d’ETF en PEA ?


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1    #9 31/03/2019 10h53

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A ma connaissance, malheureusement, il n’existe qu’un seul ETF obligataire éligible au PEA et il cible la zone euro et non les USA. Il est très récent et ses encours sont très faibles.

En assurance-vie, par contre, il est possible de trouver des ETF indexées sur la performance des obligations souveraines US. Une recherche sur Quantalys permettra d’en trouver une liste.


"N'oubliez pas : patience… discipline…" Parrain : Mintos  Estateguru

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#10 31/03/2019 11h06

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Cette césure par année montre ici ses limites.

2018 année horrible pour cause de second semestre catastrophique - 2019 année merveilleuse pour cause de premier trimestre brillant  OU pas grand chose à dire en termes de valorisation si l’on se place sur les 12 derniers mois ?


Gare aux gourous

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#11 31/03/2019 12h13

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INTJ

Vous avez parfaitement raison.

Il y a bcp d’agitation autour de la volatilité des marchés boursiers : La bourse qui clignote et qui s’agite.

L’année calendaire est la base de tous les suivis de performance pour des raisons "pratiques", mais ça n’a pas vraiment de sens, comme l’exemple récent le montre bien. En plus, bcp d’entreprises ont un exercice fiscal qui va du 01/06 au 31/05, donc déconnecté de l’année calendaire, ce qui rend tout cela encore plus ridicule.

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#12 31/03/2019 12h37

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De plus la fin de l’année fait faire n’importe quoi a des grands fonds pour des raisons fiscales ou de nettoyage de vitrine. J’espère que tous se sont bien fait avoir a vendre dans le t4

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