#51 12/05/2019 13h59
- miliou
- Membre (2019)
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Bonjour,
Je tente le raisonnement suivant sous un angle légèrement différent :
1. La liberté d’entreprendre ne fait pas obstacle à la location meublée touristique dès lors que c’est fait dans un local commercial (Mairie de Paris). C’est une activité civile ou commerciale selon l’interprétation, mais peu importe.
2. On suppose que cette activité n’est pas exonérée de fiscalité, dès lors c’est nécessairement quelque part mais le législateur et la doctrine ont pu omettre de créer la bonne catégorie à l’avance pour ce cas de figure (trou noir). Si l’hypothèse de l’omission se vérifie, comment déterminer le bon régime ?
3. Dès lors on pourrait raisonner par déduction pour déduire le régime fiscal, le premier à obtenir la réponse OUI aux questions :
- est-ce éligible au régime de la LMNP ? Non, d’après la lecture faite par Bernard2K qui me semble défendable.
- est-ce une prestation commerciale de type para-hôtellerie ? Non, ce n’est pas plus évident: non régularité du ménage, absence de petit déjeuner, absence d’accueil personnalisé (la remise simple des clés).
ces deux premiers sont des régimes dérogatoires, ensuite on tombe dans le droit commun :
Différence entre les chambres d’hôtes ou meublés de tourisme classés et les autres meublés
Les activités de locations meublées sont considérées comme des prestations de services pour déterminer leur régime d’imposition. Lorsque l’activité dégage plus de 32 900 € de recettes par an, elle relève du régime réel d’imposition. En deçà de ce seuil, l’activité l’activité relève du régime micro et un abattement forfaitaire de 50 % est appliqué au montant des recettes pour déterminer le bénéfice imposable.
En revanche, les activités de location de meublés de tourisme classés et de chambres d’hôtes sont soumises aux limites applicables aux activités de vente et de fourniture de logement. Lorsque l’activité ne dégage pas plus de 82 200 € par an de recettes, elle relève du régime micro et bénéficie d’un abattement de 71 %. Au delà, l’activité relève du régime réel (cf. bulletin officiel des Finances publiques référencé BOI-BIC-DECLA-10-10-10).
Dans ce cas, il semblerait que par défaut, on bénéfice d’un abattement de 50%.
Limite liée au chiffre d’affaires
Le bénéfice de ce dispositif est soumis au respect d’un montant total de chiffre d’affaires annuel réalisé par l’entreprise qui varie selon la nature de l’exploitation :
pour les exploitants dont le commerce principal est de vendre des marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement, le chiffre d’affaires maximum est fixé à 170.000 euros hors taxes ;
pour les prestataires de services, la limite s’élève à 70.000 euros hors taxes.
Qu’en pensez vous ?
Merci,
Dernière modification par miliou (12/05/2019 14h20)
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