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#1 25/07/2020 12h13

Membre (2015)
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Bonjour à tous,

Chez certains brokers US et nouveaux e-brokers comme Revolut par exemple, il existe la possibilité d’acheter des actions fractionnées.
 
Ce qui signifie par exemple acheter un nombre non entier de part d’une action.
Cette manœuvre permet à des investisseurs particuliers de pouvoir investir plus facilement dans des actions au cours très élevé. Comme ce "top" par exemple Les actions les plus chères

Savez vous si cette possibilité existe chez les courtiers français ? notamment Binck et Bourse Direct ?
J’avais posé la question directement à Binck mais en pleine crise sanitaire j’ai reçu un courriel automatique deux mois après me disant qu’ils n’avaient pas traités ma demande…
Et si oui comment faire ?

Je précise que je n’ai aucun lien avec le site cité ou même avec Revolut.

Mots-clés : cours élevé, fractions, incomplète

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#2 26/07/2020 10h55

Membre (2020)
Réputation :   7  

Je peux me tromper, mais je ne crois pas que les courtiers français le proposent.

D’ailleurs, quel est le statut légal exact de ces actions fractionnées?

Si j’achète une action auprès de mon courtier, je suis clairement et légalement le propriétaire d’une partie de l’entreprise. Pas de produit financier dérivé ou de risque de contre-partie.

Par contre des demi-actions n’ont pas d’existence légale. Donc si je ne m’abuse un courtier qui propose d’acheter une fraction d’action ne peut pas vous donner le même titre de propriété en direct que ce que vous auriez avec une action pleine. Soit c’est un produit dérivé qui suit le cours de l’action, soit c’est un genre de créance sur une partie d’une action pleine qui elle appartient au courtier ou à une autre entité.

Je me trompe?

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#3 26/07/2020 10h57

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Je pense que c’est une sorte de produit financier représentant une fraction d’une action, donc légalement ce n’est pas une action.
Si le courtier fait faillite, que deviennent ces actions fractionnelles ?


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#4 26/07/2020 12h31

Membre (2015)
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Effectivement dans mes recherches ce point de la propriété et du statut de part d’actions était apparu.
J’ai lu que certains courtiers émettent des CFD ce qui correspond bien à vos deux idées d’investissement (ou plutôt trading) sur des produits dérivés.

Du coup je pense laisser tomber cette idée.

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#5 09/11/2020 22h21

Membre (2015)
Réputation :   3  

Bonjour à tous !

J’ai depuis quelques temps une stratégie qui consiste à investir en ETF tous les mois. Désormais que cette base est consolidée, j’aimerais investir un petit pourcentage en direct dans certaines entreprises, notamment aux US (plutôt pour le plaisir donc)

J’ai remarqué que Revolut proposait des fractions d’actions, ce qui permet d’accéder avec des sommes modestes à des titres comme Amazon ou Apple.

Au delà du débat sur ces titres, sur la stratégie d’investissement, j’aimerais avoir votre avis sur ces fractions d’actions. Ce ne sont a priori pas des vrais titres de propriété j’imagine, donc nous sommes dépendant du brooker et de sa santé.

Mais en dehors de ce soucis potentiels quels seraient les autres inconvénients ? Je n’ai pas vraiment trouvé de discussions sur ce sujet…

Merci !

Message édité par l’équipe de modération (09/11/2020 22h37) :
- message ouvrant une discussion, qui existait déjà, déplacé … dans la discussion en question.

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1    #6 10/11/2020 11h20

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Les inconvénients de ce genre de produit sont :
- si le broker fait faillite, vous perdez tout
- pas sûr que le fonds de garantie couvre ce genre de produits financiers
- pas de possibilité de transfert de vos fractions vers un autre courtier
- impossibilité d’avoir le taux de retenue à la source conventionnel sur les dividendes


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#7 22/01/2021 22h32

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Bonsoir,

J’ai peu ou prou la même interrogation actuellement.
Je comprends que les fractions d’actions ne représentent donc pas un titre de propriété, il me semblait toutefois que la détention de fractions d’actions permettait de recevoir une fraction du dividende. Le titre de propriété est-il donc détenu par le courtier ?
Si le broker faisait faillite, comment serait traité ces titres ?
Est-ce qu’une similitude pourrait être faite avec les ETF, pour lesquels on peut investir sur des fractions d’ETF, qui représentent des fractions d’actions ?

Finalement, pourquoi un éventuel fond de garantie ne pourrait pas couvrir ces produits financiers ?

Je vous remercie,

Axel

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#8 23/01/2021 23h49

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Lorsque vous détenez des fractions d’actions vous ne détenez pas les titres mais une créance envers la structure qui possède les titres. C’est le même principe qu’en assurance-vie : vous n’y possédez pas vos OPCVM, vous possédez une créance sur l’assureur.

Chez un courtier sérieux, cette structure est complètement (et légalement) ségréguée du courtier, ce qui fait que même en cas de faillite du courtier vous deviez retrouver vos billes.

Vous avez bien droit à la fraction du dividende correspondante, en revanche, comme l’indique Oblible, vous ne pouvez prétendre à l’application des retenues à la source conventionnelle, car vous n’êtes pas identifié comme propriétaire des titres, mais la structure l’est, et elle ne peut en bénéficier. Concrètement, cela veut dire que vos dividendes US seront taxés à 30% par les US au lieu de 15.

Dernière modification par corran (24/01/2021 12h34)

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#9 24/01/2021 07h40

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J’ai des Robertet (un des leader des ingrédients naturels) une pépite française, un parcours de ouf ! Dans le viseur du suisse Firmenich. DC ; 942 Euros
J’ai des Adyen ; DC ; 1919 Euros

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#10 24/01/2021 13h27

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Bonjour les IH

Et ?
(L’ intérêt de votre message?)

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#11 30/01/2021 20h23

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Bonsoir,

Après effectivement quelques informations vues et lues en ligne, je comprends effectivement que les titres sont détenues par un organisme tiers et que c’est "l’appartenance" de cet organisme qui détermine les taxations relatives aux dividendes.

Enfin, pour revenir sur le fond de garantie, je crois comprendre finalement qu’il n’est applicable que pour les liquidités éventuelles présentes sur le compte et non les actifs !
Finalement le risque est majeur si cela est le cas.

Axel.

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1    #12 02/02/2021 22h01

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Bonsoir

Mon avis sur cette file, sans aucun jugement de ma part, mon propos se voulant bienveillant. Je partage ici modestement mon expérience, ce n’est que mon avis, bien sûr on peut ne pas y adhérer.

L’un des pièges hyper courant chez les débutants


- est de jouer avec l’effet de levier
- et depuis peu, de vouloir des bouts de titres cotés car les prix pour une seule action sont parfois relativement élevés

La raison de tout cela est que


- les débutants sont hyper attirés par des gains rapides et faciles, et toute l’industrie financière pousse en ce sens
- les débutants sont souvent sous capitalisés

Les risques du levier et de détenir des "bouts" de titres cotés


Le levier augmente la probabilité de ruine du compte, plus il est fort, plus la probabilité de couler est forte aussi. L’utilisation maîtrisée du levier nécessite des connaissances, de l’expérience et du savoir faire.

Pour le risque d’avoir des "bouts" de titres cotés en portefeuille, comme cela a été dit, il est double, celui de la chute du cours de bourse (comme pour les titres "entiers") + celui du dépositaire de vos "bouts" de titres (risque qui n’existe pas sur le titre détenu en entier et en vif)

En conclusion, je ne peux qu’attirer votre attention sur :


- on évite les effets de levier quand on débute
- on ne prend jamais des bouts de titres cotés, la bourse est déjà assez compliquée comme ça
- avant de débuter en bourse, on se forme, et on commence avec un petit capitaL (il n’y a pas de honte). Cela permet d’apprendre avec éventuellement des erreurs mais que ne vont pas cramer votre vie, ni vous dégoûter de la bourse
- pendant que l’on débute la bourse, on continue à épargner pour augmenter progressivement le capital investi en bourse
- soyez patients et utilisez les intérêts composés

NOTA :


- Il y a plus de 50 mille titres cotés dans le monde, le choix reste donc très très large, il y a probablement quelques centaines de titres qui cotent sous 50 € (attention je n’ai pas dit pour autant de prendre des penny stocks !)
- On se forme quand on débute, mais aussi après ! En fait, on se forme tout le temps pour être le plus performant possible


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1    #13 15/05/2024 13h58

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L’état va "légaliser" les actions fractionnées.

Le Sénat adopte des mesures pour renforcer l’attractivité financière de la France

Le Sénat adopte plusieurs mesures pour renforcer l’attractivité financière de la France | Les Echos

« Acheter des actions à la découpe »

Plus problématique, le fractionnement des actions, des obligations et des parts de fonds a finalement été adopté. Les discussions ont été vives. « Vous nous proposez en catimini d’acheter des actions à la découpe. L’objectif est clair : dire aux Français qu’ils peuvent investir en Bourse dès leur premier euro. C’est insolent envers les salariés pauvres », a indiqué le sénateur communiste Pascal Savoldelli.


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#14 15/05/2024 14h03

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Reste à savoir si ça s’appliquera aux ETF, ce qui permettra la mise en place de plans d’investissements sur CTO et PEA sur les supports offrant la meilleure diversification moyennant des frais réduits.

Post de Martin Kassing, directeur général d’Upvest, une société allemande créée en 2017 qui fournit des infrastructures aux fintech via des API.

Philippe Maupas a écrit :

l’investissement fractionné est depuis longtemps possible en Allemagne, où les plans d’investissement en ETF connaissent un immense succès. J’en avais parlé ici.
Le principe ?

Vous ouvrez un compte-titres.
Vous mettez en place des prélèvements programmés dont vous fixez le montant et la fréquence.
Vous choisissez un ou plusieurs ETF parmi les supports référencés par le courtier.
Et vous n’avez plus rien à faire, sinon à vous assurer que le compte servant à alimenter les versements programmés est provisionné.

En Allemagne, 7,1 millions de plan d’investissement en ETF sont actifs d’après l’étude d’ExtraETF, pour un montant total de 14 milliards d’euros.

Le reste de l’Europe continentale est à la traîne (environ 1 milliard d’euros).

La clé du succès de ces plans d’investissement ? Ils sont accessibles dès 1 € (chez Trade Republic et Scalable Capital) et permettent d’investir dans des fractions d’ETF.

Vous voulez investir 50 euros par mois sur un ETF dont le cours est supérieur à 100 euros ? Pas de problème : vous serez détenteur d’une fraction de cet ETF.

https://alphabetablog.com/semaine-twitter-14-2024

Dernière modification par Phaeton (15/05/2024 14h28)

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#15 15/05/2024 14h04

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Et comment les obligations seraient elles fractionnées ? des 100k en 1/10 ou 1/100 ha!

Ca me rappelle la chanson… "paroles, paroles…"

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#16 15/05/2024 14h11

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Actuellement, c’est du fractionnement virtuel, c’est à dire que le courtier vend une sorte de produit financier synthétique qui simule une fraction d’obligation.

Ici, on aurait accès directement aux fractions, sur le marché.


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