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#1 11/03/2021 18h00

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Bonjour,

Tout d’abord un grand merci à ce forum et aux forumers qui apportent plein d’informations très intéressantes et utiles. En fait on n’a pas trouvé de solution à notre problème et on aurait besoin de vos conseils.

Le problème est le suivant : ma femme et ses 2 copines ont créé une SARL avec chacune 1/3 de part, depuis bientôt 1 an. Toutes les 3 sont gérantes de la société et c’est pour ouvrir un restaurant. Heureusement que le restaurant tourne bien même pendant cette crise Covid.
Par contre elles n’arrivent pas à s’entendre tous les 3 sur la stratégie longue terme. Ma femme et une associée veulent ouvrir un deuxième point de vente mais la troisième s’y oppose. C’est pour cette raison que pour le prochain restaurant, nous aimerait faire à 2, sans la 3è associée.
Ma question est comment faire et quelle est la meilleur solution ? Nous avons un expert comptable mais j’évite pour l’instant de lui demander car il travaille pour toutes les 3.

La solution est-elle de :
- Créer une autre société pour ma femme et la 2è associé pour le deuxième restaurant, est-ce une SARL où elles sont toujours gérantes ? Est-ce possible d’être gérante de 2 SARL ?
- Créer une holding qui rachète leurs parts dans la SARL ? Que devient la gestion de la SARL ?
- Autres ?

Pour info on écarte la solution d’acheter les parts de la 3è associé …

Je vous remercie d’avance de vos réponses et veuillez m’excuser si je ne suis pas clair. En tout cas je suis là pour vous apporter des précisions si nécessaire smile

Mots-clés : holding, restaurant, sarl, type de société

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#2 11/03/2021 18h19

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L’entrepreneur qui exerce son activité en SARL ou en SAS n’est pas concerné par une règle de cumul des mandats : il peut être nommé gérant de plusieurs SARL et/ou président de plusieurs SAS sans aucun problème.

Par contre, si les 2 restaurants ont la même enseigne, il faut se mettre d’accord sur l’usage du nom.


Dif tor heh smusma

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#3 11/03/2021 18h24

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ESTJ

Bonjour

Un grand classique des litiges entre associés : une association est basée sur l’intuiti personae, s’il n’y a plus de confiance, le plus « simple » est de se quitter bons amis et racheter les parts de la n3, sachant que si l’ouverture est récente, dans cette activité et ce contexte, le prix ne devrait guère s’envoler.

Il n’y aucune difficulté juridique à être gérant de plusieurs sociétés, heureusement d’ailleurs !

Par contre, il me paraît un terrain très glissant de repartir à 2 dans la même activité sur un second projet excluant la n3 qui pourrait invoquer un comportement déloyal des 2 associés visant à l’exclure de la poule aux œufs d’or que serait la seconde sarl, d’où mon conseil soit de racheter les parts de la n3, soit  que n1 et n2 cèdent leurs parts à n3 en verrouillant une clause stipulant qu’il n’y a pas de non concurrence, et que bien au contraire n3 est parfaitement informée du second projet n1 et n2 avec toutes les précautions d’usage pour éviter tout recours ultérieur qui leur pourrirait la vie des années avec un aléa judiciaire non négligeable.

Si vous avez des emprunts bancaires sur la société, pensez bien à négocier en amont de la séparation une levée des cautions, ce serait ballot que n3 par exemple seule aux fourneaux plante le resto et que vous deviez cosolidairement éponger la dette finale.

A 2, c’est parfois difficile de s’entendre dans un collège de gérance, mais de mon expérience à 3 ce doit juste être ingérable ! Comme gérantes minoritaires, elles relèvent toutes du régime salarié, ne négligez pas le scénario catastrophe qu’on rencontre souvent en sortant une minoritaire : litige au TC pour contester l’éviction, suivi d’une assignation au CPH en démontrant un lien de subordination (un sms de sa cogérante disant va acheter des patates suffit presque…), et on rentre dans un cercle infernal qu’on peut éviter par un rachat des parts de gré à gré honnête,


Profiter de ne rien foutre….

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#4 12/03/2021 10h04

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ArnvaldIngofson, le 11/03/2021 a écrit :

Par contre, si les 2 restaurants ont la même enseigne, il faut se mettre d’accord sur l’usage du nom.

Oui justement nous ne pensons pas utiliser la même enseigne, c’est un peu dommage, mais bon …

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#5 12/03/2021 10h07

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Sur ce type de conflits, une médiation (avec un médiateur pro et formé) peut aider à trouver une solution qui convienne à tout le monde (ou, le cas échéant, être d’accord sur le fait qu’il vaut mieux se séparer)

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#6 12/03/2021 10h22

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vn35 a écrit :

ArnvaldIngofson, le 11/03/2021 a écrit :

Par contre, si les 2 restaurants ont la même enseigne, il faut se mettre d’accord sur l’usage du nom.

Oui justement nous ne pensons pas utiliser la même enseigne, c’est un peu dommage, mais bon …

Même sans la même enseigne. Si vous faites la même chose, changer le nom ne suffira pas. Une pizzeria restera un pizzeria quelque soit le nom.

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#7 12/03/2021 10h49

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serenitis, le 11/03/2021 a écrit :

A 2, c’est parfois difficile de s’entendre dans un collège de gérance, mais de mon expérience à 3 ce doit juste être ingérable ! Comme gérantes minoritaires, elles relèvent toutes du régime salarié, ne négligez pas le scénario catastrophe qu’on rencontre souvent en sortant une minoritaire : litige au TC pour contester l’éviction, suivi d’une assignation au CPH en démontrant un lien de subordination (un sms de sa cogérante disant va acheter des patates suffit presque…), et on rentre dans un cercle infernal qu’on peut éviter par un rachat des parts de gré à gré honnête,

Juste une précision, elles sont gérantes majoritaires (cogérance) et elles ont toutes le statut TNS.

serenitis, le 11/03/2021 a écrit :

le plus « simple » est de se quitter bons amis et racheter les parts de la n3, sachant que si l’ouverture est récente, dans cette activité et ce contexte, le prix ne devrait guère s’envoler.

Merci de vos conseils, justement la solution la plus "simple" est de racheter ou céder les parts. Mais pour nous c’est seulement la dernière solution à considérer, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord on pense qu’il s’agit d’un désaccord sur le développement de la société, mais pas un désaccord profond, elles travaillent toutes plutôt bien ensemble pour le premier restaurant et elles se partagent les tâches.
Puis pour la 3e, c’est un peu "cruel" de lui demander de quitter et de lui dire de se débrouiller pour trouver un travail pendant cette crise. A noter qu’elle est étrangère et qu’elle parle pas très bien français.
Et nous ne voulons pas la laisser toute seule à travailler car elle serait incapable, elle connaît rien en cuisine qui est la partie la plus importante selon nous.
En tout cas il s’agit de leur premier expérience en tant qu’indépendante, et surtout de leur première société, de leur premier restaurant, donc pour ma femme comme pour ses copines, on ne veut pas abandonner comme ça …

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#8 12/03/2021 11h05

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Avez-vous creusé la raison du refus ? Ça va trop vite pour elle ? Elle trouve ça trop risqué ?

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#9 12/03/2021 11h14

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Bonjour,

Vous pouvez lui proposer de lui racheter une partie de ses parts afin de la rendre minoritaire par rapport aux deux associées voulant developper le restaurant tout en lui garantissant un revenu voir en la salariant afin de lui garantir l’emploi.

Mais la question centrale en effet est de savoir pourquoi les 3 sont en desaccord ?

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#10 12/03/2021 11h36

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Juste pour vous préciser que notre stratégie longue terme est de créer plusieurs points de vente. Pour cela et dès le deuxième restaurant, nous avons identifié plusieurs connaissances qui souhaitent investir (en personne et en argent) avec nous. C’est pourquoi nous pensons également à la franchise.

Si c’est dans ce but, serait-il pas mieux de faire une pierre deux coups :
- de créer une holding SAS ou
- de créer une 2è SARL (ma femme et la 2e) puis le holding ?
Je n’ai que quelques notions très basiques sur ces montages et j’aurais besoin de vos conseils.

Question bis : y-a-t-il une autre solution que la franchise pour ce qu’on voulait faire ? Et comment éviter le scénario du premier restaurant si une connaissance voulait investir avec nous pour le 2è restaurant ?

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#11 12/03/2021 11h40

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Bonjour

Je pense que le meilleur conseil que l’on puisse vous donner est d’aller voir un avocat spécialisé dans ce genre de montage

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#12 12/03/2021 11h50

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Kabal a écrit :

Avez-vous creusé la raison du refus ? Ça va trop vite pour elle ? Elle trouve ça trop risqué ?

Oui ça va trop vite (le restaurant est ouvert depuis moins d’un an) et pour elle et trop risqué, maintenant que la vente à emporter a le vent en poupe grâce aux restrictions, que se passe une fois cette crise passée …
Je ne sais pas si c’est bien de dire ça mais nous, à l’inverse, on voulait "profiter" de la crise pour se développer plus vite …

iqlouq a écrit :

Vous pouvez lui proposer de lui racheter une partie de ses parts afin de la rendre minoritaire par rapport aux deux associées voulant developper le restaurant tout en lui garantissant un revenu voir en la salariant afin de lui garantir l’emploi.

Je ne sais pas si je me trompe, mais il semble que ce soit le total de part de la cogérance qui compte ?
Par exemple si la 3è cède une partie de ses parts à ma femme et on se retrouve : ma femme : 55%, la 2è: 33% et la 3è: 12%, sachant que toutes sont gérantes, c’est le total qui compte (100%).
Ou alors faut-il lui demander de ne plus être gérante ? Dans ce cas là, pas besoin de lui demander de céder ses parts car les parts de ma femme et la 2è suffisent ? (66%)

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#13 12/03/2021 11h59

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Une solution serait de baisser son risque a elle et augmenter le votre en vous créant de la liberté.

Perso je tenterai ceci : une sorte de franchise interne. Vous montez une seconde structure qui inclut le second restaurant à 2 et vous payez une redevance d’utilisation de la marque et des fournisseurs que les co-gérantes signent. Ainsi vous êtes libre de faire ce que vous voulez et vous vous sécurisez sur l’utilisation de la marque/appro. Elle peut croquer un peu du second magasin via sa quote part mais peu. Si elle veut plus, elle doit embarquer dans le bateau mais de manière minoritaire.
Si vous voulez aller plus vite via votre seconde structure vous accélérer l’ouverture des restaurants et vous faites venir qui vous voulez voir même votre associée dedans (ou via une holding qui ne contient pas le premier restaurant).

Voilà des pistes. Il existe sans doute d’autres manières mais ça vous donne des idées.

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#14 12/03/2021 12h16

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Bonjour,

Une question importante qui n’a pas été soulevé, y a t’il un pacte actionnaire ?
Si oui, ce type de problème est donc écrit entre eux
Si non, la prochaine fois faut faire un pacte d’actionnaires, ca évite beaucoup de problème. Même si on est deux je fais toujours un pacte d’actionnaires.

Sinon ouvrez un deuxième restaurant, ne devrait pas poser de problème mais attention quand même à la concurrence déloyale, il vous faudra un accord du 3ième actionnaire.

Pour la holding, ca dépendra de ce que vous voulez faire ensuite… développement, protection, intégration fiscale, ect.

Pour le type SAS SARL pareil difficile de vous aider les paramètres sont tellement variables

N’oubliez pas que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, il vous faut faire la part des choses et notamment de ce qui est écrit.

Aussi votre expert comptable aura une vision financière à l’instant T de la Sté, un avocat une vision de protection juridique de son client

Pascal

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#15 12/03/2021 13h14

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frontalier57 a écrit :

Je pense que le meilleur conseil que l’on puisse vous donner est d’aller voir un avocat spécialisé dans ce genre de montage

Bof, quel est le principal moteur d’un professionnel du Droit ? Facturer des honoraires. Et comment déclencher ces honoraires ? En général par un procès plutôt que par des simples heures de conseil. Cette solution n’est à envisager que lorsqu’il y a rupture de communication entre les parties et que l’arbitrage par un tiers ou un Tribunal est nécessaire pour compenser les parties qui s’estiment lésées.

Ici les associés s’entendent encore bien semble-t-il. Peut être qu’un trimestre supplémentaire ou deux permettrait d’accumuler de la trésorerie et ainsi convaincre l’associé le plus timoré de développer l’activité ?

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1    #16 12/03/2021 13h19

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Je ne comprends pas pourquoi tout le monde commence à parler de conflit ou de désaccord. À mon sens il n’y a rien de tout ça : 3 associées ont créé une société, 2 d’entre elles souhaitent se lancer en parallèle dans un autre business, il leur suffit de créer une structure dédiée, réponse déjà donnée en substance par ArnvaldIngofson. Où est le problème ?

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#17 12/03/2021 13h28

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@dangarcia : il me semble que "Par contre elles n’arrivent pas à s’entendre tous les 3 sur la stratégie longue terme." est un signe d’un désaccord, non ?

Il y a des visions divergentes sur comment continuer, ensemble ou pas. C’est (une forme de) conflit, ou en tout cas une divergence de vue. Ca n’a rien de grave en soi, ça fait partie de la vie normale d’une activité - quelle qu’elle soit - qui fait intervenir plusieurs personnes, qui peuvent avoir des vues et des envies différentes. Le conflit sera d’autant plus facile à résoudre qu’il n’est pas enkysté ou au stade où les personnes impliquées ne se parlent plus ou se tapent dessus.

Comme je disais, c’est typiquement le genre de situation où la médiation a sa pertinence, ça devrait permettre de mettre tout le monde autour d’une table et trouver une voie commune (ou acter qu’il n’y en a pas).

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#18 12/03/2021 13h52

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Ernest a écrit :

frontalier57 a écrit :

Je pense que le meilleur conseil que l’on puisse vous donner est d’aller voir un avocat spécialisé dans ce genre de montage

Bof, quel est le principal moteur d’un professionnel du Droit ? Facturer des honoraires. Et comment déclencher ces honoraires ? En général par un procès plutôt que par des simples heures de conseil. Cette solution n’est à envisager que lorsqu’il y a rupture de communication entre les parties et que l’arbitrage par un tiers ou un Tribunal est nécessaire pour compenser les parties qui s’estiment lésées.

Ici les associés s’entendent encore bien semble-t-il. Peut être qu’un trimestre supplémentaire ou deux permettrait d’accumuler de la trésorerie et ainsi convaincre l’associé le plus timoré de développer l’activité ?

Désolé pour le hors sujet mais ce que vous dites est totalement erroné. Un professionnel du droit privilégiera bien davantage une solution à l’amiable qu’un long procès où il perdra de l’argent. Je vous confirme aussi que l’activité de conseil est en général bien plus rémunératrice que le contentieux (les honoraires pour les trois heures d’attente au tribunal pour votre affaire qui n’a pas pu passer, vous pouvez vous asseoir dessus).

De toute façon je parle ici d’un avocat pour la mise en place de la structure d’investissement, pas pour un litige éventuel entre associés qui sauf erreur n’existe pas encore.

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#19 12/03/2021 14h07

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ESTJ

Vn35 a écrit :
Juste une précision, elles sont gérantes majoritaires (cogérance) et elles ont toutes le statut TNS.

Vous avez raison, erreur de frappe de ma part sur ce point puisque c’est le collège de gérance dans son ensemble qui est mesuré pour être minoritaire ou majoritaire.

Pour autant, le reste de mon post est exact : comme TNS elle peut saisir le TC au titre des litiges entre commerçants, puis ensuite saisir le CPH pour faire reconnaitre son statut de salarié (via la démo d’un lien de subordination comme l’exemple que je prenais..);

Pour illustrer mon propos, les enseignes supérettes petit Casino ou encore Babou recourent à ce type de montage (qui permet de payer aussi moins de charges sur le poste comme TNS) et pour autant sont régulièrement confrontés au CPH par leur cogérants au titre des heures supp impayées notamment…

Mon point de vue était que mieux valait régler un tout petit problème à date qu’un incendie dur à maîtriser quelques années plus tard, surtout avec la dernière précision que vous avez donnée sur la mauvaise maitrise de la langue de N3 qui vous mettra un peu plus dans la difficulté si un mauvais conseilleur la prenait en main….

Après, chacun mène ses affaires comme il le sent bien sûr.


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#20 12/03/2021 14h42

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poupoupidouh a écrit :

@dangarcia : il me semble que "Par contre elles n’arrivent pas à s’entendre tous les 3 sur la stratégie longue terme." est un signe d’un désaccord, non ?

Admettons, mais encore une fois il existe une solution simple et légale (créer une autre société à 2) sauf si l’idée est justement d’éviter cela mais 1- est-ce le cas ? 2- si oui, pourquoi ?
Il faudrait éclaircir ce point avant de partir dans des histoires de médiation ou de rachat de parts etc. ou alors quelque chose m’échappe ?

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#21 12/03/2021 14h48

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bascarol a écrit :

Une question importante qui n’a pas été soulevé, y a t’il un pacte actionnaire ?
Si oui, ce type de problème est donc écrit entre eux
Si non, la prochaine fois faut faire un pacte d’actionnaires, ca évite beaucoup de problème. Même si on est deux je fais toujours un pacte d’actionnaires.

Non nous n’avons pas fait. Je vais penser pour les prochaines fois. Merci smile

bascarol a écrit :

Sinon ouvrez un deuxième restaurant, ne devrait pas poser de problème mais attention quand même à la concurrence déloyale, il vous faudra un accord du 3ième actionnaire.

Mais si l’on a toujours 2/3 de parts dans le premier restaurant, ce n’est pas de la concurrence déloyale, ou je me trompe? Car notre intérêt est que les 2 tournent bien.

dangarcia a écrit :

poupoupidouh a écrit :

@dangarcia : il me semble que "Par contre elles n’arrivent pas à s’entendre tous les 3 sur la stratégie longue terme." est un signe d’un désaccord, non ?

Admettons, mais encore une fois il existe une solution simple et légale (créer une autre société à 2) sauf si l’idée est justement d’éviter cela mais 1- est-ce le cas ? 2- si oui, pourquoi ?
Il faudrait éclaircir ce point avant de partir dans des histoires de médiation ou de rachat de parts etc. ou alors quelque chose m’échappe ?

La solution de créer une autre société à 2 est notre solution préférée, d’autant plus que c’est légale comme évoqué ArnvaldIngofson. Reste à identifier et mesurer les éventuels litiges comme la concurrence déloyale ou autres …
 
Merci encore de tous vos interventions, cela m’a été très utile.

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#22 12/03/2021 15h32

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@dangarcia : je suis à d’accord avec vous, il y a effectivement une solution simple en théorie.

En lisant les échanges, j’ai l’impression qu’il y a d’autres points que les associés souhaitent préserver au delà du seul aspect "business", d’où mon impression que ce n’est peut-être pas "aussi simple" que celà… d’où ma proposition de faire intervenir un tiers qui ne soit pas "judiciaire" : je veux dire qu’il n’y a pas nécessairement lieux d’envenimer quelque-chose par une action qui pourrait être vue comme "agressive" (parler à travers un avocat peut être perçu comme étant "menaçant", même si ce n’est pas la volonté initiale de la personne qui initie la démarche).

Maintenant, si les relations sont bonnes entre les trois personnes, une simple discussion et une explication de bonne foi en confiance autour d’une table peut suffire.

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#23 12/03/2021 15h42

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vn35 a écrit :

Oui ça va trop vite (le restaurant est ouvert depuis moins d’un an) et pour elle et trop risqué, maintenant que la vente à emporter a le vent en poupe grâce aux restrictions, que se passe une fois cette crise passée …

Elle n’a pas peut-être pas tort… Moins d’un an d’expérience, et déjà ouvrir un deuxième restaurant. Vous êtes sûr ?

Quand le fonctionnement "normal" des restaurants va reprendre, il faudra assurer, en plus, le service en salle et la plonge. Ca veut dire du personnel en plus. Gérer cette transition là pour deux restaurants, ce n’est pas simple.


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#24 12/03/2021 17h08

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Bernard2K a écrit :

Elle n’a pas peut-être pas tort… Moins d’un an d’expérience, et déjà ouvrir un deuxième restaurant. Vous êtes sûr ?

Vous avez tout à fait raison de me rappeler ça, car "qui sait de quoi le futur sera fait ?" smile
En fait nous faisons que de l’emporter et pas de service en salle. La cuisine du premier restaurant est assez petite, qui est déjà surchargée et d’autres raisons encore …

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1    #25 12/03/2021 18h11

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Bonjour, sur la forme, je pense que vous pouvez aussi créer une deuxième structure avec deux associés en ouvrant pour la troisième la possibilité de racheter des parts si elle changeait d’avis dans le futur…
Ça lui enlèverai toute véhémence à pousser contre la deuxième structure….

Concernant le fond de votre démarche, réfléchissez bien, car les restaurants vont réouvrir bientôt et ceux qui ont bénéficié de cette crise (fast food, sandwicherie, snacking…) vont avoir une baisse d’activité….

Mais vous avez raison cette période est propice à l’entreprenariat, mais ne pas oubliez que la hausse du CA peu être éventuellement gonflé par la crise…

Édit: pour aller plus loin dans ma pensée, ce que je voulais dire c’est que gagner des parts de marche parce que l’offre est réduite ne veux pas dire que quand l’offre sera nouveaux « normale » que vous garderez ces parts de marché…
Au contraire si j’étais dans votre cas, je m’attendrais à une baisse de fréquentation avec la réouverture des restaurants

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